samedi 15 juillet 2017

Sevran: "roué de coups" un policier fait usage de son arme

Un policier "roué de coups" lors d'une intervention dans la nuit de vendredi à samedi à Sevran (Seine-Saint-Denis) a fait usage de son arme pour se dégager et a blessé un homme au bas-ventre.
Ce policier motocycliste faisait partie d'une compagnie de sécurisation et d'intervention (CSI) qui avait été appelée en renfort par des policiers intervenant sur des feux de poubelles et pris à partie vers 00H30 par une "quarantaine d'individus", selon une source policière.
A leur arrivée, les renforts ont à leur tour reçus des jets de projectiles, a détaillé une source policière. L'un des policiers motocyclistes "s'est retrouvé seul" à un moment. Déséquilibré, il a chuté au sol et a été "roué de coups". Le policier a alors sorti son arme et a tiré pour se dégager, blessant l'homme. Ce dernier a été hospitalisé et son pronostic vital n'est pas engagé, a indiqué l'une des sources.
L'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie, a indiqué le parquet de Bobigny.
Selon le secrétaire national adjoint du syndicat policier Alliance, Loïc Travers, "les policiers sont devenus de la chair à canon". Le syndicat condamne une "tentative d'assassinat" à coup de "barres de fer, de parpaings".
Alliance a en outre dénoncé des festivités du 14 Juillet "une nouvelle fois émaillées d'incidents graves, visant les forces de l'ordre et les policiers en particulier".
Le syndicat a dans ce contexte réaffirmé son "opposition totale aux coupes budgétaires annoncées" par le gouvernement la semaine dernière, à hauteur de 526 millions d'euros, dans le cadre d'une diète imposée à l'ensemble des ministères. "Plus que jamais les forces de l'ordre ont besoin de moyens renforcés pour assurer un quotidien de plus en plus dangereux !", a-t-il estimé

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mercredi 12 juillet 2017

Pau : un responsable de Total mis en demeure après deux suicides

Deux salariés de Total se sont donné la mort en 2015 et 2017 sur le site du Centre Jean-Féger à Pau

La Direction régionale de la concurrence et de la consommation, du travail et de l’emploi Nouvelle-Aquitaine (DIRECTTE) a mis en demeure le responsable du Centre Jean-Féger du groupe Total à Pau "d’évaluer les risques psychosociaux" de son entreprise où ont eu lieu deux suicides.

Souffrance extrême au travail

Dans son rapport d’enquête, elle explique que le salarié dont le suicide a eu lieu en mars 2017 "était en souffrance depuis des mois" et que "cette souffrance n’a pas été prise en compte". 
"L’ensemble des éléments démontre que des manquements de l’organisation, des tensions, des situations de souffrance au travail (pleurs) et de fortes attentes en matière de reconnaissance économique (rémunération, évolution de carrière, mobilité) étaient connus. Cependant, cela n’a pas été géré", souligne la DIRECTTE. 

Situation dangereuse

Interrogée, la CGT UGICT (syndicat cégétiste des cadres) s’est dite "confortée aujourd’hui par la DIRECTTE qui considère 'une situation dangereuse de risques pour la santé mentale des salariés résultant notamment du non-respect (…) du Code du travail’". 
Depuis 2015, deux suicides ont eu lieu sur le site de Pau, "reconnus par les autorités administratives comme accidents de travail", précise la CGT Total.
Un premier suicide a eu lieu en juin 2015 : un ingénieur géophysicien, âgé de 62 ans, s’était jeté d’un escalier sur son lieu de travail. En mars 2017, un agent technique, 46 ans, s’est aussi suicidé au Centre Jean-Féger. 

La CGT a appelé les salariés à avancer dès la rentrée de septembre "des propositions alternatives et ambitieuses, tant pour le bien-être des salariés que la pérennité de l’entreprise".  

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dimanche 9 juillet 2017

Auxerre: Des patients sous chimiothérapie victimes d'une pénurie de traitement

Inconcevable. L’hôpital d’Auxerre doit faire face depuis plusieurs jours à une pénurie de « carboplatine », rapporte France Bleue Auxerre. Cette molécule anticancéreuse est utilisée pour le traitement de certains cancers comme celui du poumon ou des ovaires par exemple.
Les cures au carboplatine ont donc été arrêtées comme le rapporte à la radio Jeanine : « Quand la première poche était vide, l’infirmière est venue pour me dire qu’elle ne poserait pas la deuxième, parce qu’ils étaient en rupture de stock. On m’a dit "rentrez chez vous". J’ai été choquée ! » D’autres molécules ont été proposées aux personnes malades, mais toutes ne peuvent pas les supporter.
Résultat, certains patients cancéreux sont obligés de parcourir 80 kilomètres pour se rendre dans l’hôpital le plus proche, à Sens, afin de suivre leur chimiothérapie.

Une pénurie qui soulève un problème plus grave

Le problème ne risque pas s’arranger tout de suite, car le carboplatine fabriqué en Asie est en rupture de stock chez les distributeurs français. Plus aucun hôpital n’est donc approvisionné. « C’est la première fois qu’une pénurie si importante et si longue nous arrive sans que personne ne puisse nous approvisionner », a confié le docteur Frédéric Martin, pharmacien au centre hospitalier d’Auxerre, à France Bleue Auxerre.
S’il n’y a pas de risque pour la santé et que tout devrait rentrer dans l’ordre fin juillet, selon France Bleue Auxerre, le pharmacien a tenu à lancer un signal d’alerte : « La politique menée depuis quinze ans fait que l’on veut absolument les médicaments les moins chers possible, et on accepte des produits faits à l’autre bout du monde. Ce qui fait que s’il y a le moindre problème de fabrication, on arrive à ce genre de problème (…) à termes, on ne sait pas comment ça peut évoluer. Parce que le nombre de ruptures ne cesse d’augmenter, alors on va aller vers d’autres difficultés de plus en plus prenantes, pour faire en sorte que nos patients soient quand même traités. »

vendredi 7 juillet 2017

Essonne: quatre pompiers blessés dans un feu

Trois soldats du feu ont été légèrement intoxiqués et un quatrième légèrement brûlé à la main alors qu'ils intervenaient aujourd'hui sur un feu de récolte en Essonne, indiquent les pompiers.
L'incendie s'est déclaré dans des champs de céréales peu avant 15 heures, sur la commune de Boigneville, dans le sud du département, et s'est étendu sur 45 hectares. Le feu, qui a mobilisé près d'une cinquantaine de pompiers, a été éteint vers 18 heures.
Outre les blessés, conduits à l'hôpital, un engin d'intervention a été partiellement détruit par les flammes, indiquent les pompiers.

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