L'idée vient d'un constat simple : certains pays comme la Grèce jugent qu'il est difficile d'avoir recours à des fonds d'aide de l'UE pour diverses raisons et notamment car il leur est impossible, en pleine cure d'austérité budgétaire, d'apporter les cofinancements nécessaires. Un comble puisque la grèce a besoin de cet argent.
Selon une source gouvernementale allemande, il serait donc souhaitable que ces sommes résiduelles ne soient pas reversées aux Etats donateurs mais qu'elles soient plutôt injectées dans un nouveau fonds, administré par la Commission européenne et dédié à l'amélioration de la compétitivité et au soutien à la croissance des économies de la région. "Le gouvernement allemand va militer pour la création d'un tel fonds dans le cadre des négociations à venir", a ajouté la source, soulignant que les discussions sur le cadre financier de l'UE pour la période 2014-2020 étaient entamées. Cette réallocation des fonds concernerait toutefois uniquement les fonds structurels que les Etats de l'UE renfloués pendant la crise (la Grèce, le Portugal et l'Irlande) n'ont pas pu utiliser.
Berlin s'efforce ainsi de trouver des solutions à la crise budgétaire qui éviteraient à la Banque centrale européenne (BCE) d'avoir à intervenir davantage. Dans un entretien publié mercredi par le magazine Stern, le président de la Bundesbank, Jens Weidmann, a réaffirmé son opposition à l'augmentation des rachats d'obligations souveraines réalisés par la Banque centrale européenne.
Berlin s'efforce ainsi de trouver des solutions à la crise budgétaire qui éviteraient à la Banque centrale européenne (BCE) d'avoir à intervenir davantage. Dans un entretien publié mercredi par le magazine Stern, le président de la Bundesbank, Jens Weidmann, a réaffirmé son opposition à l'augmentation des rachats d'obligations souveraines réalisés par la Banque centrale européenne.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire