lundi 30 septembre 2013

Grand-mère de Fiona, au sujet de sa fille Cécile : "Aujourd'hui, elle n'a plus que moi"

La grand-mère maternelle de Fiona affirme, dans un entretien au Parisien lundi, ne pas avoir porté plainte auprès de la gendarmerie à la suite de la constatation de traces de coups sur Eva, la petite soeur de Fiona.

"Nous n'avons pas porté plainte mais nous avons alerté les autorités vendredi", déclare Françoise, 53, la mère de Cécile Bourgeon. "Le médecin légiste a confirmé un pinçon derrière l'oreille d'Eva. Il a dit que c'est peut-être consécutif à une claque", ajoute-t-elle, reconnaissant qu'il y avait "une enquête". "Je donne des bains tous les jours à Eva, elle n'est pas couverte de bleus", précise la grand-mère de Fiona dans un entretien au Parisien et Aujourd'hui en France (Edition abonnés). Dimanche, une source proche de l'enquête avait pourtant confirmé une information du Midi libre selon laquelle la grand-mère maternelle de Fiona avait déposé plainte auprès des gendarmes de Perpignan après avoir constaté des traces de coups sur la tête d' Eva.

Interrogée par Le Parisien sur la santé de la petite Eva, âgée de 3 ans, Françoise répond qu'"elle est contente d'être avec nous. Elle s'amuse, elle est sage". "Elle demande surtout après son 'papa' (ndlr : après Berkane, qui, en fait, est son beau-père)", indique-elle. "Ils avaient une relation forte tous les deux, il la portait en permanence dans ses bras. Mais elle va sans doute devoir être suivie. Il y a des choses qui vont devoir sortir", pense sa grand-mère. Selon les témoignages recueillis en garde à vue, la fillette aurait assisté à l'enterrement de sa grande sœur dans la forêt.    
"Elle était sous l'emprise de Berkane"
Interrogé sur l'évolution du comportement de la mère de Fiona ces derniers temps, la mère répond : "Retrospectivement, je me rends compte qu'elle était sous l'emprise de Berkane. Elle avait l'air fatiguée, elle ne disait rien (...). Cécile était en retrait, prostrée, et s'était mise à porter un foulard sur la tête. Elle avait sans doute peur de lui, mais je n'avais pas réalisé". Depuis que sa fille était avec son nouveau compagnon, elle explique qu'elle ne s'est retrouvée "qu'une seule fois" seule avec sa fille pour discuter. Elle avait alors commencé à lui expliquer comment Berkane "lui avait demandé de prendre du poids et de porter des tenues moins décolletées".
La disparition de Fiona ? "Bien sûr, ils en parlaient. Là encore, c'est surtout lui qui s'exprimait. Il tournait toujours en boucle sur les mêmes phrases : 'On nous a pris notre fille. On ne nous aime pas.'", explique-t-elle au Parisien. Revenant sur Cécile, Françoise termine : "c'est ma fille, je l'aime et je continuerai de l'aimer. Aujourd'hui, elle n'a plus que moi (...)Si je ne suis plus là, c'est fini pour elle. Je ne sais pas si elle s'en relèvera un jour. Je ne sais pas comment on fait pour se reconstruire après ça".

Dimanche,
une centaine de personnes se sont rassemblées à Clermont-Ferrand pour rendre hommage à la mémoire de Fiona devant l'ancien domicile de ses parents, situé dans un quartier populaire de la ville.
 

dimanche 29 septembre 2013

Castorama et Leroy Merlin ouverts ce dimanche : le gouvernement prêt aux discussions

Alors que 14 magasins Castorama et Leroy Merlin d'Ile-de-France ont ouvert ce dimanche malgré l'interdiction de travail dominical, Sylvia Pinel, la ministre déléguée au Commerce et à l'Artisanat, propose d'organiser une concertation avec les enseignes frondeuses.

Face à la situation, le gouvernement a cependant décidé de jouer la détente. Contrairement à Benoît Hamon, le ministre de l'Economie sociale et solidaire, qui avait indiqué samedi que cette ouverture serait "inadmissible",  Sylvia Pinel , sa collège  déléguée au Commerce et à l'Artisanat, a en effet proposé d'organiser une concertation avec les enseignes frondeuses. "Avec  Michel Sapin (ndlr : le ministre du Travail), nous avons évoqué la complexité de la législation issue de la loi Mallié de 2009. Nous avons hérité d'un millefeuille réglementaire qu'il faut absolument clarifier mais sans polémique", explique-t-elle dans Le Journal du Dimanche.

De son côté, le ministre du Budget,
Bernard Cazeneuve , se dit défavorable à la généralisation du travail le dimanche et affirme que "lorsque le droit a été dit par le juge, on doit respecter le jugement". Mais il admet aussi "qu'il y a des villes, des régions, qui sont dans une situation particulière, et le problème est assez périmètré : l'Ile-de-France".
 

vendredi 27 septembre 2013

Climat, ça ne s'arrange pas : les conclusions du rapport du Giec

Les experts du climat du Giec ont présenté vendredi leur nouveau rapport. Réchauffement de la Terre, responsabilité de l'Homme, multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes, hausse du niveau de la mer... leurs conclusions sont inquiétantes.

Les experts mondiaux du climat  ont présenté ce vendredi matin leur nouveau rapport à Stockholm. Rassemblés au sein du Giec, ils assurent que la responsabilité de l'homme dans le   réchauffement climatique est plus certaine que jamais. Voici les principales conclusions de ce nouvel état des lieux scientifique.

- L'activité humaine davantage pointée du doigt. Il est désormais "extrêmement probable" que l'influence humaine est la principale cause du réchauffement observé depuis le milieu du 20e siècle, ce qui équivaut à 95% de certitude dans la terminologie très précise du rapport. Dans son dernier rapport, en 2007, cette certitude était de 90%.

- Ca chauffe de plus en plus, quatre scénarios possibles. Le Giec estime qu'il est probable que la Terre se réchauffe entre 0,3°C, dans le scénario le plus optimiste, et 4,8°C d'ici la fin du siècle par rapport à la température moyenne de la période 1986-2005. La forte incertitude dépend en premier lieu des quantités de gaz à effet de serre qui seront émises dans l'atmosphère dans les prochaines décennies.

- La température est déjà montée de 0,8°C depuis l'époque pré-industrielle. La Terre s'est déjà réchauffée de près d'un degré en un siècle. "Limiter le changement climatique va nécessiter des réductions substantielles et durables des émissions de gaz à effet de serre", selon Thomas Stocker, vice-président du Giec.

