mercredi 31 octobre 2012

Prost au secours du Grand Prix de France

Alain Prost a accepté la proposition des patrons du circuit du Castellet : le quadruple Champion du monde prend les commandes du dossier du Grand Prix de France. L’information est rapportée par nos confrères de RMC. La rencontre avec les dirigeants du Paul Ricard a eu lieu le mois dernier lors de la manche française des World Series by Renault, justement disputée sur le tracé du Castellet.
Prost a ainsi accepté de devenir l'ambassadeur du projet du Castellet et s’envolera pour Abou Dhabi dès demain afin de rencontrer Bernie Ecclestone. Leur réunion, à laquelle participera également Arnaud Péricard, l’avocat du projet du Castellet, est programmée pour samedi matin sur le circuit de Yas Marina.
Le week-end dernier, le grand argentier de la Formule 1 s’était déjà prononcé en faveur du retour du Grand Prix de France, dès 2013, si les futurs organisateurs disposaient du financement nécessaire pour payer le coût du plateau. Une place est actuellement vacante au calendrier de la saison prochaine avec le retrait du Grand Prix de Jersey.

http://www.eurosport.fr/formule-1/saison-2013/2013/f1-alain-prost-au-secours-du-grand-prix-de-france_sto3476239/story-lci.shtml

mardi 30 octobre 2012

Il faut 1,38 euro pour se payer un café en France

Il faut en moyenne débourser 1,38 euro pour une tasse de café en France, selon l'étude "indice Kfé Equip'Hôtel" menée courant 2012 dans 1.252 bars, hôtels, restaurants, ou encore cantines, et publiée mardi.
C'est en Aquitaine que le petit noir est le plus onéreux (1,72 euro), puis en Île-de-France (1,66 euro), Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon (1,64 euro à chaque fois), selon cette étude. Suivent l'Alsace (1,59 euro) et la Lorraine (1,58 euro), la Champagne-Ardenne (1,55 euro), la Haute-Normandie et Centre (1,54 euro) puis Poitou-Charente et la Bourgogne (1,52 euro).

A l'inverse, les habitants du Limousin paient seulement 1,30 euro et les Corses 1,33 euro. La tasse se vend 1,37 euro dans les Pays-de-la-Loire, 1,41 euro en Auvergne et en France-Comté, 1,46 euro en Picardie, 1,47 euro en Bretagne, 1,48 euro en Basse-Normandie et 1,49 euro dans le Nord-Pas-de-Calais.

Le café plus cher au restaurant que dans les cafés

En Rhône-Alpes et en PACA, le café se vent 1,51 euro. Le café est nettement plus cher dans les grandes villes de plus de 50.000 habitants que dans les petites. La tasse revient 1,95 euro dans les grandes villes d'Île-de-France, le record, 1,71 euro dans celles du Languedoc-Roussillon, et 1,70 euro en Aquitaine.

Sans surprise, le café revient nettement plus cher en restaurant (2,34 euros) que dans les cafés, bars et brasseries (1,37 euro). Il en coûte 1,25 euro en moyenne en restauration rapide, 0,91 euro en distributeur automatique et 0,63 euro à la cantine. C'est la première année que le cabinet Gira Conseil réalise cette étude, et il ne fournit donc pas de base de comparaison dans le temps.
 

lundi 29 octobre 2012

Plainte de l'ex-compagne de Delarue après réception de mails posthumes

L'information, dévoilée par le JDD, a été confirmée par l'avocate de la plaignante. Me Isabelle Wekstein a "confirmé le dépôt de la plainte" évoquée dans le JDD, mais ni elle, ni sa cliente, Elisabeth Bost, ancienne compagne de l'animateur, "ne souhaitent faire de commentaires".
Selon l'hebdomadaire, cette plainte contre X déposée à Paris vise deux mails reçus par l'ex-compagne de Jean-Luc Delarue, respectivement trois heures et huit heures après la mort de l'animateur, le 23 août. Ils émanent de l'adresse mail de Jean-Luc Delarue, mais plusieurs éléments laissent penser qu'ils n'ont pas été écrits par l'animateur, selon le texte de la plainte cité par le JDD. Parmi ces éléments, le ton des messages, très agressif envers la destinataire, "ne correspondait en rien à ce que Jean-Luc Delarue avait pour habitude" d'écrire à celle dont il était séparé depuis 2010, explique la plainte.
Contexte délicat
Le premier mail aborde l'héritage de l'animateur. Il demande la restitution de quatre oeuvres d'art léguées à Jean, le fils que Jean-Luc Delarue a eu avec Elisabeth Bost, en vue d'un inventaire et d'une remise à l'enfant, selon le JDD. L'hedomadaire précise que les plaintes ont été déposées des chefs de "faux", "usurpation d'identité", "usurpation d'identité numérique", "atteinte à la représentation de la personne" et "atteinte à l'intimité de la vie privée".

Cette plainte intervient dans le contexte de l'héritage délicat de l'animateur, facteur de tensions entre ses proches. Selon le texte manuscrit du testament en date du 16 février dernier, publié fin septembre par le JDD, Jean-Luc Delarue lègue deux biens immobiliers et les pièces majeures de sa collection d'art à
Anissa, qu'il avait épousée trois mois plus tard, tandis que la société Réservoir Prod, dont la valeur est incertaine, reviendrait à son fils Jean, 5 ans, écartant expressément la mère de l'enfant.
 

dimanche 28 octobre 2012

Taxe Google : le président du moteur de recherche reçu à l'Elysée lundi

C'est l'Elysée qui annonce vendredi la rencontre prévue entre Eric Schmidt, boss de Google et François Hollande. A l'origine de cette entrevue, les éditeurs de presse français, italiens et allemands qui demandent aux moteurs de recherche des "droits voisins", sorte de prolongation des droits d'auteurs, en cas d'utilisation indirecte de leurs travaux. Ils leur seraient imposés par la loi (lire notre article : "Taxe Google : les éditeurs français, italiens et allemands montent au front").
Les journaux, mais aussi le monde de la musique ou du cinéma, reprochent aux moteurs de recherche, dont Google, de réaliser d'importants profits publicitaires par le simple référencement de leurs titres et de leurs oeuvres. Google a cependant menacé de ne plus référencer les médias français, autrement dit de ne plus afficher les liens renvoyant vers leurs sites, si une telle taxe devait voir le jour (lire notre article : "
Google menace de ne plus référencer les médias français") .
 

vendredi 26 octobre 2012

IVG remboursée à 100% et pilule gratuite pour les mineures

C'était une revendication ancienne de nombreuses associations et une promesse de campagne de François Hollande : les députés ont voté vendredi matin le remboursement à 100% des interruptions volontaires de grossesse (IVG) par l'assurance maladie à toutes les femmes à partir de 2013. Au cours d'un débat apaisé, où il a été abondamment rendu hommage à Simone Veil et à sa loi dépénalisant l'IVG (1975), la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a affirmé qu'il s'agissait d'un "choix de santé publique" et rappelé qu'un avortement n'était "jamais un acte anodin" pour une femme. Le coût de cette mesure s'élèvera à 16,73 millions d'euros.

Les députés ont également adopté un amendement de Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, qui prévoit le remboursement à 100% de la contraception - dont la pilule - pour les jeunes filles âgées de 15 à 18 ans. En 2009, a dit la ministre, 11.679 IVG ont concerné des jeunes filles âgées de 15 à 18 ans et cette mesure de gratuité concernera une population de 1.139.000 personnes. A population constante et à structure de consommation actuelle de contraceptifs, la gratuité de la contraception chez les mineures impliquera un coût additionnel de 5 millions d'euros.

Actuellement, un avortement coûte, selon la méthode (médicament ou intervention chirurgicale) et selon le lieu (hôpital ou cabinet médical), entre 200 et 450 euros. L'assurance maladie prend aujourd'hui en charge à 100% les IVG pour les jeunes filles mineures et entre 70% (en ville) et 80% (en établissement de santé) des frais pour les femmes majeures. Au cours des débats, beaucoup de députés ont souligné la difficulté d'accès à l'IVG. Ainsi la communiste Jacqueline Fraysse a cité des délais allant jusqu'à cinq semaines, contre 5 jours recommandés, entre la prise de contact et l'acte dans un département comme la Seine-Saint-Denis, déplorant "le manque criant de centres IVG dans les structures publiques".

L'Assemblée se prononcera mardi par un vote solennel sur l'ensemble du texte que le Sénat examinera à compter du 12 novembre.
 

jeudi 25 octobre 2012

La petite fille aux bonbons s'en est allée

On a appris avec tristesse le décès dans sa 101e année de Mme Isabelle Mercy, qui demeurait à Mézières.
Ancienne secrétaire de Marie-Hélène Cardot, elle avait rejoint la grande dame de Douzy dans la Résistance comme agent de liaison, sillonnant le Sedanais à bicyclette, et ses proches ne l'apprirent que fort tard.
Mme Mercy était une grande dame restée modeste et simple, qui racontait volontiers avoir risqué sa vie parce que cela lui semblait « normal » de lutter contre l'occupant nazi.
Originaire de Pouru où son père était boucher, elle avait participé à l'éducation de ses sœurs au décès prématuré de sa maman.
C'est en novembre 1918 que survient un événement peu banal qui marque à jamais la vie de cette Ardennaise exemplaire, tout de labeur et de dévouement à sa famille.
Réfugiée à Stonne avec ses proches, alors qu'une partie de la population est terrée dans les habitations et que quelques habitants ont hissé un drap blanc sur le clocher de l'église en signe de neutralité (on craint des bombardements), la petite fille âgée de 6 ans marche au-devant des troupes américaines et offre des bonbons à un jeune officier du 307e régiment d'infanterie, le major Stone (à une lettre près, l'orthographe du village ardennais !).
L'homme est saisi et n'oubliera jamais.
A tel point qu'il lance un avis de recherche en 1961 : et c'est en écoutant la radio qu'Isabelle Mercy, née Docq, apprend qu'un ancien officier qui libéra les Ardennes au terme de la première guerre recherche une petite fille qui l'avait ému par son geste.
En mai 1961, Isabelle Mercy et son époux Henri sont invités aux Etats-Unis par le Major Stone et sont reçus comme des chefs d'Etat, participant au défilé du Memorial Day, reçus à la Maison Blanche par Jacqueline Kennedy, « un véritable conte de fée durant dix jours » ainsi qu'elle le racontait encore en février dernier, au moment de fêter ses 100 ans entourée des siens.
Surnommée « the candy girl » par les journalistes américains, c'est-à-dire « la petite fille aux bonbons », Isabelle Mercy restée autonome, faisait l'admiration de ses voisins, amis et parents par son dynamisme et son autonomie. Nous avions le plaisir de la rencontrer et de l'interviewer longuement, d'apprécier son sens de l'humour et sa gentillesse, précisément lorsqu'elle fêta son centenaire.
Comme elle le souhaitait, elle est restée chez elle, dans le quartier de la Porte de Bourgogne, jusqu'à ses derniers jours.
A ses enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants, à tous ses proches, nous présentons nos condoléances. Les obsèques d'Isabelle Mercy seront célébrées ce jeudi à 15 heures en l'église de Pouru-Saint-Remy


http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/la-petite-fille-aux-bonbons-sen-est-allee

mercredi 24 octobre 2012

Le mythe des femmes multitâches s'effondre (enfin)

Cuisiner en téléphonant, tout en surveillant d'un œil les enfants. Un jeu d'enfant pour toutes les femmes ? Et bien non. Une étude scientifique suédoise démonte le mythe selon lequel les femmes sont plus habiles que les hommes à gérer plusieurs tâches à la fois, explique mercredi l'un des auteurs de l'étude.

"Au contraire, les résultats de notre étude montrent que les hommes sont meilleurs dans la gestion de plusieurs tâches que les femmes", a affirmé dans un communiqué Timo Mäntylä, professeur de psychologie de l'université de Stockholm.

Dans cette étude à paraître dans le journal scientifique américain Psychological Science, les chercheurs ont établi un lien avec les capacités spatiales, et donc avec le cycle menstruel. "Des études précédentes ont montré que les aptitudes spatiales variaient tout au long du cycle menstruel, avec des capacités fortes aux alentours de la menstruation et bien moindres aux alentours de l'ovulation, quand les niveaux d'oestrogène sont élevés", a rappelé M. Mäntylä.

Différence entre phase d'ovulation et de menstruation

L'étude, soumise à 160 personnes âgées de 20 à 43 ans, se base sur un test consistant à faire des relevés sur trois chronomètres partant de temps différents et s'écoulant à des rythmes différents. Simultanément, les participants devaient surveiller le défilement de noms communs suédois, et cliquer sur une souris quand un mot revenait.

"Les résultats ont montré une différence claire dans la capacité à gérer plusieurs tâches entre les hommes et les femmes en phase d'ovulation, tandis que cette observation ne valait pas pour les femmes en phase de menstruation", a dit M. Mäntylä.
 

mardi 23 octobre 2012

Une Française tuée lors d'une ascension

Une Française âgée de 26 ans, Aurélie Pereira da Rocha, a trouvé la mort dans l'ascension du pic d'Orizaba, un volcan qui constitue le point culminant du Mexique, dans l'est du pays, apparemment en raison d'une chute, a annoncé lundi à l'AFP le consulat de France à Mexico.
Le Pic d'Orizaba, également nommé Citlaltépetl, est situé entre les Etats de Puebla et de Veracruz. Sommet le plus élevé du Mexique, il culmine à 5.747 mètres. La jeune femme était en visite au Mexique où réside son frère, Thomas, qui l'accompagnait dans l'ascension.
Son corps devait être descendu lundi par la Protection civile d'Orizaba, municipalité de l'Etat de Veracruz. Il y a une semaine, un alpiniste qui ne disposait pas d'un équipement adéquat était mort après une chute de 700 mètres sur l'un des glaciers de la montagne.
 

lundi 22 octobre 2012

Un buraliste sanctionné après le suicide d'un joueur compulsif

Il ne peut plus vendre grille de Loto, Rapido et jeux à gratter. Un buraliste de Trie-Château (Oise) a assigné la Française des Jeux (FDJ) qui lui avait retiré son agrément en juillet à la suite du suicide d'un joueur qui avait perdu des dizaines de milliers d'euros dans son commerce. L'affaire viendra le 22 novembre devant le tribunal de commerce de Nanterre.

"Sans aucun avertissement préalable, la FDJ a retiré son agrément à mon client en affirmant qu'il aurait encouragé ce joueur à jouer à crédit alors qu'il aurait reçu une formation pour la conduite à tenir vis-à-vis des joueurs excessifs, ce que nous contestons", a déclaré à l'AFP Me Daniel Richard, confirmant des informations de la radio
RTL.

Selon l'avocat, son client avait l'agrément de la FDJ depuis deux ans pour son établissement Le Chiquito, quand le jeune joueur en question s'est mis à jouer plusieurs fois par semaine entre mai et juin, essentiellement sur des matches de basket-ball de la fédération américaine NBA. Le jeune âgé de 23 ans aurait joué 10.000 ou 15.000 euros à chaque fois avec des chèques de banque puis 53.000 et 16.000 euros avec des chèques normaux qui sont revenus impayés chez le buraliste, qui a donc perdu 69.000 euros. Le joueur s'est suicidé en sautant d'un pont.
"La détection des joueurs pathologiques"
"Le contrat de mon client avec la FDJ ne fait mention d'aucune mise maximale pour un joueur et il n'a jamais reçu de formation sur la conduite à tenir vis-à-vis des joueurs excessifs", a souligné l'avocat. Selon lui, la FDJ "a eu peur du scandale et a rompu dans la précipitation son contrat" avec le buraliste qui a perdu depuis le tiers de son chiffre d'affaires.

Outre le rétablissement de son contrat et des dommages-intérêt, le buraliste demande la réparation de son préjudice moral lié au fait que ses clients aient pu penser qu'il se serait rendu coupable d'une fraude, a encore souligné l'avocat. Interrogée par l'AFP, la Française des Jeux a confirmé avoir retiré, "après enquête", l'agrément de ce détaillant pour "non respect de la politique de jeu responsable de l'entreprise, notamment pour avoir fait crédit au joueur et pour avoir accepté des chèques qui n'étaient pas au nom du joueur". Ce détaillant, comme tous les 35.000 détaillants de la FDJ, avait été formé, selon la Française des Jeux, à la détection des joueurs pathologiques dans le cadre de la politique du "jeu responsable" mise en place par la FDJ à partir de 2006


http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/un-buraliste-sanctionne-apres-le-suicide-d-un-joueur-compulsif-7598308.html

dimanche 21 octobre 2012

Liban : mobilisation attendue pour les funérailles du général assassiné

L'enterrement géant du général Wissam al-Hassan devrait se dérouler sous haute tension à Beyrouth ce dimanche. L'opposition libanaise a appelé samedi à une mobilisation massive contre la Syrie dimanche lors des funérailles du chef des renseignements de la police Wissam al-Hassan, bête noire du régime syrien tué dans un attentat à la voiture piégée.
La mort brutale du général sunnite vendredi a provoqué un séisme politique au Liban, mais malgré les appels à sa démission, le Premier ministre Najib Mikati a choisi de rester à son poste dans "l'intérêt national" et pour éviter "le vide politique" qui pourrait plonger le pays fragilisé dans le chaos.
La colère était vive dans les régions à majorité sunnite à travers le pays en deuil national. A Tripoli (nord), un cheikh a été tué dans des échanges de tirs alors que des routes ont été coupées par des pneus en feu dans d'autres localités.
Des milliers de personnes attendues dans le centre de Beyrouth
Des milliers de personnes sont attendues dans le centre de Beyrouth aux funérailles prévues vers 13H00 GMT, à la mosquée Al-Amine. Le général sera inhumé dans le mausolée de Rafic Hariri, lui-même assassiné en 2005, selon le général Achraf Rifi, chef des Forces de sécurité intérieure (FSI).
Ces deux attentats ont été attribués par l'opposition libanaise et les experts au régime syrien du président Bachar al-Assad, confronté depuis 19 mois à une révolte qu'il tente d'écraser à tout prix malgré les tentatives du médiateur Lakhdar Brahimi, en visite à Damas, d'obtenir une trêve.
Saad Hariri, fils de Rafic et qui dirige l'opposition libanaise, a appelé les Libanais a venir en masse aux obsèques, pour transformer cet enterrement en une manifestation contre le régime syrien. "Chacun de vous est appelé individuellement à participer (aux obsèques) de Wissam al-Hassan qui a protégé le Liban du complot de Bachar al-Assad et d'Ali Mamlouk", le chef des renseignements syriens, a affirmé Saad Hariri à une chaîne libanaise.
 

vendredi 19 octobre 2012

Taxe Google : rencontre tendue entre Pellerin et les représentants du géant américain

Fleur Pellerin n'a pas encore arrêté de décision, mais Google a déjà entamé un bras de fer en posant un ultimatum jeudi (lire notre article - Google : pour Filippetti, les menaces ne sont pas une façon de négocier). Une rencontre a déjà eu lieu à Berlin entre la secrétaire d'Etat allemande, à l'origine du projet de dispositif et la ministre déléguée à l'Economie numérique, qui doit rencontrer des représentants de Google France vendredi.
"Nous recevrons des représentants de Google France vendredi après-midi pour évoquer les recommandations émises à son égard mardi par les 27 autorités européennes de protection des données, et le projet déposé par les éditeurs français pour taxer les moteurs de recherche", a-t-on dit dans son entourage. La question de la protection des données privées, soulevée il y a quelques jours par la Commission nationale informatique et liberté, devrait également être évoquée avec la ministre.
Critiques émises par les autorités de régulation européennes
Google a menacé jeudi de ne plus référencer les médias français, en réponse à un projet visant à imposer au géant américain de verser une taxe aux éditeurs en ligne, en cas d'utilisation indirecte de leurs contenus. Les associations d'éditeurs de presse souhaitent en effet que le moteur de recherche leur verse de l'argent pour les informations de presse qu'il indexe, une idée soutenue par la ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti.
Dans le dossier de la protection des données personnelles, Google a jusqu'à quatre mois pour modifier sa politique afin de répondre aux critiques émises par les autorités de régulation européennes.
 

jeudi 18 octobre 2012

Fadettes : vers une annulation de la mise en examen de Squarcini

Le parquet général de la cour d'appel de Paris va requérir jeudi l'annulation de la mise en examen de l'ex-patron du renseignement intérieur Bernard Squarcini dans l'affaire de l'espionnage téléphonique d'un reporter du Monde, a indiqué à l'AFP une source judiciaire.

Soupçonné d'avoir requis et analysé à l'été 2010 les factures téléphoniques détaillées ("fadettes") du journaliste Gérard Davet dans le but d'identifier ses sources dans l'affaire Woerth-Bettencourt, M. Squarcini a été mis en examen en octobre 2011. L'avocat général exposera sa position en fin d'après-midi à huis clos devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel, qui devrait mettre sa décision en délibéré.


http://lci.tf1.fr/france/justice/fadettes-vers-une-annulation-de-la-mise-en-examen-de-squarcini-7592435.html

mercredi 17 octobre 2012

Dufourcq dirigera la Banque publique d’investissement, Lauvergeon écartée

Le suspense aura été maintenu jusqu’au bout. Alors qu’Anne Lauvergeon, l’ex-patronne d’Areva, semblait favorite ces derniers jours pour prendre la direction générale de la Banque publique d’investissement (BPI), c’est finalement Nicolas Dufourcq, le numéro deux de Cap Gemini, qui a été choisi. Selon le premier ministre, il sera dans un premier temps chargé d’une mission «pour définir les objectifs et les contours» de l’établissement, d’en prendre la tête quand elle sera officiellement créée.

Le Conseil des ministres a en effet examiné ce mercredi le projet de loi de création de cette banque publique destinée à soutenir le financement des PME. Détenue à parité par la Caisse des dépôts et l’Etat, elle mobilisera 40 milliards d’euros d’engagements, à travers le Fonds stratégique d’investissement, CDC entreprises ou encore Oséo. Comme prévu, la BPI sera présidée par Jean-Pierre Jouyet, directeur général de la CDC, a confirmé Jean-Marc Ayrault.

Nicolas Dufourcq, 49 ans, HEC et Inspecteur des finances, a commencé sa carrière au cabinet de René Teulade, ministre des Affaires sociales du gouvernement de Pierre Bérégovoy. Ex-patron du fournisseur d’accès à Internet Wanadoo (groupe France Télécom), il a rejoint en 2004 Cap Gemini dont il est le directeur financier.


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/10/17/97002-20121017FILWWW00402-nicolas-dufourcq-dirigera-la-banque-publique-dinvestissement.php

Anne Lauvergeon nommée à la tête de la banque publique d'investissement ?

Anne Lauvergeon, alias "Atomic Anne", ex-patronne Areva, est largement pressentie pour accéder à la direction générale exécutive de la future BPI. La rencontre d'environ une heure entre l'ancienne patronne de la filière nucléaire française et le Premier ministre intervenait à la veille de la présentation en conseil des ministres du projet de loi relatif à la création de la BPI.
Pour autant, les services du Premier ministre n'ont souhaité faire aucun commentaire sur l'objet de l'entretien. "La Banque publique d'investissement sera créée par le Conseil des ministres mercredi, la nomination interviendra après, ça paraît quand même assez logique non ?", avait déclaré lundi Jean-Marc Ayrault, entretenant le doute sur une nomination dès mercredi. Cette nomination semblerait quoiqu'il en soit acquise eu égard aux récentes déclarations de Jérôme Cahuzac. Anne Lauvergeon, serait un bon choix pour diriger la nouvelle Banque publique d'investissement (BPI), a estimé mardi sur France Inter le ministre du Budget. Autre indice supplémentaire : Anne Lauvergeon a rendez-vous jeudi avec le ministre de l'Economie Pierre Moscovici.
Soutien aux entreprises françaises
Le poste de directeur général de la BPI suscite bien des convoitises, tandis que la nomination de Jean-Pierre Jouyet, le directeur général de la Caisse des dépôts (CDC), semble désormais acquise au poste de président. Outre "Atomic Anne", François Drouin, le patron d'Oséo, Dominique Marcel, ancien numéro deux de la CDC, ou encore Bruno Crémel, directeur général de Darty France et ancien directeur decabinet de Laurent Fabius, ont aussi été cités parmi les candidats pour le poste.
Promise par François Hollande lors de sa campagne pour l'élection présidentielle, la Banque publique d'investissement a vocation à soutenir le financement des entreprises françaises en pleine crise financière et économique. La BPI devrait être organisée comme une compagnie financière détenue à 50% par l'Etat français et à 50% par la Caisse des dépôts. Elle regroupera Oséo, CDC Entreprises et le Fonds stratégique d'investissement (FSI). Ce nouvel établissement devrait aussi être doté de 30 à 40 milliards d'euros de ressources.
 

mardi 16 octobre 2012

Carburants : la consommation chute encore

4,06 millions de mètres cubes. C'est la quantité de carburant livrée sur le marché français en septembre, soit une baisse de 6,4% par rapport au même mois de l'année 2011. L'essence sans plomb reste la plus touchée, avec des livraisons en recul de 11,9% selon l'Union française des industries pétrolières (Ufip). Pour le gazole, la baisse se limite à 5%.
Nettement moins cher que l'essence, le diesel continue de dominer le marché. En septembre, il représentait 80,8% de la consommation française de carburant, pour un prix moyen de 1,38 euro le litre. Selon les relevés du ministère de l'Ecologie et de l'Energie, le litre de sans plomb 95 se vendait lui à 1,56 euro.
Quelle mesure pour la suite?
Moins élevés que les records historiques de cet été, ces prix n'en restent pas moins dissuasifs et poussent les Français à continuer de réduire leur consommation. En cumul depuis le début de l'année, celle-ci serait en recul de 1,8% par rapport à la période comparable de 2011, selon l'Ufip.
Les mesures prises par le gouvernement fin août pour endiguer la flambée des prix du pétrole n'ont donc pas inversé tendance. L'Etat avait pourtant initié une baisse temporaire des prix à la pompe pouvant aller jusqu'à 6 centimes. Le dispositif : une baisse de 3 centimes de la taxe sur les carburants et un coup de pouce des pétroliers et distributeurs. Celui-ci doit expirer fin novembre. Des mesures "pérennes" devraient suivre, mais dont la teneur reste encore inconnue.
 

lundi 15 octobre 2012

Décès d'un homme atteint par un Taser : le juge prononce le non-lieu

La mort, fin novembre 2010, d'un Malien sans papiers à Colombes, n'est pas due au Taser. La justice a rendu mercredi une ordonnance de non-lieu dans cette affaire, estimant que les tirs de pistolet à impulsion électrique "n'ont pas joué un rôle direct et certain" dans le décès de cet homme de 38 ans survenu lors de son interpellation et "aucune faute ne peut être reprochée aux policiers intervenants", selon ce document. Enquêtant sur des faits d'homicide involontaire, la juge d'instruction a donc conclu qu'ils n'étaient "pas établis", pas plus que "les faits de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner". Se basant sur le rapport d'autopsie, la juge a souligné que le décès était lié à une drépanocytose, une maladie de l'hémoglobine d'origine génétique, dont était atteint le défunt.
Me Marie-Alix Canu-Bernard, l'avocate de la famille du défunt, a indiqué dans un communiqué qu'elle "relev(ait) appel" de la décision, estimant que des "fautes ont été commises par les services de police". L'avocate s'appuie sur un avis rendu le 4 mai par le Défenseur des droits qui avait demandé au ministère de l'Intérieur des poursuites disciplinaires à l'encontre des policiers concernés. Il leur reprochait d'avoir fait "un usage abusif" de leur pistolet à impulsion électrique "en mode contact" à l'encontre du sans papiers Malien. Cet homme en situation irrégulière était décédé peu de temps après avoir été aspergé de gaz lacrymogène et avoir reçu deux décharges du pistolet Taser lors de son interpellation le 30 novembre 2010.
Gaz lacrymogène, coups de bâton de défense, les policiers avaient expliqué avoir tout essayé avant de se servir du Taser, pour maîtriser un homme décrit par la police comme particulièrement violent et de forte corpulence. Au moment du contrôle d'identité, à la suite d'un différend avec son colocataire, l'homme avait "pété les plombs", selon la police. Il avait tenté de s'enfuir dans les étages de l'immeuble avant de blesser avec un marteau quatre des huit policiers qui le poursuivaient. La police avait alors fait usage du Taser.
 

dimanche 14 octobre 2012

Blanchiment : fraude de l'élue ? "Quand même sérieux" pour Delanoë

Invité du "Forum" Radio J, Bertrand Delanoë (PS) s'est exprimé dimanche sur l'affaire de blanchiment d'argent de la drogue. Le maire de Paris a jugé que ce serait "quand même sérieux" si l'élue écologiste (EELV) parisienne mise en examen, Florence Lamblin, s'était simplement rendue coupable de fraude fiscale.
Bertrand Delanoë réagissait aux déclarations de l'avocat de Florence Lamblin, Me Jérôme Boursican, selon qui on peut reprocher à sa cliente "tout au plus le fait de ne pas avoir déclaré 350.000 euros à l'ISF". "Je souhaite que cette personne puisse se défendre, mais je suis tout à fait satisfait qu'elle ait quitté ses fonctions de maire-adjoint" du XIIIe arrondissement, a dit M. Delanoë, qui a ajouté qu'elle "devait se poser la question" d'une démission de son mandat de conseillère d'arrondissement. "Florence Lamblin s'est retirée de sa délégation d'adjointe au maire pour assurer sereinement sa défense, mais ne donne pas sa démission", a répliqué dans un communiqué Me Boursican, qui "souhaite rappeler à Monsieur Delanoë que l'atteinte à la présomption d'innocence est une infraction punissable et qu'il sera particulièrement vigilant à toute atteinte qui y serait portée".
Pour un débat sur le cannabis
Sur les propos des élus Verts Denis Baupin et Yves Contassot, qui se sont déclarés sceptiques quant à la culpabilité de leur collègue, Bertrand Delanoë a répondu "comprendre la fidélité amicale", mais, a-t-il martelé, "les valeurs auxquels nous sommes attachés, y compris Denis Baupin et Yves Contassot, ne sont pas négociables", comme "l'exemplarité des élus". Bertrand Delanoë a aussi qualifié de "moche" l'attitude de l'UMP parisienne qui a établi un lien entre cette affaire et les positions "permissives", selon elle, des Verts et de certains socialistes sur la consommation de drogue.
Il a précisé "ne pas être pour la légalisation du cannabis mais pour un débat où on met tout sur la table" et s'est dit favorable à l'expérimentation de salles d'injection de drogue à Paris. "Je préfère que des gens qui se droguent le fassent dans des conditions de sécurité que dans des conditions où ils accroissent leur fragilité et la dangerosité de ce phénomène", a-t-il expliqué, ajoutant que Marseille était aussi intéressée.
 

vendredi 12 octobre 2012

Pau : une minuterie pointait à la place des surveillants de prison

Le système était ingénieux. Il permettait aux surveillants du service de nuit du mirador de la prison de Pau de ne pas pointer régulièrement pendant la nuit. Une enquête a été ouverte par le parquet de Pau et l'Administration pénitentiaire, sur ce système sophistiqué de minuterie qui évitait à certains surveillants d'avoir à pointer toutes les demi-heures.

L'histoire, révélée par le quotidien Sud-Ouest, remonte à plusieurs années. Alors que dans la maison d'arrêt de 250 places les relations entre surveillants et direction s'étaient dégradées, la direction avait fait part de difficultés, qui ont entraîné cette enquête de l'Inspection des services pénitentiaires, a-t-on appris de source syndicale.

L'inspection a découvert un boîtier assorti de pinces crocodile permettant de court-circuiter l'interrupteur placé dans le mirador, que les surveillants doivent actionner la nuit, en principe toutes les demi-heures pour indiquer qu'ils sont bien en veille.

