jeudi 31 janvier 2013

Goodyear veut fermer son usine d'Amiens

La direction de Goodyear a annoncé au cours d'un comité central d'entreprise qui se tient au siège français du fabricant de pneus américain, à Rueil-Malmaison, sa décision de fermer son site d'Amiens qui emploie actuellement 1250 salariés. 1173 postes sont menacés par cette décision.

Dans un communiqué, la direction estime que la fermeture de l'usine "est la seule option possible après cinq années de négociations infructueuses". La CGT a aussitôt appelé à la grève et à un rassemblement sur le site d'Amiens de tous les salariés de Goodyear en France le 12 février, date d'une nouveau Comité central d'entreprise où devraient être exposés les détails du projet.

"Nous sommes pleinement conscients de la gravité de l'annonce que nous faisons aujourd'hui et des conséquences lourdes de ce projet pour les salariés, leurs familles et les communautés locales", a déclaré Henry Dumortier, directeur général de Goodyear Dunlop Tires France dans le communiqué. "Goodyear restera à l'écoute des initiatives qui pourraient être proposées par les parties prenantes, dans le cadre de la procédure entamée aujourd'hui", a-t-il ajouté. "Ce projet a pour objectif de sauvegarder la compétitivité des secteurs d'activité tourisme et agricole du groupe", justifie la direction.

La production de pneus à Amiens Nord a engendré en 2011 une perte cumulée de 61 millions d'euros, selon la direction. 

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/01/31/97002-20130131FILWWW00490-goodyear-veut-fermer-son-usine-d-amiens.php

Affaire Tapie : l'homme d'affaires va publier un livre

Bernard Tapie promet de révéler "LA vérité sur toute l'affaire" qui l'oppose au Crédit lyonnais concernant la revente d'Adidas en 1993 dans un livre. En septembre dernier, une information judiciaire a été ouverte pour éclairer l'arbitrage fait en 2008 au profit de l'homme d'affaires.
Bernard Tapie a annoncé mercredi qu'il allait publier un livre sur l'affaire du Crédit lyonnais. "En raison de l'actualité, Bernard Tapie a décidé de publier très rapidement LA vérité sur toute cette affaire depuis son origine dans un livre 'Le volé devient voleur' à paraître chez Plon", indiquent l'éditeur et l'homme d'affaires dans un bref communiqué, sans préciser la date exacte de parution.
Un autre ouvrage de Bernard Tapie plus personnel, intitulé "Je me mêle de ce qui vous regarde", sera publié à la rentrée prochaine, également chez Plon. "Le volé devient voleur" sera, lui, consacré à l'affaire du Crédit lyonnais, depuis le début de l'histoire jusqu'à la série de perquisition des derniers jours.
Lundi, les domiciles des trois juges désignés fin 2007 par Christine Lagarde, alors ministre de l'Economie, pour trancher le litige de la vente d'Adidas avaient été perquisitionnés. La semaine précédente, la brigade financière avait inspecté les domiciles de Bernard Tapie et du PDG de France Télécom, Stéphane Richard, avant de perquisionner le lendemain les cabinets des avocats de Bernard Tapie et du Consortium de Réalisation (CDR), structure publique qui gérait le passif du Crédit Lyonnais.
"La meilleure solution à l'époque" pour Lagarde
Ces investigations font suite à l'enquête sur les conditions dans lesquelles a été réglé, en 2008, le conflit entre l'homme d'affaire marseillais et le Crédit lyonnais au sujet de la revente de l'équipementier sportif Adidas en 1993.
En septembre dernier, le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire pour "usage abusif des pouvoirs sociaux et recel de ce délit" au préjudice du CDR, structure créée en 1995 pour gérer le passif du Crédit lyonnais après sa quasi-faillite.
Cette information judiciaire s'ajoutait à la procédure visant l'ancienne ministre de l'Economie Christine Lagarde et ouverte l'été 2011 par la Cour de justice de la république (CJR) pour "complicité de détournement de fonds publics et de faux". Vendredi, Christine Lagarde, désormais directrice du FMI, avait réaffirmé que le choix de recourir à un arbitrage était "la meilleure solution à l'époque" pour solder le contentieux qui opposait Bernard Tapie au Crédit lyonnais.

mercredi 30 janvier 2013

Trisomie 21 : les gynécologues favorables au diagnostic sanguin

Les gynécologues-obstétriciens se sont prononcés mardi en faveur du nouveau test prénatal de diagnostic de la trisomie 21 à travers le sang maternel, actuellement à l'essai en France.
Les gynécologues-obstétriciens se sont prononcés mardi en faveur du nouveau test prénatal de diagnostic de la trisomie 21 à travers le sang maternel, actuellement à l'essai en France, et ont souhaité qu'il puisse être rapidement proposé aux patientes à risques. "On estime que 90 à 95% des examens invasifs pourraient être évités quand  le diagnostic prénatal non invasif (DPNI) est rassurant", indique un communiqué du Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF).

La trisomie 21 ou syndrome de Down est l'une des maladies génétiques les plus répandues, touchant en moyenne une naissance sur environ 800 (tous types de grossesse confondus). Son dépistage s'effectue actuellement grâce à l'échographie du 1er trimestre combinée à l'étude de marqueurs sanguins et concerne environ la  moitié des
femmes enceintes. Elle a déjà permis "une réduction sensible" des  prélèvements invasifs, comme l'amniocentèse (qui peut provoquer des fausses  couches), relève le CNGOF.
Une technique déjà disponible en Suisse, Allemagne et Autriche
La nouvelle technique qui consiste à étudier l'ADN foetal circulant dans le sang maternel devrait, selon le CNGOF, permettre de "diminuer encore la fréquence" de ces prélèvements invasifs chez les patientes à risques. Elle devrait pouvoir être "proposée rapidement" à ces femmes. Le DPNI n'est pas encore autorisé en France où il fait l'objet d'essais cliniques depuis l'an dernier. Il est en revanche disponible en Suisse, en  Allemagne et en Autriche.

Pour le CNGOF, le test n'est pas actuellement adapté au dépistage de l'ensemble des femmes enceintes en raison d'une proportion non négligeable de résultats "non interprétables". En cas d'anomalie détecté par le DPNI, un prélèvement doit en effet être fait pour analyser le caryotype (arrangement des chromosomes) du foetus, ce qui  risque de conduire "à contrôler par un prélèvement invasif un nombre beaucoup trop important de patientes", ajoute le CNGOF. Le Collège met en garde contre un usage "prématuré" du DPNI à partir de tests disponsibles sur internet ou en connexion avec des laboratoires situées à l'étranger.

mardi 29 janvier 2013

La justice suspend le plan de restructuration chez PSA

La cour d'appel de Paris a suspendu le plan de restructuration chez PSA, qui prévoit 8.000 suppressions de postes, a indiqué l'avocat des salariés. Une nouvelle réunion pour discuter de ce plan est prévue mardi entre les syndicats et la direction.
Cette décision pourrait retarder le processus de restructuration. La cour d'appel de Paris a suspendu le plan proposé par PSA, comme le demandait la CGT de Faurecia, filiale à 57% de PSA, a indiqué mardi l'avocat des salariés, Me Fiodor Rilov. "La cour (...) ordonne la suspension de la restructuration en cours jusqu'à la mise en oeuvre de procédures régulières d'information-consultation du Comité central d'entreprise de FII (Faurecia Intérieur Industrie) et des Comités d'établissement d'Auchel et de Méru", peut-on lire dans l'arrêt rendu lundi soir dans le cadre d'une procédure en référé, et obtenu par Reuters.
La CGT affirmait que la direction n'avait pas rempli ses obligations d'information à l'égard des instances de représentation du personnel, notamment son comité d'entreprise européen, en présentant son plan de restructuration. Dans ce plan, le constructeur automobile envisage 8.000 suppressions de postes entre mai 2012 et mi-2014, dont 3.000 à Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis et 1.400 à Rennes, qui accumule les plans de départs volontaires ces dernières années.
Une situation très tendue dans les usines
Sur fond de tensions sociales et de débrayages, PSA devait avoir de nouveau rendez-vous mardi avec les syndicats pour discuter de ce plan de sauvegarde et de la fermeture du site d'Aulnay. Cette nouvelle réunion porte sur l'accompagnement des salariés touchés par la vaste restructuration du groupe.
Mais la situation demeure très tendue à Aulnay. A l'arrêt pendant dix jours, l'usine a rouvert lundi matin dans une ambiance électrique, avec le renfort de plus de 200 cadres. Mais sa chaîne de production a été immédiatement bloquée par les grévistes. Les syndicats de PSA se sont dits déterminés à "tirer la corde au maximum" afin d'améliorer les propositions discutées depuis début novembre avec la direction. La production se poursuit mardi au compte-gouttes, des salariés devant se rassembler dans la matinée devant le siège de PSA. Ils se joindront ensuite à la manifestation de salariés d'autres entreprises en difficultés programmée devant le ministère du Travail.

A 63 ans, il sauve un bébé tombé dans l'eau glacée

Un sexagénaire a sauté dimanchedans la mer glacée d'un port du Somerset, dans le sud-ouest du pays, afin de porter secours à un nourrisson de six mois, dont la poussette avait apparemment été emportée par une bourrasque.
C'était presque un dimanche matin ordinaire pour George Reeder. Ce Britannique de 63 ans travaille depuis 11 ans comme surveillant dans la marina de Watchet Harbour, un port du Somerset, dans le sud-ouest de l'Angleterre. Lorsqu'il a entendu les cris d'une femme au loin, il a d'abord pensé qu'un chien était tombé à l'eau. Il a alors enfourché son vélo pour aller voir ce qu'il se passait. "La mère criait : 'Mon bébé est tombé à l'eau', je me suis approché du bord et j'ai vu le berceau à l'envers, flottant à la dérive".
"J'ai sauté à l'eau et j'ai ramené le berceau vers le quai. Quelqu'un m'a alors lancé une corde, je l'ai attaché et ils l'ont remonté", a-t-il ajouté. Le bébé de six mois était toujours attaché dans sa poussette, visiblement emportée par une bourrasque de vent, et toujours en vie. Ce qui a surpris son sauveur. "Il faisait très froid, c'est incroyable car il a dû rester dans l'eau au moins cinq bonnes minutes", s'est étonné George Reeder qui a poursuivi : "J'ai vu sa petite bouche s'ouvrir et avaler une goulée d'air et je me suis dit : ça va aller !".
La grand-mère du bébé a indiqué au Daily Mirror que l'enfant avait de l'eau sale dans les poumons quand il a été hospitalisé en soins intensifs. "Il a été soigné, il n'est pas encore totalement tiré d'affaire, mais les nouvelles sont bonnes", a-t-elle souligné. Quant à George Reeder, il ne se considère pas du tout comme un "héros": "Je suis juste le gars qui a sauté à l'eau. Je suis simplement content d'avoir pu faire quelque chose".

lundi 28 janvier 2013

Anne Lauvergeon à la tête d'EADS : Paris dit oui

Les services du Premier ministre ont indiqué que le gouvernement français était favorable à la nomination de l'ancienne patronne d'Areva au poste de présidente non exécutive du géant européen de l'aéronautique. "Les Allemands sont sur la même ligne et sont d'accord avec ce choix", ont-ils précisé.
Ils seraient quatre à être encore en lice. Anne Lauvergeon, ancienne patronne d'Areva, Denis Ranque, ex-président de Thales, Jean-Claude Trichet, ancien président de la Banque centrale européenne et Jean-Louis Befa, ex-patron de Saint-Gobain. Mais il semblerait que Paris ait déjà fait son choix pour remplacer Arnaud Lagardère à la tête d'EADS - le renouvellement partiel du conseil d'administration du géant européen de l'aéronautique découlant de la recomposition de la structure actionnariale du groupe, décidée dans la foulée de l'échec du rapprochement avec BAE Systems. "En tant qu'actionnaire, nous pensons qu'Anne Lauvergeon a toutes les qualités requises pour être présidente non exécutive d'EADS", ont indiqué les services du Premier ministre à Reuters, précisant que "les Allemands sont sur la même ligne et sont d'accord avec ce choix".
Une déclaration qui vient confirmer les informations du JDD qui avançait que le comité des nominations d'EADS, réuni vendredi, a d'ores et déjà entériné le choix de l'ex-patronne d'Areva. Anne Lauvergeon est "le souhait de François Hollande pour la présidence du groupe", et "l'Allemagne est d'accord avec le choix français", a confié à l'hebdomadaire dominical une source présentée comme proche du gouvernement. Le journal avançait aussi que Jean-Claude Trichet avait lui aussi été choisi comme administrateur de l'Etat.
Une telle nomination constituerait un retour au premier plan pour "Atomic Anne", ex-conseillère de rançois Mitterrand et proche du parti socialiste, un an et demi après son éviction d'Areva. Ce mois-ci, son nom a été évoqué dans la presse pour remplacer Stéphane Richard à la tête de France Télécom/Orange, un scénario qui a toutefois été démenti par le gouvernement. Elle avait également été donnée l'an dernier favorite pour la direction générale de la Banque publique d'investissement, qui lui a finalement échappé.

dimanche 27 janvier 2013

L'Elysée réaffirme sa "volonté" de fermer Fessenheim "fin 2016, début 2017"

L'Elysée a répété son souhait de mettre à l'arrêt la plus vieille nucléaire française fin 2016. Mi-janvier, l'ASN avait mis en doute ce délai, estimant que la fermeture de Fessenheim nécessiterait au moins cinq ans.
L'Elysée a réaffirmé vendredi son intention de fermer la centrale de Fessenheim "fin 2016, début 2017" mais "normalement fin 2016", réagissant à un document du ministère de l'Ecologie évoqué par le journal Le Monde semblant plaider pour une poursuite de l'activité. "C'est un engagement que nous avons pris", a-t-on souligné de même source, en marge d'une visite du président François Hollande à Lille pour la clôture d'un congrès des oeuvres et organismes sanitaires et sociaux.
"Ce n'est pas un problème de sûreté, s'il s'agissait d'un problème de sûreté, nous fermerions tout de suite" la centrale, mais une question qui relève "du débat sur la transition énergétique", a-t-on également fait valoir. Le 15 janvier, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) avait estimé que la mise à l'arrêt de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) nécessiterait "environ 5 ans" en raison de la lourdeur des procédures. Mais vendredi la ministre de l'Ecologie et de l'Energie Delphine Batho a affirmé à l'AFP que quatre ans pour fermer la centrale et ainsi respecter l'engagement du gouvernement d'une mise à l'arrêt avant fin 2016, est un "délai tenable".
La fermeture de la doyenne des centrales françaises se concrétisera par "une disposition législative" dans la loi de programmation pour la transition énergétique attendue courant 2013, a précisé la ministre. Elle s'inscrit, pour le gouvernement, dans l'objectif de réduire la part du nucléaire dans la production électrique française promise par le candidat Hollande

samedi 26 janvier 2013

Tuberculose multi-résistante : les autorités inquiètes

Les cas de tuberculose multirésistantes (MDR) sont en forte progression en France et concerne notamment de plus en plus de patients venus d'Europe de l'Est.
Quarante cas en 2010, 64 cas en 2011, 92 cas en 2012... les cas de tuberculose multirésistantes (MDR) sont en forte progression en France et concerne notamment de plus en plus de patients venus d'Europe de l'Est. Cette hausse est même considérée comme "inquiétante sur le plan de la santé publique" par les autorités sanitaires qui suivent avec attention la situation, selon la Direction générale de la santé (DGS), dans un communiqué publié après un article du Figaro paru jeudi.

Parmi ces 92 cas, les cas concernant des Français sont rares (5 à fin septembre 2012), ajoute-t-elle en s'appuyant sur des données provenant du Centre national de référence (CNR). "Les tuberculoses résistantes constituent un problème important dans toute l'Europe de l'Est et l'Asie Centrale, mais aussi en Afrique du Sud, en Chine ou en Inde.", selon le communiqué. Depuis le dernier bilan de septembre 2012 (qui regroupait 73 cas, dont 6 cas ultra-résistants/XDR), il est observé une augmentation des "cas issus des pays de l'ex-URSS (partie européenne, Tchétchénie, Russie, Géorgie...)" et une très légère augmentation des cas issus d'Asie (Chine et Inde), poursuit la DGS.
Une prise en charge complexe des malades

Les cas de tuberculose simple en France continuent à diminuer (environ 5.000 cas par an, en légère baisse chaque année), rappelle-t-elle néanmoins en soulignant que les personnes précaires ou les migrants sont les plus concernés. "Les autorités sanitaires suivent avec attention cette situation qui est inquiétante en termes de santé publique, non seulement parce que la tuberculose est une maladie contagieuse , à déclaration obligatoire, mais également parce que sa prise en charge, quand elle est multirésistante, peut être complexe."

Pour tout diagnostic de tuberculose, une enquête dans l'entourage est réalisée pour identifier, dépister et le cas échéant traiter les proches atteints. Il faut cependant rappeler que le risque de transmission de tuberculose interhumaine dépend de contacts prolongés et répétés, notent les autorités sanitaires. Dans le cadre de la lutte contre ces formes de tuberculose résistantes, et notamment pour les personnes venant de l'étranger, il existe une coopération entre les ministères de la Santé et de l'Intérieur et le Quai d'Orsay.

vendredi 25 janvier 2013

Pflimlin bouleverse l'état-major de France Télévisions

INFO LE FIGARO - Le président de l'audiovisuel public revoit en profondeur l'organigramme de son groupe. La fonction des directeurs généraux de chaîne serait supprimée.

Le président de France Télévisions, Rémy Pflimlin, bouleverse l'organisation du groupe de télévision publique. Lundi, il devrait annoncer lors du comité exécutif un organigramme plus recentrée sur la holding.
Ainsi, il s'apprêterait à annoncer la fin des directions générales des chaînes France 2, France 3, France O, France 5, France 4 et RFO. Bruno Patino, actuel DG de France 5 chapeauterait les programmes de l'ensemble du groupe. En dessous, chaque chaîne garderait un directeur de programmes. De plus Bruno Patino conserverait sa fonction de directeur du développement numérique.
De son côté, Martin Ajdari deviendrait le numéro deux du groupe en cumulant les fonctions de directeur financier et de secrétaire général de France Télévisions, fonction qu'il occupe dans les faits depuis plusieurs mois déjà. Yves Rolland quitterait alors le groupe public.
Concrètement, cela signifie que les directeurs généraux de chaînes, à savoir François Guilbeau pour France 3, Jean Réveillon pour France 2, Claude Esclatine pour RFO, et Emmanuelle Guilbart pour France 4 quitteraient leurs fonctions de directeurs généraux. Les trois premiers devaient être reçus cet après midi par Rémy Pflimlin, tandis que l'ancienne directrice de France 4 a déjà été vue la semaine dernière
La nouvelle organisation n'est pas sans rappeler celle mise en place par Patrick de Carolis, l'ancien patron de France Télévisions, à cela près que les chaînes seront pilotées par des responsables de programmes qui garderont toute leur autonomie sur les différentes unités de chacune des chaînes, documentaire, fiction, divertissement.
Une telle organisation aurait pour but une meilleure coordination entre les chaînes afin de mieux affirmer leur identité.
Cette réorganisation en profondeur intervient alors que Rémy Pflimlin finalise la négociation de l'avenant au contrat d'objectifs et de moyens (COM) avec l'État.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/01/24/97002-20130124FILWWW00623-info-le-figaro-remy-pflimlin-bouleverse-l-etat-major-de-france-televisions.php

jeudi 24 janvier 2013

EN DIRECT. Florence Cassez à Roissy : "Je suis encore dans les nuages"

