vendredi 31 mai 2013

Inondations : alerte dans le Tarn, 5 départements en vigilance orange

Le Tarn a été placé en vigilance orange pour des risques de pluie et d'inondations vendredi matin. Il vient s'ajouter à quatre autres départements du sud-ouest - l'Ariège, la Haute-Garonne, les Pyrénées-Atlantiques et les Hautes-Pyrénées - qui ont été placés en alerte jeudi matin.

La pluie continuait vendredi son inexorable travail de sape, notamment sur le sud de la France avec un nouveau département, le Tarn, placé en vigilance orange. Il vient s'ajouter à quatre autres départements du sud-ouest - l'Ariège, la Haute-Garonne, les Pyrénées-Atlantiques et les Hautes-Pyrénées - déjà placés en alerte jeudi matin par Météo France.

La fin de l'événement est prévue pour vendredi 13 heures. En attendant, les risques d'
inondation sont liés à un axe de fortes pluies qui se maintient depuis plusieurs heures sur l'ouest du Tarn où les cumuls atteignent 30 à 60 mm depuis jeudi après-midi et jusqu'à 90/100 mm à la frontière avec l'Aude, précise Météo France.

Les cumuls de précipitations sur 24h sont conséquents sur les départements Pyrénéens et viennent s'ajouter aux quantités déjà importantes tombées ce mois-ci, ajoute Météo France. Par ailleurs, il est tombé entre 15 et 20 cm de neige fraîche au-dessus de 2000 à 2300 mètres jeudi
 

mercredi 29 mai 2013

Le maitre-chanteur de Julie Depardieu condamné à 18 mois de prison

Un homme qui avait fait chanter l'actrice Julie Depardieu en la menaçant de diffuser une vidéo filmée chez elle a été condamné à dix-huit mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Versailles.

Une peine de prison mais avec du sursis. Un homme, qui avait été mis en examen en février 2011 pour "tentative d'extorsion", a été "condamné mardi à une peine de dix-huit mois de prison avec sursis", a indiqué le parquet de Versailles sans plus de précisions, confirmant une information du Parisien.
 
Il avait réclamé 130.000 euros à la comédienne, faute de quoi il menaçait de diffuser dans la presse people une vidéo filmée en août 2010 dans l'appartement de la jeune femme après une soirée festive. On y voyait notamment la jeune femme fumer un joint. Le maître-chanteur avait ajouté à la vidéo une bande sonore où l'on entendait des gémissements évoquant une relation sexuelle.
 
Décidé et menaçant
 
L'avocat de Julie Depardieu, Me Jean-Yves Liénard a "totalement" exclu qu'il y ait pu avoir une relation sexuelle: "Rien ne porte à croire que cette bande sonore se rapporte à ma cliente", a relevé l'avocat. "Elle avait sans doute un peu bu ce soir-là et ne se rappelle pas du tout ce qui s'est passé", a ajouté l'avocat. "Il avait au début filmé l'actrice pour se faire mousser auprès de son entourage. Certaines personnes lui ont par la suite conseillé d'exploiter les images pour en tirer un profit financier", a expliqué l'avocat du maître-chanteur Me Alexandra Smadja.
 
L'homme, âgé de 37 ans, avait commencé à faire chanter l'actrice en septembre 2010. En moins de 10 jours, il lui avait adressé des dizaines de SMS dont de nombreux messages très déterminés et menaçants. Il avait alors tenté de rencontrer l'actrice pour se faire remettre la somme demandée, mais celle-ci était venue accompagnée au rendez-vous et l'homme avait pris peur, cessant par la suite de la faire chanter. Le maître-chanteur, déjà connu pour de "petits délits", avait été interpellé à son domicile de Lagny-sur-Marne en février 2011 et placé sous contrôle judiciaire.
 

lundi 27 mai 2013

Dernier hommage au chanteur Moustaki

Plusieurs centaines d'anonymes et des personnalités ont rendu un dernier hommage lundi à Paris à Georges Moustaki. Le chanteur décédé à l'âge de 79 ans est inhumé au cimetière du Père Lachaise.

Plusieurs centaines d'anonymes et des personnalités ont rendu un dernier hommage lundi à Paris à Georges Moustaki, éternel voyageur de la chanson française décédé jeudi à l'âge de 79 ans. Cet hommage se déroulait au cimetière du Père-Lachaise, près du caveau familial, où le célèbre auteur compositeur d'origine grecque naturalisé français en 1985, a été inhumé selon le rite juif.
Parmi les personnalités présentes figuraient l'humoriste Guy Bedos, les chanteurs Cali et Brigitte Fontaine, ou encore les acteurs François Morel et Véronique Genest. Le "Métèque" reposera à quelques mètres d'Edith Piaf, qui est aussi enterrée au Père Lachaise depuis 1963, et qui fut l'une de ses amies et conquêtes pour laquelle il écrivit l'un des plus grands succès, "Milord".
Une rencontre déterminante avec Georges Brassens
Georges Moustaki, de son vrai nom Giuseppe Mustacchi, était né le 3 mai 1934 à Alexandrie, de parents juifs grecs immigrés en Egypte. Il s'était installé à Paris en 1951 et y avait fait une rencontre déterminante, celle de Georges Brassens qui l'avait intronisé dans les nuits de Saint-Germain-des-Prés. C'est en son hommage qu'il avait adopté le prénom Georges.
A la fois auteur et compositeur, il a écrit quelque 300 chansons pour les plus grands interprètes, Piaf, Montand, Barbara, Gréco, Reggiani, avant de les chanter lui-même avec succès. Ses chansons les plus célèbres restent "Milord" (1958), écrite pour Edith Piaf et traduite dans le monde entier, puis "Le Métèque" (1969), d'abord chantée par Pia Colombo et dont le refrain a fait le tour de la planète.
 

dimanche 26 mai 2013

Auto-entrepreneur : ce qui va changer

Tous le monde peut créer une entreprise avec ce statut. Une simple inscription sur internet suffit. Mais le statut va être réformé à la rentrée.

L'auto-entrepreneur va subir un lifting. La ministre chargée de l'Artisanat, Sylvia Pinel, a annoncé jeudi qu'elle présenterait "à la rentrée prochaine" des mesures législatives relatives au régime dont la limitation de durée sera circonscrite à la seule activité principale. "En ce qui concerne l'activité secondaire, le gouvernement a décidé de maintenir ce régime sans limitation de durée, afin de permettre aux Français, notamment ceux ayant des revenus modestes (chômeurs, retraités, étudiants, etc.), d'avoir un revenu d'appoint", a indiqué Mme Pinel, à l'issue d'une rencontre avec les artisans du bâtiment et fédérations d'auto-entrepreneurs pour échanger sur le sujet.
S'agissant de l'activité principale, "le gouvernement fera évoluer ce régime". Les discussions ont notamment porté sur "la durée de limitation dans le temps, ainsi que sur les obligations de déclaration de qualification et d'assurance pour renforcer la transparence et l'information dues aux clients". L'Inspection générale des Finances (IGS) et l'Inspection générale des Affaires sociales (IGAS) ont remis début avril à Mme Pinel un rapport d'évaluation du régime de l'auto-entrepreneur, créé en 2009 par le précédent gouvernement.
Ce rapport recommande d'"accompagner l'auto-entrepreneur dans la pérennisation et le développement de son activité" mais ne préconise pas de limitation dans le temps. Depuis le 1er janvier 2009, ce nouveau régime permet à tous ceux qui le souhaitent de créer une entreprise rapidement. Les démarches pour pouvoir en profiter se résument à une simple inscription en ligne sur un site dédié. Une fois cette formalité expédiée, vous pouvez commencer votre activité dès le lendemain.
Adapté pour vous? 
Entrepreneur dans l'âme et indépendant, vous voulez créer une petite entreprise où vous n'aurez à payer qu'un seul salarié : vous-même. Idéalement, vous souhaiteriez éviter les tracasseries administratives qu'entrainent l'inscription de votre société au registre du commerce. Vous serez, dans ce cas, peut- être intéressé par le statut d'auto-entrepreneur. 
Créé par la loi de modernisation de l'économie, ce nouveau régime lève les barrières administratives à l'entrée dans l'entrepreneuriat pour de nombreux salariés, étudiants, retraités et chômeurs, désireux de compléter leurs revenus principaux. Esthéticienne à domicile, dame de compagnie d'une personne âgée ou écrivain public, l'auto-entreprenariat peut couvrir une grande variété d'activités. La seule limite porte sur vos revenus. Le chiffre d'affaire de votre micro-entreprise ne doit pas dépasser les 80.000 euros hors taxe pour une activité d'achat revente et les  32.000 euros pour une activité de service. Des gains dépassant ces chiffres, vous oblige à créer une société classique.
L'auto-entrepreneur n'est pas soumis à la TVA et il est exonéré de taxe professionnelle pendant trois ans à compter de la création de son entreprise. Il devra s'acquitter d'un seul prélèvement fiscal équivalent à 13 % de son chiffre d'affaires mensuel ou trimestriel pour toute activité commerciale (20,5 % pour une activité libérale ou à 23 % pour les activités de service). S'il ne réalise aucun chiffre d'affaires, l'auto-entrepreneur ne paie aucune charge.
Etre auto-entrepreneur et chômeur
Le système de l'auto-entrepreneur est pratique pour exercer une deuxième activité, en plus de votre emploi. Bien entendu, si vous êtes salarié et que vous pratiquez cette activité en dehors de vos horaires de travail, démarcher les clients de votre employeur sans son accord est strictement interdit.
Pour les demandeurs d'emploi qui veulent créer leur micro entreprise, l'aide au démarrage permet de toucher la moitié des indemnités chômage qu'il vous reste à recevoir, pour lancer votre activité. Vous pouvez également continuer à toucher vos indemnités mensuelles si vous le choisissez, mais  selon ce que vous rapporte votre micro entreprise, celles-ci seront moins importantes.
Si les avantages du statut sont nombreux, notons qu'il n'ouvre pas droit au chômage et ne permet pas de cumuler des points pour la retraite. Du fait des revenus plafonnés, il ne permet pas non plus de faire fortune. Mais être auto-entrepreneur permet de  transformer un talent en source de revenu ou de tester une idée de création d'entreprise sans trop de risque.
 