- La météo va s'affoler de plus en plus. "Les vagues de chaleur vont probablement se produire plus fréquemment et durer plus longtemps. Avec le réchauffement de la Terre, nous nous attendons à voir les régions actuellement humides recevoir davantage de précipitations et les régions sèches en recevoir moins, même s'il va y avoir des exceptions", selon Thomas Stocker. Les experts du Giec n'ont cependant pas précisé certains aspects de ces manifestations météorologiques.
 
- Le niveau de la mer devrait monter plus que prévu. Le Giec revoit à la hausse ses projections sur cette conséquence majeure du réchauffement. Les scientifiques estiment désormais qu'elle peut monter en moyenne de 26 à 82 cm d'ici 2100 contre 18 à 59 cm dans le rapport 2007. Les climatologues prennent désormais mieux en compte un phénomène encore insuffisamment étudié il y a 6 ans : un écoulement dans les océans des glaciers côtiers du Groenland et de l'Antarctique
 

jeudi 26 septembre 2013

La redevance TV va passer à 133 euros en 2014

Le projet de budget 2014 présenté mercredi prévoit une hausse de la redevance télévisuelle de 2 euros, après avoir déjà augmenté de 6 euros en 2013. Cette nouvelle hausse résulte de l'indexation automatique de la redevance sur l‘inflation, mesure instituée en 2009.

Les ministres ont finalement adopté le projet de loi de finances pour 2014, en y intégrant une nouvelle hausse de la redevance télévisuelle. Elle sera désormais fixée à 133 euros pour la métropole.
Cette nouvelle hausse résulte de l'indexation automatique de cette contribution à l'audiovisuel public sur l‘inflation, mesure instituée depuis l'adoption de la loi audiovisuelle de 2009. Un euro de redevance en plus rapporte 25 millions d'euros à cette taxe. Sur l'année 2014, la redevance devrait rapporter 3,5 milliards d'euros dans les caisses de l'État toujours en quête d'économie et de rentrée d'argent supplémentaire pour combler son déficit.
A noter qu'à ce titre, les dotations à l'audiovisuel public sont réduites de 38 millions d'euros, en partie sur les dépenses de  fonctionnement et en partie en ponction de la trésorerie.
 

mercredi 25 septembre 2013

Fusillade en plein Paris, les policiers ne trouvent que des douilles

Une fusillade a éclaté mardi soir en pleine rue dans le XXe arrondissement parisien, sans faire de blessé. Arrivés sur place, les policiers n'ont retrouvé que plusieurs douilles et un chargeur plein laissé sur place.

Une fusillade a éclaté mardi soir en pleine rue dans le XXe arrondissement parisien, sans faire de blessé, les policiers ayant retrouvé plusieurs douilles et un chargeur plein laissé sur place, a-t-on appris mercredi de sources policières. Mardi vers 23 heures, une patrouille de policiers dans le XXe arrondissement entend "une détonation", puis trois autres sont signalées par un témoin au niveau de la rue Lumière, explique l'une des sources.
Lorsque les policiers arrivent sur les lieux, ils ne trouvent que des douilles "de différents calibres", un chargeur plein "sans doute laissé involontairement pendant la fuite des tireurs", a assuré cette source. Quelques mètres plus loin, une voiture de marque Jaguar "présente un impact de balles à l'arrière", a-t-elle précisé. "Tout cela ressemble à un règlement de comptes, mais l'enquête devra le déterminer", a résumé la même source. L'affaire a été confiée au 2e district de la police judiciaire parisienne (2e DPJ).
 

lundi 23 septembre 2013

Microsoft refait Surface

Après une première tentative en demi-teinte, Microsoft lance la nouvelle génération de sa tablette tactile Surface, lundi après-midi à New York. Pas de grande révolution à attendre, mais la volonté de montrer que le tir a été rectifié et les erreurs corrigées.

Après avoir raté son pari sur le marché des tablettes avec sa Surface, Microsoft repart à l'assaut et devrait présenter une nouvelle version, lundi à New York (16h30 heure de Paris). Et, selon les fuites de ces dernières semaines, la compagnie pourrait également dévoiler une mini-tablette, histoire d'aller grappiller des parts de marché à la Nexus 7 de Google et à l'iPad mini d'Apple.
Quelle que soit l'annonce faite par Microsoft, les spécialistes espèrent un produit qui aura su gommer les erreurs de la Surface RT. La tablette avait été décriée pour sa taille (10,6 pouces - soit un pouce de plus que l'iPad), son poids et son prix. Lancée à 499 dollars sur le marché américain pour sa version RT il y a tout juste un an, le prix avait grimpé pour la version "pro" sortie quelques mois plus tard. Un modèle avec clavier intégré et détachable qui se voulait l'équivalent d'un ordinateur portable, mais côté prix aussi avec une addition plus élevée que pour l'iPad (près de 1 000 dollars).
Mais c'est surtout au niveau des fonctionnalités que la Surface avait été pointée du doigt. "Elle n'était pas un appareil complet, était très chère et la durée de vie de la batterie était plutôt faible," analyse Jack Gold, président de la société de recherche J.Gold Associates.
900 millions de dollars de perte
Loin des plus de 15 millions d'iPad vendus par trimestre lors des six premiers mois de 2013, Microsoft n'aurait écoulé qu'un peu plus d'un million d'unités de la Surface dans le même temps, selon le cabinet de recherches IDC, pour un chiffre d'affaires de 853 millions de dollars, mais 900 millions de perte. Les baisses de 150 dollars du prix de la Surface RT (339€ en France) et de 100 dollars pour la pro (779€) n'auront pas suffi à limiter la casse.
Les experts tablent sur des versions améliorées et, pourquoi pas, l'annonce d'un format 7 pouces, mais rien de vraiment révolutionnaire. Microsoft dévoilera mi-octobre son nouveau système Windows 8.1 que l'on dit plus adapté aux petites tablettes, d'où l'idée émise d'une mini-tablette qui serait annoncée avant la fin de l'année, mais pas forcément ce lundi. Face aux systèmes Android et Apple, il va devoir mettre les bouchées doubles pour convaincre que son système d'exploitation Windows 8 est aussi bien opérationnel sur les PC que sur les tablettes.
Des versions améliorées mais pas de révolution
Selon les premières rumeurs, la Surface 2 (qui devrait abandonner son RT pour l'occasion) serait cette fois équipée d'un écran 10,6 pouces Full HD (1080p) comme l'était la Surface Pro et d'un processeur TEGRA 4. Le journaliste Paul Thurrott a pu avoir un aperçu de tablette qui pourrait être également disponible en blanc. L'autonomie de la batterie serait portée à 8 heures. En revanche, le poids et l'épaisseur seraient identiques à ceux de la Surface RT tout comme son stockage interne (32 ou 64 Go). Tournant vraisemblablement sous Windows RT 8.1, elle ne pourrait exécuter que les applications du Windows Store et pas d'applications complètes de Windows. Surface 2 serait équipée d'Office famille et Student 2013 R.
Quant à la Surface Pro 2, elle aurait été revue pour être plus puissante que son aînée. Dotée d'une puce Intel Core i5 de 4e génération et d'une RAM de 4 ou 8 Go, la Surface Pro 2 verrait aussi sa batterie améliorée (de 5 à 7 heures d'autonomie). Elle possèderait deux caméras frontale et arrière. Niveau design, aucun changement à attendre. Comme pour la Surface 2, aucun prix n'a été avancé pour la version pro, mais pour les deux tablettes, une baisse du tarif ne semble pas à l'ordre du jour. Au niveau des accessoires, un dock multi USB et un clavier devraient être annoncés.
La firme de Richmond se lance donc un nouveau challenge en tentant de relancer sa tablette Surface qui ne devrait pas être disponible avant la mi-octobre, juste après le lancement de la mise à jour Windows 8.1. Pour Jack Gold, Microsoft doit avant tout revoir sa politique vis-à-vis du marché des tablettes et "créer une dynamique" pour y exister. Mais c'est peut-être avec le rachat de la division mobile de Nokia que le géant de l'informatique américain aurait peut-être plus de faciliter à s'implanter sur un marché où il ne pèse pas du tout.
 