Libérée hier soir, Florence Cassez est arrivée en France en début d'après-midi. Après avoir été accueillie à Roissy par Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères, elle s'est exprimée de longues minutes devant la presse pour raconter son expérience. Suivez son retour en direct vidéo sur TF1 News.
Moins de 24h après la décision de la Cour suprême du Mexique qui a annulé mercredi sa condamnation pour enlèvements, Florence Cassez est déjà rentrée en France. Après avoir pris un vol régulier d'Air France à 4h25 (heure française) effectuant la liaison entre Mexico et Roissy, elle est sortie de l'avion à 13h53.
15h01. Florence Cassez quitte Roissy, escortée par des motards de la police. Destination inconnue.
14h58. Séance improvisée de photos pour Florence Cassez.
14h56. Florence Cassez, qui ne connait son programme pour la journée, conclut la conférence de presse en remerciant l'ambassade de France au Mexique.
14h54. Pour Franck Berton, l'avocat de Florence Cassez, on a assisté à un tournant de l'histoire judiciaire mexicaine avec la libération de sa cliente.
14h48. "Le plus dur : l'injustice".
14h47. Florence Cassez s'exprime maintenant en espagnol pour la presse mexicaine.
14h45. "J'ai appris ma libération après tout le monde".
14h43. "Je cherche du travail", dit Florence Cassez, en s'esclaffant.
14h41. "Sarkozy m'a sauvé la vie".
14h40. "J'ai profité de ces 7 ans pour faire un travail sur moi-même, pour pardonner".

14h34. Florence Cassez : "Merci à tous. Je suis très émue (...) Je suis encore dans le ciel, dans les nuages. Je suis très heureuse. Vive la France", dit-elle.
14h32. Florence Cassez se présente devant les journalistes pour donner une conférence de presse. Elle est entourée de Laurent Fabius, de sa mère et de son avocat.
14h25. Face à la presse dans quelques instants. Florence Cassez devrait donner une conférence de presse à l'intérieur du pavillon d'honneur de Roissy où attendent une centaine de journalistes.
14h13. Florence Cassez rentre dans le pavillon d'honneur en compagnie de son avocat et de Laurent Fabius notamment.
14h12. Laurent Fabius : "On est formidablement heureux pour Florence (...) Maintenant, elle va se reconstruire".

A suivre en direct sur ce lien..................
Source sur TF1 News :
EN DIRECT. Florence Cassez à Roissy : "Je suis encore dans les nuages"

Renault: un document évoque bien la fermeture de sites en l'absence d'accord

Des fermetures de sites "seraient inéluctables" à défaut d'un accord de compétitivité entre la direction de Renault et les syndicats, selon un document de la direction dévoilé par l'AFP. Mardi, la direction démentait toute pression pour signer un accord avec les syndicats.
La direction de Renault a-t-elle décidé de mettre la pression sur ses salariés ? Un document, remis mardi aux représentants du personnel et qui comprend les propositions de la direction pour parvenir à un accord, précise qu'"à défaut, l'engagement de ne pas fermer de sites ne pourrait être tenu et des fermetures de site seraient inéluctables". En clair : signez l'accord ou bien des sites vont fermer.

Le document, dont l'AFP a pris connaissance mercredi, indique en outre, sous la tête de chapitre "enjeux d'un accord", que "l'engagement de ne pas faire de PSE (Plan de sauvegarde de l'emploi) ne serait pas tenable".
Démenti de Renault mardi
Selon les syndicats, la
direction de Renault a menacé, lors d'une séance de négociations mardi, de fermer deux sites du constructeur en France si aucun accord de compétitivité n'était trouvé au sein du groupe, sans préciser quels sites pourraient être touchés. Dans la foulée, l'entourage du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a prévenu que ces négociations ne devaient pas "s'apparenter à du chantage". Une position reprise par le ministre du Travail, Michel Sapin, pour qui les discussions doivent être "loyales". "Tous les moyens ne sont pas bons" pour négocier, a estimé le ministre.
Le constructeur automobile avait démenti mardi après-midi avoir menacé de fermer deux sites en France en cas d'échec des négociations sur un accord de compétitivité au sein du groupe, comme l'en ont accusé plusieurs représentants syndicaux. "Renault n'a jamais indiqué que deux sites' pourraient être fermés en cas de non conclusion des négociations en cours sur la performance de ses sites français", a écrit le constructeur dans un communiqué.
Néanmoins, le groupe "rappelle que l'objet de ces négociations est, en cas d'accord avec les partenaires sociaux, de ne pas fermer de sites et de ne pas licencier".

mercredi 23 janvier 2013

Renault menacerait de fermer deux sites

Selon les syndicats, le constructeur automobile menacerait de fermer deux sites si un accord sur la compétitivité n'était pas signé. Par ailleurs, Renault proposerait un gel des salaires contre des volumes supplémentaires de production.
Gel des salaires contre production supplémentaire. Ou même pas supplémentaire du tout. Lors de la septième rencontre consacrée à la politique salariale, la direction a proposé de geler les salaires en 2013. Pour les années suivantes, elle envisage une augmentation de 0,5% en 2014 (augmentation générale et individuelle), de 0,75% en 2015 et "une évolution de l'intéressement pour en renforcer ses dimensions solidaire et rétributrice en fonction des résultats de l'entreprise", dit-elle dans un communiqué.
La direction du constructeur automobile a par ailleurs menacé mardi de fermer deux sites en France si aucun accord de compétitivité n'était trouvé avec les organisations syndicales, ont rapporté des délégués syndicaux à l'issue d'une nouvelle réunion avec la direction. "La direction nous a prévenus: 'si vous ne signez pas, il se pourrait que deux sites ferment', a indiqué Laurent Smolnik, délégué central FO, selon qui la direction n'a pas précisé quels sites pourraient être touchés. Ce qu'ont confirmé des délégués CGT et CFE-CGC.
La signature d'un accord, voulue courant février par la direction, "permettra à nos sites français d'être suffisamment compétitifs pour attirer des volumes venant de nos partenaires, à hauteur de 80.000 véhicules supplémentaires par an", assure Gérard Leclercq, directeur des opérations France cité dans le communiqué. "Le déploiement de notre plan de gamme renouvelé, renforcé par ce complément d'activité, permettrait à la production de Renault en France de croître deux fois plus vite que le marché européen d'ici à 2016", a-t-il ajouté.
"Une mesure qu'on ne peut accepter"
Selon Laurent Smolnik, délégué FO, la direction a une nouvelle fois indiqué que si aucun accord n'était trouvé, deux sites en France pourraient fermer. "80.000 véhicules à l'année, cela peut assurer seulement la production d'un établissement pendant six mois", a-t-il souligné, ajoutant que la direction n'avait pas précisé quel partenaire (Nissan, Daimler) pourrait utiliser des sites français pour sa production.
"On baisse le pouvoir d'achat des salariés, c'est une mesure qu'on ne peut accepter", a commenté le délégué central FO. "Jusqu'à présent, entre les contreparties demandées aux salariés (moins de RTT, gel des salaires, mobilités obligatoires, 8.260 suppressions de postes, ndlr) et les contreparties avancées par la direction, je ne m'y retrouve pas", a ajouté le délégué syndical. Une nouvelle réunion est prévue le 29 janvier et marquera le début officiel des négociations, selon M. Smolnik

mardi 22 janvier 2013

PSA d'Aulnay fermé par le groupe alors que des salariés sont en grève

Alors que les salariés sont en grève, la direction de l'usine PSA a fermé l'usine, avançant une avarie électronique. Les syndicats dénoncent un désir de "désorganiser" leur mouvement.
L'usine PSA à Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, est restée porte close lundi matin, la direction avançant une avarie électrique et la neige qui interdit la circulation de camions, tandis que la CGT l'accuse de vouloir "désorganiser" une grève entamée la semaine dernière. La production du site employant 3.000 personnes, qui doit fermer en 2014 dans le cadre d'un vaste plan de restructuration, est interrompue en raison d'un "problème technique sur une installation électrique à la peinture, problème qui implique un changement de pièce", a indiqué une porte-parole de la direction.
Par ailleurs, en raison d'un arrêté préfectoral interdisant depuis vendredi aux poids-lourds de circuler, la production aurait de toute façon été arrêtée, a-t-elle fait valoir, ajoutant qu'il était également "peu probable" que l'usine tourne mardi en raison des conditions météorologiques. "Ça n'a rien à voir avec la grève", a assuré cette porte-parole du groupe PSA Peugeot-Citroën.
"Des méthodes où on revient 30 ans en arrière"
Le délégué CGT Jean-Pierre Mercier a dénoncé "des méthodes où on revient 30 ans en arrière, des vieilles méthodes datant de l'époque de Citroën, dans les années 80 où on interdit l'accès à l'usine (...) C'est le vrai visage de la direction sur le dialogue social, à savoir le blocage et le rapport de force". "La direction se trompe si elle pense désorganiser et isoler la grève en fermant (lock-out) l'usine plusieurs jours. Les salariés ont démarré une bataille et sont déterminés à la poursuivre", affirme-t-il par ailleurs dans un communiqué.
Des salariés grévistes ont commencé à se réunir lundi matin devant le site, où la direction a décidé de déployer des vigiles d'une société privée. Selon M. Mercier, ils interdisaient l'accès à l'immense parking du site, ce que la direction nie, rappelant que les quelque 200 personnes ayant un mandat syndical sont libres de circuler.

lundi 21 janvier 2013

Trois tasses de thé vert ou noir chaque jour, c'est bon pour le coeur

Du fait de la forte teneur en flavonoïdes du thé vert et noir, il a un effet protecteur contre les maladies cardiovasculaires. La posologie : trois tasses par jour sans sucre.
Boire du thé vert ou noir tous les jours a un effet protecteur contre les maladies cardiovasculaires en raison de sa forte teneur en flavonoïdes, selon des travaux présentés vendredi devant un congrès de cardiologie. "Il faut trois tasses par jour pour que ce soit efficace" a précisé Anne-Marie Roussel, professeur de biochimie à l'Université Joseph Fourier à Grenoble, pendant les Journées européennes de la Société française de cardiologie qui se tient à Paris jusqu'à samedi.
Selon diverses études internationales parues ces dernières années, le thé pourrait jouer un rôle dans la prévention du diabète et de l'obésité mais permettrait également de diminuer le risque de développer diverses pathologies cardio-vasculaires. Au moins deux études font état d'une diminution des accidents vasculaires cérébraux (AVC) allant de 13 à 23% chez les buveurs de thé réguliers.
Le cacao et le vin aussi...
Mais alors qu'il s'agissait quasi exclusivement d'études épidémiologiques, des chercheurs travaillent désormais sur les mécanismes d'action des flavonoïdes contenus dans le thé. Parmi ceux-ci figurent notamment l'effet vasodilatateur "qui est au coeur de la protection cardiovasculaire et aujourd'hui mesurable en clinique", selon Mme Roussel. Elle cite également la modification du métabolisme de l'endothélium, le tissu qui forme le revêtement interne des vaisseaux sanguins.
Un dysfonctionnement de la fonction endothéliale est la première étape d'un processus pouvant menant à un accident cardiovasculaire, a expliqué pour sa part le Pr Eric Bruckert, chef du service d'endocrinologie et de prévention des maladies cardiovasculaires à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. Grâce à la mesure de la fonction endothéliale, des chercheurs ont pu montrer que certains aliments permettaient une amélioration de cette fonction. "Pour les fruits, les légumes et le poisson, les effets sont faibles, l'amélioration est plus significative pour le cacao ou le vin, mais c'est le thé qui entraîne l'amélioration la plus importante" résume le Pr Bruckert.
Posologie particulière pour les femmes
D'après les études, le thé serait également capable de réduire le taux de cholestérol et de triglycérides (un autre type de lipide) dans le sang et d'agir sur "la résistance à l'insuline" (qui se traduit par une moins bonne utilisation du sucre par l'organisme et joue un rôle dans l'apparition du diabète de type 2). Mais pas question d'ajouter du sucre ou du lait dans son thé, ce qui risque d'effacer ou de diminuer fortement son effet bénéfique, prévient Mme Roussel.
Quant aux femmes enceintes, elles ne devraient pas dépasser trois tasses par jour car le thé "à très haute dose, chez certains sujets", est susceptible d'entraver l'absorption du fer dans l'organisme. "Par précaution et par bon sens, il est inutile de boire un litre de thé par jour", ajoute-t-elle.
Source sur TF1 News : Trois tasses de thé vert ou noir chaque jour, c'est bon pour le coeur

dimanche 20 janvier 2013

Algérie : le chef des ravisseurs menaçait de "faire exploser" les otages

Selon un bilan provisoire, 23 ressortissants étrangers dont 21 otages, ont été tués lors de la prise d'otages du site gazier d'In Amenas. Mais le bilan pourrait être revu à la hausse.
Vingt-trois ressortissants étrangers et algériens ont été tués dans la spectaculaire prise d'otages sur un site gazier en Algérie, qui a pris fin samedi avec la mort des ravisseurs islamistes dans l'assaut final des forces spéciales de l'armée. Mais le bilan pourrait être revu à la hausse. Les Algériens n'ont pas donné de bilan des victimes étrangères, en laissant le soin au pays concernés. Le Japon fait état de 10 de ses ressortissants  toujours manquants, la Norvège cinq et la Malaisie deux. Londres a indiqué dimanche que trois autres de ses ressortissants sont "sûrement" morts, outre les trois Britanniques et le résident au Royaume-Uni dont la mort a été confirmée. Au moins un Algérien a été tué, selon des sources officielles algériennes. Parmi les étrangers confirmés morts par leurs pays figurent également un  ressortissant français, un Américain et un Roumain.
Le direct.
10h42. Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a déclaré dimanche que "face au terrorisme, il faut être implacable". "Ce sont des tueurs, ils pillent, ils violent, ils saccagent", a affirmé le ministre sur Europe 1, interrogé sur la prise d'otages sanglante sur le site gazier en Algérie. Il s'est dit "heurté" "qu'on ait le sentiment" que "ce sont  es Algériens qui sont mis en cause, alors que ce sont les terroristes" qui doivent l'être. "Aucune impunité pour les terroristes", a-t-il dit.
10h40. Le chef présumé des ravisseurs menacé de "faire exploser" les otages si l'armée algérienne s'approchait trop près de l'usine, dans un enregistrement diffusé samedi. Dans ce message audio, diffusé par l'agence de presse mauritanienne ANI, Abdelrahmane, dit "le Nigérien" et chef supposé du commando d'une quarantaine de personnes, s'exprimait en fait jeudi soir alors que l'armée algérienne encerclait le site d'In Aménas (1.300 km au sud-est d'Alger) après avoir mené un premier assaut. Selon Abdelrahmane, la moitié des ravisseurs et 35 otages avaient été tués dans cet assaut. "Certains otages sont encore vivants et ils sont retenus par certains de nos frères dans le site gazier, qu'Allah soit loué", déclare-t-il, selon une traduction du SITE, le centre américain de surveillance de sites islamistes. "Par Allah, on les fera exploser si l'armée algérienne se rapproche de nous", avait-il prévenu.
10h38. Le ministre algérien de la Communication Mohamed Said a déclaré dimanche que le bilan des victimes de l'attaque islamiste contre un complexe gazier du Sahara algérien risquait d'être "revu à la hausse", après un premier bilan provisoire officiel de 23 morts et 32 assaillants tués.
10h14. Trois Britanniques et une personne résidant au Royaume-Uni ont été tués dans la prise d'otages, a annoncé dimanche matin le Premier ministre David Cameron.

samedi 19 janvier 2013

La prise d'otages en Algérie se termine dans un bain de sang

Prise d'otages en Algérie: Sept otages étrangers morts et 11 ravisseurs abattus

Sept otages étrangers ont péri et 11 ravisseurs ont été abattus lors de l'assaut final lancé ce samedi matin par les forces spéciales contre le site gazier du Sahara algérien, a-t-on appris de source de sécurité algérienne. «L'assaut a été donné en milieu de matinée. Onze terroristes ont été abattus et sept otages étrangers ont péri. Nous pensons qu'ils ont été assassinés en représailles», a déclaré cette source à l'AFP.

>> Pour suivre les événements en direct, c'est par ici

En tout entre otages étrangers et algériens, ce sont 25 à 27 otages qui ont péri, a-t-il ajouté depuis mercredi à l'aube lorsqu'un groupe lourdement armé de jihadistes des «Signataires par le sang» de Mokhtar Belmokhtar - l'un des fondateurs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qu'il a quitté en octobre dernier-, a attaqué le site.
Ils ont d'abord pris des centaines de personnes en otage, mais ont dû affronter un premier assaut lancé jeudi par les forces spéciales algériennes. Entre les évasions des otages et la libération opérées par les militaires algériens quelque 600 d'entre eux, presque tous des Algériens, s'étaient retrouvés libres. Selon les autorités, il y aurait eu 132 otages étrangers.
Le bilan total des victimes occidentales était encore difficile à établir puisque les autorités ignoraient si certains étaient encore cachées au moment de l'assaut final.

http://www.20minutes.fr/ledirect/1083265/prise-otages-algerie-sept-otages-etrangers-morts-11-ravisseurs-abattus

Couverture des opérateurs : et si tout était "faux"...

L'Association française des utilisateurs de télécommunications assure que les chiffres officiels de couverture du territoire "sont faux". Leurs critères seraient "totalement obsolètes".
C'est un pavé dans la mare... L'Association française des utilisateurs de télécommunications (Afutt) assure que les chiffres officiels de couverture du territoire par les opérateurs de téléphonie mobile "sont faux" et demande le changement des critères qui servent à les calculer. "Le taux de couverture réel est très inférieur au taux officiel", selon l'Afutt qui vise ainsi les quatre opérateurs Orange, Bouygues Telecom, SFR et Free Mobile, dans un communiqué publié vendredi. L'association estime que "chacun constate une différence importante et persistante entre les taux régulièrement affichés par les instances publiques qui se situent entre 98 et 100% de couverture, et la perception des utilisateurs qui, en très grand nombre, témoignent jour après jour de la difficulté d'accès au réseau".

Pour l'association de consommateurs, l'explication de ce "grand écart" se trouve dans les règles adoptées par l'Autorité des télécoms (Arcep) qui fixent les critères minimum à observer, sur une zone déterminée, pour la considérer comme couverte. Ces critères, qui n'ont pas été revus depuis 2007, "n'ont plus aucune valeur", selon l'Afutt qui donne comme exemple le fait qu'assurer la couverture du centre d'un bourg suffit pour considérer que la totalité du bourg est couvert, et qu'ils ne sont calculés qu'en usage piéton, soit pas plus de 5 km/h de vitesse de déplacement.
Critères "totalement obsolètes"
Les critères sont "totalement obsolètes à l'heure où l'usage du téléphone mobile s'étend massivement vers l'internet" et peuvent encore "davantage creuser la fracture numérique". Plus grave, "ils ne permettent pas de garantir l'acheminement des appels d'urgence", ajoute l'association. L'Afutt demande donc le changement de ces critères, s'agissant notamment: de la durée garantie de communication, de la disponibilité d'un débit minimum d'1 mégabit/seconde, et de la possibilité d'accès au réseau en situation de mobilité.

"L'application de ces nouveaux critères se traduira naturellement par une forte multiplication du nombre de zones blanches (sans réseau, ndlr) sur notre territoire. C'est le prix de la vérité", estime l'association.

vendredi 18 janvier 2013

EN DIRECT- Algérie : un otage français tué, trois sont vivants

Un groupe d'islamistes serait encore retranché dans le complexe gazier d'In Amenas, d'après des sources algériennes. 12 otages algériens et occidentaux auraient été tués ainsi que 18 islamistes.
Le bilan humain de la prise d'otage en Algérie reste flou. Dernier bilan fourni, qui reste provisoire et surtout à confirmer par les autorités : 12 otages algériens et étrangers ont été tués dans l'assaut des forces algériennes ainsi que 18 terroristes (dont un Français selon une source). Et ce n'est pas fini : il resterait des otages.
Suivez minute par minute les principaux événements au lendemain de l'assaut mené sur le site gazier d'In Amenas :
20h45 : Un otage français a été tué "lors de l'opération de libération", trois autres sont vivants a annoncé Laurent Fabius. "Les autorités algériennes viennent de nous informer qu'au cours de l'opération de libération des otages détenus à In Amenas, l'un de nos compatriotes avait malheureusement perdu la vie. Trois autres de nos concitoyens, également présents sur le site lors de l'attaque des terroristes, ont la vie sauve", a écrit le ministre français des Affaires étrangères dans un communiqué.
20h04. Le groupe de sept otages restants serait composé de 3 Belges, 2 Américains, un Japonais et un Britannique. Il n'y aurait donc plus d'otage français.
19h40. Le commando islamiste auteur de la prise d'otages dans un complexe gazier en Algérie détient encore 7 ressortissants étrangers, affirment des sources islamistes à l'Agence mauritanienne Nouakchott Information (ANI). Ils se trouveraient toujours dans l'usine, dont les ravisseurs "ont fait exploser une partie pour repousser les forces algériennes" qui ont donné l'assaut pour libérer les otages.
19h30. Nouveau bilan fourni par une source sécuritaire, cité par l'agence officielle APS, toujours incertain, provisoire et non confirmé de source officielle : "en plus des 18 terroristes mis hors d'état de nuire, 12 employés algériens et étrangers ont péri".
18h50. Washington ne négociera pas avec des "terroristes". Le département d'Etat américain a adressé une fin de non recevoir à l'offre faite par les preneurs d'otages de libérer des Américains en échange d'islamistes détenus aux Etats-Unis. Il a par ailleurs indiqu" qu'Hillary Clinton avait parlé au Premier ministre algérien de la crise des otages en cours.
18h42. Plusieurs sources locales, dont un élu, ont évoqué "une confusion totale" sur le site gazier, rapporte TSA. L'élu a ainsi affirmé que "les militaires ont effectivement pénétré à l'intérieur de l'usine". "Mais à l'heure actuelle, on ne sait rien sur la suite de l'opération. Est-elle terminée? Se poursuit-elle? Nous n'avons aucune indication", a-t-il dit.
18h11. Plusieurs centaines otages ont déjà été évacuées d'Algérie. Les premiers font état d'une irruption soudaine des assaillants, à la recherche d'expatriés, les Algériens étant été placés à part.

Carrefour reprend des couleurs

Après un début d'année difficile, les ventes du groupe, chahuté depuis des années, se sont finalement redressées. La Bourse applaudit.
La descente aux enfers de Carrefour, très chahuté ces dernières années, est-elle terminée? Après un début d'année difficile, les ventes du groupe se sont finalement redressées en fin d'année, portées par l'international mais aussi par l'amélioration en France, son principal marché, où le groupe a engagé une nouvelle stratégie visant à améliorer son image-prix. Le groupe de distribution français a enregistré en 2012 un chiffre d'affaires de 86,6 milliards d'euros en légère hausse de 1%. Pour le seul quatrième trimestre, le chiffre d'affaires a progressé de 0,8% à 22,9 milliards d'euros, conforme aux prévisions des analystes interrogés par Thomson-Reuters.

Le numéro deux mondial de la distribution a notamment confirmé le redressement de ses ventes en France entamé lors du précédent trimestre, après un recul de 2,1% entre mars et juin. Ces résultats ont été salués par le marché, Carrefour enregistrant la plus forte progression du CAC 40 à la Bourse de Paris, soit plus de 5% dans la matinée..
Coup de pouce de l'essence
L'Hexagone, principal marché de Carrefour qui y réalise environ 40% de son activité, voit ses ventes augmenter de 0,1% sur l'année, à 39,53 milliards d'euros, et de 0,6% (-0,9% hors essence), à 10,53 milliards d'euros sur le trimestre. Si les ventes de
carburant ont largement contribué à ce résultat, Carrefour y voit également un "signe encourageant témoignant que sa nouvelle stratégie commence à porter ses fruits", selon le directeur financier Pierre-Jean Sivignon. Selon lui, le groupe enregistre sur la fin de 2012 les premiers résultats de la stratégie engagée par le nouveau PDG Georges Plassat et le nouveau patron France Noël Prioux, basée sur un effort quotidien pour améliorer ses prix sur une large gamme de produits - en opposition à des promotions occasionnelles.