samedi 25 mai 2013

Roland Garros : 29 Français en lice, le tableau complet

Novak Djokovic et le septuple vainqueur Rafael Nadal peuvent se retrouver en demi-finale de Roland-Garros. L'affiche du premier tour opposera le Français Gaël Monfils, ancien demi-finaliste, au Tchèque Tomas Berdych, tête de série n°5.

Rafael Nadal, septuple vainqueur de Roland-Garros, figure dans la moitié de tableau de Novak Djokovic, n°1 mondial, laissant le champ libre à Roger Federer, tête de série n°2, dans le bas du tableau, a décidé le tirage au sort vendredi à Paris. Le positionnement de Nadal, tête de série n°3, était la principale inconnue de ce tirage au sort puisqu'il allait déterminer qui de Djokovic ou de Federer le roi de la terre battue pourrait retrouver en demi-finales.

Il n'y aura donc pas de finale Nadal-Djokovic comme en 2012 et Federer, qui figure dans la moitié de tableau de l'Espagnol David Ferrer (n°4), a été plutôt verni, d'autant qu'il jouera un qualifié lors des deux premiers tours. Nadal retrouvera lui l'Allemand Daniel Brands au premier tour, alors que Djokovic devra se méfier du Belge David Goffin qui avait inquiété Federer l'année dernière après être sorti des qualifications.
29 Français en lice
A noter un premier tour explosif entre le Français Gaël Monfils, ancien demi-finaliste, et le Tchèque Tomas Berdych, n°6 mondial. Dans le tableau féminin, la Bélarusse Victoria Azarenka, n°3 mondiale, a hérité de la moitié de tableau de la Russe Maria Sharapova, n°2 et tenante du titre, évitant ainsi l'Américaine Serena Williams, irrésistible en ce moment.

Il y aura un total de 29 Français à disputer Roland-Garros cette année, exactement le même chiffre que l'année dernière. Mais c'est trois de moins qu'en 2011 où ils étaient 21 chez les messieurs et 11 chez les femmes. Maxime Teixeira est l'unique Français à s'être extirpé des qualifications vendredi pour venir grossir un contingent riche de 18 joueurs et 11 joueuses tricolores cette année à Roland-Garros. Vainqueur en trois sets du Slovaque Pavol Cervenak, Teixera, 284e mondial, figure pour la deuxième fois de sa carrière dans le grand tableau à Paris où il avait même passé un tour en 2011 avant de perdre contre Roger Federer.

vendredi 24 mai 2013

Un avion en feu survole Londres

Un Airbus de la compagnie British Airways a dû atterrir en urgence, vendredi matin sur l'aéroport d'Heathrow (Londres), après un début d'incendie sur l'une de ses ailes. Deux pistes ont dû être fermées et des avions détournés.

Les Londoniens ont eu la stupéfaction de voir passer au-dessus de leurs têtes un avion de ligne en feu, vendredi matin. L'appareil, un Airbus A319 de la compagnie British Airways, a dû atterrir en urgence vers 9h (heure de Paris) à l'aéroport d'Heathrow qui a fermé momentanément deux pistes le temps que les secours interviennent.
Aucun blessé n'est à déplorer parmi les 75 passagers. "L'incident a impliqué un avion. Tout le monde a été évacué sans problème", a déclaré à l'AFP un porte-parole de l'aéroport international. Deux jours après l'attaque sauvage d'un soldat dans la banlieue de Londres, celui-ci a écarté tout lien terroriste. "C'est un simple problème technique. Les services d'urgence se sont rendus au niveau de l'avion et nous allons mener une enquête complète sur l'incident ", a-t-il ajouté.
Des avions détournés vers d'autres aéroports
L'appareil qui reliait Londres à Oslo a connu un début d'incendie sur son aile droite alors qu'il survolait la capitale britannique. Il a dû rebrousser chemin pour "un problème technique", selon le communiqué de la compagnie.
Selon un journaliste de Sky News qui se trouvait dans un avion différent et qui cite un pilote, c'est un choc entre l'avion et des oiseaux qui serait à l'origine de l'accident. Des témoins sur place parlent d'un moteur en feu. "L'avion passait au-dessus de nos têtes et, soudainement, le bruit du moteur a radicalement changé, explique Clive Cook qui vit sous le couloir aérien des avions décollant d'Heathrow. Je dirais presque que ça ressemblait à un bruit d'explosion ou de choc."
Une fois évacué, les pompiers ont entouré l'avion pour le ramener au garage tandis qu'une des deux pistes seulement était rapidement rouverte et que des avions de British Airways étaient détournés vers les aéroports de Cardiff, Stansted et Manston. Heathrow connaît de fortes perturbations.
 

jeudi 23 mai 2013

Meurtre d'un soldat à Londres : ce que l'on sait des suspects

L'un des deux tueurs présumés du soldat a revendiqué son acte au nom d'Allah dans une vidéo tournée sur les lieux du meurtre et diffusée mercredi soir par une télévision britannique. Il parle avec l'accent londonien.

Revendications islamistes

Dans une courte vidéo qu'il a fait tourner par des passants juste après le meurtre sous la menace, l'un des deux tueurs revendique l'action. Il dit clairement qu'il agit au nom de l'
islam.
La chaine ITV a diffusé ce document mercredi soir. Voici la traduction des propos tenus par le meurtrier présumé :

"Nous jurons par Allah le tout puissant que nous n'arrêterons jamais de  vous combattre. Nous devons les combattre comme ils nous combattent, oeil pour oeil, dent pour dent", clame le suspect. "Je m'excuse que des femmes aient été témoins de ce qui s'est passé aujourd'hui mais, dans nos terres, nos femmes voient le même genre de choses. Vous ne serez jamais en sécurité. Renversez votre gouvernement. Ils ne prennent pas soin de vous", lance-t-il également.
"Pensez-vous que David Cameron (ndlr : le Premier ministre britannique) va se faire attraper dans la rue quand nous allons commencer à sortir nos flingues ? Vous pensez que vos politiciens vont mourir ? Non, ce sera le gars lambda, comme vous ou vos enfants. Donc, débarrassez-vous d'eux. Dites-leur de ramener leurs soldats à la maison pour que vous puissiez tous vivre en paix", dit-il encore. D'autres propos sont inaudibles.
 