dimanche 22 septembre 2013

Les Français massivement contre une hausse des taxes sur le diesel

72% des Français sont contre opposés à un relèvement des taxes sur le diesel, l'argument de l'impact sur le pouvoir d'achat l'emportant sur celui de la pollution et des risques sanitaires, selon un sondage BVA pour i-Télé/CQFD publié samedi

Plus de sept Français sur dix (72%) sont opposés à un relèvement des taxes sur le diesel, l'argument de l'impact sur le pouvoir d'achat l'emportant sur celui de la pollution et des risques sanitaires, selon un sondage BVA* pour i-Télé/CQFD publié samedi. Par ailleurs, d'après la même étude réalisée jeudi et vendredi, 45% des Français pensent que les écologistes devraient quitter le gouvernement "puisqu'ils ont des désaccords importants" (chiffre inchangé par rapport à juillet). Mais parmi les sympathisants de gauche, ils sont bien davantage minoritaires (24%, contre 72% estimant qu'ils "peuvent très bien rester sans être d'accord sur tout").
  
Sur la taxation du diesel, deux points de vue sont également soumis aux sondés, invités à dire duquel ils se sentent le plus proche. La position "Il faut augmenter les taxes sur le diesel car il est polluant pour l'environnement et dangereux pour la santé" recueille l'assentiment de 24%, tandis que celle proclamant qu'il ne le faut pas "car cela réduirait le pouvoir d'achat de nombreux ménages français" arrive très largement devant avec 72%. 4% des sondés n'expriment pas de choix.
  
Par proximité politique, les sympathisants de droite plébiscitent davantage le second point de vue (79%) que les sympathisants de gauche (63%). Ceux d'Europe Ecologie-Les Verts se distinguent en se prononçant majoritairement pour le premier point de vue (58% contre 39% pour le second).
  
*Sondage réalisé les 19 et 20 septembre auprès d'un échantillon de 1.054 personnes âgées d'au moins 18 ans, recrutées par téléphone et interrogées par internet (représentativité de l'échantillon assurée par la méthode des quotas).
 

vendredi 20 septembre 2013

Les héritiers du Comte de Paris récupèrent une partie "du trésor des rois de France"

La justice a ordonné la restitution aux héritiers du Comte de Paris des "biens historiques du trésor des rois de France", composé notamment de tableaux, dont la valeur est de l'ordre de "plusieurs dizaines de millions d'euros", a annoncé vendredi à l'AFP leur avocat, Me Olivier Baratelli.

Dix héritiers du Comte de Paris Henri d'Orléans, mort en 1999, avaient saisi le tribunal de grande instance de Paris pour récupérer les biens que leur aïeul avait donnés à la Fondation Saint-Louis qu'il avait créée.
La justice vient de leur donner en partie raison en ordonnant la restitution aux héritiers des "biens historiques du trésor des rois de France", composé notamment de tableaux, dont la valeur est de l'ordre de "plusieurs dizaines de millions d'euros", a annoncé vendredi leur avocat. La justice a en revanche refusé de leur restituer châteaux et chapelles qu'ils revendiquaient également.
Tableaux, porcelaine et grand collier de l'ordre de la Jarretière
Le tribunal a déclaré nulles les donations du Comte de Paris de 1976 et de la Comtesse de Paris de 1977, faute d'autorisation administrative d'une part et d'acte passé devant un notaire d'autre part. Deux "omissions" qui, , montraient la volonté du Comte de Paris de "dissimuler les biens considérables dont il voulait priver ses enfants", précise l'avocat.
Dans le détail, ces donations concernaient les portraits de Louis XIII et de Louis XIV enfant par Philippe de Champaigne, le carnet de croquis que Louis XIV a réalisé à l'âge de sept ans, le portrait de la Duchesse d'Orléans, le manuscrit des Statuts de l'Ordre de Saint-Michel datant de la fin du XVe siècle. Y figuraient également un "abrégé des finances de Louis XIV datant de 1682 en velours calligraphié, les aquarelles de Carmontelle et du prince de Joinville, le grand collier de l'Ordre de la jarretière, le service de porcelaine de Sèvres livré en 1840 à la reine Marie-Amélie".
Jugement "historique"
Les héritiers ont en revanche été déboutés de leurs demandes concernant les châteaux d'Amboise et de Bourbon-l'Archambault, la chapelle royale de Dreux et la chapelle expiatoire de Paris, ces donations ayant été faites plus de 30 ans avant qu'elles soient contestées devant la justice.
Il n'empêche, la famille royale française est ravie. En témoigne la déclaration de son avocat, qui salue un "jugement historique", qui "voit un tribunal de la République restituer aux enfants de la Famille de France des biens qui avaient été offerts par celui qui pensait pouvoir contourner les lois de la République"...
 

jeudi 19 septembre 2013

Maison de retraite fermée car jugée dangereuse : une aide-soignante évoque 4 décès en une semaine

Alors qu'une maison de retraite à Bessenay fait l'objet d'une fermeture administrative après une inspection qui a révélé de nombreux dysfonctionnements, une employée de l'établissement affirme que 4 personnes y sont décédées début septembre.

Cinq décès sont survenus depuis août, dont quatre lors de la première semaine de septembre, parmi les pensionnaires de la maison de retraite qui fait l'objet d'une fermeture administrative dans le Rhône, a indiqué jeudi sur place une employée de l'établissement. Carole, aide-soignante de 34 ans qui travaille depuis quatre ans au "Calme de l'Etang", établissement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) dépendant du groupe DomusVi et situé à Bessenay, dans le Rhône, a perdu sa propre belle-mère qui était pensionnaire de l'établissement, décédée à la suite d'une "détresse respiratoire majeure". Selon elle, tous les décès seraient la conséquence d'une détresse respiratoire.

