samedi 31 décembre 2011

Inde: un Français tué dans le cyclone Thane

Un Français a péri lors du passage du cyclone Thane vendredi sur la région de Pondichéry, ancien comptoir français de la côte sud-est de l'Inde, où il a fait au moins 33 morts, a annoncé samedi le ministère des Affaires étrangères. "Le cyclone a coûté la vie à un Français. La France présente ses plus sincères condoléances à la famille et aux proches du Français décédé", indique le porte-parole du ministère, Bernard Valero, dans un communiqué. "Notre ambassadeur en Inde se rend dès aujourd'hui sur place et notre consulat à Pondichéry, qui a mis en place une cellule d'urgence, est pleinement mobilisé pour apporter son soutien à la communauté française", ajoute-t-il. Le ministère "recommande aux voyageurs qui prévoyaient de se rendre dans cette région à l'occasion du Nouvel An de repousser leur déplacement de quelques jours". Le cyclone Thane a frappé la côte entre la ville de Cuddalore, dans l'Etat du Tamil Nadu, et le territoire de l'ancienne enclave française de Pondichéry. Il a fait au moins 33 morts, selon des responsables locaux, et provoqué des dégâts matériels importants.

Le bébé Cadum fête son centième anniversaire en 2012

Le chérubin dodu de ses débuts s'affiche encore sur les murs de la capitale où il est né grâce à une pommade miracle mais c'est Laure Manaudou qui en vante les mérites : le savon Cadum va avoir 100 ans, un siècle de turpitudes franco-américaines pour une marque française.

Le célèbre savon rose est né début 1912 de la rencontre entre un pharmacien français, Louis Nathan, et un publicitaire et homme d'affaires new-yorkais, Michael Winburn, raconte Gilles Nouailhetas, 42 ans, directeur général de Cadum qui a racheté la marque avec Jean-Marie Total, en 2003, à Colgate-Palmolive.

1907. Windburn souffre d'un eczéma tenace. Nathan va lui vendre une pommade miracle à base d'huile de cade (un genévrier du Midi). Il guérit.

Dès lors son enthousiasme ne connaît plus de limites. Les deux hommes vont vendre l'onguent miraculeux partout dans le monde à grand renfort de publicité : c'est la naissance de Cadum.

L'Américain imagine un produit grande consommation et conçoit un savon cosmétique très riche en huile d'amande douce.

Le succès est foudroyant. Il utilise à nouveau la publicité mais se focalise sur l'hygiène et l'image d'un bébé en parfaite santé à une époque où la mortalité infantile est élevée.

L'image de ce poupon dessiné par un peintre pompier va être placardée partout en France. Le bébé cadum devient une icône et passe dans le langage courant.

En 1924, la société organise la première élection du bébé Cadum. Elle se tient toujours chaque année sur internet.

Après la Première Guerre mondiale, Cadum est le plus vendu des savons en France (40 à 50 millions de pièces par an). Il est commercialisé en shampoing et savon à barbe, en crème. Fabriqués à Courbevoie, les produits sont vendus en pharmacie.

Après le deuxième conflit mondial, la société est exsangue. Colgate Palmolive la rachète et va l'utiliser pour vendre ses propres produits en France, selon M. Nouailhetas.

deux ploucs français

La création du premier hypermarché (à la fin des années 60) et le lancement des gels douche qui vont détrôner le savon, dix ans plus tard, vont révolutionner Cadum, abandonné peu à peu par Colgate-Palmolive.

En 2003, Gilles Nouailhetas décide de racheter la marque française avec Jean-Marie Total. Colgate était vendeur un jour, puis plus le lendemain. Nous sommes allés rencontrer le grand patron comme deux ploucs français à New York, se souvient-il.

Deux jeunes entrepreneurs sans patrimoine...Les banques ne nous prêtaient pas mais nous avons trouvé un financier : la Caisse des dépôts et consignations.

Nous sommes passés du savon au gel douche pour adultes avec des formules pour peaux sensibles et nous avons misé sur les produits bébé avec une composition garantie (notamment sans paraben, ndlr), fabriqués à Reims, Marseille et en Normandie.

Neuf ans plus tard, l'expérience s'avère fructueuse. Avec 45 millions d'euros de chiffre d'affaires Cadum est le 3e savon le plus vendu en France.

Côté publicité, le bébé a été remplacé par une icône adulte : la nageuse Laure Manaudou, championne olympique en 2004.

Là encore, les deux jeunes patrons ont visé juste : un choix éthique et pragmatique, finances obligent. Car à l'époque, rappelle le responsable, Laure est une grande sportive que tout le monde critique (mauvaises performances, affaire de photos où elle est nue, ndlr). C'est une femme connue, qui vient d'être maman. Le grand public respecte cela mais la plupart des sponsors la lâchent.

Le contrat avec Cadum est signé en 2010. Sur les nouvelles affiches, la nageuse tend une main sur laquelle est écrit Love....Ce sera Love Cadum. Avec son amoureux, le nageur Frédérick Bousquet, elle a fondé sa famille en avril 201O avec la naissance de la petite Manon. Cadum a adopté le trio pour ses campagnes publicitaires.
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=b%C3%A9b%C3%A9%20cadum%20100%20ans&source=newssearch&cd=1&ved=0CCoQqQIwAA&url=http%3A%2F%2Fwww.romandie.com%2Fnews%2Fn.asp%3Fn%3D_Le_bebe_Cadum_fete_son_centieme_anniversaire_en_2012311220110712.asp&ei=TN3-Tv3XG4Ot8QPR6eXMAQ&usg=AFQjCNHOmWDbvGHGhSBpDerG3fhRvKQU1g&sig2=r3XPpP7vBnCElKFKaapbTw

Israélienne tuée : les Français "pétris de remords" mais...

Ils ont "parfaitement conscience de la gravité" des faits, de leur "lâcheté" et sont aujourd'hui "pétris de remords et de regrets". Les avocats de Claude Khayat, 32 ans, et Eric Robic, 38 ans, deux Français soupçonnés d'un accident de la route mortel en Israël, tenaient une conférence de presse jeudi. A cette occasion, les deux défenseurs ont expliqué que leurs clients souhaitaient "répondre de leurs responsabilités en France".
Fin septembre, une Israélienne de 25 ans, Lee Zeitouni, est morte à Tel Aviv après avoir été heurtée par un 4X4 dont les deux occupants avaient regagné la France dans les heures qui suivaient, suscitant une vive émotion en Israël. "Les faits sont établis", a dit Me Joseph Cohen-Sabban, qui défend Claude Khayat, et "s'il y a un procès en France, on plaide coupable". Cependant, selon une source judiciaire, les deux hommes ont créé "un nuage de fumée pour échapper à leurs responsabilités". "Une réaction parfaitement humaine"
Pour qu'un procès en France soit possible, il faudrait que les autorités israéliennes procèdent à "une dénonciation officielle aux fins de poursuite" signifiant qu'elles se dessaisissent du dossier au profit de la France. C'est le message qu'ont souhaité faire passer les avocats des deux hommes : "Nous souhaitons que la justice israélienne dénonce les faits pour que les autorités françaises puissent les juger". Ils affirment en effet que leurs clients se tiennent à la disposition de la justice française et sont "prêts à se rendre demain dans n'importe quel commissariat français pour être placés en garde à vue".

En revanche, ils refusent "de la manière la plus absolue" de se rendre en Israël pour y être jugés, a dit Me Cotta. Leur départ précipité d'Israël après les faits est "une réaction parfaitement humaine" motivée par le souhait de ces deux pères de famille d'être "auprès des leurs" pour assumer leurs responsabilités. "Ils ne regrettent pas ce choix aujourd'hui", compte tenu de la "vindicte populaire exacerbée", des "appels au lynchage, au meurtre" dont les deux hommes font l'objet en Israël, a délaré Me Michel Apelbaum, avocat de M. Robic, appelant à "reprendre un peu de raison dans cette affaire".

Claude Khayat se dit menacé de mort
Selon Me Joseph Cohen-Sabban, avocat du conducteur, Claude Khayat, commerçant, et Françoise Cotta, conseil de son passager, Eric Robic, l'affaire a également pour toile de fond la montée en Israël d'un sentiment anti-français. Eric Robic comptait s'installer en Israël pour y travailler dans l'immobilier et, selon Me Cohen-Sabban, les Israéliens se
plaignent que les Français fassent monter les prix à Tel Aviv. La mort de la jeune femme et ce délit de fuite ont déchaîné la colère de sa famille et de l'opinion israélienne. Claude Khayat dit avoir été menacé de mort au téléphone par le fiancé de la victime, Lee Zeitouni, et vit désormais caché et dans la peur, a dit son conseil lors d'une conférence de presse.

vendredi 30 décembre 2011

Mondial-2010 : Domenech reverse sa prime au football amateur

Raymond Domenech au grand cœur. L'ex-entraîneur de l'équipe de France a reversé ses 150.000 euros de primes pour le Mondial-2010 au football amateur et à une association caritative, selon Le Parisien vendredi. 70.000 euros ont été reversés à l'Athlétic Club de Boulogne-Billancourt (ACBB, Hauts-de-Seine).

Les 80.000 euros restant ont été répartis entre un club de football de Paris intra-muros et une association caritative, indique le quotidien. "On le remercie pour ce geste. On ne s'attendait pas à une telle reconnaissance de sa part. C'est un beau cadeau pour le club et nos jeunes", a déclaré au journal Jacques Migaud, président de l'ACBB.

Les joueurs aussi

L'ACBB, troisième club français en nombre de licenciés, 1.058 répartis en 28 équipes, va investir dans du matériel pédagogique et sportif (plots, chasubles, survêtements...) et devrait baisser le prix de la licence (180 euros actuellement). Raymond Domenech entraîne bénévolement depuis 13 mois l'équipe des moins de 11 ans de l'ACBB.

Les 23 joueurs de l'équipe de France présents au Mondial-2010 ont également accepté de renoncer aux primes de droit à l'image liées à leur participation à la compétition et aux matches de préparation de la Coupe du monde, confirmant un engagement pris pendant l'épreuve qui s'est terminée par un fiasco pour l'équipe de France, avec son élimination au premier tour.