Accent londonien

Dans la vidéo de revendication diffusée par ITV, le tueur présumé est  un homme noir âgé d'une vingtaine d'années. Portant un court bouc, il est vêtu d'un jean, de baskets, d'un blouson et d'un bonnet noirs. Dans ses mains ensanglantées, il tient un couteau de cuisine et un hachoir de boucher.
Il parle surtout avec l'accent londonien, ce qui pourrait laisser penser qu'il vit dans la capitale britannique depuis plusieurs années, voire qu'il y est né.

Hospitalisation

Les deux suspects n'ont pas tenté de fuir après le meurtre. Au contraire, il semblait attendre la police pour être interpellés, voire en découdre avec elle. Lors de leur arrestation, ils ont été blessés, ce qui a conduit leur hospitalisation dans deux hôpitaux différents de
Londres.

Nationalité nigériane ?

Pour l'instant, les autorités britanniques n'ont donné aucune information officielle sur l'identité des deux tueurs présumés. Selon une source proche du dossier, cité par l'agence de presse Reuters, les enquêteurs suivraient cependant une piste nigériane. La police n'a fait aucun commentaire sur cette information, ni pour la confirmer ni pour la démentir
 

mercredi 22 mai 2013

Affaire Tapie : Christine Lagarde bientôt mise en examen ?

Christine Lagarde doit s'expliquer jeudi devant la Cour de justice de la République (CJR) sur la décision de l'Etat de recourir à un tribunal arbitral pour solder le litige avec Bernard Tapie après la vente d'Adidas. Elle encourt une mise en examen.

L'affaire Tapie rattrape Christine Lagarde. L'actuelle patronne du FMI doit s'expliquer jeudi devant la Cour de justice de la République (CJR) sur la décision de l'Etat de recourir à un tribunal arbitral pour solder le litige avec Bernard Tapie après la vente d'Adidas. Selon des informations du Monde, elle encourt une mise en examen.

Ministre de l'Economie de 2007 jusqu'à sa nomination en 2011 comme directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde est convoquée par la justice pour justifier le recours à un tribunal arbitral qui octroya 285 millions d'euros à Bernard Tapie (400 millions avec les intérêts).   Comme l'avait révélé Mediapart, la patronne du FMI est convoquée jeudi matin devant la Commission d'instruction de la CJR, a-t-on indiqué de source proche du dossier.
Arbitrage privé pour deniers publics
Nommée en juillet 2011 à la tête du FMI après la démission forcée de Dominique Strauss-Kahn, Christine Lagarde est visée par une enquête pour "complicité de faux et de détournement de fonds publics" qui avait conduit à la perquisition de son domicile parisien le 20 mars. Elle va devoir justifier la décision, donnée par écrit en octobre 2007 à de hauts fonctionnaires, de recourir à cet arbitrage, sur les montants octroyés et sur le choix de ne pas engager de recours en annulation contre cet arbitrage. "L'arbitrage permettait de clore l'ensemble des neuf procédures en cours, les deux parties stipulant, dans le compromis, qu'elles acceptaient de se désister et renonçaient à toute instance ou action", avait justifié la ministre devant la Commission des finances de l'Assemblée nationale en septembre 2008.
  
La ministre avait aussi assuré devant les députés n'avoir reçu aucune instruction de l'Elysée avant de prendre cette décision. Pourtant ce choix a été largement contesté et au printemps 2011, le procureur général de la Cour de cassation, Jean-Louis Nadal, n'avait pas épargné Mme Lagarde lors de la saisine de la CJR. Il lui reprochait d'avoir recouru à un arbitrage privé alors qu'il s'agissait de deniers publics, d'avoir eu connaissance de la partialité de certains juges arbitres, d'avoir fait modifier le protocole initial pour y intégrer la notion de préjudice moral - ce qui avait permis aux époux Tapie de toucher 45 millions d'euros - et de ne pas avoir exercé de recours contre cet arbitrage controversé, alors que plusieurs spécialistes l'y avaient encouragée.
Information judicaire également ouverte
La Commission des requêtes de la CJR, en décidant de l'ouverture d'une enquête en août 2011, avait elle-même évoqué un processus comportant "de nombreuses anomalies et irrégularités". Elle relevait également que Christine Lagarde avait retenu l'option d'un arbitrage malgré "l'opposition manifestée à plusieurs reprises" par le directeur général de l'Agence des participations de l'Etat (APE).  Dans une note du 1er août 2007 à l'attention de Mme Lagarde, ce dernier déconseillait à la ministre de s'engager dans la voie d'un arbitrage, qui "pourrait être considéré comme une forme de concession inconditionnelle et sans contrepartie faite à la partie adverse".

En parallèle de l'enquête de la CJR, trois juges d'instruction conduisent une information judiciaire sur le volet non-ministériel de l'affaire, pour "usage abusif des pouvoirs sociaux et recel de ce délit".
 

mardi 21 mai 2013

Abdelaziz Bouteflika serait sorti de l'hôpital mais continue sa convalescence

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika est sorti ce mardi de l'hôpital militaire du Val-de-Grace. Il a été transféré dans un établissement parisien du service de santé des Armées pour poursuivre sa convalescence.

Il est sorti de l'hôpital mais va "poursuivre sa convalescence". Le président algérienAbdelaziz Bouteflika est sorti ce mardi  de l'hôpital militaire du Val-de-Grace et a été transféré "dans un établissement parisien du service de santé des Armées", a expliqué un porte-parole du service.
Plutôt dans la journée, Le Parisien et L'Opinion avaient donné l'information en indiquant  que le chef de l'Etat algérien avait été transféré dans un appartement de convalescence aux Invalides à Paris (VIIe), information qu'ils auraient eu auprès d'un membre du gouvernement français.
Abdelaziz Bouteflika était hospitalisé en France depuis plus de trois semaines, pour un accident cardio-vasculaire.
C'est la quatrième fois depuis 2005, que le président algérien était hospitalisé en France. Ces derniers jours, le flou autour de l'état de santé du président algérien avait entraîné de nombreuses spéculations. A tel point que plusieurs journaux algériens, évoquant  le possible "coma" d'Abdelaziz Bouteflika ont été censurés dans le pays
 

Enfants égorgés près de Lyon : une cellule psychologique dans l'école

Une cellule psychologique a été mise en place mardi matin dans l'école dans laquelle étaient scolarisés les deux enfants égorgés par leur père samedi près de Lyon, a annoncé le rectorat de Grenoble.

Les deux enfants ont été égorgés par leur père samedi près de Lyon. "Une cellule a été mise en place dès ce (mardi) matin dans l'école pour accueillir les élèves et les enseignants. Elle est composée de médecins et de psychologues", a indiqué à l'AFP une porte-parole du rectorat, précisant seulement que l'école se trouvait en Isère.

"La cellule restera le temps qu'il faut selon les besoins des enfants et des enseignants", a-t-elle ajouté. La fillette de cinq ans et son frère de dix ans vivaient avec leur mère en Isère à la suite d'un divorce conflictuel concernant leur garde. Leur père, un Britannique de 48 ans, résidant à Saint-Priest, dans la banlieue de Lyon, a été mis en examen lundi pour "homicids volontaires". C'est en venant rechercher ses enfants, samedi en fin d'après-midi que la mère, aide-comptable, aurait croisé son ex-mari sortant de chez lui, les vêtements tachés de sang. Interpellé samedi soir dans une rue de Lyon, le père a avoué dimanche en garde à vue avoir tué ses deux enfants.
 

lundi 20 mai 2013

Tir de missile M51 raté : François Hollande était "dans la boucle

Alors que l'on ne sait toujours pas pourquoi le tir d'un missile M51 a échoué le 5 mai au large de la Bretagne , Le Point révèle que, pour la première fois dans ce type d'exercice, le chef de l'Etat a participé à l'opération en conditions réelles, en appuyant sur le bouton rouge.

Il a appuyé sur le bouton rouge. Le Point révèle dimanche sur son site internet que François Hollande a directement participé le 5 mai dernier au tir d'un missile M51 à partir du sous-marin nucléaire Le Vigilant. Tir qui s'est soldé par un échec, le missile (vide de toute charge nucléaire) s'étant autodétruit quelques dizaines de secondes après son lancement. Selon les informations du journaliste Jean Guisnel, il s'agissait d'une grande première. En effet, explique-t-il, "jamais depuis l'entrée en service du premier SNLE (sous-marin nucléaire lanceur d'engins) français Le Redoutable, en décembre 1971, un tir n'avait été préparé dans les conditions réelles d'un lancement stratégique inopiné depuis un sous-marin en patrouille opérationnelle".