"J'ai envoyé au titre de la famille, mais aussi de soignante, une lettre à l'Agence régionale de santé (ARS) pour poser la question, au vu de ces cinq décès dont quatre en une semaine, pour savoir s'ils étaient sûrs qu'on ne pouvait pas imputer ça à la présence de légionellose, et si tout avait été fait pour éviter cette présence de légionelles. Je ne peux pas affirmer quoi que ce soit, mais je leur ai posé la question", a déclaré à la presse Carole, délégué CGT du personnel. Interrogé à Lyon lors d'une conférence de presse sur d'éventuels décès liés aux dysfonctionnements dénoncés par l'ARS pour fermer l'établissement, le docteur Michel Vermorel, directeur de la direction handicap et grand âge à l'ARS Rhône-Alpes, a dit n'avoir "aucun élément pour permettre d'abonder dans ce sens".

Jeudi matin, les portes du "Calme de l'Etang", un bâtiment de deux étages à la façade rose, bordé d'un parc et d'apparence très accueillant, situé dans une petit commune boisée, étaient fermées. Après la fermeture temporaire annoncée mercredi par l'ARS, une administratrice provisoire a été nommée pour quatre semaines par la préfecture. Déjà sur place jeudi matin, cette dernière a précisé qu'elle avait jusqu'au 2 octobre pour reloger la soixantaine de pensionnaires. "On va faire au mieux pour les placer dans les meilleurs endroits", a-t-elle dit, évoquant 70 places disponibles dans des établissements de la région. Dans un communiqué publié jeudi, le groupe DomusVi, qui a porté plainte pénalement, reconnaît qu'une "remise en ordre" avait été engagée et que "certaines des observations et critiques sont fondées". Cependant DomusVi regrette "une décision de fermeture aussi rapide" et souhaite "une réouverture rapide fondée sur une restructuration forte de l'équipe en place".
 

mercredi 18 septembre 2013

Violences conjugales : rappel à la loi pour Lilian Thuram

L'ancien footballeur a fait l'objet d'un rappel à la loi après la plainte pour violences conjugales déposée début septembre par son ex-compagne Karine Lemarchand et retirée depuis, rapporte mercredi Europe 1.

L'ancien international de football, Lilian Thuram, a été convoqué par un délégué du procureur de la République de Paris, selon Europe 1. Karine Lemarchand, animatrice de "L'amour est dans le pré" sur M6, avait déposé contre lui une plainte le 4 septembre pour violences conjugales. Elle accusait le champion du monde de 1998 de l'avoir tirée par les cheveux et de l'avoir poussée à trois reprises contre le réfrigérateur. Elle a depuis retiré cette plainte, mais entre-temps Lilian Thuram a été décoré mardi par le président Hollande pour son engagement contre le racisme.
Une décoration qui intervient donc alors que l'ancien footballeur a fait la Une des médias pour des raisons personnelles ces derniers jours. Samedi, l'hebdomadaire Closer avait révélé que Karine Le Marchand avait porté plainte contre lui pour violences conjugales. Dans la foulée de cette annonce, l'avocate de l'animatrice indiquait qu'elle avait retiré cette plainte
 

mardi 17 septembre 2013

Cold case en Allemagne : un homme avoue le meurtre d'une fillette 25 ans après les faits

Un homme de 45 ans, identifié grâce à son ADN, a été arrêté par la police allemande pour le meurtre d'une fille de 9 ans il y a plus de 25 ans, a-t-on appris mardi de source judiciaire.

Quand la réalité rattrape la fiction. Vingt-cinq ans après le meurtre d'june fillette, un homme a été interpellé en Allemagne et ce dernier est passé aux aveux. En novembre 1987, la petite Christina avait été retrouvée étranglée, après avoir subi une agression sexuelle, à Osnabrück dans l'ouest de l'Allemagne.
"La fillette n'avait pas entendu son réveil et était donc partie seule à l'école, sans ses copines habituelles. Elle avait vu un raccourci à travers un jardin, un passage un peu sombre, c'est là qu'elle a rencontré un jeune homme de 19 ans", a raconté  le procureur d'Osnabrück, Alexander Retemeyer. Le jeune homme a tenté de la violer et lorsque la fille a menacé de tout raconter à sa mère, il l'a étranglée, a-t-il ajouté.
Une piste déterminante fournie par un téléspectateur
Les vêtements de la victime avaient été mis sous scellés à l'époque, et des particules de peau du meurtrier ont été prélevées. "Avec les progrès de la science depuis lors, on a pu isoler un ADN et l'affaire a été évoquée dans l'émission de télévision (consacrée aux faits divers non résolus) Aktenzeichen XY, au cours de laquelle une piste menant au suspect nous a été fournie" par un téléspectateur, a-t-il poursuivi.
"Le suspect a été convoqué pour demander un extrait d'ADN, qui correspond. Il a été arrêté dimanche matin et est passé aux aveux dimanche dans l'après-midi", a précisé M. Retemeyer. L'homme a été incarcéré et est poursuivi pour meurtre en vue de dissimuler un crime. "La qualification est importante parce que pour un meurtre simple, l'affaire serait déjà prescrite", a souligné le magistrat.
 

lundi 16 septembre 2013

Air France : un plan social plus lourd qu'annoncé ?

La compagnie aérienne française, qui a lancé un plan de restructuration en janvier 2012, prévoirait la suppression de 2.600 à 3.000 postes selon les Echos. Elle renoncerait notamment à faire voler des Boeing 747.

La compagnie Air France devrait annoncer mercredi en comité central d'entreprise un durcissement de son plan de restructuration, avec notamment des réductions d'effectifs concernant de 2.600 à 3.000 postes, rapporte le journal les Echos ce lundi.

Selon le quotidien économique, la réduction d'effectifs devrait porter "au total sur 2.600 à 3.000 postes, notamment avec le plan de départ volontaires, qui concernera toutes les catégories de personnel". Jusqu'ici, la direction d'Air France parlait d'un plan qui "pourrait représenter un peu plus de la moitié du sureffectif identifié en 2012" - qui était à l'époque de 5.100 personnes -, sans plus de précisions.
Abandon des Boeing 747
Le CCE de mercredi devrait également être l'occasion pour le nouveau PDG de la compagnie française, Frédéric Gagey, d'annoncer "l'abandon progressif d'ici 2016 des Boeing 747, trop coûteux, en commençant par les cargos, ainsi que des fermetures de lignes alimentant le hub de Roissy", indiquent les Echos. "Cependant, la majorité des mesures concernera le réseau point à point (hors desserte de Roissy) d'Air France, de sa filiale régional Hop et sa filiale loisirs Transavia", dont l'ensemble des pertes cumulées atteindraient 193 millions d'euros en 2013, ajoute le journal. Contacté par l'AFP, la direction d'Air France n'a pas souhaité faire de commentaires sur ces informations.
 