Rocamadour. Quand le GPS perd la boussole

Rocamadour part en guerre contre les aides à la navigation. Trop de bus et de camping cars s'égarent sur des chemins ruraux avec parfois l'impossibilité de manœuvrer. Le GPS a même inventé une route, la RD 200.
Marre de voir les bus s'égarer en pleine campagne, dans des endroits où seul un véhicule léger pourrait se faufiler, tout ça à cause des GPS. La mairie de Rocamadour part en guerre contre les fabricants de logiciels de navigation routière et a décidé par arrêté municipal d'interdire la circulation dans les deux sens sur une voie étroite qui est à chaque fois recommandée par ces boîtiers intelligents… L'itinéraire en question se situe sur les hauteurs du village, au niveau du Château. Le chemin est praticable, goudronné mais n'a rien d'un axe routier. « Cet été, explique le premier magistrat, Pascal Jallet nous avons eu trois bus qui sont restés coincés sur ce chemin rural. Les chauffeurs ont été obligés de rouler en marche arrière pendant plus de 300 m pour reprendre la bonne route ».
Des camping-cars trop volumineux ont connu la même mésaventure. Les conducteurs, voulant reprendre la direction de Calès pour rejoindre la 820, se fient aux indications de leur GPS qui fournit l'itinéraire censé être le plus court, par la RD 200. « Problème, dit le maire de Rocamadour, cette Départementale est totalement imaginaire. Nous avons bien un projet de déviation mais rien n'est finalisé ». Les réclamations de la mairie n'aboutissant pas, un panneau de sens interdit (sauf pour les riverains) a été implanté à l'entrée du chemin.
Ce n'est pas le seul bug de navigation. L'automobiliste qui souhaite rallier Rocamadour par la route touristique depuis Gramat est dirigée sur le petit pont moyenâgeux de la Fajadou, qui enjambe l'Alzou. Une arrivée qui en surprendra plus d'un : avec une voiture ça passe juste, alors en car, le demi-tour est obligatoire.
Quand le GPS perd la boussole, cela donne lieu à des situations insolites. Cet été un touriste au volant d'un beau cabriolet s'était retrouvé coincé dans l'étroit goulot d'une ruelle du vieux Cahors.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/12/30/1250318-quand-le-gps-perd-la-boussole.html

Pour ne pas toucher à la BCE, Berlin veut un fonds dédié à la croissance

C'est un projet qui occupe les stratèges financiers d'outre-Rhin. L'Allemagne souhaite que les milliards d'euros des fonds structurels de l'Union européenne (UE) qui n'ont pas été utilisés soient redirigés vers un fonds indépendant destiné à stimuler la croissance des pays membres en difficulté.
L'idée vient d'un constat simple : certains pays comme la Grèce jugent qu'il est difficile d'avoir recours à des fonds d'aide de l'UE pour diverses raisons et notamment car il leur est impossible, en pleine cure d'austérité budgétaire, d'apporter les cofinancements nécessaires. Un comble puisque la grèce a besoin de cet argent.


Selon une source gouvernementale allemande, il serait donc souhaitable que ces sommes résiduelles ne soient pas reversées aux Etats donateurs mais qu'elles soient plutôt injectées dans un nouveau fonds, administré par la Commission européenne et dédié à l'amélioration de la compétitivité et au soutien à la croissance des économies de la région. "Le gouvernement allemand va militer pour la création d'un tel fonds dans le cadre des négociations à venir", a ajouté la source, soulignant que les discussions sur le cadre financier de l'UE pour la période 2014-2020 étaient entamées. Cette réallocation des fonds concernerait toutefois uniquement les fonds structurels que les Etats de l'UE renfloués pendant la crise (la Grèce, le Portugal et l'Irlande) n'ont pas pu utiliser.

Berlin s'efforce ainsi de trouver des solutions à la crise budgétaire qui éviteraient à la Banque centrale européenne (
BCE) d'avoir à intervenir davantage. Dans un entretien publié mercredi par le magazine Stern, le président de la Bundesbank, Jens Weidmann, a réaffirmé son opposition à l'augmentation des rachats d'obligations souveraines réalisés par la Banque centrale européenne.

jeudi 29 décembre 2011

Bambi pourra rester chez ses parents adoptifs

Un couple de retraités, menacé de voir saisir une femelle chevreuil qu'ils avaient recueillie en mars 2010, mais dont le domestication est interdite, pourra conserver l'animal à son domicile

en Charente, leur a promis jeudi la préfecture. La chevrette, prénommée Bambi, devait être placée avant le 31 décembre, mais l'histoire d'Emilienne et Raymond Espiot, un couple d'éleveurs laitiers à la retraite de Mirambeau (Charente), avait suscité un émoi médiatique qui avait entraîné les soutiens d'associations de défense des animaux et de personnalités

telles que Brigitte Bardot ou Michel Drucker. Jeudi, la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) a indiqué qu'une dérogation serait appliquée et qu'il leur sera délivré un

certificat de capacité. "Nous allons trouver une solution pour les mettre en conformité avec la

réglementation", a indiqué Christian Le Coz, directeur de la DDTM. "Si la chevrette a survécu pendant plus d'un an chez eux c'est qu'ils s'en occupent bien", a-t-il estimé auprès de France Bleu La Rochelle, qui a révélé l'information. Des vétérinaires passeront au domicile des retraités afin de leur prodiguer des conseils en matière de soins et d'alimentation. La chevrette avait été recueillie par Raymond Espiot, coincée dans un piège à renard alors qu'elle n'avait que quelques jours.

Le pickpocket coincé par le fils de la victime !

Il n'avait pas vu que la victime, une dame de 75 ans, était accompagnée de son fils. Après l'avoir bousculée dans le tramway, il lui a volé son porte-monnaie, selon la technique classique des « tireurs ». Seulement, le fils de la dame l'a vu faire et n'a pas hésité à se démener pour reprendre le bien de sa maman. Il a même réussi, dans le même temps, à maintenir le voleur sur place afin de le remettre à la police.
C'est ainsi que ce pickpocket, un Algérien de 37 ans très défavorablement connu des services de police, de surcroît sous trois identités différentes, s'est retrouvé en garde à vue à la sûreté départementale. Jugé mardi en comparution immédiate, Fayçal Zemollen a été condamné à un an de prison ferme, avec mandat de dépôt à l'audience, le tout assorti de cinq ans d'interdiction du territoire national.

http://www.nicematin.com/article/nice/le-pickpocket-coince-par-le-fils-de-la-victime.726024.html

Un enfant de deux ans sauvé de l'emprise d'un python

Sacrée frayeur pour un enfant de deux ans qui a frôlé la mort. Le petit garçon jouait au ballon dans le jardin du domicilie familial à Port Douglas, en Australie quand il a été attaqué par un python.
Le serpent géant l'a d'abord mordu avant de s'enrouler autour de son corps pour l'étouffer. "J'ai entendu des cris à glacer le sang", a raconté sa mère au quotidien local Cairns Post. "Le serpent mordait sa jambe et était enroulé autour de tout son corps, de son torse. Il commençait à resserrer ses anneaux". Elle a été incapable de desserrer l'emprise de l'animal, mais les voisins, alertés par les cris de la mère et de l'enfant, ont accouru et sont parvenus à détacher le reptile. L'enfant a été mordu à quatre endroits mais le serpent n'était pas venimeux. La petite victime est sortie de l'hôpital au bout de 24 heures.

Les pythons sont en général actifs dans les zones tropicales entre octobre et avril. Rod Gilbert, un vétérinaire de la région, a indiqué au journal que c'était la première fois qu'il entendait parler d'un serpent s'attaquant à un enfant. "J'imagine qu'un petit garçon de deux ans ressemble pas mal à un wallaby. Ca peut donc arriver", a déclaré le vétérinaire, faisant référence à cet animal qui ressemble à un petit kangourou.

Turquie : bavure de l'armée contre un village kurde ?

Plus de vingt personnes ont été tuées dans un "incident" survenu jeudi matin dans la province turque de Sirnak (sud-est), située à la frontière irakienne, a admis le gouverneur de cette région, Vahdettin Ozkan, sans dire dans quelles circonstances elles avaient trouvé la mort.

Des médias pro-kurdes et des élus locaux kurdes ont affirmé que les victimes étaient des villageois kurdes tués dans un raid de l'aviation turque, évoquant une possible bavure. Les villageois auraient été pris pour des contrebandiers liés au PKK, le parti des travailleurs du Kurdistan, considéré comme terroriste par la Turquie.