Et pour que ce tir soit "réel", poursuit-il, "il fallait que l'ordre du feu nucléaire le soit aussi". C'est pourquoi le président de la République François Hollande "se trouvait personnellement "dans la boucle". Le chef des armées aurait donc utilisé "en personne le code d'accès au feu nucléaire", le fameux bouton rouge. Selon Le Point, "il aurait transmis ses instructions par des moyens classifiés exigeant une chaîne de communication protégée permettant à la "chaîne stratégique" de s'assurer qu'il se trouvait bien aux commandes, avant d'appuyer sur le "bouton rouge"". Une chaîne de transmission qui a donc parfaitement marché, même si, au final, sur place, il y a eu échec du tir.
Les résultats de l'enquête connus dans quelques semaines
La commission d'enquête nommée pour élucider les raisons de ce raté quelque peu ennuyeux pour la notoriété de la dissuasion française, ne devrait pas rendre ses conclusions avant plusieurs semaines. Conclusions qui resteront réservées aux plus hautes autorités de l'Etat. Selon Le Point "les causes du problème du M51 sont recherchées dans une ou plusieurs anomalies de fonctionnement de certains de ses équipements, gyrolasers et calculateurs de bord, notamment".

Avant cet échec du 5 mai, cinq tirs de M51 avaient réussi, dont deux à partir du SNLE Le Terrible. Deux autres tirs sont programmés en 2015 et 2018 pour la validation du missile sur les deux autres SNLE, Le Triomphant et Le Téméraire. Le Livre blanc publié fin avril confirme la force de dissuasion nucléaire comme l'un des piliers de la
défense française. Sa composante maritime est considérée comme la plus fiable, un SNLE étant maintenu en permanence en mer. La destruction du missile, d'un coût de 120 millions d'euros, survient également au moment où la Défense est soumise à de strictes contraintes budgétaires.
 

samedi 18 mai 2013

Une grève à la SNCF le jeudi 13 juin?

Les quatre organisations syndicales de la SNCF pourraient déposer dans les prochains jours un préavis de grève, rapporte samedi le quotidien économique Les Echos.

Cela n'est pas encore gravé dans le marbre mais... Les quatre organisations syndicales de la SNCF pourraient déposer dans les prochains jours un préavis de grève pour le 13 juin, rapporte samedi le quotidien économique Les Echos sur son site internet. La CGT, Unsa, Sud et la CFDT ont déposé vendredi, selon Les Echos, une demande de concertation immédiate, procédure obligatoire avant le dépôt d'un préavis de grève, vraisemblablement pour le 13 juin.

Les syndicats entendent mobiliser contre une réforme ferroviaire en préparation et un plan d'économies décidé récemment. Ils avaient évoqué début mai le principe d'un appel à la grève pour le mois de juin.
 
Des dividendes et un intéressement
Par ailleurs, la SNCF va verser près de 209 millions d'euros de dividende à l'Etat au titre de l'année 2012, soit environ 5% de plus que le précédent record atteint l'an passé, selon un arrêté publié samedi au Journal officiel.

Un intéressement aux bénéfices, baptisé "dividende salarial", est également versé depuis 2008 par la compagnie française à ses quelques 150.000 employés. Il s'est élevé pour 2012 à 364 euros brut, contre 400 euros brut au titre de 2011.
 

vendredi 17 mai 2013

Allocations familiales : les ménages gagnant plus de 5000 euros seront pénalisés

Le réforme de la branche famille de la sécu devrait penaliser 15% des ménages, notamment ceux gagnant plus de 5000 euros par mois. Les allocations seront même divisées par quatre au-delà de 7000 euros de revenus.

Annoncé en février, la réforme des allocations familiales vit ses derniers débats avant une présentation probable en juin. Jean-Marc Ayrault compte donc suivre les recommandations du rapport Fragonard pour la modulation des allocations en fonction des revenus et le gouvernement devrait proposer un système de double plafond.
Le premier concernera les foyers avec deux enfants gagnant plus de 5000 ou 6000 euros par mois. Le deuxième touchera les ménages percevant 7000 euros ou plus de revenus mensuels. Ces derniers verront leurs allocations être divisées par quatre par rapport à l'attribution de base, soit 128,57 euros. En tout, 15% des familles seront pénalisées. Jusqu'alors, tous les ménages touchaient les allocations familiales, quelque soit leurs revenus.
Le chef du gouvernement a repoussé cette annonce d'un mois afin qu'elle se situe entre les remous provoqués par le mariage pour tous et la future remise en question des retraites avec les recommandations du rapport Moreau. En étalant les mesures dans son calendrier, le Premier ministre espère sans doute éviter une accumulation de mesures jugées anti-famille par certains.
Ramener à l'équilibre la branche famille de la sécu
L'objectif est de faire des économies pour ramener à l'équilibre la branche famille de la 
sécurité sociale, dont le besoin de financement est évalué à 2,2 milliards d'euros à l'horizon 2016. Cette première mesure ne devrait toutefois rapporter que la moitié de cette somme. Voilà pourquoi la prestation d'accueil au jeune enfant (Paje) et le complément familial de mode de garde sont également dans le viseur du gouvernement. 
Selon Le Figaro, l'idée "est de faire converger les différents seuils du Paje" : prime à la naissance ou à l'adoption, allocation de base, complément de libre choix d'activité, complément de libre choix du mode de garde. Le quotidien, citant la ministre des Affaires sociales et de la Santé Marisol Touraine, parle de "simplifier" le système
 

jeudi 16 mai 2013

Sécu : rembourser les assurés en fonction de leurs revenus

Pour rendre le système de Sécurité sociale plus juste, deux économistes proposent de moduler les remboursements des dépenses de soins de ville en fonction des revenus des assurés. Le même principe sera bientôt appliqué aux allocations familiales
L'idée risque de faire grand bruit. Deux économistes préconisent, dans un article publié par la revue de l'Insee Économie et statistique, que les dépenses de soins soient remboursées en fonction des revenus des assurés. Une suggestion qui rappelle l'une des propositions de Nicolas Sarkozy, en 2007, pour réformer la Sécurité sociale. Défendu par Bertrand Fragonard, président du Haut Conseil de la famille, ce dispositif n'avait finalement pas vu le jour.
Six ans plus tard, deux chercheurs relancent donc le sujet. «Jusque-là, chacun cotisait selon ses moyens et recevait selon ses besoins, explique Grégoire de Lagasnerie, co-auteur de l'article. Le but n'est pas de réduire le déficit de la Sécurité sociale, mais de réintroduire le principe de solidarité dans le système de remboursement des soins que les précédents gouvernements ont supprimé.» Bref, il s'agirait d'appliquer à l'Assurance-maladie la même philosophie que la réforme à venir du gouvernement sur les allocations familiales, à savoir diminuer celles versées aux ménages les plus riches. «Les montants restant à la charge des 10% des Français les plus pauvres représentent 8% de leurs revenus et 0,6% de ceux des 10% des Français les plus riches», explique le chercheur.
Pour réduire ces inégalités, les économistes suggèrent ainsi de réformer le ticket modérateur, à savoir la part restant à la charge des patients, et de l'appliquer en fonction des revenus des assurés et non pas indépendamment de leurs ressources, comme aujourd'hui. Cette proposition ne vaut pas pour les soins hospitaliers, beaucoup plus chers. Elle ne prend en compte que les soins de ville, à savoir les consultations chez les médecins, qui représentent 53% des dépenses de santé des Français en 2011, soit 96 milliards d'euros.
Les deux économistes proposent de fixer un plafond annuel comme il en existe déjà en Suède, en Suisse ou encore aux Pays-Bas. Plus les revenus de l'assuré sont élevés, plus ce montant est important et inversement. L'étude prend l'exemple d'un malade dont la dépense de soins est de 1200 euros par an et qui ferait face à un ticket modérateur de 30%. «Il paierait 360 euros par an, expliquent les deux chercheurs. Avec un plafond de 300 euros, l'Assurance-maladie prendrait à sa charge 60 euros.» Le système proposé, qui se veut plus juste, pourrait en plus avoir le mérite d'être moins gourmand en financement public...