La découverte a entraîné le dépôt d'une plainte par le directeur de l'Administration pénitentiaire et le déclenchement d'une procédure disciplinaire. D'autres irrégularités, notamment un registre de fouilles avec la mention RAB (qui pourrait vouloir dire "rien à battre", selon un surveillant) ont été détectées. Selon une source judiciaire, le parquet de Pau a ouvert en juin une enquête préliminaire pour "entrave au bon fonctionnement d'un traitement automatique de données", confiée à la gendarmerie, et qui touche à sa fin. Parallèlement, des procédures disciplinaires viseraient plusieurs agents, qui seront convoqués en conseil national de discipline avant la fin octobre, selon la source syndicale
 

jeudi 11 octobre 2012

REVOILA DSK !

Après un long silence, Dominique Strauss Khan se confie au Point. Entre le huis clos au Sofitel, la prison, l'affaire Carlton et sa nouvelle vie "normale", DSK parle enfin dans une interview exclusive. Retour sur les évènements qui ont chamboulés sa vie depuis mai 2011.
L'affaire du Sofitel de New York
Saura-t-on un jour ce qui s'est vraiment passé dans la suite 2086 ? DSK n’en a parlé qu’une seule fois, au JT de TF1 en septembre 2011, décrivant une "relation inappropriée", "une faute morale", mais "sans contrainte, ni violence, ni agression". Il le regrette : "A Claire Chazal, j'aurais dû répondre : ce qui s'est passé ne tombe pas sous le coup de la loi, le reste ne regarde personne." Et de préciser : "Aux États-Unis, on intente ce genre de procès qu'aux riches, les avocats de la plaignante ont cru que je l'étais. Je ne le suis pas."
Le traumatisme de la prison
Sur ces 4 jours passés à Rikers Island, il dit seulement avoir demandé un somnifère pour dormir et a fini interné dans le pavillon des suicidaires, chaîne aux pieds, en simple peignoir (excusez la tenue, je sors de la douche).
Sa version sur l’affaire du Carlton
Il rappelle que son casier judiciaire est vierge. Il dit n'avoir jamais mis les pieds dans cet hôtel. Mais avoue ensuite : oui, il a participé à certaines soirées, sans savoir que des filles étaient payées. L’étiquette de proxénète le fait bondir. L'affaire a été classée le 2 octobre, la prétendue victime a évoqué "un jeu sexuel accepté sans contraintes". Pas d'infraction donc pour le procureur.
L’Élysée, oui mais non !
Il avoue n’avoir jamais été accro au pouvoir. Alors Directeur du FMI, Nicolas Sarkozy lui a demandé quelles étaient ses ambitions. Sa réponse : "A l’Élysée, tu as 80% d’emmerdements, 20% de trucs passionnants. Au FMI, c’est l’inverse."

Son avenir aujourd’hui ? Il répond : "Je ne suis candidat à rien", mais évoque la "possibilité de s’investir dans de grands projets internationaux".Il demande juste qu'on le laisse tranquille.
Source : Le Parisien/Aujourd’hui en France/Le Point

REVOILA DSK !

mercredi 10 octobre 2012

Livret A : les banquiers devront vérifier que vous n'en avez pas 2

Le décret qui impose aux banques de vérifier avant ouverture si un client dispose déjà d'un Livret A a été publié au Journal officiel et prévoit que la disposition entrera en vigueur le 1er janvier 2013. Selon le texte, publié le 6 octobre, la banque sollicitée devra, avant d'ouvrir le livret, interroger l'administration fiscale "sur l'existence éventuelle d'un précédent Livret A". L'administration fiscale répondra ensuite sous 48 heures et précisera, si est établie l'existence d'un ou plusieurs livrets déjà ouverts, leurs coordonnées, "en cas d'accord formalisé par le client sur le contrat d'ouverture".

Si le client dispose déjà d'un Livret A, il aura alors le choix d'abandonner sa demande, de fermer lui-même le ou les livrets déjà existants ou de confier à l'établissement de crédit le soin de faire les démarches de fermeture et de transfert de fonds. Le décret prévoit qu'un établissement saisi d'une demande de clôture d'un livret A est tenu de s'exécuter dans les quinze jours ouvrés. La loi prévoit qu'un particulier ne peut détenir qu'un seul Livret A à son nom. La détention antérieure d'un ou plusieurs livrets par un client ne peut actuellement être vérifiée qu'après ouverture d'un nouveau Livret A.
 

mardi 9 octobre 2012

Mallaury Nataf et son fils de 3 ans retrouvés dormant dans la rue

L'ancienne vedette de la sitcom «Le miel et les abeilles» et son fils de 3 ans ont été retrouvés dormant dans la rue à Paris dans la nuit de samedi. L'enfant a été placé en foyer...
Mallaury Nataf connaît toujours une vie très difficile. L’ex comédiennes du «Miel et les abeilles» a été découverte dans la nuit de samedi à dimanche (vers 3h), en train de dormir par terre dans une rue du troisième arrondissement de Paris avec son dernier enfant, un petit garçon de 3 ans, rapporte Le Parisien ce mardi matin. Après avoir été découverts par une patrouille de police, l’ex star de la télé de 40 ans et son fils ont été conduits dans les locaux de la brigade de protection des mineurs du IVe arrondissement. «Au départ, les policiers ne l’ont pas reconnue. Elle a décliné son identité avant d’expliquer qu’elle était sans domicile fixe depuis plusieurs mois», raconte une source proche de l’affaire au quotidien.
Le jeune Shiloh a été placé dans un foyer sur ordre d’un magistrat, aussitôt alerté ce soir-là. D’après Le Parisien, Mallaury Nataf aurait ensuite refusé l’assistance des services sociaux avant de quitter les locaux de la brigade de protection des mineurs.
L’ex vedette du «Miel et les abeilles», qui avait également participé à «La ferme célébrités 2», avait débarqué dans les locaux du Parisien en février pour raconter sa nouvelle situation. Mallaury Nataf avait confié au journal qu’elle était SDF depuis mars 2011, quand elle a dû «laisser [son] compagnon, victime d’une rupture d’anévrisme, et quitter [son] appartement.» A l’époque, on lui avait retiré ses trois enfants. «Je n’ai plus rien», avait-elle déclaré.

http://www.20minutes.fr/people/1018933-mallaury-nataf-dort-toujours-rue

lundi 8 octobre 2012

Crèche illégale à Marseille : 14 mois avec sursis requis contre la responsable

Quatorze mois de prison avec sursis et 20.000 euros d'amende. C'est ce que le procureur du tribunal correctionnel de Marseille a requis, lundi, à l'encontre de la responsable d'une crèche illégale fermée en juin. Monique, 59 ans, était notamment poursuivi "travail dissimulé". Une contravention de 1.000 euros pour "non-respect des obligations de contrôle et de conformité pour les établissement recevant du public" a également été réclamée par le procureur. L'Urssaf, partie civile dans la procédure, a réclamé 30.000 euros de préjudice. La prévenue était poursuivie aussi pour avoir exercé sans agrément.