Mutuelles, PTZ+, gaz, TVA... ce qui change au 1er janvier

Plan de rigueur oblige, de nombreux prélèvements augmentent au 1er janvier, notamment avec la hausse de la TVA, qui voit son taux réduit passer de 5,5% à 7%. Sauf pour les cantines scolaires et les produits de première nécessité. Sont concernés la restauration, l'hébergement, les travaux à domicile, les services à la personne, et les livres (avec un délai).
-> Le SMIC passe à 9,22 euros brut de l'heure, soit 1.398,37 euros brut par mois.
-> Le REVENU DE SOLIDARITE ACTIVE voit son montant revalorisé en fonction de l'évolution prévisible de l'inflation, soit 1,7% pour 2012. De 466,99 euros par mois pour une personne seule sans enfant, il passera à environ 474 euros.
-> Concernant les ALLOCATIONS, le plafond de ressources ouvrant droit aux prestations familiales est revalorisé de 1%. Ainsi le plafond pour la Paje (prestation d'accueil du jeune enfant) est porté à 45.068 euros (annuels) pour un couple avec un enfant et deux salaires. Les prestations familiales sont revalorisées au 1er avril.
-> Dans le domaine de la SANTE et de la SECU,
-est instauré un jour de carence pour les fonctionnaires en arrêt maladie,
-les indemnités journalières (IJ) d'arrêts maladie remboursées par l'Assurance maladie baissent pour les salaires supérieurs à 2.450 euros brut, soit 1,8 Smic, si l'entreprise ne compense pas,
-le salaire plafond de la Sécurité sociale qui sert de référence pour diverses cotisations et prestations passe de 2.946 à 3.031 euros,
-le plafond de revenus ouvrant droit à l'aide à la complémentaire santé (ACS), qui aide les ménages les plus démunis à souscrire un contrat d'assurance maladie complémentaire (
mutuelles, assurances) va augmenter de 35%.
-Les tarifs des MUTUELLES devraient augmenter de 4,7% en moyenne, à la suite du doublement de la taxe sur les contrats de santé.
-> Côté ENERGIE,
-pas de changement des tarifs réglementés dans l'électricité,
-mais une hausse de 4,4% des tarifs réglementés pour les particuliers et les entreprises dans le gaz, Le tarif social est revalorisé : la réduction sur les factures de gaz des bénéficiaires augmente de 10%,
-les tarifs sociaux du gaz et de l'électricité doivent désormais être attribués automatiquement aux foyers éligibles (ressources inférieures au plafond de la CMU complémentaire).
-> La taxe sur les ALCOOLS de plus de 18 degrés augmente. Celle sur les SODAS également, ce qui pourrait voir leurs prix augmenter 25% à 35% selon le type de boissons.
-> Dans l'IMMOBILIER,
-la réduction d'impôts pour un investissement dans un logement neuf destiné à être loué (dispositif "Scellier") diminue de 22% à 13% pour les logements neufs BBC (bâtiment basse consommation),
-pour les investissements dans les résidences étudiantes, de loisirs et de santé ("Censi-Bouvard") la réduction d'impôt passe de 18% à 13%,
-le prêt à taux zéro ne concernera plus que l'accession à la propriété dans le neuf,
-les aides personnelles au logement (APL) sont revalorisées de 1%.
->La SNCF prévoit une hausse de 3,2% de ses billets de TGV et de trains interrégionaux au 3 janvier, en conséquence de la hausse de la TVA. En Ile-de-France, les tarifs des TRANSPORTS augmentent de 1,5%, pour les mêmes raisons.

Près de 900 usines fermées et 100.000 emplois détruits en 3 ans

Près de 900 usines ont été fermées et quelque 100.000 emplois ont été détruits en France au cours des trois dernières années, et 2012 "s'annonce difficile", selon une étude réalisée par l'observatoire Trendeo pour le quotidien Les Echos et publiée mercredi.

Selon le journal économique, Trendeo a relevé 880 annonces de fermeture d'un site industriel au cours des trois dernières années, dont 400 sur la seule année 2009 et 200 en 2011. Dans le même temps, 494 créations de sites ont été recensées. "Bilan: la France compte environ 385 usines de moins aujourd'hui qu'au début de 2009", pointe le journal.

"Au final, entre les postes créés et ceux supprimés, près de 100.000 emplois industriels ont été perdus en France ces trois dernières années", selon le journal, toujours en citant Trendeo.

"L'année 2012 s'annonce difficile. La reprise des projets, des embauches, constatée à partir de l'été 2010 s'est interrompue depuis plusieurs mois déjà", relève le quotidien qui souligne que la crise de 2008-2009 a "violemment accélér(é) le mouvement" de destruction du tissu industriel français engagé avec le premier choc pétrolier de 1973.

Si l'aéronautique, l'agroalimentaire et le luxe sont restés créateurs nets d'emplois, l'automobile - qui a perdu 30.000 postes en trois ans -, la pharmacie, la high-tech, la chimie et la métallurgie ont subi des "saignées".

En Egypte, le procès Moubarak reprend après trois mois sans audiences

Le président égyptien déchu Hosni Moubarak est arrivé mercredi matin à bord d'une ambulance pour une nouvelle session de son procès au Caire, qui reprend après trois mois sans audiences.

Le président, 83 ans et souffrant, portant une couverture, a été placé sur une civière à sa descente du véhicule pour être transporté dans la salle du tribunal, comme lors des précédentes audiences, selon des images diffusées par la télévision d'Etat.

Le raïs déchu est jugé pour son implication présumée dans des ordres de tirer sur la foule durant les événements du début de l'année, qui ont fait officiellement quelque 850 morts. Il est passible de la peine de mort s'il est reconnu coupable.

Les audiences ne sont désormais plus filmées et l'intérêt de la population égyptienne a nettement diminué.

mercredi 28 décembre 2011

Tunisie: un Antibois porte plainte contre Michèle Alliot-Marie

Si la plainte contre X déposée d'abord à Nice puis réorientée, début décembre, vers le parquet de Grasse, territorialement compétent, ne vise pas nommément Michèle Alliot-Marie en tant qu'ancienne ministre des Affaires étrangères, c'est néanmoins le sens de l'action entamée par Faouzi Mahbouli.
Cet entrepreneur tunisien, réfugié politique à Antibes depuis janvier 2008, a chargé son avocat, Me Michael Bismuth, du barreau de Marseille, de cette requête pour « abus d'autorité » et « mise en danger de la vie d'autrui ».
Mandat d'arrêt international
Joint par téléphone, le conseil a indiqué « qu'il n'y avait pas de nouveau pour le moment dans le dossier », et que son client était actuellement en Tunisie. Cette affaire commence sous le règne de l'ancien président Ben Ali. En 2007, Faouzi Mahbouli, qui avait implanté l'enseigne Bricorama dans son pays, est en conflit avec Imed Trabelsi, neveu du chef d'État, qui tenterait de lui extorquer ses titres dans l'entreprise. Il quitte finalement le territoire et rejoint la France l'année suivante, Imed Trabelsi étant, lui, pendant ce temps, passé de simple actionnaire à propriétaire.
En octobre 2009, Faouzi Mahbouli dépose plainte pour « tentative d'assassinat ». L'enquête n'aboutira pas et la requête sera classée sans suite. L'État tunisien lance pour sa part un mandat d'arrêt international contre l'homme d'affaires qui a obtenu le statut de réfugié politique en octobre 2010. La police l'arrête à son domicile, officiellement pour une histoire de cambriolage. Il est relâché à l'issue de sa garde à vue, puis placé sous contrôle judiciaire dans le cadre du mandat d'arrêt tunisien.
Ce que reproche aujourd'hui dans sa plainte Faouzi Mahbouli, c'est l'action du ministère français des Affaires étrangères dans la transmission du dossier établi par l'État tunisien à son homologue de la Justice, qui aurait porté atteinte, selon lui, à sa liberté et son statut. Le 16 juin, le gouvernement de Tunis a levé le mandat d'arrêt international qui visait l'entrepreneur, très actif sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook où il anime la page « Alternative citoyenne tunisienne ». En quelques années, l'homme est ainsi passé du statut de promoteur à celui d'activiste politique, dénonçant les habitudes du régime Ben Ali. La fin du mandat d'arrêt lui permet en tout cas de pouvoir rentrer dans son pays comme il l'entend.
Du côté de Michèle Alliot-Marie, son cabinet précise le sens de la démarche au cœur de la plainte : «Le ministère des Affaires étrangères se borne à transférer les dossiers à la Justice. C'est une procédure administrative classique qui se produit des dizaines de fois par jour. UnÉtat fait une demande auprès des Affaires étrangères qui n'a, en aucun cas, à se positionner ou à se prononcer sur le fond. Il n'y a donc pas eu, dans le cas présent, la moindre intervention particulière».
http://www.nicematin.com/article/antibes/tunisie-un-antibois-porte-plainte-contre-michele-alliot-marie.725201.html

Asnières-sur-Seine : le bijoutier armé blesse un braqueur

C’est un peu l’histoire de l’arroseur arrosé. Hier, deux malfaiteurs ont braqué une bijouterie, située au 52, rue Charles-de-Gaulle. Malheureusement pour les braqueurs, le gérant a utilisé son arme, blessant l’un d’entre eux. Repartis à pied, les deux hommes ont été rapidement interpellés et placés en garde à vue.
Un troisième complice, jouant le rôle d’un client, a également été interpellé.

C’est vers 12h30 qu’un jeune homme, à visage découvert, se présente devant la bijouterie Barbara K dans cette rue commerçante d’Asnières. Il sonne, à l’instar de tous les clients, pour entrer dans la boutique. Au même moment, deux autres hommes, casqués, encagoulés et munis d’armes de poing, pénètrent à leur tour dans le magasin. Dans un premier temps, l’un des deux malfaiteurs assène un coup de crosse à la du client, qui se révélera être un complice.
Connus des services de policeMais au moment où les deux braqueurs cassent une vitrine et s’emparent de la marchandise, composée de bijoux et de pierres précieuses, le gérant de la bijouterie tire à deux reprises avec son pistolet semi-automatique en direction des malfaiteurs, en blessant légèrement un à la main. « J’étais dans mon magasin, j’ai entendu deux détonations et vu deux hommes partir en courant, tout s’est passé tellement vite », raconte la propriétaire du magasin voisin de la bijouterie.
Probablement surpris, les deux hommes sèment dans leur fuite des effets personnels. A 12h45, ils sont repérés par la brigade anticriminalité (BAC) de Courbevoie dans le parc Robinson, à Asnières. Lors de leur interpellation, les de la BAC retrouvent sur les deux jeunes gens un sac contenant leur butin ainsi que deux vraies armes de poing. Le malfaiteur blessé à la main, conduit à l’hôpital Beaujon à Clichy, en ressortira dans l’après-midi.
Reste alors le fameux client, blessé à la tête. Rapidement, il avoue aux policiers faire partie de la bande de malfaiteurs. L’adolescent aurait joué le rôle de « l’ouvreur » dans le scénario du braquage, pour faciliter l’ouverture de la boutique. Ce qui n’était pas prévu, c’est certainement que le coup de crosse soit aussi réaliste : le garçon a dû se faire poser cinq points de suture, entraînant huit jours d’ITT (incapacité totale de travail).
Agés de 16 à 18 ans et originaires de Seine-Saint-Denis, ils sont tous connus des services de police. Les trois jeunes hommes ont été placés en garde à vue. L’enquête, elle, a été confiée au service départemental de la police judiciaire des Hauts-de-Seine, notamment pour déterminer si le bijoutier disposait ou non d’un port d’arme.
http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/asnieres-sur-seine-le-bijoutier-arme-blesse-un-braqueur-28-12-2011-1786387.php

La dette publique de la France a diminué de 3,6 milliards d'euros

Une bonne nouvelle sur le front de l'économie en cette fin d'années? La dette publique de la France a diminué de 3,6 milliards d'euros au troisième trimestre 2011, a annoncé mercredi l'Insee. Elle s'établit désormais à 1.688,9 milliards d'euros, soit 85,3% du Produit Intérieur Brut (PIB).
A la fin du troisième trimestre, la dette publique au sens des critères de Maastricht, a ainsi diminué de 0,9 point de pourcentage du PIB par rapport à la fin du deuxième trimestre.
Une diminution qui découle de la celle de l'Etat qui a baissé de 8,4 milliards d'euros. S'il la contribution des organismes divers d'administration centrale à la dette publique totale est restée stable (+0,1 milliard), celle des administrations publiques locales a légèrement baissé (-0,9 millard).
Point noir des derniers chiffres publiés par l'Insee : la dette des administrations de sécurité sociale, qui a progressé de 5,6 milliards d'euros.

Hausse des prix : l'euro n'est pas seul responsable !

L'euro n'est pas responsable de la hausse des prix. Du moins pas le seul. C'est ce qui ressort d'une enquête de Que Choisir dans son édition de janvier. Le magazine a comparé le temps le travail nécessaire pour payer des produits ou services en 2002 et 2012 pour un salarié au Smic. Le Smic horaire, fixé à 6,83 euros bruts début 2002, s'élevait à 9,19 euros au 1er décembre 2011. Dans le même temps, le prix de la baguette de pain a grimpé de 27%, deux fois plus vite que l'inflation, à 85 centimes. Mais "pour se payer cette même baguette aujourd'hui, un smicard a besoin de travailler 20 secondes de moins qu'il y a dix ans", souligne le magazine.
A contrario, pour un poulet label rouge d'un kilo, dont le prix a bondi de 47%, le même smicard "devra travailler 4 minutes et 33 secondes de plus". Le magazine relève que les prix de la plupart des produits de consommation courante ont ainsi "grimpé nettement plus vite que l'inflation", d'où le sentiment que depuis l'euro, tout augmente. Cette idée est renforcée par une valse des étiquettes sur fond d'envolée des prix des matières premières.
Sept Smic et non plus douze pour acheter une Clio
Toutefois, "le temps de travail nécessaire" à l'acquisition de ces produits "a plutôt diminué, même si c'est parfois assez symbolique". Les produits manufacturés, comme les voitures, ou les téléviseurs, sont eux devenus moins chers, et en même temps plus performants. Là où il fallait près d'un Smic annuel pour s'offrir une Clio en 2002, "aujourd'hui sept mois suffisent".
Mais "ces gains de pouvoir d'achat ont été amputés par des dépenses contraintes de plus en plus lourdes", dont les hausses ne sont pas dues à l'euro, souligne Que Choisir. Le magazine cite le carburant, dont les cours dépendent de la demande mondiale et des crises géopolitiques, le gaz, corrélé au pétrole et à la libéralisation du marché de l'énergie, et surtout la hausse "vertigineuse" du logement. Un mètre carré dans le 15e arrondissement de Paris coûte 154% de plus qu'il y a dix ans, tandis que les loyers ont bondi de 34% dans la capitale et 32,8% en province.
Même conclusion pour 60 millions de consommateurs
Le magazine 60 millions de consommateurs fait le même constat. De 1998 à 2002, il avait relevé les prix d'une quinzaine de famille de produits dans des grandes surfaces de la région parisienne. Ce panier a augmenté en moyenne de 13,2% entre 2001 et 2011. Mais parmi cette hausse, le magazine observe de grandes disparités : les steaks hachés industriels ont pris +40%, le thon en boîte +30% et la baguette +29% mais mes yaourts nature ont baissé de 4% et les haricots vert extra-fins en boîte de 3%.
Les supermarchés avaient d'ailleurs augmenté leurs prix avant le passage à l'euro fait remarquer le mensuel

Algérie: la demande de criminaliser le colonialisme restera jusqu'à son aboutissement

Le ministre algérien des Moudjahidine (anciens combattants) Mohamed Cherif Abbas a déclaré lundi que la demande de "criminaliser le colonialisme" était "une revendication du peuple algérien et le restera tant que la France officielle n'assumera pas sa responsabilité".

"Cette revendication populaire est plus que légitime et un devoir envers la mémoire des chouhada" (martyrs de la guerre d'indépendance contre la France (1954-1962))", a dit le ministre, cité par l'agence de presse APS. "Cet appel à la criminalisation de la colonisation en Algérie n'est ni une fin en soi, ni un moyen d'atteindre un quelconque objectif politique, mais une demande légitime", a souligné M. Abbés

M. Abbès a également estimé que le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, qui a accusé vendredi la France d'avoir commis un génocide en Algérie en réaction au vote en France d'un texte de loi réprimant la négation du génocide arménien, ne faisait que "défendre les intérêts de son pays, comme le font les députés français".

http://lci.tf1.fr/filnews/monde/algerie-la-demande-de-criminaliser-le-colonialisme-restera-6896193.html

L'encadrement militaire des mineurs délinquants s'appliquera le 1er janvier

Dés le 1er janvier, les mineurs délinquants pourront se voir proposer un "service citoyen". La loi, adoptée le 15 décembre par le Parlement après un rejet par le Sénat, a été publiée mardi au Journal officiel (JO). Les juridictions de jugement pour mineurs pourront astreindre les plus de 16 ans, s'ils l'acceptent, à l'exécution de ce service citoyen, d'une durée de 6 à 12 mois au sein d'un Etablissement public d'insertion de la Défense (Epide). Cette mesure pourra être prononcée dans trois cas: le sursis de mise à l'épreuve, l'ajournement de peine, la composition pénale - procédure qui permet au procureur de la République de proposer une sanction à une personne qui reconnaît une infraction.
L'accord du mineur et des titulaires de l'exercice de l'autorité parentale est recueilli en présence d'un avocat (...)", précise la loi. La loi entre en vigueur au 1er janvier mais M. Mercier avait précisé que l'accueil débuterait en février dans 12 centres, avant d'être progressivement étendu à "trois autres établissements" en juin.
Nouvelle voie "entre la rue et la prison"
Le député Eric Ciotti, chargé de la sécurité à l'UMP, avait qualifié de voie "nouvelle entre la rue et la prison" ce texte directement inspiré d'un rapport qu'il avait remis au chef de l'Etat avant l'été sur l'exécution des peines. Le garde des Sceaux Michel Mercier avait affirmé que cette mesure allait permettre "d'enrichir la palette des réponses à la délinquance des mineurs".
L'opposition a dénoncé une "loi d'affichage", "inutile" et "dangereuse", également critiquée par plusieurs syndicats et organisations du monde judiciaire.

mardi 27 décembre 2011

Une maison mise à sac pour moins de 500 euros

Désagréable surprise après le déjeuner de Noël pour une famille du Soissonnais. Leur maison a été vandalisée par des cambrioleurs.

EN OUVRANT le portail du garage, Didier Massias a tout compris. De retour de la journée de Noël passée à Soissons, vers 21 heures, ce dimanche, la famille de cet artisan a découvert un vrai « carnage ». Leur maison avait été saccagée par des cambrioleurs pour un total de 300 euros en liquide et « 135 euros du gamin ».

Apparemment à la recherche d'un butin plus important, « on pense un coffre », les malfrats ont détérioré meubles, fenêtres, volets, murs et même certaines dépendances de la maison. Pensant que sa profession d'artisan a pu attirer les convoitises, l'habitant de Mercin-et-Vaux s'occupait, dès hier, à démonter les panneaux annonçant sa profession devant sa résidence.
Toute la nuit précédente, avec son épouse, il avait, assure-t-il, tout rangé, pendant que les enfants dormaient chez un voisin. Avec un reste de crainte car « on se sentait en sécurité avec l'alarme ». Le dispositif n'a pu empêcher la venue de voleurs visiblement bien préparés. « Ils ont coupé le téléphone », indique le propriétaire qui a maintenant bien analysé le parcours de ses visiteurs. Après ça, ils ont rempli de mousse l'alarme pour empêcher la sonnerie de se mettre en marche avant de remplir la poubelle d'eau pour la plonger dedans et pénétrer dans la maison en forçant un volet et une fenêtre. Et là, ils se sont livrés à une fouille systématique ! Pour n'emporter finalement que quelques centaines d'euros en liquide, dont l'argent du petit Nicolas, 9 ans, conservé précieusement au fil des anniversaires. Une autre somme en numéraire aurait même été laissée sur place. « Peut-être ont-ils été dérangés », imagine le couple qui constate également qu'il n'était peut-être pas facile de faire demi-tour vu le chantier que les visiteurs avaient mis dans la chambre des parents, par laquelle ils étaient entrés : vêtements épars, contenu des meubles répandu…


« Je veux que ça se sache ! » s'écrie Anne Massias, qui n'a pas honte de raconter sa mésaventure. Au contraire, elle voudrait inciter les autres à la méfiance pour qu'il ne leur arrive pas la même chose. Elle affirme d'ailleurs que, dans le passé, les hommes du quartier s'étaient alliés pour se défendre. « J'ai téléphoné plusieurs fois pour la maison d'en face ! » signale-t-elle d'ailleurs, expliquant avoir surpris des personnes apparemment mal intentionnées.
Pour le couple et ses trois enfants, cela n'a pas été le cas, même s'il assure bien s'entendre avec le voisinage. En ce jour de Noël, personne n'a vu les voleurs.