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/05/16/20002-20130516ARTFIG00486-secu-rembourser-les-assures-en-fonction-de-leurs-revenus.php

Extension en .bzh. La date de lancement connue aujourd'hui ?

C'est officiel depuis mardi, la toile va voir arriver le « .bzh ». La Bretagne devient ainsi la première région française à disposer de son extension internet. Le point avec l'assocation qui a porté le dossier, installée à la Pépinière des innovations à Quimper et son président, David Lesvenan avant el point presse qui se tient aujourd'hui à Brest. Y sera annoncée la date de lancementou au moins précisé le calendrier.


D'où vient l'idée de cette extension ?
L'idée a été lancée en 2004 par le député Christian Ménard (UMP). Elle a été portée avec une pétition initiée par Michel Bolloré. Elle a assez vite atteint les 10.000 signatures. Nous en sommes aujourd'hui à 21.000. C'est la plus importante pétition en France portant sur une extension. L'association
www.bzh a été créée en 2008 et nous sommes installés à la Pépinière des innovations depuis 2010.

Quel est l'esprit de l'association ?
L'idée de départ c'est de regrouper les acteurs, aux niveaux national et international, au-delà des enjeux partisans. Nous sommes 300 adhérents et 15 à 20 personnes bénévoles. L'association est soutenue par la Région, des collectivités comme
Quimper-Communauté pour l'implantation territoriale et par le département de Loire-Atlantique. On y trouve des personnalités comme Christian Ménard et Françoise Louarn (UMP), moi (PS) comme président du directoire, Jean-François Le Goff (radical), Naïg Le Gars (UDB), Jean-Michel Le Boulanger (majorité régionale), Jakez Bernard (Produit en Bretagne), Jean Ollivro (Bretagne prospectives), le pôle Réseaux et Images, l'association des entreprises agroalimentaires de Bretagne...

Quelle est la signification de cette extension ?
On s'est basé sur quelque chose qui a du sens au préalable. On utilise un marqueur qui existe déjà, que les Bretons d'origine ou de coeur se sont appropriés. On le voit sur les autocollants sur les voitures, avec la petite bigoudène... Pourquoi un «.com » pour une recherche d'un séjour en Bretagne. Avec le «.bzh » vous envoyez un message aux internautes. Demain dans Google, les résultats vont remonter automatiquement lors d'une recherche sur la Bretagne.

L'enjeu est-il d'abord culturel, la recherche d'une identité régionale ?
C'est un enjeu régional avec l'identité culturelle et linguistique. Nous sommes soutenus par Diwan, Warl'Leur, l'Institut culturel de Bretagne. Nous ne sommes pas là pour revendiquer quelque chose de négatif. Nous sommes dans le même état d'esprit que Produit en Bretagne. Nous travaillons avec la Catalogne, précurseur avec «.cat ». C'est aussi un clin d'oeil numérique mais pas que... La Bretagne est reconnue pour sa recherche dans les télécoms et pourtant on constate un retard en matière d'usages, notamment dans les entreprises. Nous voulons fournir une extension de proximité pour les PME, pour certaines pour leur faire passer le cap d'une présence sur
internet. C'est un enjeu de croissance, de développement de l'économie générale et de création d'une économie numérique. C'est un formidable outil pour le monde de demain.

Après avoir obtenu le «.bzh », quelle vont être vos actions ?
Le dossier de candidature avait été déposé en juin 2012. L'Icann (
Internet corporation for assigned names and numbers) a donné son accord vendredi en même temps que l'extension de la ville de Paris. C'est une étape, nous avons encore des phases de négociations techniques avec l'Icann. Au sein de l'Icann, nous siégeons comme observateurs dans le collège des registres. Nous avons notre petit strapontin à côté de Google, Amazon ou Apple. Nous participons aussi à l'association européenne Euclid avec la Catalogne, l'Écosse, la Galice, le Pays basque. On participe au grand jeu de l'internet. Nous allons organiser régulièrement des réunions d'information et sur les enjeux pour les PME, nous allons travailler à diffuser la pratique.

À quand «.bzh » sur la toile ?
Nous tenons une conférence de presse jeudi à Brest. On pourra peut-être donner un calendrier à cette occasion.


http://www.letelegramme.fr/local/finistere-sud/quimper/ville/bzh-un-clin-d-oeil-numerique-mais-pas-que-14-05-2013-2101740.php

mercredi 15 mai 2013

Inde : les médecins ont réussi l'opération d'une fillette hydrocéphale

Des médecins indiens ont réussi mercredi l'opération d'une fillette de 15 mois souffrant d'une maladie rare et dont le sort a suscité un élan de solidarité en raison de l'extrême pauvreté de ses parents.
Son histoire avait suscité un élan de solidarité en raison de l'extrême pauvreté de ses parents. Des médecins indiens ont réussi mercredi l'opération d'une fillette de 15 mois souffrant d'une maladie rare qui a presque fait doubler sa tête. "L'opération s'est déroulée parfaitement, beaucoup mieux que prévu", a déclaré Sandeep Vaishya à l'issue de l'opération de Roona Begum. "C'est un succès mais il est trop tôt pour dire comment sera la qualité de sa vie future", a-t-il ajouté, interrogé dans la salle d'opération d'un hôpital de New Delhi.
Roona Begum est née avec une grave anomalie neurologique qui se traduit par l'augmentation du volume des espaces contenant le liquide céphalorachidien et provoque une pression sur le cerveau. La circonférence de sa tête a ainsi atteint 94 centimètres, soit près de deux fois plus que la normale pour une enfant de son âge, empêchant la fillette de se tenir droite ou même de marcher à quatre pattes.
L'opération consistait en une "dérivation crânienne", la procédure habituelle dans ce type de pathologie consistant à drainer un excès de liquide céphalorachidien hors du cerveau. La diffusion de photos de la fillette prises par un photographe de l'AFP début avril dans une région reculée du nord-est de l'Inde, l'Etat du Tripura, avait suscité l'émoi de lecteurs et d'internautes à l'étranger. Certains avaient lancé une campagne de collecte de fonds pour financer son opération.
 

mardi 14 mai 2013

Vers l'arrêt des centimes d'euros

Tout plaide pour la suppression des pièces de un et de deux centimes d'euros, très onéreuses à produire, mais la réaction des citoyens pourrait être négative par peur d'une hausse des prix, a averti mardi la Commission européenne.

La Commission évalue à 1,4 milliards d'euros le coût de la frappe des pièces de 1 et 2 centimes d'euros depuis 2002. Mais elle met en garde. "La réaction des citoyens est partagée: les gens se disent attachés à ces piécettes et craignent un risque d'inflation si elle disparaissent, mais dans le même temps, ils ne les utilisent pas", souligne-t-elle.


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/05/14/97002-20130514FILWWW00443-vers-l-arret-des-centimes-d-euros.php

lundi 13 mai 2013

Mali : le coup de gueule de la femme d'un otage

Soulignant que son mari et les autres otages seront bientôt détenus depuis plus de 1.000 jours, Françoise Larribe exige désormais des "résultats" à la France.
"On approche des 1.000 jours de détention maintenant, ça suffit". Lors d'une conférence de presse donnée lundi, Françoise Larribe, qui fut elle-même retenue par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) du 16 septembre 2010 au 24 février 2011, a fait part de son exaspération -Françoise Larribe est la femme de Daniel Larribe, enlevé avec Thierry Dol, Pierre Legrand et Marc Féret au Niger.
"On a observé un silence remarquable depuis deux ans mais cela n'a pas marché, alors on s'est dit qu'on allait passer de l'ombre à la lumière (...) On veut des résultats maintenant, ça suffit", a-t-elle insisté.   "Nous n'avons rien de concret, aucune confirmation, il n'y a pas de preuve tangible (...) Et on se demande tous les jours sous quel soleil ils vivent", a-t-elle ajouté en disant "craindre qu'ils meurent d'abandon".  Samedi, le président nigérien Mahamadou Issoufou a affirmé sur France 24 que les otages étaient toujours vivants, en reconnaissant ignorer leur lieu de détention -ils sont en fait probablement détenus au Mali.
Refus d'une intervention militaire pour les récupérer
Françoise Larribe refuse également que la France tente une opération militaire. "Il n'est pas pensable actuellement qu'on aille les chercher par la force, car on a vu, en d'autres temps et d'autres lieux, ce que ça a donné, et on veut qu'ils nous les ramènent vivants", a-t-elle dit.