Ramener la dette à 4,5 milliards d'euros  
Le groupe devrait également faire des annonces concernant de "nouvelles coupes franches", passant par davantage de recours à la sous-traitance ou des rapatriements d'une partie des équipages, sur certaines de ses escales aéroportuaires françaises, sans toutefois parler de fermetures. Le plan social lancé en janvier 2012 par Air France vise deux milliards d'euros d'économies en trois ans, en améliorant la productivité. Il prévoit également de ramener la dette à 4,5 milliards d'euros fin 2014 contre 6,5 milliards en janvier 2012.
  
S'il a déjà permis au groupe d'améliorer nettement ses résultats au deuxième trimestre 2013 et de diviser par cinq sa dette nette, la direction n'a jamais caché le fait que les pertes financières du réseau court et moyen-courrier et de l'activité cargo n'étaient toujours pas résorbées.
 

dimanche 15 septembre 2013

Une piscine d'Evry fermée pour cause de légionelle

Des taux anormaux de légionelles ont été découverts dans le circuit d'eau chaude de la piscine de l'Agora à Evry.

Une piscine d'Evry, fréquentée par des groupes scolaires et des associations, a été fermée en raison de la découverte de taux anormaux de légionelles dans le circuit d'eau chaude, a annoncé vendredi la Communauté d'agglomération Evry Centre Essonne. "Un contrôle sanitaire à la piscine de l'Agora à Evry (...) a révélé un taux trop élevé de légionelles dans certains réseaux d'eau chaude sanitaire", écrit la communauté d'agglomération dans un communiqué.

"Conformément aux préconisations de l'Agence régionale de santé, la communauté d'agglomération Evry Centre Essonne a pris la décision de fermer le site au public par mesure de précaution", est-il ajouté. Ces réseaux d'eau chaude - en circuit fermé - n'alimentent pas les bassins mais seulement les douches et les vestiaires. Des travaux sur les circuits d'eau en question vont être réalisés pour ramener ces taux de légionelle à la normale. La piscine devrait être fermée jusqu'au 21 octobre.
 

vendredi 13 septembre 2013

Braqueur tué à Nice : le parquet requiert l'homicide volontaire et l'assignation à résidence

Une information judiciaire pour homicide volontaire a été ouverte après qu'un bijoutier niçois a abattu un braqueur mercredi. Le parquet requiert l'assignation à résidence.
Le procureur de la République de Nice, Eric  Bedos, n'a pas voulu retenir la légitime défense. Il a annoncé vendredi l'ouverture d'une information judiciaire pour  homicide volontaire à l'encontre du bijoutier qui a tué mercredi un des braqueurs de son magasin. Il a également requis l'"assignation à résidence sous surveillance  électronique" de Stephan Turk, père de famille de 67 ans sans antécédent  judiciaire, ce qui suppose toutefois l'accord de l'intéressé.
Le suspect avait été amené aux urgences jeudi soir après avoir ressenti de fortes douleurs consécutives à son agression, mercredi par deux hommes. Interrogé par les enquêteurs à l'hôpital, il a été autorisé à quitter les lieux par les médecins pour être emmené au palais de justice.
Le bijoutier de 67 ans avait tué d'un coup de fusil l'un de ses braqueurs alors que les deux individus s'enfuyaient avec le butin après l'avoir attaqué à l'ouverture de sa boutique. Le jeune homme de 18 ans est mort sur le coup. Il était connu des services de police pour vols, violences et infractions routières.
Passé de victime à accusé, le commerçant niçois a néanmoins reçu de nombreux soutiens. Sur Internet, une page a notamment été ouverte sur Facebook. Elle totalisait vendredi midi près de 330 000 soutiens, soit pratiquement la population de Nice, et accueillait des centaines de soutiens à la seconde.
 

jeudi 12 septembre 2013

Essonne : il organise une séance de gifles, un animateur mis à pied

Un animateur a été sanctionné après avoir demandé à des enfants d'en gifler deux autres pour les punir. Les parents des enfants ont porté plainte. Une enquête a été ouverte.

Il a ordonné à des enfants de gifler deux de leurs camarades pour les punir. Un animateur d'un centre de loisirs de Saintry-sur-Seine (Essonne) a été mis à pied.
Une punition collective parce qu'ils avaient triché. Dans le cadre d'un grand jeu organisé au cours de l'été, un animateur a estimé que deux enfants, des jumeaux de 10 ans, avaient triché, a expliqué à l'AFP le maire de la ville Michel Carreno (PS), confirmant une information du site Corbeil-infos.fr. Pour les punir, il décide d'organiser une punition collective, et demande aux autres enfants de les gifler. Certains obéissent, d'autres refusent.
Choqués, les parents portent plainte. Choqués, les parents des jumeaux ont porté plainte auprès de la gendarmerie et une enquête a été ouverte au parquet d'Evry, a déclaré M. Carreno. "J'ai immédiatement demandé la suspension définitive de cet animateur", a affirmé M. Carreno. "C'est une faute inexcusable. Il s'agit d'un cas de maltraitance pour les deux victimes, mais il y a aussi eu manipulation des autres enfants."
"Je ne sais pas ce qui lui est passé par la tête"
Sa collègue également sanctionnée. L'animateur, un jeune de 22 ans qui habite la commune, était en cours de formation au moment des faits. Il venait de réaliser un stage théorique et effectuait son stage pratique en vue de l'obtention du Bafa (brevet d'aptitude aux fonctions d'animateur). La collègue qui l'encadrait a également été sanctionnée. Selon l'élu, l'animateur en question n'est pas quelqu'un de violent: "C'est un dérapage. Je ne sais pas ce qui lui est passé par la tête. Il n'a pas pris conscience de la nature et de la portée de ses actes".
Le maire a également saisi la Direction départementale de la cohésion sociale, qui a ouvert une enquête administrative
 

mercredi 11 septembre 2013

Bientôt une prime à la casse sur les voitures d'occasion ?

Abandonner sa vieille automobile contre un véhicule plus écolo - mais d'occasion - pourrait bientôt être valorisé par le gouvernement.

Bientôt un chèque pour envoyer sa vieille auto à la casse ? Le gouvernement envisagerait de créer une nouvelle prime à la casse, mais désormais uniquement sur les voitures d'occasion, affirme mercredi France Inter
Ce nouveau dispositif, s'il est validé, ne concernerait que les acheteurs d'un véhicule d'occasion. S'ils acceptent de se débarrasser de leur veille automobile pour en acheter une moins polluante, ils recevront alors un chèque. Le montant n'a toutefois pas été précisé.  

Cette nouvelle annonce inquiète toutefois déjà les industriels. "C'est un peu comme une drogue, ça a des effets pervers (...) Quand il s'est arrêté, le dernier mécanisme de prime à la casse a provoqué une chute assez profonde du marché qui a eu tendance à modifier la perception du prix des voitures dans l'esprit du public et dans la façon de vendre des vendeurs. C'est sans doute cela qui a expliqué une sorte de récession longue et profonde du marché français", explique Frédéric Banzet,  directeur général de Citroën, interrogé par France Inter.

Le gouvernement précédent avait mis en place un dispositif identique en 2008 pour tenter de soutenir le secteur automobile. Elle permettait au possesseur d'un véhicule émettant moins de 160 grammes de CO2 d'obtenir un chèque de 1000 euros pour changer de voiture. La prime à la casse avait finalement été supprimée par François Fillon à la fin de l'année 2011.
 

mardi 10 septembre 2013

Au boulot, la pause café bientôt plus chère

La Chambre syndicale des services automatiques et l'Ifop a réalisé une étude sur les Français et la pause-café au travail. Plus d'un salarié sur deux en consomme plusieurs fois par jour sur son lieu de travail. Mais attention, son prix risque d'augmenter au 1er janvier.

Thé, café, chocolat, les Français sont de grands consommateurs de boissons chaudes, et surtout au travail. La Chambre syndicale des services automatiques (NAVSA) et l'Ifop ont analysé la pause-café des Français au travail. Selon ses résultats, révélés par RTL, pour un salarié sur deux, il s'agit d'un rituel quotidien effectué plusieurs fois par jour. Dans la majorité des cas il s'agit du café du matin, en arrivant sur place ou celui dans la matinée pour se réveiller un peu. Mais il y a également le café après le déjeuner, et pour les plus accros, le café à n'importe quelle heure de la journée. Mais la pause-café c'est également le moment où l'on se retrouve autour du distributeur. L'occasion de discuter avec ses collègues, ou son patron, d'autre chose que du travail de façon plus informelle.
+ 5 centimes au 1er janvier
Toujours selon l'étude réalisée par la NAVSA et l'Ifop, le coût d'un café en entreprise serait entre 0,30 et 0,40 centimes d'euros. La TVA sur les boissons chaudes est actuellement de 7%, mais au 1er janvier, elle devrait passer à 10%.
La répercussion attendue sur les prix en distributeurs devrait être de 5 centimes d'euros par café car il n'est pas possible de faire des hausses de 1 ou 2 c. Ce qui ferait quand même une hausse de 30 à 40 euros par an pour les consommateurs de 3 cafés par jour ! Conséquence : si une telle hausse entrait en vigueur, la moitié des salariés réduiraient leur consommation, assure la NAVSA.
 

lundi 9 septembre 2013

Charente-Maritime : cinq collégiens privés de cantine pour impayés

Cinq adolescents d'un collège de Charente-Maritime ont été privés de cantine, jeudi, jour de leur rentrée, à cause de l'ardoise laissé par leurs parents l'année d'avant, a-t-on appris lundi. e

A n'en pas douter, le jour de rentrée des classes ne restera pas comme le meilleur de l'année dans leurs mémoires. Cinq adolescents d'un collège de Charente-Maritime n'ont pas été admis à la cantine, jeudi, jour de la reprise des cours, pour des notes impayées.

Stéphanie Thomas, mère d'une collégienne concernée, a reconnu devoir une  quarantaine d'euros, et a déclaré sur les radios locales Demoiselle FM et France Bleu La Rochelle : "En rentrant, ma fille était bien fatiguée. Je suis outrée. Je (ne) pensais pas qu'on pouvait interdire à ma fille de manger. Je n'étais pas à deux jours près." 

20.000 euros cumulés d'impayés
Joint par l'AFP, le principal du collège Jean-Hay de Marennes, Frédéric Jajkiewicz, a reconnu "une regrettable erreur. Je comprends que cela puisse choquer", a-t-il ajouté, admettant que le collège aurait pu gérer différemment le cas de cet élève en particulier. La majorité des parents concernés ont depuis réglé leur dette et se sont excusés, a ajouté le principal de l'établissement de 510 collégiens.

Selon M. Jajkiewicz, son collège devait faire face, juste avant à la rentrée, à 20.000 euros d'impayés, certains remontant à deux ans. Des impayés qui concernent 67 familles, pour des dettes allant de 40 à 800 euros. "Nous avions envoyé une relance en juin, puis des lettres en août pour prévenir les parents que s'ils ne se manifestaient pas, leurs enfants seraient considérés comme externes et qu'ils auraient à manger à l'extérieur ou payer un ticket-repas. La plupart nous ont appelés en promettant de payer", a encore expliqué le principal.
 

dimanche 8 septembre 2013

Visite à Perpignan : Filippetti balaie la polémique

Accusée d'avoir refusé de se rendre au camp de Rivesaltes lors de sa visite au Festival de photojournalisme Visa pour l'image, à Perpignan, la ministre de la Culture a réagi samedi, estimant qu'"il n'est pas digne d'en faire un sujet de basse polémique".

Accusée par le président du conseil régional du Languedoc-Roussillon, Christian Bourquin, d'avoir refusé de se rendre au camp de Rivesaltes lors de sa visite au Festival de photojournalisme Visa pour l'image, à Perpignan, la ministre de la Culture a réagi samedi, estimant qu'"il n'est pas digne d'en faire un sujet de basse polémique".  