La cheminée fouillée
Aujourd'hui, les Massias se remettent doucement et enchaîne les démarches auprès de l'assurance. Car tout a été inspecté. Jusqu'à la cheminée. Peut-être les visiteurs cherchaient-ils le Père Noël… « Oui mais pas dans le micro-ondes quand même ! » Car lui aussi a été ouvert. De même que les placards - dont les portes ont été forcées - de toutes les pièces. Même des plafonds ont été endommagés, pour apparemment scruter tous les interstices…
Les tuyaux d'alimentation du lavabo de la salle de bain ont aussi été arrachés. L'eau a ainsi coulé dans la pièce et suinté jusque dans le sous-sol, surprenant les occupants à leur arrivée. Dure réalité pour la fin du jour de Noël !
http://www.lunion.presse.fr/article/faits-divers/une-maison-mise-a-sac-pour-moins-de-500-euros

Kenya: 3 enfants tués par une grenade

Trois enfants ont été tués dans une explosion accidentelle, probablement celle d'une grenade avec laquelle ils jouaient, dans l'ouest du Kenya, a-t-on appris de source policière. "Trois enfants ont été tués dans l'explosion," a indiqué un policier de la région du Mont Elgon, où l'accident s'est produit. "Nous soupçonnons que l'explosion ait été celle d'une grenade en raison de la nature des blessures." "On nous a dit qu'ils jouaient avec" l'engin, a-t-il ajouté.

La police pense que la grenade a été abandonnée en 2008 par des militaires combattant, dans cette région en proie à un conflit foncier, contre une milice locale, les Forces de défense des terres des Sabaot (SLDF). En mars 2008, les forces de sécurité avaient lancé une opération massive pour traquer les membres de la SLDF. Human Rights Watch, notamment, avait alors accusé les deux parties de nombreuses violations des droits de l'Homme, dont des meurtres, des viols et des actes de tortures.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/27/97001-20111227FILWWW00222-kenya-3-enfants-tues-par-une-grenade.php

Une rixe dans la rue la plus commerçante de Londres fait un mort

La célèbre journée du "Boxing Day", qui consacre le premier jour des soldes outre-Manche, a tourné au cauchemar pour des milliers de passants lundi. Il était 13h45, heure locale, quand deux bandes rivales en sont venues au main en plein centre-ville, sur Oxford Street, la rue la plus commerçante de Londres.
Dans la bagarre, un jeune homme de 18 ans a été poignardé et est décédé peu après. La police a alors bouclé le secteur. Une dizaine de personnes a été interpellée.
En fin de journée, un homme de 21 ans a été blessé à la jambe par un coup de couteau près d'Oxford Circus, à proximité du premier d'incident. La police a interpellé trois hommes mais n'a pas précisé si les deux affaires étaient liées.

Grèves dans les aéroports : "tous les agents ont repris le travail" selon Mariani

Le ministre des Transports Thierry Mariani a affirmé mardi matin que l'ensemble des agents de sûreté aéroportuaire avaient repris le travail, au lendemain de la signature d'un accord de sortie de crise par quatre syndicats.

"Tous les agents ont repris le travail", a déclaré le ministre sur Europe 1, évoquant simplement quelques difficultés locales à Toulon. Après 11 jours de grève ayant entraîné des annulations de vols à Lyon et des retards notamment à Roissy, et sous la pression du gouvernement qui avait recouru aux forces de l'ordre pour assurer les contrôles, les fédérations FO, CFTC, CFDT et Unsa du secteur ont signé lundi un accord avec le Syndicat des entreprises de sûreté aérienne et aéroportuaire (Sesa, patronat).

La CGT, non signataire, devait décider mardi dans la matinée des suites à donner au mouvement.


http://lci.tf1.fr/filnews/france/mariani-tous-les-agents-ont-repris-le-travail-6896466.html

Loi sur le génocide : menacée, Valérie Boyer va porter plainte

Après avoir attaqué son site Internet dimanche (Lire : Loi sur le génocide : le site de la députée à l'origine du texte piraté), les militants pro-Turquie menacent de s'en prendre directement à Valérie Boyer. Le tort de cette député UMP? Etre à l'origine de la proposition de loi, adoptée jeudi par l'Assemblée nationale, qui pénalise la négation de tout génocide, dont celui des Arméniens en 1915.

Valérie Boyer a affirmé avoir reçu "des menaces de mort, des menaces de viol, des menaces de destruction, des injures et des insultes". "Je trouve ça très choquant", a-t-elle ajouté dimanche sur BFMTV. Elle a également fait part de son intention de porter plainte. "Je me dois de déposer plainte. Et c'est ce que je ferai. Cette façon de procéder ne peut que nous conforter dans nos convictions et dans notre résolution", a-t-elle souligné en précisant "c'est quand même totalement paradoxal d'être l'auteur et le rapporteur d'un texte qui parle de droits de l'homme, de dignité humaine, de reconnaissance et de protection des plus faibles, et légiférer sous la menace, se faire menacer par un Etat étranger, et ensuite subir des menaces personnelles, extrêmement graves".

Dimanche, le site www.valerie-boyer.fr avait été piraté. Il renvoyait automatiquement vers un écran noir affichant le drapeau de la Turquie. Un message, non signé, en turc et en anglais, dénonçait l'aspect électoraliste du texte. Une idée

La plus belle virée de l'année : avec cinq moutons dans une 205

votre avis, combien de moutons peut-on faire rentrer dans une 205 ? Des Girondins ont tenté l'expérience le 20 janvier après une soirée arrosée. Ce soir-là, Boris et Ludovic, âgés d'une trentaine d'années, démontent la clôture d'une bergerie de Reignac (33), avant de capturer cinq bêtes. Cinq moutons qu'ils réussissent à charger tant bien que mal à l'arrière de leur 205, dont ils avaient rabattu la banquette.
Une cargaison originale qui est stoppée net quelques kilomètres plus tard par la gendarmerie, qui procède à un simple contrôle routier.

Que comptaient faire les deux compères de ces cinq moutons ? "Ben je sais pas, on aurait pu les manger", a répondu un de deux compères devant le tribunal correctionnel de Libourne en juin dernier. C'était sur "un coup de tête" et pour le "délire", ont-ils aussi affirmé.
Une thèse qui n'a pas convaincu l'éleveur ni la procureur, pour qui le geste était prémédité. Bilan : les deux hommes ont été condamnés à un mois de prison avec sursis, 50 heures de travaux d'intérêt général et 500 euros d'indemnités à verser l'éleveur et 400 euros de contraventions à régler.
Un "délire" qui aura coûté la vie à trois des cinq animaux, morts quelques semaines plus tard du stress provoqué par l'embardée folle.

http://www.sudouest.fr/2011/12/19/la-plus-belle-viree-de-l-annee-avec-cinq-moutons-dans-une-205-573347-4776.php

lundi 26 décembre 2011

Pauvreté en hausse : les Restos du Coeur ont besoin de 5 millions d'euros

Les Restos du Coeur auront besoin d'au moins 5 millions d'euros de plus en 2011-2012 pour répondre à une demande en hausse de 5% à 8% depuis le début de leur campagne d'hiver, a alerté lundi le président de l'association Olivier Berthe, en lançant un appel à la générosité nationale. "Sur les trois dernières années, nous avons malheureusement constaté une hausse de 25% des personnes accueillies. Et depuis le début de cette campagne, nous enregistrons encore de l'ordre de 5 à 8% de personnes supplémentaires, avec parfois, dans certains départements, des pics pouvant atteindre jusqu'à 15%", a-t-il expliqué dans un entretien à l'AFP.
"Aux Restos du Coeur, un repas coûte environ un euro. L'an dernier, on a servi 109 millions de repas à 860.000 bénéficiaires. Si on devait constater 5% de personnes en plus durant toute la durée de la campagne, soit l'hypothèse basse, cela représenterait 5 millions d'euros de besoins en plus", a-t-il estimé. "Etant donné la situation économique dans ce pays, le chômage qui dure, les problèmes de minimas sociaux, les personnes qui ont besoin des Restos du Coeur ou de l'aide d'autres associations humanitaires pour se nourrir et vivre correctement sont de plus en plus nombreuses", a-t-il fait valoir.

Un appel à la générosité
Parallèlement, "on a sauvé l'aide européenne (Programme européen d'aide aux plus démunis, ndlr) mais celle-ci reste au même niveau qu'il y a deux ou trois ans. Quant aux finances publiques, elles sont très mal en point. Conclusion, on doit faire plus avec moins", a déploré le président des Restos du Coeur. "Nous en appelons à la générosité nationale, publique et privée, pour nous aider à compenser, car aujourd'hui le compte n'y est pas", a-t-il conclu.

L'activité des Restos du Coeur (aide alimentaire, actions d'insertion) est financée à un tiers par des financements publics et à deux tiers par des financements privés (dons, legs, revenus générés par les Enfoirés), a-t-il rappelé. Pour sa 27e campagne d'hiver, lancée fin novembre, l'association fondée par
Coluche s'appuie sur quelque 60.000 bénévoles.

Fausse annonce dans Libération : Lang rit mais riposte

"Très drôle". C'est en ces termes que Jack Lang a réagi lundi sur RTL à la petite annonce passée dans Libération par un jeune élu d'Europe Ecologie-Les-Verts le 20 décembre dernier. Ce dernier s'état moqué de l'ancien ministre de la Culture en mal de circonscription, après avoir refusé de se soumettre au vote des militants le 1er décembre.
Mais si Jack Lang a trouvé la plaisanterie amusante, il ne s'est pas gêné de lancer un pic en retour au jeune élu. "Il faut s'amuser de ce type de plaisanterie surtout de la part d'un parti, le parti écologiste, qui s'est fait attribuer des circonscriptions depuis le sommet", a-t-il lâché, assurant que "dans mon cas, ma circonscription sera attribuée par la base". "Ca m'a beaucoup amusé et c'est paradoxal de la part de cette organisation écologiste qui ne craint de conclure des accords d'appareil qui propulsent des candidats dans des circonscriptions auxquelles ils sont étrangers", a-t-il encore critiqué.

Le député du Pas-de-Calais a dit lundi qu'il ferait connaître "en janvier" la circonscription où "la base" l'aura désigné pour être candidat aux législatives, taclant au passage les Verts, un parti qui se fait "attribuer des circonscriptions depuis le sommet". "Je serai candidat aux législatives l'année prochaine et je ferai connaître en janvier la circonscription où je me présenterai", a-t-il déclaré sur RTL. "J'ai été sollicité par trois départements et je ferai le choix qui me paraît le meilleur en harmonie avec les militants et les élus", a-t-il ajouté sans citer les trois départements.
 
http://lci.tf1.fr/politique/fausse-annonce-dans-liberation-lang-rit-mais-riposte-6895722.html

Basketball NBA - Miami ou la rage de vaincre

Le lock-out n’a pas été bénéfique pour tout le monde. Le match entre Dallas et Miami en est une belle illustration. Les Mavericks, champions NBA sortants, ne sont encore que l'ombre d'eux-mêmes, alors que les joueurs du Heat sont déjà au taquet à l'image de leurs deux stars, LeBron James (37 points, 10 rebonds, 6 passes décisives) et Dwyane Wade (26 points, 8 rebonds, 6 passes). Avec une réussite à 51% aux tirs contre seulement 29% pour leurs adversaires en première période, les Floridiens ont passé 62 points aux Mavs qui n'en ont inscrit que 41 sur leur parquet après les deux premiers quart-temps. 
Ce n'était pas le soir de Dirk Nowitzki. Avec 6 sur 15 aux tirs, le MVP des Finals 2011 a terminé avec 21 points et 5 rebonds. Nouvelle recrue venue des Lakers, Lamar Odom (4 points, 4 rebonds) n'a pas été à la fête non plus. L'intérieur a passé 13 minutes sur le terrain avant d'écoper d’une seconde faute technique, pour un accrochage sur le roublard LeBron James, et se faire exclure avant la fin du troisième quart-temps. A ce moment de la partie, le Heat comptait même jusqu'à 35 points d'avance... Miami lâchait finalement la pression dans le dernier acte où les Texans ont refait un peu leur retard (29-8). Si la note est moins salée que prévue avec seulement 11 points d'écart au final (105-94), il reste encore du travail aux Mavericks pour retrouver leurs automatismes.
Rose déjà là
Du travail aussi pour les Lakers que les Bulls sont venus surprendre sur leur parquet. A leur décharge, Kobe Bryant (28 pts) a joué avec une déchirure d'un tendon de la main droite et Andrew Bynum était suspendu. Mais les Californiens n’ont rien pu face à l’abnégation des Bulls auteurs d’un come-back dans le money time. Chicago était mené de six points (87-81) à 55 secondes de la fin mais a renversé la vapeur grâce aux 5 points, 2 rebonds, 1 interception et un contre de Luol Deng dans cette dernière minute, ajoutés à un tir en lob magistral de Derrick Rose devant Pau Gasol avec seulement cinq secondes à jouer. Joakim Noah a connu des débuts corrects avec six points et neuf rebonds. Le Français a passé 28 minutes sur le parquet.
De son côté, Oklahoma City, dont tout le monde attend beaucoup, a répondu présent avec une première victoire (97-89) sur Orlando malgré 25 points de Ryan Anderson dont six paniers à trois points. Kevin Durant s’est fendu de 30 points, six passes et cinq rebonds. En face, Dwight Howard dont les rumeurs de trade courent encore s'est montré maladroit (4 sur 12 au tir pour 11 points). Enfin, autre franchise attendue au tournant cette saison, les Clippers. L’autre formation de LA n’a pas déçu non plus avec une grosse partie devant Golden State (105-86). Le nouveau venu Chris Paul (20 pts, 9 passes), Blake Griffin (22 pts, 7 rebonds), Chancey Billups (21 points) et DeAndre Jordan (8 contres !) ont eu raison sans grandes difficultés de David Lee (21 pts, 12 rebonds) et de ses partenaires.
NY dit merci à Carmelo
Un peu plus tôt, le public du Madison Square Garden en avait pris plein les yeux. Pour le premier match de la saison, les Knicks avaient servi le show le jour de Noël en s'offrant une belle victoire face aux Celtics qui les avaient éliminés au 1er tour des playoffs 2011. Bien emmené par un Carmelo Anthony de gala, New York s'est reposé sur son ailier All-Star, auteur de 37 points dont quatre paniers à 3-points et 13 lancers-francs et 8 rebonds, pour bien commencer la saison. En face, Rajon Rondo s'est démené pour permettre aux C's, privés de Paul Pierce touché au talon, de rester au contact des New-Yorkais.
Mais si brillante soit-elle, la performance du meneur de jeu (31 points, 13 passes décisives, 5 rebonds et 5 interceptions), combinée à celle de Brandon Bass (20 points, 11 rebonds), n'a pas permis de retournement de situation. Malgré 10 points d'avance à la mi-temps, les Knicks ont vu pourtant leurs adversaires revenir à leur hauteur au cours du troisième quart-temps grâce au réveil de Ray Allen, jusqu'ici assez discret, mais finalement efficace (20 points, 4 rebonds). Au coude-à-coude jusqu'à la fin du match, les deux équipes ont été départagées par deux lancers de Carmelo Anthony, donnés après une faute de Marquis Daniels, scellant la victoire de New York après un suspense halletant.
http://www.eurosport.fr/basketball/nba/2011-2012/miami-la-rage-de-vaincre_sto3079473/story-lci.shtml

Rennes : deux policiers du centre de rétention visés par des tirs

Pas de trêve de Noël pour les policiers du centre de rétention administratif de Rennes. Le syndicat de police Alliance a protesté dimanche dans un communiqué contre la "situation d'insécurité" à proximité de l'établissement où, selon lui, deux policiers ont été visés par "des tirs d'armes à feu" dans la nuit de vendredi à samedi qui n'ont pas fait de blessé.
Selon le syndicat, les tirs provenaient vers 3h15 "du camp des gens du voyage jouxtant le centre de rétention", alors que les fonctionnaires faisaient une ronde de surveillance. "Au total c'est 8 détonations (..) qui ont été constatées", selon le syndicat qui précise qu'"aucune intervention dans le camp des gens du voyage n'a été entreprise sur instruction de la hiérarchie".

De son côté, le syndicat Unité-SGP-police-FO, majoritaire sur le site, a affirmé selon nos informations que les tirs "n'étaient pas du tout en direction du centre de rétention. Aucun impact et aucune cartouche n'ont été retrouvés", selon le délégué départemental Stéphane Chabot.
"Les collègues ont bien entendu des détonations provenant peut être d'armes, mais sans aucune certitude. Peut être étaient-ce de gros pétards ou des tirs en l'air", a précisé à l'AFP M. Chabot.


http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/rennes-deux-policiers-du-centre-de-retention-vises-par-des-tirs-6895559.html

Deux chiens de chasse abattus dans la vallée

« Coca » et « Pipo », les deux valeureux jagd terriers de P.M. sont morts non pas dans l'exercice de leur passion, la chasse, mais lâchement abattus alors qu'ils regagnaient leur chenil sur les hauts d'Auzat. Le 29 octobre dernier, la battue achevée, les chasseurs de l'ACCA devisaient dans leur local lorsque surviennent deux événements : deux coups de feu claquent dans les faubourgs du village, entendus par un habitant ainsi que par un chasseur de palombes en poste sur les massifs environnants. Puis sonne un portable. Les sapeurs-pompiers venaient de recueillir à la caserne proche un bruno du même propriétaire qui avait l'habitude de s'ameuter avec les jagd terriers : un animal étrangement apeuré, ce qui a intrigué P.M. Néanmoins, joie de son maître d'avoir retrouvé un de ses compagnons. Une joie cependant douchée quelques jours plus tard lorsqu'un entrepreneur local, lui-même chasseur, découvrait, alors qu'il élaguait des arbres en bord de route au-dessus du pont d'Illier (10 km d'Auzat), le corps d'un chien qu'il reconnut aussitôt : c'était « Coca », ce qui fut ensuite confirmé car le chien était « pucé ». Le corps du deuxième jagd terrier fut retrouvé au même endroit le lendemain. L'autopsie pratiquée par les vétérinaires de Tarascon a révélé que les deux chiens avaient été tués par chevrotine, à bout portant.
P.M. et l'ACCA ont porté plainte contre X et la gendarmerie instruit le dossier. Les chasseurs locaux sont outrés par cet acte de barbarie car ils ont, sinon la preuve, mais l'intime conviction que son auteur est un résident de la vallée. Que penser aussi de la mort plus récente de « Rouquette », une griffonnée retrouvée au-dessus de Marc avec une patte sectionnée vraisemblablement par un piège et qui présentait des marques de strangulation : elle est morte de n'avoir pu s'alimenter.
L'ACCA, consciente que les divers usagers du territoire (éleveurs, forestiers, chasseurs…) peuvent avoir des différends, tient à exprimer son indignation face à de tels agissements.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/12/19/1243236-auzat-deux-chiens-de-chasse-abattus-dans-la-vallee.html

dimanche 25 décembre 2011

La famille royale fête Noël sans le duc d'Edimbourg, toujours hospitalisé

Le duc d'Edimbourg, 90 ans, toujours hospitalisé deux jours après une opération en urgence, n'a pu prendre part dimanche pour la première fois aux célébrations de Noël auxquelles assiste traditionnellement la famille royale au grand complet.
Le duc, qui garde "bon moral", devait recevoir dans l'après-midi la visite de certains de ses proches, a indiqué Buckingham sans fournir plus de précisions sur son état de santé, ni sa date de sortie. La reine, sa fille et ses trois fils, se sont rendus dès samedi matin au chevet du duc, hospitalisé à Cambridge (est), une manifestation d'inquiétude inhabituelle de la part de la famille royale. Dimanche matin, Elizabeth, 85 ans, et ses proches ont assisté sans lui à la messe célébrée dans une paroisse du domaine de Sandringham, à une centaine de kilomètres de là, où la famille se réunit pour les fêtes de fin d'année, comme le veut la tradition depuis vingt ans. Kate, la nouvelle femme du prince William, était cette année à leurs côtés, ainsi que le rugbyman Mark Tindall, qui a épousé Zara Phillips, petite-fille de la reine, cet été.

Une dinde de Noël
Quelque 3000 badauds s'étaient rassemblés le long du trajet pour saluer la famille royale, dont la popularité a été dopée par le mariage de Kate et William. Certains se sont risqués à demander des nouvelles du duc, mais n'ont pas obtenu de réponse.

Buckingham avait indiqué samedi que sa convalescence ne modifierait pas le programme de Noël de la famille royale, qui devait ensuite partager un repas à Sandringham, composé notamment d'une dinde élevée sur le domaine. Puis, la famille royale devait écouter à 15 - sans la souveraine qui s'éclipse alors - la retransmission à la radio et à la télévision de sa traditionnelle allocution de Noël, également diffusée dans le Commonwealth. Le discours de cette année, centré sur la famille, un thème cher à la souveraine, a été enregistré avant l'hospitalisation du duc.

Ce dernier a été opéré vendredi soir en urgence d'une artère coronaire bouchée. Des chirurgiens lui ont posé un "stent", sorte de tube inséré dans l'artère pour la dilater et remédier à son obstruction, une intervention qui se pratique sous anesthésie locale et s'est déroulée "avec succès", selon Buckingham. D'après les experts, cette opération, relativement légère, permet en général une sortie rapide du patient, un ou deux jours après s'il n'y a pas de complication. Le prince doit rester en observation "pour une courte durée", s'est contenté de répéter le palais ces dernières 48 heures, sans indiquer s'il pourrait assister à la partie de chasse qu'il organise chaque année au lendemain de Noël.

Iran : condamnée à la lapidation, Sakineh pourrait être pendue

La peine de mort par lapidation de Sakineh Mohammadi Ashtiani pourrait être transformée en pendaison, a déclaré dimanche Malek Ajdar Sharifi, chef de la justice de la provine iranienne de l'Azerbaïdjan orientale (nord-ouest), où elle est détenue, selon l'agence Fars. "Mme Sakineh Mohammadi a commis deux délits : l'adultère pour lequel elle a été condamnée à la lapidation et la participation au meurtre de son mari pour lequel elle a été condamnée à dix ans de prison", a déclaré Malek Ajdar Sharifi. "Nous n'avions pas les moyens d'appliquer la peine de lapidation (...) Le chef de l'autorité judicaire, l'ayatollah Sadegh Larijani, a estimé que dans la mesure où l'objectif est l'exécution de la condamnée, si on n'a pas les moyens d'appliquer la lapidation, on peut choisir la pendaison, mais il a ordonné qu'on demande l'avis d'autres juristes religieux", a-t-il ajouté.
"Nous ne sommes pas pressés (...) Nous attendons de voir si on peut transformer la peine de lapidation en pendaison et dès qu'on aura la réponse, nous appliquerons la peine", a ajouté Malek Ajdar Sharifi.


"Tout est possible"
Sakineh Mohammadi Ashtiani a été condamnée à mort en 2006 pour implication dans le meurtre de son mari, avec l'aide de son amant, et à la lapidation pour adultère. La première peine a été ramenée à 10 ans de prison en appel en 2007, mais la seconde a été confirmée la même année par une autre cour d'appel. La justice iranienne a suspendu en juillet 2010 la peine de lapidation en attendant un nouvel examen du dossier.
Interrogé en janvier 2011 sur la possibilité d'annuler la peine de lapidation prononcée contre
Sakineh Mohammad Ashtiani, Malek Ajdar Sharifi avait alors estimé que "tout est possible", relevant certains "doutes" quant aux "preuves" dans le dossier.
L'affaire de Sakineh Mohammadi Ashtiani a suscité une grande émotion dans les pays occidentaux, qui avaient demandé à l'
Iran de renoncer à l'application de la peine de lapidation.

Une famille dans l'angoisse de passer l'hiver sans électricité Les Corand menacés d'être sans courant

Une famille de gens du voyage installée route du Rond d'Orléans va être privée d'électricité. Le maire de Sinceny n'entend pas voler à son secours.
ON arrive au réveillon de Noël, mais à Sinceny, la famille Corand va passer cette période de fêtes avec la peur de se retrouver sans électricité à partir du mercredi 4 janvier. Mickael et Séphora, avec leurs enfants de 11 ans, 6 ans et 6 mois sont gens du voyage. Ils sont installés dans leur caravane et une caisse de chantier aménagée sur un terrain qui leur appartient à la sortie de la commune en direction du Rond d'Orléans.
Ils sont là depuis l'été dernier. Ils vivaient auparavant avec leur caravane dans la cour de l'habitation de parents, rue Delage dans la commune. Le problème est que le terrain n'est pas constructible, situé à quelques centaines de mètres de tous les réseaux, qu'il s'agisse des eaux usées ou de l'électricité.
La position du maire
Quand ils sont arrivés route du Rond d'Orléans, Mickael et Séphora ont demandé à EDF un branchement provisoire de chantier. Ils ont été exaucés, mais maintenant, EDF annonce être dans l'obligation de procéder à la dépose de ce branchement provisoire, et ajoute en substance qu'un raccordement définitif n'est pas concevable du fait de la nature non constructible du terrain. Pour Mickael et Séphora, un mot du maire rendrait possible l'installation. L'ennui pour eux, c'est que Bernard Pezet n'est pas décidé à donner son aval : « EDF ne m'a jamais contacté à ce propos. Ils (la famille Corand) sont dans l'irrégularité. Je n'entends pas autoriser ce qui n'est pas autorisé. Je ne veux pas engager la responsabilité de la commune sur ce cas. »
Pas de trêve hivernale ?
Pour le maire, certes les deux aînés Corand sont depuis longtemps scolarisés à Sinceny, mais il n'en demeure pas moins que l'installation de la famille au bout de la route du Rond d'Orléans s'est faite sans autorisation et en dépit des règles de sécurité, « avec des bouts de ficelle ». Et Bernard Pezet ne veut pas s'aventurer plus avant dans le dossier.
Mickael et Séphora se sont donc entendus dire qu'ils pouvaient retourner rue Delage ou profiter de l'aire des gens du voyage à Ognes. La solution familiale n'est plus envisageable, le père de Séphora étant gravement malade. Quant à l'aire des gens du voyage, le couple ne veut pas en entendre parler, n'y voyant qu'une sorte de ghetto susceptible de compromettre l'avenir des enfants. « Et en plus, c'est trop cher pour nous ! »
Avec l'annonce d'un prochain relevé fin janvier 2012, les Corand se croyaient à l'abri d'une coupure d'électricité. Aujourd'hui, ils tremblent, d'inquiétude seulement… pour l'instant.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/une-famille-dans-langoisse-de-passer-lhiver-sans-electricite-les-corand-menaces-detre-

Prothèses PIP: l'assurance maladie va porter plainte au pénal

Nouvel épisode dans le scandale des prothèses dangereuses. La Caisse Nationale d'Assurance maladie (Cnam) va déposer plainte d'ici quelques jours au pénal dans l'affaire des prothèses mammaires PIP "pour tromperie aggravée et escroquerie".
L'annonce a été faire samedi par le directeur de la Caisse, Frédéric Van Roekeghem : "En accord avec le ministre de la Santé Xavier Bertrand l'assurance maladie a décidé de déposer plainte au pénal pour tromperie aggravée et escroquerie à la sécurité sociale dans l'affaire PIP", a-t-il indiqué, précisant que ce serait "vraisemblablement une plainte contre X", dirigée vers le producteur des prothèses. "Nous attendons qu'un procès puisse être ouvert très rapidement pour ces deux faits et que les responsabilités des dirigeants de l'entreprise soient clairement mises au jour", a-t-il dit. Ce dépôt de plainte est "imminent", a ajouté le directeur de la Cnam, parlant de "la semaine prochaine". "Le fondement de notre action est que nous avons d'ores et déjà pris en charge les prothèses PIP pour les femmes souffrant d'un cancer du sein sur la base du respect des conditions de fabrication fixées par l'Afssaps", l'agence du médicament, a-t-il précisé. "Or, elles n'ont pas été respectées par la société PIP", a souligné M. Roekeghem.

Vendredi, la Direction de la Sécurité sociale avait indiqué que le coût maximal pour la Sécu des opérations de retrait des prothèses mammaires PIP était estimé à une soixantaine de millions d'euros. Cette estimation inclut le coût des interventions d'explantation (retrait) pour les porteuses de ces prothèses, ainsi que celui du remplacement par des nouveaux implants, lorsqu'il s'agit de reconstruction mammaire après cancer. "Nous enchaînerons bien sûr par une plainte au civil pour que la Sécurité sociale puisse recouvrer les sommes recouvrables et faire valoir ses droits", a affirmé le directeur de la Cnam.

http://lci.tf1.fr/science/sante/protheses-pip-l-assurance-maladie-va-porter-plainte-au-penal-6895365.html

Un train Hendaye-Nice percute un sanglier, 7 heures de retard

Un train de nuit Lunéa parti jeudi soir de Hendaye a rejoint Nice ce vendredi avec plus de 7 heures de retard.
La cause ? Le train a percuté un sanglier peu après avoir quitté la gare de Bordeaux vers 22 heures. La violence du choc a sérieusement endommagé la motrice.
Les mécaniens ont travaillé plusieurs heures avant que le train ne puisse repartir.
Terminus à Nice après 15 heures
Conséquence, le train s'est arrêté en gare de Toulon à 13h58 au lieu des 6h39 initialement prévu.
Les passagers sont arrivés à leur terminus à Nice peu après 15 heures.
Repas offert et billets remboursés
La SNCF leur a offert un petit-déjeuner en gare de Toulouse Matabiau et un déjeuner en gare de Marseille Saint-Charles. Leurs billets seront également intégralement remboursés.

http://www.nicematin.com/article/bordeaux/un-train-hendaye-nice-percute-un-sanglier-7-heures-de-retard.722517.html

Un restaurant au grand cœur

La semaine dernière, Amandine et Vincent Bouvet ont mis leur restaurant, La Brasserie des frères Caudron, à Rue (Picardie maritime), au service de Coluche et de son œuvre. L'établissement était ouvert pour une cause caritative: les Restaurants du cœur. Une véritable chaîne de solidarité s'est établie, des fournisseurs aux clients.