Face à la situation, le comité de soutien a décidé d'alerter davantage l'opinion publique à travers une campagne de signatures sur internet (
www.otagesniger.fr) et un appel à un rassemblement devant la mairie de Marseille le 25 mai
 

dimanche 12 mai 2013

Bientôt des sites bretons et parisiens en .bzh ou .paris

Des sites en .paris et .bzh verront bientôt le jour, après l'autorisation donnée vendredi par l'organisme chargé de réglementer les noms de domaine internet, ont annoncé la ville de Paris et la région Bretagne, qui avaient déposé des candidatures pour ces deux extensions.
Bientôt, retrouvez www.bignou.bzh et www.bistrot.paris ! L'organisme chargé de réglementer les noms de domaine internet a autorisé la création de sites en  .paris et .bzh. Il s'agit des deux premières entités françaises dont la candidature pour l'attribution de nouvelles extensions a été retenue par l'Icann (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers), l'agence indépendante chargée de réglementer au niveau mondial les noms de domaine internet.

A l'instar de .paris et .bzh, les nouvelles extensions internet, qui doivent permettre à de nouveaux suffixes, comme .book, de côtoyer les classiques .org ou .com, doivent être lancées à partir de mi-2013.  Quelque 1900 dossiers de demandes pour de nouvelles extensions avaient été déposés en juin 2012, dont 54 en France, au terme d'un appel d'offres.

Cette opération est considérée comme l'une des plus importantes évolutions de la structure d'internet depuis des années. Elle va permettre à des entreprises, des organisations ou des collectivités de déposer leur propre nom ou marque, ou un nom plus générique. "D'ici quelques mois, en plus des .com ou .fr, il sera possible de réserver un nom de domaine en .paris. Cela permettra de disposer d'une adresse e-mail 'xxxxx@xxxxx.paris' et d'ouvrir un site internet http://www.monsite.paris", s'est félicitée la ville de Paris dans un communiqué. La capitale française figure "parmi les 200 premiers candidats" et est "l'une des toutes premières villes dans le monde à voir son dossier accepté par l'Icann", a relevé la municipalité. De leur côté, la région
Bretagne et l'association www.bzh ont souligné que c'est "au terme de près de 10 ans de travail et d'espoir", que "la Bretagne a l'autorisation de développer son extension internet 'Point bzh'".
Google pose une candidature pour le domaine .lol  
Si les candidatures auprès de l'Icann pour de nouveaux noms de domaine sont stratégiques en termes de marketing, elles sont aussi très coûteuses: les frais exigés pour la seule inscription s'élevaient à 185.000 dollars (soit 138.000 euros), auxquels il a notamment fallu ajouter des frais de "consulting", quasi incontournables pour monter un dossier extrêmement technique, rarement inférieurs à 100.000 euros.

Parmi les 54 dossiers français, une trentaine émane d'entreprises, dont
L'Oréal (14 demandes à lui seul), Airbus, Alstom, Club Med, Leclerc, Hermès, Canal+ ou la Maif. Cinq ont été déposés par des villes ou collectivités (.paris, .bzh, mais aussi .corsica, .alsace et .aquitaine). Au niveau mondial, la plupart des nouvelles extensions demandées (66%) sont de nature géographique (.miami, .nyc). Les plus convoitées sont .app (pour application), réclamées par 13 candidats (comme Google et Amazon), ainsi que .book, .blog, .pizza ou encore .beauty. Nombre de ces dossiers ont été déposés par des multinationales, telles qu'Apple, Mitsubishi ou IBM. Google a fait plus de 100 demandes, parmi lesquelles .google, .YouTube et .lol, le populaire acronyme pour "laughing out loud" (mort de rire).
 

samedi 11 mai 2013

Tarn : évasion d'un détenu d'un centre de détention pour mineurs

Un mineur détenu à l'établissement pénitentiaire pour mineurs (EPM) de Lavaur (Tarn) a profité du fait qu'il était sur un chantier de débroussaillage dans une commune proche pour s'évader samedi après-midi.
Les gendarmes ont déployé un important dispositif pour le retrouver. Mais pour l'heure, le fugitif est toujours introuvable. Un mineur détenu à l'établissement pénitentiaire pour mineurs (EPM) de Lavaur (Tarn) a profité du fait qu'il était sur un chantier de débroussaillage dans une commune proche pour s'évader samedi après-midi.

Une équipe cynophile est mobilisée et les recherches sont appuyées par un hélicoptère. Le jeune homme, âgé de moins de 18 ans, avait été envoyé dans la commune de Puylaurens, au sud-est de Lavaur, pour y travailler dans le cadre d'un chantier de débroussaillage lorsqu'il a réussi à prendre la fuite.   Selon des sources proches de l'enquête, le mineur a des attaches familiales à Toulouse.

L'EPM de Lavaur a été le théâtre d'évasions par le passé. Des jeunes s'étaient ainsi enfuis de l'établissement même en novembre et octobre 2012. Comme d'autres EPM en France, il a aussi été le théâtre d'incidents, notamment en mai 2011 avec une situation s'apparentant à une quasi-rébellion, selon les syndicats des personnels intervenant dans l'établissement.

Les EPM sont des établissements pour des mineurs de 13 à 18 ans, condamnés ou prévenus. Ils n'accueillent que quelques dizaines de jeunes fortement encadrés par l'Administration pénitentiaire, la Protection judiciaire de la jeunesse et l'Éducation nationale, avec pour objectif prioritaire l'éducation et la réinsertion.
 

Deux femmes sous contrôle judiciaire pour extorsion

Le commissariat central de Charleville-Mézières en a été avisé au début du mois d'avril : depuis plusieurs années, un habitant du quartier de Mohon se faisait extorquer de l'argent par une femme et son fils, appartenant tous deux à la communauté des gens du voyage, avec la complicité d'une voisine.
En 1998, le Carolomacérien, âgé de 60 ans, avait acheté un meuble aux gens du voyage, qu'il avait payé en plusieurs fois. Mais alors qu'il avait déjà largement perçu la somme due, le trio continuait à soutirer de l'argent (entre 300 et 700 euros chaque mois) à la victime, en profitant de sa vulnérabilité.
Et on peut penser qu'ils n'avaient pas l'intention de s'arrêter de sitôt puisque lors d'une perquisition, les policiers ont retrouvé un échéancier courant jusqu'en… 2020 !
En avril, les policiers de la brigade de sûreté urbaine sont parvenus à filmer la rencontre entre le trio et sa victime et mardi dernier, ils étaient présents à son domicile et ont assisté à la remise de l'argent, ce qui leur a permis de constater la réalité des faits et d'interpeller la femme, son fils et la voisine.
Si le fils a été mis hors de cause (il ignorait semble-t-il que l'achat avait déjà été largement payé), l'auteur principal et sa complice ont été placés sous contrôle judiciaire.
Selon les estimations faites par les policiers, le préjudice s'élèverait à 70 000 euros.


http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/deux-femmes-sous-controle-judiciaire-pour-extorsion

vendredi 10 mai 2013

Paris-Cherbourg : un train part avec 40 minutes... d'avance

Il y avait les trains en retard, voici les trains en avance. Un train reliant Paris Saint-Lazare et Cherbourg est parti jeudi 40 minutes avant l'horaire prévu et sans prévenir. Un changement d'horaire dû à des travaux, selon la SNCF qui affirme à MYTF1News que le manque d'information a été causé par un bug.
Le cas est assez rare pour être souligné. Un train partant de la gare Saint-Lazare à Paris vers Cherbourg est parti avec 40 minutes d'avance jeudi matin, ont rapporté plusieurs médias. Sans en avoir été informé, les voyageurs du train Intercités de 12h10 ont eu la désagréable surprise de voir partir leur train à 11h34.
"C'est un train dont l'horaire a été avancé en raison de travaux en Normandie, explique la direction régionale de Saint-Lazare à MYTF1News. On a informé nos voyageurs via des panneaux d'affichage mais il y a eu un bug informatique sur notre site Internet qui n'a pas été actualisé", détaille le porte-parole qui précise que ce changement d'horaire était prévu "depuis plusieurs semaines".
Si la direction régionale de la SNCF ignore combien de passagers ont été lésés, elle explique toutefois qu'il s'agit d'un train sans réservation dont le billet peut être consommé pendant deux mois. "Et s'ils le souhaitent, les voyageurs peuvent également se faire rembourser le prix du billet", ajoute le porte-parole de la SNCF.
D'importants travaux sont prévus sur les quatre prochaines années. Rien qu'en 2013, 1755 km de voies vont être renouvelés.
 