La prévenue gardait, avec deux jeunes femmes, de 15 à 25 enfants âgés de six mois à trois ans, pour 17 euros par jour et par famille, dans son appartement de 50 m2, disposant d'une cour intérieure de 30 m2. Cette crèche d'une "extrême souplesse dans l'accueil" des enfants avait été fermée en juin par la police, intervenue sur dénonciation anonyme en collaboration avec la PMI (lire :
Marseille : la crèche clandestine accueillait 25 enfants dans un F2 et voir : Une crèche clandestine fermée à Marseille). "Elle me rappelle le profil des escrocs qui font des abus de confiance", a déclaré le procureur au sujet de la nourrice, soulignant qu'elle se présentait comme quelqu'un rendant des services en gardant des enfants à domicile pour 2.000 à 2.500 euros par mois, alors qu'elle percevait plus de 6.000 euros de revenus mensuels d'après l'examen de ses comptes bancaires entre 2009 et 2011.
Pas de travail dissimulé pour son avocat
Le procès-verbal de l'intervention en juin, lu à l'audience, faisait état de la vétusté et de la saleté de l'endroit, relevant plusieurs infractions à la sécurité et des défauts d'hygiène. Des charges de "mise en danger d'autrui" retenues à l'origine contre la nourrice ont cependant été abandonnées. Et de précédents rapports d'inspection de la PMI lui étaient favorables. La PMI l'avait en revanche mise en garde sur l'illégalité de sa situation, lui demandant de choisir entre celui d'assistante maternelle agréée, qui limite le nombre d'enfants à garder, et celui de la micro-crèche. Ce qui fait dire à son avocat que sa situation étant connue et son travail déclaré à l'Urssaf, il n'y a pas de travail dissimulé dans ce dossier.
Mais la nourrice n'en fit rien : "je voulais terminer comme ça, je disais aux parents qu'il faudrait trouver une autre solution après 2013", une fois qu'elle serait en retraite, explique à la barre la prévenue, mince, vêtue d'un jean et d'un pull noir, à peine audible et souvent en pleurs. La présidente du tribunal lui a reproché aussi de s'être présentée aux nouveaux parents, auxquels elle proposait ses services"par le bouche à oreille", comme "une ancienne infirmière", alors qu'elle n'avait pas achevé sa formation. Idem pour les deux jeunes femmes qui l'aidaient à garder les enfants, présentées comme des assistantes agréées, ce qu'elles n'étaient pas. La décision a été mise en délibéré au 17 octobre à 8H30.
"la garde au noir pullule"
Ce procès pose la question de la pénurie de places d'accueil des tout-petits dans la cité phocéenne. En effet, une seconde crèche illégale a été démantelée fin juillet dans le centre de Marseille, dont la responsable, Hélène, 60 ans, comparaîtra le 5 novembre devant le même tribunal, pour des faits de "travail dissimulé", "fraude fiscale" et "escroquerie à la Caisse d'allocations familiales". Cette femme gardait, sans agrément elle aussi, jusqu'à 14 enfants dans son appartement de 140 m2 situé sur la Canebière (lire :
Nouvelle affaire de crèche clandestine à Marseille et voir Une nouvelle crèche clandestine découverte à Marseille).

Outre les structures illégales, "la garde au noir pullule, d'un, deux ou trois enfants. C'est la réalité quotidienne" à Marseille, selon Morgane Turc, l'adjointe, en charge de l'enfance, du maire (PS) du 1er secteur. La majorité municipale UMP rétorque que, depuis son arrivée en 1995, le nombre des places collectives à Marseille, tous modes de garde confondus, a plus que doublé, à 15.728, dont 2.756 dans les 63 crèches municipales. Selon des sources proches du dossier, d'autres crèches illégales à Marseille étaient dans le collimateur des enquêteurs, mais la polémique née du démantèlement des deux premières aurait coupé court aux investigations.
 

dimanche 7 octobre 2012

Le Loto fait peau neuve dimanche

La FDJ a présenté mardi à la presse la nouvelle livrée du Loto, né en 1976 et devenu au fil des années un phénomène de société. Une nouvelle version que le patron des buralistes, Pascal Montredon, souhaite boycotter. Lire l'article : Nouvelle formule du Loto : vers un boycott des buralistes ? Quatre ans après sa nouvelle formule (gains plus fréquents, plus grosses cagnottes, mise de base plus élevée, 3 tirages au lieu de 4), le Loto a gagné au total un million de joueurs supplémentaires, soit une progression de 11 % des mises. Cette hausse a connu toutefois un léger ralentissement en 2010 et 2011, du notamment au succès d'Euro Millions passé à deux tirages hebdomadaires en mai 2011.

La FDJ promettait en 2008 de faire davantage de millionnaires et ce pari a été tenu puisque, selon la FDJ, le Loto est le jeu qui a fait le plus grand nombre de millionnaires, face à tous les autres jeux de loterie (Euro Millions, Keno) et de grattage. En 2011, 47 joueurs ont ainsi remporté des gains de 1 million d'euros et plus.
Compteur
Un compteur de millionnaires fera son apparition à la fin de chacun des 5 nouveaux spots publicitaires accompagnés de la phrase "Serez-vous le Xe millionnaire Loto de l'année?" Deux panneaux géants, installés au bord du périphérique parisien, à la hauteur des portes d'Italie et de Clichy, porteront à partir du 29 octobre le montant des cagnottes du Loto et d'Euro Millions qui seront actualisés à chaque tirage.

Par ailleurs, trois nouvelles options présentées sur un bulletin spécifique, dit "Multi Options", seront proposées aux joueurs désireux de gagner davantage. La première option, dite "Compte Double" (coût un euro supplémentaire par rapport à la grille de base classique à 2 euros) permettra de doubler ses gains pour 2 à 5 bons numéros. Le jackpot (six bons numéros) est bonifié d'un million d'euros. La deuxième option, dite "Double Chance" (un euro de plus) fera participer la grille à un autre tirage immédiat qui s'effectuera dans les points de vente et de gagner de un euro à un million d'euros en plus des gains du tirage classique. L'option "Duo" (2 euros de plus) permettra d'associer les bons numéros de deux grilles jouées pour gagner des lots supplémentaires de deux euros à 2.000 euros.
10 millions d'euros
A l'occasion de ce nouveau Loto, la FDJ proposera le 12 octobre un Super Loto exceptionnel de 10 millions d'euros minimum. Le Loto a totalisé 1,5 milliard d'euros de mises en 2011. Il compte 21 millions de joueurs, est joué dans plus de 22.000 points de vente partout en France et sa notoriété (97 %) est la plus importante des jeux de la FDJ. Au Loto, chaque joueur dispose d'une chance sur 19.068.840 de cocher les six bons numéros.

Quant aux "grands gagnants", ils connaîtront désormais trois niveaux d'accueil, comme les possesseurs de cartes bancaires. Les gagnants de 500.000 à 999.000 euros auront droit à l'accueil "First" avec paiement dans les centres de paiement tout comme l'accueil "Gold" (de un million à 9,9 millions d'euros). Quant aux très gros gagnants (plus de dix millions d'euros et accueil "Premium), ils seront accueillis à Paris où un membre du comité exécutif de la FDJ leur remettra leur chèque. Tous ces grands gagnants se verront proposer par le service des gagnants un accompagnement - sans obligation et sans limitation de temps - adapté à leurs besoins.
 

jeudi 4 octobre 2012

La baisse des carburants menacerait près de 2.000 stations indépendantes

En faisant baisser les prix des carburants, le gouvernement a créé une "spirale dangereuse" qui met en péril près de 2.000 stations-service indépendantes, a affirmé un représentant du secteur dans un entretien au Bulletin de l'industrie pétrolière (BIP) publié jeudi. La démarche du gouvernement fin août pour faire baisser les prix à la pompe a "des conséquences amères dans le secteur de la distribution des carburants", a déclaré à cette publication spécialisée Frédéric Plan, délégué général de la Fédération des combustibles, carburants et chauffage (FF3C).
Selon lui, "les opérateurs majeurs du secteur, les filiales de la grande distribution, qui détiennent 80% du marché (des ventes de carburants pour les particuliers, ndlr), ont pris le prétexte de cette situation pour accentuer la compétition en termes d'images de marque et pour bien d'autres raisons que les carburants".
Une baisse des taxes de 3 centimes par litre
"La durée du dispositif (trois mois, NDLR) et la course à l'échalote à laquelle se livrent les acteurs de la grande distribution menacent désormais très concrètement la moitié des stations-service indépendantes, soit 2.000 sur un peu moins de 12.000 au total", a-t-il ajouté, soulignant que cette menace pourrait se concrétiser dès "la fin de l'année, avec le risque d'une fermeture de plusieurs points de vente".
Conformément à sa promesse de lutter contre la cherté des carburants, le gouvernement avait baissé fin août de 3 centimes par litre les taxes sur le gazole et l'essence, et négocié avec les industriels un coup de pouce supplémentaire d'un à trois centimes, selon leurs possibilités. Ces mesures doivent s'appliquer pendant trois mois, le temps pour le gouvernement de mettre en place un dispositif pérenne contre la cherté des carburants.
Une réunion avec les professionnels du secteur se déroulera justement jeudi après-midi à Bercy pour faire le point sur ces mesures, sous l'égide du ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, et du ministre délégué à la consommation, Benoît Hamon.
 

mardi 2 octobre 2012

DSK/Carlton: l'enquête pour viol classée sans suite

Le parquet de Lille a classé sans suite la procédure pour viol engagée contre Dominique Strauss-Kahn dans le cadre de l'affaire dite du Carlton de Lille. Dans ses déclarations, la victime présumée a en effet affirmé qu'elle était "parfaitement consentante".

Le parquet de Lille avait ordonné cette enquête, confiée à la police judiciaire de Lille sur des faits qui se seraient déroulés à Washington entre le 15 et le 18 décembre 2010, pendant des parties fines avec des prostituées alors que Dominique Strauss-Kahn était directeur général du FMI.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/02/97001-20121002FILWWW00434-dskcarlton-l-enquete-pour-viol-classee-sans-suite.php

lundi 1 octobre 2012

Rixe mortelle à Echirolles : un message d'apaisement lu aux lycéens

C'est à la suite d'une simple dispute que Kevin, étudiant en master, et Sofiane, âgés tous deux de 21 ans, ont été lynchés vendredi soir dans un parc du quartier où ils avaient grandi, à Echirolles, dans la banlieue de Grenoble. Une première bagarre s'était déroulée devant un lycée de la commune pour une histoire de "mauvais regard", avant de se poursuivre et de s'envenimer dans un parc voisin, l'affrontement opposant bientôt un groupe d'Echirolles à un autre plus important venu du quartier de la Villeneuve, à Grenoble. Au cours de cette bataille rangée, Kevin et Sofiane ont été tués par un groupe d'une quinzaine de jeunes munis de manches de pioche, d'un ou de plusieurs marteaux et de couteaux.

Une marche blanche sera organisée mardi par les proches des deux jeunes. Un message appelant à l'apaisement a par ailleurs été lu lundi matin aux élèves du lycée Marie Curie d'Echirolles, où avaient été scolarisés Kevin et Sofiane. "Nous appelons tous les élèves, tous les jeunes d'Echirolles et d'ailleurs, tous les parents, à la dignité et à l'apaisement", déclarent dans ce texte les enseignants du lycée, pour qui "les seules réponses face à un tel drame sont celles de la fraternité de la solidarité et de la non violence".

Des lycéens sous le choc

Une cellule d'écoute composée de deux psychologues, d'un médecin conseil de l'inspection académique et d'une infirmière, a été mise en place à l'intention des élèves les plus affectés par ce drame, a indiqué le proviseur, Jean-Louis Lopez. Selon lui, "Kevin était un gamin studieux, sérieux, qui ne sortait pas et incitait ses camarades à travailler. C'était un vrai grand frère, quelqu'un qui pacifiait". Scolarisé en 1ère, son petit frère Wilfried, impliqué dans la première dispute qui avait entraîné la rixe mortelle, "ne parle pas, il est assommé, sous le choc", a-t-il dit.

Peu de lycéens, parmi ceux qui connaissaient les victimes, étaient disposés à s'exprimer devant la presse. "C'était des gens bien, sans problème, qui n'ont jamais rien fait de mal dans la vie, ils ont laissé leur peau pour défendre deux plus jeunes qu'eux", a toutefois confié d'une voix brisée de chagrin Mégane, 17 ans. "La violence gratuite, c'est horrible", a-t-elle ajouté.

A l'entrée de l'établissement, plusieurs élèves distribuaient un tract proclamant "non à la violence, non à la barbarie" et appelant à participer à la marche blanche "à la mémoire de Kevin et Sofiane" prévue mardi à 18 heures.