Le président du conseil régional du Languedoc-Roussillon, Christian Bourquin, n'a en effet pas apprécié qu'Aurélie Filippetti ait refusé de venir visiter le camp de Rivesaltes, dans les Pyrénées-Orientales, à quelques kilomètres du festival. 
"Alors que la semaine dernière, le Président de la République, en compagnie de son homologue allemand, accomplissait un geste symbolique hors du commun à Oradour sur Glane, Madame Filippetti, elle, ne prête pas la moindre attention au camp de rivesaltes, et se mure dans un lâche silence à son sujet depuis maintenant plus d'un an et demi (...) Comment une Ministre de la culture peut-elle fermée au point de ne pas saisir le lien puissant, le lien naturel entre le photojournalisme et ce lieu majeur de la mémoire qu'est la camp de Rivesaltes? ", s'insurge-t-il sur son blog.
Le ministère de la Culture réagit
Samedi soir, le ministère a réagi en soulignant que le déplacement d'Aurélie Filippetti vendredi "avait pour seul objectif de saluer cette manifestation de dimension internationale sur le photoreportage et de venir à la rencontre des professionnels".
"Quant à la charge mémorielle du Camp de Rivesaltes, elle justifie au plus haut point l'intérêt que lui portent les collectivités territoriales et l'Etat, mais il n'est pas digne d'en faire un sujet de basse polémique", a ajouté le ministère dans un communiqué évoquant "un contexte local marqué par des tensions pré-électorales".
Un projet de mémorial à Rivesaltes
Le camp de Rivesaltes avait accueilli des réfugiés espagnols après 1938, un centre régional de rassemblement des juifs entre 1939 et 1942, des suspects de collaboration au moment de l'épuration, des prisonniers allemands et, après l'indépendance algérienne en 1962, un camp de regroupement de harkis. Il est à cet égard unique au monde, selon Christian Bourquin.
Le projet d'y ériger un mémorial, formé à la fin des années 1990, est resté des années dans les cartons. Les travaux de construction ont enfin commencé en octobre 2012, sous maîtrise d'ouvrage de la région Languedoc-Roussillon. Celle-ci et le département assument pour le moment les 23 millions d'euros de travaux. Ils voudraient que l'Etat participe au tour de table.
 

vendredi 6 septembre 2013

Quatre islamistes présumés arrêtés à Paris

Quatre Français membres présumés d'une cellule islamiste radicale ont été interpellés jeudi à Paris par les services renseignements français. Agés de 23 à 33 ans, ils sont soupçonnés d'avoir braqué un Quick pour financer leur départ pour mener le jihad en Syrie.

Ils sont Français et ont entre 23 et 33 ans. Quatre membres présumés d'une cellule islamiste radicale ont été interpellés jeudi à Paris par des policiers de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), a-t-on appris vendredi de source policière, confirmant une information de RTL. Ils sont souçonnés d'avoir braqué mercredi soir un restaurant Quick à Coignières, dans les Yvelines. "Le montant du butin, 3.000 euros, devait leur servir à partir de façon imminente mener le djihad en Syrie, où se trouvent déjà plusieurs de leurs proches", précise RTL.
Les quatre hommes feraient partie d'une cellule de 12 personnes suivies depuis à peu près un an par la DCRI et la direction du renseignement de la préfecture de Paris.  Le groupe serait connu pour ses thèses anti-occidentales et antisémites, précise la radio. Ils ont été placés en garde à vue pour "vol avec arme en bande organisée en relation avec une entreprise terroriste" et pour "association de malfaiteurs en vue de commettre un acte terroriste".
 

jeudi 5 septembre 2013

Marseille : un homme abattu par 4 personnes devant son lieu de travail

Un homme a été abattu de plusieurs balles jeudi à l'aube à La Ciotat, près de Marseille. Une quatorzième victime dans la cité phocéenne depuis début 2013 qui devrait raviver encore un peu plus les tensions entre le maire de la ville Jean-Claude Gaudin et Manuel Valls.

Un homme de 24 ans a été abattu de plusieurs balles jeudi à l'aube à La Ciotat, près de Marseille, par un commando de quatre hommes qui l'ont poursuivi jusque dans son entreprise. Vers 5h30, Kevin El Malki allait prendre son service dans l'entrepôt d'Urbaser, une société qui assure la collecte des déchets ménagers pour le compte de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole, lorsqu'il est tombé nez à nez avec quatre individus cagoulés et lourdement armés qui l'attendaient dans un véhicule, selon le parquet de Marseille.

Il a été atteint par un premier tir dans le dos, puis percuté par le véhicule de ses agresseurs, qui l'ont poursuivi jusqu'à l'entrée de l'entrepôt où il a été abattu d'une dizaine de tirs d'une arme de 9 mm, probablement un pistolet automatique, et d'un fusil à pompe de calibre 12.

Le jeune Marseillais était "peu connu de la justice", a précisé le secrétaire général du parquet Florent Crouhy, avec un simple délit routier et "un vol en tant que mineur" à son actif. Les enquêteurs de la
police de Marseille s'interrogent sur les motifs de ce nouveau règlement de comptes, le 14e de l'année à Marseille et dans sa région.

"Un réglement de compte?"
"Ça ressemble à un règlement de comptes mais pour quels motifs ?", s'interroge une source proche de l'enquête, soulignant que le jeune homme était "très discret et apprécié de ses collègues et de son employeur".   Le crime s'est déroulé sous les yeux de nombreux témoins, notamment une vingtaine de collègues de la victime qui allaient prendre leur service.

L'alerte a été immédiatement donnée par le responsable de l'entreprise, située dans la zone d'activité Athenia, à proximité immédiate de la bretelle d'autoroute Marseille-Toulon.   Il n'y a pas eu de blessés, a indiqué le directeur de la division propreté d'Urbaser, Stéphane Sigwald, ajoutant qu'il était "extrêmement choqué" et que ses pensées allaient "à la famille de cet employé et à tous ses collègues présents". Selon une source proche de l'enquête, une Renault Mégane carbonisée, qui pourrait être celle des tueurs, a été retrouvée non loin des lieux du crime.
En début de matinée, jeudi, alors que les techniciens de la police scientifique et  technique procédaient à des relevés d'indices, des proches de la victime sont  arrivés sur les lieux du crime et, désirant voir le corps qui n'avait pas été  évacué, ont eu une altercation avec la police, selon un journaliste de l'AFP.
Gaudin en colère contre les renforts de policiers à Lille Ce nouveau meurtre intervient alors que le maire UMP de la cité phocéenne, Jean-Claude Gaudin, a accueilli avec colère l'annonce mercredi de renforts policiers à Lille, estimant que le gouvernement "méprisait" sa ville et dénonçant une "décision partisane" alors que Marseille doit selon lui composer avec des renforts "au compte-gouttes".
 
"Une fois de plus, le gouvernement socialiste méprise les Marseillais! Il y a un an jour pour jour, lors du Comité interministériel, le Premier ministre avait annoncé des renforts de police à Marseille qui n'arrivent qu'au compte-gouttes", écrit le maire dans un communiqué, en référence à ce comité du
6 septembre 2012 consacré essentiellement aux questions de sécurité à Marseille, qui avait décidé l'envoi de 230 policiers supplémentaires.

"A chaque nouvel épisode de la guerre des cités, nous avons droit à une cavalcade de ministres et une série de critiques sur les responsabilités supposées de la Mairie. Mais aucun acte concret ne vient remédier à la situation", lance encore M. Gaudin, pour qui, "malgré les promesses du ministre de l'Intérieur, les renforts annoncés pour Marseille sont très inférieurs à ceux de Lille". "Au nom des Marseillais, je ne peux accepter cette décision partisane. Le gouvernement méprise Marseille!", conclut le sénateur-maire.
14 morts à Marseille depuis début 2013
L'entourage du ministre de l'Intérieur,
Manuel Valls, a réagi mercredi soir auprès de l'AFP en évoquant une "climat de pré-campagne municipale" qui "entraîne une perte du sens des responsabilités". "Marseille a été la première ville à recevoir des renforts de 230 effectifs de police", a-t-on ajouté afin de "compenser les chutes drastiques du précédent gouvernement". L'Intérieur "dispose d'effectifs, nous les utilisons là où la situation est prenante", selon la source. "Nous tentons de rattraper ce qui a été perdu précédemment à Lille notamment", outre Marseille, a-t-on ajouté rappelant les "créations" de postes promises par le président François Hollande (NDLR, 500 par an).
  
Avec ce nouvel homicide, les règlements de comptes ont fait 14 morts à Marseille depuis le début de l'année. Ceux intervenus fin août ont ravivé la polémique entre Manuel Valls et
Jean-Claude Gaudin, le premier critiquant vivement le bilan du second en matière de sécurité. Il y a 3.500 policiers à Marseille, où le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a annoncé le 20 août l'envoi d'une nouvelle compagnie de CRS, qui a pris ses fonctions, et de 24 policiers de la police judiciaire.
 

mercredi 4 septembre 2013

Journée sans PV, lundi 9 septembre, à l'appel d'un syndicat de police

Le syndicat de police Alliance appelle à une journée sans PV, lundi, afin de protester contre la réforme pénale et contre la réforme des retraites.

Les policiers n'ayant pas le droit de grève, certains d'entre-eux ont décidé de protester par un moyen qui devrait ravir certains automobilistes. Alliance, second syndicat de gardiens de la paix, a appelé mercredi "l'ensemble des policiers à se mobiliser pour une journée sans procès-verbaux" lundi 9 septembre.

Objectif du syndicat : exprimer son mécontentement à propos du
projet de réforme pénale dévoilé la semaine dernière par le gouvernement. "La justice doit soutenir les victimes et sanctionner réellement les délinquants", assure le syndicat dans un communiqué. Il entend aussi protester contre la réforme des retraites des policiers à laquelle il ne "faut pas toucher" en raison de la "pénibilité du métier". 
Le syndicat demande également "plus de moyens afin d'assurer la sécurité de tous" et "recentrer les policiers sur leurs missions prioritaires", la "lutte contre la délinquance et la criminalité".
Cette journée sans PV concernera uniquement les "infractions légères" à la circulation et au stationnement, a précisé le responsable du syndicat Jean-Claude Delage. Mais les "infractions graves et urgentes" seront bel et bien traitées.
 
Aller à la rencontre de la population
Les responsables et délégués d'Alliance, détaille le syndicat, "iront lundi à la rencontre de la population dans les gares, les marchés, les péages autoroutiers", ce "dans toutes les villes de France plus particulièrement dans les grandes métropoles" comme Paris, Lille, Lyon ou Marseille.

Ils y distribueront, parallèlement au mouvement de "journée" sans verbalisation, de "faux PV" se présentant sous la forme d'une pétition de "soutien aux policiers" et "détaillant " leur action.
 

lundi 2 septembre 2013

Pour deux Français sur trois, le pouvoir d'achat a baissé

Deux Français sur trois (65%) considèrent que leur pouvoir d'achat a "plutôt diminué" au cours des 12 derniers mois, ce qui a principalement affecté les dépenses liées aux loisirs et à l'habillement, selon un sondage.

Deux Français sur trois (65%) considèrent que leur pouvoir d'achat a "plutôt diminué" au cours des 12 derniers mois, ce qui a principalement affecté les dépenses liées aux loisirs et à l'habillement, selon un sondage publié lundi. Ils sont également 60% à anticiper une baisse de leur pouvoir d'achat dans l'année à venir, surtout parmi les 50-64 ans (68%) et les 65 ans et plus (80%), détaille cette étude de l'institut CSA pour le spécialiste du crédit à la consommation Cofidis.

Face à des dépenses imprévues, les personnes interrogées ont davantage tendance à puiser dans leur épargne (53%) qu'à modifier leurs habitudes de consommation (34%). Le recours au crédit reste pour sa part marginal (5%). Les loisirs (livres, cinéma, théâtre, concerts) constituent le pôle prioritairement concerné par une réduction des dépenses (30%) devant l'habillement (24%), la santé et les assurances arrivant en queue de peloton (2%). Malgré tout, la fréquence des découverts bancaires s'affiche en repli. Moins de quatre personnes sur dix (39%) affirment ainsi être à découvert au moins une fois par an, une proportion en baisse par rapport à la précédente vague de sondage en août 2012 (48%).

Ce sondage a été réalisé via internet auprès de 1.001 personnes âgées d'au moins 18 ans, du 2 au 4 juillet, selon la méthode des quotas.
 

dimanche 1 septembre 2013

Les Lyonnais vont (enfin) retrouver leur tunnel de la Croix-Rousse

Fermé depuis dix mois pour d'importants travaux de rénovation, cet axe majeur de la ville reliant la rive du Rhône à la rive de la Saône, rouvre à la circulation dans la nuit de dimanche à lundi, avant la mise en service, en décembre, d'une galerie réservée aux piétons, vélos et bus.

Voilà maintenant dix mois que le tunnel de la Croix-Rousse à Lyon était fermé pour d'importants travaux de rénovation, obligeants les usagers à repenser leur itinéraire pour se rendre dans le centre-ville. Bonne nouvelle pour eux : il rouvre à la circulation dans la nuit de dimanche à lundi, avant la mise en service, en décembre, d'une galerie réservée aux piétons, vélos et bus.

Cet axe majeur de la ville reliant la rive du Rhône à la rive de la Saône, inauguré en 1952 et emprunté chaque jour par 47.000 véhicules sur près de 1,8 km, a été mis aux normes de sécurité exigées depuis l'incendie du tunnel du Mont-Blanc en 1999, notamment en matière de ventilation. La vitesse de circulation sur les deux fois deux voies de l'ouvrage sera limitée à 50 km/h et le trafic interdit aux poids lourds.
 
Animations lumineuses
L'originalité du chantier, lancé en 2010 et dont la facture s'élève à 282,8 millions d'euros, tient à la construction d'un second "tube" qui outre ses fonctions de galerie de secours et d'évacuation, sera dédié aux modes de circulation "doux".

A partir du 5 décembre, les bus, les vélos mais aussi les piétons pourront emprunter ce tunnel jumeau, large de dix mètres et reliée au tunnel principal par 11 intertubes tous les 150 mètres. Une première mondiale avec signalétique et éclairage adaptés, ainsi que des animations lumineuses pour rendre la traversée attractive.