jeudi 9 mai 2013

Crues : Troyes passe la nuit au sec

Les habitants de Troyes ont passé la nuit de mercredi à jeudi au sec, alors que la Seine qui a gonflé de quelques centimètres sans quitter son lit devrait se stabiliser avant d'amorcer une décrue prochaine, a-t-on appris auprès des pompiers de l'Aube.
"La situation n'a pas beaucoup évolué dans la nuit, la niveau de la Seine est monté comme prévu de quelques centimètres sans provoquer aucun débordement et tend à se stabiliser", a-t-on indiqué jeudi au Centre opérationnel départemental d'incendie et de secours (Codis) de l'Aube. Mercredi, Météo France avait maintenu la vigilance Orange Crue dans le département de l'Aube sur le tronçon "Seine Troyenne".
 

mercredi 8 mai 2013

Un jeune jurassien gravement blessé par balle en Belgique

Bérenger Moireau, un jeune homme de 21 ans originaire de Fontainebrux et étudiant à l’école d’armurerie de Liège, a été retrouvé blessé par balle à la tête dans un appartement de la cité belge.
Les faits se sont produits au domicile d’un autre étudiant français de la même école qui a affirmé que le coup de feu qui a atteint la victime à la tête était parti accidentellement alors qu’il nettoyait son arme. Les enquêteurs doutent de cette version.
Des substances chimiques, dont du nitrate de potassium, ont été découvertes dans le bâtiment. Un troisième étudiant français présent au moment des faits a quant à lui déclaré n’avoir rien vu.
Les deux jeunes gens ont été tous déférés ce matin au parquet de Liège où un mandat d’arrêt pour tentative de meurtre, association de malfaiteurs et infraction à la législation sur les armes et les explosifs a été requis contre eux. Ils devraient être présentés à un juge d’instruction cet après-midi.


http://www.leprogres.fr/jura/2013/05/08/un-jeune-jurassien-gravement-blesse-par-balle-en-belgique

mardi 7 mai 2013

La Garde républicaine coûterait trop cher à l'Etat

Selon la Cour des comptes, le coût annuel de la Garde Républicaine s'élève à 280 millions d'euros. Une charge trop élevée pour l'Etat, selon la haute juridiction, qui demande une réduction des moyens de ce symbole de la République.

La Garde républicaine, bientôt victime de la rigueur ? Jugeant le budget de ce symbole de la République trop élevé, la Cour des comptes souhaite une "revue générale" de la protection des "palais nationaux" (Elysée, Matignon, Assemblée nationale, Parlement), assurée par la prestigieuse Garde et une "rationalisation" des musiques de la gendarmerie dans un référé publié jeudi.

Dans ce référé, sorte de recommandations sur la gestion des services de l'Etat, la Cour des comptes estime le coût annuel de la Garde Républicaine à 280 millions d'euros. La "Garde", l'un des symboles de la République, protège les "palais nationaux" (69% de son activité) et assure des "services d'honneur", comme les escortes du Président de la République lors des cérémonies. Elle compte deux régiments d'infanterie, un régiment de cavalerie - dernière unité montée de l'armée française - un orchestre et le choeur de l'Armée française, soit 2.859 hommes et femmes, militaires et civils.

Prestations de prestige
La Cour des comptes estime qu'une "réduction" des moyens "serait possible" car les "missions de la Garde répondent davantage à des objectifs de prestige qu'à des besoins de sécurité". Pour la haute juridiction, "les gardes républicains statiques ne seraient pas en mesure à eux seuls de faire face à des tentatives d'intrusion organisées". Cette "réduction" des moyens, dit la Cour des comptes, nécessiterait une révision des "services d'honneur" et des moyens pour assurer la sécurité de l'Assemblée et du Sénat à "moindre coût", en prenant en compte l'ensemble des forces de sécurité (dont la police, NDLR) présentes à proximité ou les possibilités de la vidéosurveillance. Dans sa réponse, le ministre de l'Intérieur se dit "favorable" à une étude sur l'"adaptation des moyens de protection des palais nationaux" tout en soulignant que ces bâtiments sont des "lieux particulièrement sensibles au regard de menaces multiples, au premier rang desquelles la menace terroriste".

Par ailleurs, la Cour des comptes relève que les prestations de prestige réalisées pour des tiers par la Garde républicaine "ne sont pas facturées de manière adéquate" et suggère que leurs tarifs soient déterminés en fonction des coûts complets et révisés régulièrement. Manuel Valls répond que "des travaux sont en cours" pour adapter les tarifs de ces prestations. Enfin la Cour des comptes demande la fusion de deux formations musicales de la gendarmerie (musique de la gendarmerie mobile et du 1er régiment d'infanterie) en un ensemble unique "pour poursuive les économies de personnel". Dans sa réponse, le ministre de l'Intérieur annonce qu'il "envisage de regrouper" les deux unités musicales de la police nationale (CRS et Préfecture de police de Paris) et de "fusionner" les deux unités musicales de la gendarmerie.

Suicides à France Telecom : un document qui dérange

Dans un document interne datant de 2006, les dirigeants de l'époque évoqueraient clairement leur objectif de supprimer 22.000 postes dans l'entreprise, révèle Le Parisien.
Entre 2008 et 2010, France Telecom avait connu une vague de suicides sans précédent avec le décès de 57 salariés. Les syndicats, estimant que ces salariés y avaient été poussés à force de pression, avaient alors porté plainte, conduisant à l'ouverture d'une information judiciaire par le pôle de santé publique du parquet de Paris. Un rapport de l'inspection du travail est venu soutenir cette thèse.

En juillet 2012, trois anciens dirigeants de France Telecom étaient mis en examen pour "harcèlement moral" : l'ex-PDG
Didier Lombard, l'ex-N°2 Louis-Pierre Wenes et l'ex-DRH Olivier Barberot. Un chef d'accusation que les plaignants souhaiteraient aujourd'hui voir requalifié en "mise en danger de la vie d'autrui" au vu de nouveaux documents récoltés et jugés accablants, révèle Le Parisien dans son édition de mardi. "Dès le départ, il y a eu une volonté délibérée de mettre en place un système porteur de risque social, déclare au Parisien Maître Frédéric Benoist, avocat du syndicat CFE-CGC. On est au-delà du harcèlement moral".
L'avocat s'appuie notamment sur le compte-rendu d'une réunion de l'Acsed, l'association des cadres du géant de communication, s'étant tenue en 2006 et dans lequel les trois ex-dirigeants parleraient clairement de leurs objectifs drastiques de réduction d'effectifs : "Il faut que l'on sorte de la position mère-poule, aurait dit Didier Lombard selon cette note. Ce sera un peu plus dirigiste que par le passé. C'est notre seule chance de faire les 22.000 pour recruter les 6.000 car on a un problème sur les nouvelles technologies".

"Je ferai les départs, par la fenêtre ou par la porte"
Selon les témoignages recueillis par Le Parisien, la secrétaire ayant retranscrit cette note aurait de son propre chef décidée d'adoucir les tournures des dirigeants. Ainsi dans la version officielle la conclusion de Didier Lombard est "En 2007, je ferai les départs d'une façon ou d'une autre". Dans la version originale, cela donnait : "En 2007, je ferai les départs d'une façon ou d'une autre, par la fenêtre ou par la porte". Les intéressés assurent que ces documents, plusieurs remaniés ne seraient pas crédibles. "L'instruction n'est pas terminée, le juge n'a pas fini son travail. Mon client préfère garder ses déclarations pour la justice", déclare au Parisien Me Jean Veil, l'avocat de Didier Lombard.