Un menu unique était proposé. Et ce jour-là, on a servi 200 couverts : environ 90 le midi, avec une clientèle d'habitués, entreprises, travailleurs, employés, et 110 le soir, parmi lesquels des élus, des responsables départementaux et locaux des «Restos» et aussi des groupes constitués pour l'occasion.

«Tout de suite séduits»


Ainsi, Gérard Devezeaud, Fabienne Maniez, Véronique Cailleux et quelques autres membres du club de Country valéricain 3D en baie, avaient réservé pour 25 personnes, autour de Marie-Paule Pinot, présidente des Restos du cœur d'Abbeville. «Nous avons tout de suite été séduits par cette initiative et sommes fiers de participer à cette première. Nous passons un moment très agréable», résumait Gérard Devezeaud, insistant sur la bonne idée, l'accueil et la qualité de la cuisine proposée.

Un peu plus loin, un groupe abbevillois a profité de cette initiative ruenne «pour organiser une réunion de famille et participer à une bonne action», expliquait Hélène Dausque. Annie Bonnay, présidente départementale, est repartie avec 4035 €.
http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Un-restaurant-au-grand-caeur

CHRISTMAS SPECIAL 2011

FLASH MOB ou LIB DUB ... l'événement Noël 2011 au Collége PAUL EMILE VICTOR d'AGDE

samedi 24 décembre 2011

Entendu pour viol, il s'échappe du commissariat d'Albi

Un homme de 21 ans, sorti il y a une dizaine de jours de prison où il purgeait une condamnation pour viol, a agressé sexuellement quatre femmes vendredi à Albi avant de s'échapper du commissariat central où il était entendu après son interpellation, a-t-on appris de source policière.

L'homme, bien connu des services de police, a commis des attouchements sur trois des victimes et imposé une fellation à la quatrième dans la matinée en plein centre d'Albi avant d'être arrêté au volant de sa voiture, passablement alcoolisé, selon les enquêteurs.

Emmené au commissariat central, il a été entendu dans la soirée. Au moment où l'on allait lui passer les menottes pour le ramener en cellule, il s'est échappé, sautant par la fenêtre d'un bureau voisin situé au premier étage. Il a atterri sur le toit d'un fourgon et a ensuite disparu.
Le jeune homme était sorti de prison à la mi-décembre, après avoir purgé une partie des cinq ans de prison auxquels il avait été condamné en 2009 pour viol, selon le journal La Dépêche du Midi qui a révélé l'affaire. Il faisait l'objet d'un suivi socio-judiciaire

http://lci.tf1.fr/filnews/france/entendu-pour-viol-il-s-echappe-du-commissariat-d-albi-6895369.html

Urgences de Vesoul : « Ils deviennent des héros » !

La présidente de La Mutuelle générale de Haute-Saône, Christine Maussire, tient à partager l’expérience qu’elle a vécue vendredi aux urgences du Centre hospitalier intercommunal de Haute-Saône, à Vesoul :
« Vers 17 h, j’ai été victime d’un malaise sur mon lieu de travail, cinq minutes après le début d’une réunion au siège de la Mutualité générale, rue du Breuil, à Vesoul. Les pompiers sont vite arrivés. J’ai été transportée aux urgences vers 17 h 30/17 h 45. À mon arrivée, on m’a pris la tension puis j’ai été placée dans une salle commune, avec d’autres brancards l’un à côté de l’autre. Il y avait aussi des personnes très âgées en fauteuil. Un infirmier m’a dit que j’allais voir un médecin qui allait me faire un examen neurologique. J’ai précisé que deux jours avant mon malaise, j’avais perdu du sang de l’oreille droite et que mon bras droit s’était paralysé. Pendant deux heures, on ne voyait personne. J’ai fini par poser une question à un infirmier : « Madame, il n’y a qu’un seul médecin pour 14 boxes », m’a-t-il répondu.

« Travailler dans ces conditions, ce n’est pas possible… »

Vers 18 h, j’ai entendu aussi un appel qui faisait référence à l’accident de Champlitte avec trois personnes à désincarcérer et au besoin de faire appel à un médecin. « Je n’ai personne, je suis toute seule. Il faut vous débrouiller autrement. Et il faut arrêter de nous culpabiliser… », a répondu le médecin au téléphone.
Ce qui m’a fait mal, c’est l’impuissance de ce médecin. Ils deviennent des héros. C’est bien, il y a un bel hôpital mais personne dedans. Il faut que nos hommes politiques interviennent, qu’on donne des moyens à l’hôpital.
J’ai finalement quitté les urgences vers 20 h 45, de moi-même. Il y avait tellement de monde… Je suis partie et on ne m’a rien demandé. Ne pas voir un médecin en trois heures, c’est grave.
Je vais écrire au président du conseil d’administration de l’hôpital, M. Joyandet. À La Mutuelle générale (2.500 adhérents), nous défendons l’accès aux soins pour tous. Là, ce n’est pas le cas dans un service d’urgences. Ce n’est pas le personnel que je mets en cause, mais travailler dans ces conditions, ce n’est pas possible… »
http://www.estrepublicain.fr/haute-saone/2011/12/19/urgences-ils-deviennent-des-heros

Vin : la bataille de "Cheval Blanc" devant le justice à Bordeaux

Le Château Guiraud-Cheval-Blanc est définitivement rayé de la carte des vins. Ainsi en ont décidé le tribunal de grande instance de Bordeaux, puis la cour d'appel de Bordeaux et enfin la Cour de cassation. Au début du mois dernier, la chambre commerciale, financière et économique de la plus haute juridiction judiciaire a déclaré « non admis » le pourvoi formé par les propriétaires de cette bouteille de l'appellation Côtes-de-Bourg.
C'est l'épilogue d'une procédure lancée en octobre 2006 par la SCI du Cheval Blanc. Les actionnaires du célèbre saint-émilion grand cru classé A dénoncent depuis plusieurs années la contrefaçon par imitation de leur marque et multiplient les assignations en direction de tout ce qui s'appelle pour tout ou partie « Cheval Blanc ».

En pleine crise viticole
Les petits vins - le Château Guiraud-Cheval-Blanc se vendait à moins de 7 euros -, par leur nom, viendraient parasiter le prestige et la renommée internationale de Cheval Blanc. Les pots de terre contre le pot de fer. « Pour moi c'est du vol », s'insurge Laurent Deliaune, le gérant de la SCEA qui porte le nom de son père, Bernard, et produisait feu le Château Guiraud-Cheval-Blanc ainsi que le Château Nicoleau. « Le vol de mon nom, de mon histoire. » Sa famille sort rincée, douchée à froid de sa confrontation avec les juges. Avec un profond sentiment d'injustice. En pleine crise viticole, c'est un manque à gagner important.
« Nous ne jouons pas dans la même catégorie, poursuit le gérant. Je ne leur conteste pas qu'ils sont plus beaux, plus forts et que leur vin est meilleur, même si en rapport qualité-prix je n'en suis pas sûr. Mais nous ne nous sommes jamais cachés, cela faisait des dizaines d'années que notre vin portait ce nom. » Mentionné au guide Hachette des vins et ayant reçu plusieurs prix, « Château Guiraud-Cheval-Blanc » n'avait rien de confidentiel.
« De nature à tromper »
L'annulation de la marque « Château Guiraud-Cheval-Blanc » a été finalement ordonnée pour déceptivité. « En vertu du Code de la propriété intellectuelle, une marque est considérée comme déceptive si elle est de nature à tromper, à induire le public en erreur sur la nature, la qualité, l'origine du produit, rappelle pédagogiquement Me Éric Agostini, avocat de la SCI du Cheval Blanc. Or c'est bien là le nœud du problème. Il peut y avoir confusion dans l'esprit du consommateur, attiré par la mention Cheval Blanc. Et donc déception à la dégustation, dilution de la marque, perte d'attractivité. » L'arrêt de la cour d'appel est explicite pour justifier la radiation. « En incluant dans la deuxième marque de vin qu'elle commercialise au titre de la production de Château Nicoleau la dénomination Cheval Blanc, la SCEA Deliaune a manifestement tenté de se situer dans la sphère de notoriété de l'un des plus grands crus classés de Saint-Émilion et d'usurper les qualités inhérentes à ces derniers sans droit toponymique crédible. »
Pourtant les Deliaune, d'arrière-grands-pères en arrière-petits-fils - la famille a fourni un célèbre député à la Gironde -, n'ont pas sorti le nom de leur chapeau. Il correspond en fait à une parcelle sise au lieu-dit Cheval Blanc à Saint-Ciers-de-Canesse.
« Ils ont zappé le décret de 1993 », ne décolère pas Laurent Deliaune. Le décret en question retient le principe d'« une exploitation, un nom de château ». Mais il offre la possibilité par dérogation d'utiliser un deuxième nom dans deux situations. S'il y a eu réunion de deux exploitations distinctes, ce qui n'était pas le cas ici, ou si la notoriété du deuxième nom a été acquise depuis plus de dix ans avant le décret. Le Château Guiraud-Cheval-Blanc satisfaisait à cette dernière exigence.
D'où le dépit des Deliaune. « Le décret de 1993 n'impose pas le cumul des deux conditions (réunion de deux exploitations, antériorité de la marque). Une seule suffit. » Me Agostini ne dit pas le contraire. « Ce n'est peut-être pas satisfaisant du point de vue de la science du droit, mais les juges ont par ailleurs parfaitement motivé leur décision sur ce parasitisme. » En rejetant toutefois la demande de dommages et intérêts conséquents formulée par la SCI du Cheval Blanc.

http://www.sudouest.fr/2011/12/19/sur-de-son-cheval-blanc-585161-7.php