A la suite de la médiatisation de cette affaire des suicides, ce dernier avait cédé le contrôle opérationnel de l'entreprise à Stéphane Richard, avant que celui ne devienne président un an plus tard. En 2011, le nombre de suicides dans l'entreprise a fortement diminué, revenant à son niveau de 2008.
 

Plaintes contre des médecins du travail pour des certificats favorables aux salariés

Trois médecins du travail sont confrontés à des plaintes auprès du conseil de l'Ordre des médecins déposées par des entreprises qui souhaitent faire invalider des certificats médicaux établis par eux.
Des centaines de leurs confrères se mobilisent pour les soutenir. Trois médecins du travail sont confrontés à des plaintes auprès du conseil de l'Ordre des médecins déposées par des entreprises qui souhaitent faire invalider des certificats médicaux établis par eux, au sujet de la santé psychique de salariés, a-t-on appris lundi auprès de leurs soutiens. Ces trois médecins du travail, les docteurs Delpuech exerçant dans l'Ain, Huez et Berneron d'Indre-et-Loire, sont soutenus par plusieurs syndicats médicaux et des associations. Une pétition sur Internet a été lancée et a déjà recueilli 800 signatures, dont la moitié de médecins du travail. Le Dr Dominique Huez, qui travaille à la centrale nucléaire de Chinon, est convoqué mardi devant une commission de conciliation de l'Ordre des médecins d'Indre-et-Loire à Tours, pour y rencontrer des avocats du plaignant, un sous-traitant d'EDF.

L'objectif de cette réunion, a affirmé le médecin à l'AFP, est de le faire revenir sur un certificat médical qu'il a délivré au sujet d'un ouvrier de maintenance, qui fait le lien entre l'état très dépressif de l'ouvrier et son travail. Or, par la suite, cet ouvrier a produit ce certificat dans le cadre d'une plainte pour
harcèlement moral contre son employeur, devant les prud'hommes. Selon le Dr Huez, par ailleurs syndiqué à la CGT, "les avocats des employeurs ont compris qu'il fallait faire invalider" ce type de certificat médical. "Je ne me rendrai pas à cette réunion de conciliation", a-t-il affirmé. Son absence entraînera sa comparution devant la chambre disciplinaire, a prévenu l'Ordre dans le courrier de convocation qui lui a été adressé et que l'AFP a pu consulter.
Un blâme pour une médecin
Un des deux autres médecins poursuivis, le Dr Elizabeth Delpuech de Bourg-en Bresse, a déjà reçu un blâme de son Ordre départemental et a fait appel devant le conseil national. Le Syndicat National des Professionnels de Santé au Travail (SNPST) a exprimé "son inquiétude devant ce type de procédure engagée par un employeur contre un médecin du travail devant la juridiction professionnelle". "L'exercice de la médecine du travail amène notamment à faire des constatations d'atteinte à la santé des salariés et à les mettre en lien avec des facteurs professionnels (...) Bien sûr, certaines constatations peuvent aller à l'encontre des intérêts d'un employeur, en particulier lorsqu'elles amènent à pointer des pratiques managériales dangereuses pour la santé des salariés", ajoute le syndicat dans un communiqué.

De son côté, l'association Santé et Médecine du Travail (SMT) s'est notamment fixé pour objectif d'"obtenir que la saisine de l'ordre soit limitée aux pratiques déontologiques et non aux pratiques professionnelles, dont la validité est instruite entre pairs, dans le cadre de l'évaluation des pratiques professionnelles".
 

lundi 6 mai 2013

Les éboueurs en grève pour que la pénibilité de leur métier soit reconnue

Une partie des agents chargés de la collecte et du traitement des déchets ont fait grève lundi en France, à l'appel de la CGT. Ils réclament une meilleure prise en compte de la pénibilité de leurs activités et des départs anticipés à la retraite.
Ils estiment que la pénibilité de leur métier n'est pas assez reconnue. Une partie des agents chargés de la collecte et du traitement des déchets ont fait grève lundi à l'appel de la CGT. "La principale raison de la grève, c'est la reconnaissance de la pénibilité", a expliqué Régis Vieceli, secrétaire général de la CGT Nettoiement. Les éboueurs réclament de pouvoir partir à la retraite à 50 ans, contre 57 ans actuellement, via un classement de leur métier en catégorie insalubre. Ils veulent également que les autres catégories d'agents chargés du nettoiement aient une meilleure reconnaissance de la pénibilité.
A Paris, quelque 150 agents étaient rassemblés au pied de la Tour Eiffel. Venus pour certains de province (Lyon, Martigues ou encore Nantes), ils ont manifesté jusqu'aux Invalides. En province, les agents du nettoiement ont notamment débrayé à Nantes, tandis qu'à Bordeaux, une trentaine d'éboueurs se sont rassemblés devant la préfecture, où une délégation a été reçue. Au niveau national, la CGT a estimé que le mouvement était plutôt bien suivi, mais n'était pas en mesure dire s'il avait entraîné des perturbations dans la collecte des déchets.
Une espérance de vie équivalente à celle des égoutiers
Dans l'après-midi, une délégation a été reçue au ministère de la Fonction publique par le conseiller social de Marylise Lebranchu. "Ils vont regarder de plus près nos revendications et ont convenu d'une nouvelle réunion avant l'été", a indiqué M. Vieceli, assurant qu'aucun sujet "n'a été évacué". Selon Sébastien Cravero, animateur d'un collectif national créé il y a un an par la CGT pour cette filière, une étude a montré que l'espérance de vie des éboueurs était équivalente à celle des égoutiers. Or, ces derniers "ont droit à la catégorie insalubre", a-t-il souligné.
D'après le syndicat, beaucoup d'agents souffrent de troubles musculo-squelettiques et d'affections respiratoires. Certains contractent également des maladies infectieuses comme l'hépatite, la gale ou la leptospirose. "C'est un métier très pénible et très salissant. On est en contact avec des produits toxiques. On ne sait pas exactement ce que les gens mettent dans les ordures", a expliqué à l'AFP Sébastien Gibello, chauffeur depuis 4 ans et venu manifester à Paris depuis Lyon.
"Aujourd'hui, on augmente la charge, on rallonge les tournées et on nous esquinte encore plus", a déploré pour sa part Pascal Bodin, expliquant qu'à 55 ans et "après 26 ans passés derrière une benne", il ne pourra prendre sa retraite qu'en 2015 pour 690,60 euros par mois. Selon lui, quelque 40.000 agents du public travaillent dans le nettoiement. Il existe par ailleurs une trentaine d'entreprises privées dans la filière.
 

Orne : le fisc le poursuit jusqu'au cimetière

Une lettre du Trésor public a été envoyée à un habitant décédé d'une petite commune de l'Orne. Le pli a été adressé directement au cimetière avec même le numéro de la tombe du défunt.

Est-ce une mauvaise blague ou un excès de zèle plutôt morbide ? Un courrier du Trésor public a été adressé à un administré de la commune d'Autheuil (Orne) décédé depuis plusieurs mois.

Le courrier a été logiquement retourné à l'envoyeur.... mais la lettre est revenue avec, cette fois, une adresse écrite à la main : "Cimetière d'Autheuil - tombe 19 - 61190 Autheuil", révèle ce lundi le journal Ouest France.


Le facteur , interloqué, a préféré remettre la lettre au maire de la commune, Béatrice Devédjian, qui pose pour le journal avec le courrier incriminé dans la main. L'élue est désormais à la recherche des descendants du défunt...
 

Un vieil avion s'écrase pendant une démo

Un pilote a trouvé la mort lorsque son avion s'est écrasé dimanche au cours d'une démonstration d'avions d'époque à l'aéroport des Quatre vents, dans les environs de Madrid.

Le pilote, un militaire, se trouvait aux commandes d'un "Saeta", un bimoteur des années 50, et se livrait à une acrobatie aérienne lorsque, pour une raison inconnue, sont avion est entré en vrille et s'est écrasé sur un hangar.

Le pilote, atteint de brûlures dues à l'explosion, a été transporté à l'hôpital de Getafe, où il a succombé à ses blessures. L'accident a également fait 18 blessés, selon les services de secours.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/05/05/97001-20130505FILWWW00209-un-vieil-avion-s-ecrase-pendant-une-demo.php