"L'amélioration de notre image-prix, lente mais consistante, a permis d'augmenter le trafic dans nos magasins et contribué à une meilleure deuxième partie d'année" témoigne-t-il, tout en ajoutant qu'il est cependant "trop tôt pour en tirer des conclusions définitives". Le quatrième trimestre a notamment été marqué par une "amélioration des ventes en hypermarchés" en France, qui, à magasins comparables, sont quasi stables (-0,1%). "Les ventes en alimentaires sont en croissance pour la première fois depuis deux ans", se félicite notamment Carrefour, expliquant cette progression notamment par "l'amélioration de notre offre en produits frais". A titre de comparaison, l'un des principaux concurrents de Carrefour, le groupe
Casino a, lui, vu ses ventes en France reculer de 3,6% sur le quatrième trimestre.
Europe en baisse, Amérique en boom
En Europe en revanche, le chiffre d'affaires de Carrefour recule de 2,5% sur l'année à 23,66 milliards d'euros et de 2,4% sur le trimestre, à 6,38 milliards d'euros, plombé par la baisse de la consommation en Europe du sud, notamment en Espagne (-4,8% sur le trimestre) et en Italie (-7,8%).

L'Amérique latine et l'Asie continuent de doper les performances du groupe, progressant respectivement de 4,8% et de 10% sur l'année. Le chiffre d'affaires annuel en Amérique latine s'établit à 16,14 milliards d'euros, porté par le Brésil, deuxième marché du groupe, et en Asie à 7,21 milliards d'euros.


Source sur TF1 News : Carrefour reprend des couleurs

jeudi 17 janvier 2013

EN DIRECT. Algérie : assaut meurtrier de l'armée, des otages libérés

Les forces algériennes sont passées à l'offensive, jeudi, pour tenter de déloger les islamistes qui retiennent en otage depuis mercredi matin des dizaines de personnes, sur le complexe gazier d'In Amenas. Paris a confirmé une "opération en cours". Le bilan des éventuelles victimes reste pour l'instant très flou, mais il pourrait y avoir plusieurs tués parmi les otages.
Ce jeudi, l'armée algérienne a lancé l'assaut contre un site gazier pour déloger les terroristes qui retiennent, depuis mercredi matin, des dizaines d'otages occidentaux et algériens sur le complexe de BP d'In Anemas . Le bilan des éventuelles victimes est pour l'instant très flou, mais certaines sources évoquent la mort de 6 otages étrangers et de 8 de leurs ravisseurs.
17h20 : Un drone américain sur place. Selon David Martin, correspondant de CBS News, un drone américain a survolé le complexe, donnant ainsi aux autorités américaines un aperçu de la situation.
16h50 : Explosion entendue sur place. La chaîne britannique Skynews évoque une importante explosion de gaz sur le site il y a environ une demi-heure. La cause n'est pas connue.
16h50 :Bilan toujours flou, aucune confirmation. Aucun pays occidental n'a pour le moment confirmé les bilans donnés sur la prise d'otages actuellement en cours en Algérie. Lire >>> Algérie : prudence des chancelleries qui confirment "une opération en cours"
16h45 :Aucun Belge parmi les otages. Selon les autorités belges, il n'y aurait aucun otage parmi les personnes retenues en Algérie, contrairement à ce qu'indique l'agence mauritanienne ANI, rapporte Le Soir.
16h30 : un otage irlandais, détenu dans le complexe de BP, est libre, annonce Dublin. "Il a été en contact avec sa famille. Il nous semble sain et sauf", a annoncé le ministère irlandais des Affaires étrangères. Selon The Guardian, l'homme est originaire de Belfast et a 36 ans. D'après la télévision nord-irlandaise, il se prénommerait Stephen McFaul.
16h22 : Les ravisseurs confirment un assaut de l'armée contre le complexe où sont détenus les otages. "Des avions de combat et des unités au sol ont entamé une tentative de prendre la force du complexe", a indiqué à l'agence mauritanienne ANI un porte-parole du groupe auteur du rapt. Il menace de "tuer tous les otages si les forces algériennes parviennnent à entrer dans le complexe".
16h19 : BP annonce l'évacuation d'un "groupe de travailleurs non essentiels" en Algérie. Alors que l'assaut de l'armée est vraisemblablement toujours en cours et que "la situation demeure incertaine" sur le site d'In Amenas, le groupe pétrolier britannique a annoncé qu'il était en train d'évacuer une partie de son personnel. Il précise également ne pas pouvoir confirmer s'il y avait eu des victimes.
16h14 : 600 otages algériens auraient été libérés par l'armée algérienne, rapporte l'agence APS, qui dit ne pas connaître les conditions de cette libération. Ces travailleurs du site gazier de Tiguentourine, à 40km d'In Amenas auraient été récupérés par des hélicoptères.
16h10 : Le chef du commando des ravisseurs abattu ?Joint par le site mauritanien Alakhbar, un porte-parole du groupe islamiste qui a revendiqué la prise d'otages a affirmé que 25 otages occidentaux et 15 membres du commando ont été tués, dont leur chef Abou Al-Baraa.
15h50 : selon l'agence APS, les étrangers libérés seraient 2 Britanniques, un Kényan et un Français.
15h43 : Quatre otages étrangers auraient été libérés selon l'agence nationale algérienne APS.
15h55 :L'assaut de l'armée algérienne serait toujours en cours selon un diplomate britannique, rapporte Algérie Focus.
15h45 :L'armée algérienne aurait pris le contrôle du site.Selon Algérie Focus, le complexe gazier est désormais sous contrôle des forces armées algériennes. Beaucoup de morts ont été déplorés, mais aucun bilan définitif n'est pour l'instant avancé.
15h40 :Sept otages occidentaux, dont deux Américains seraient toujours en vie. "Trois Belges, deux Américains, un Japonais et un Britannique ont survécu au raid des avions algériens contre leur lieu de détention", a déclaré le porte-parole du groupe auteur du rapt à l'agence mauritanienne.
15h23 : Paris confirme qu'une "opération est en cours", selon une source  gouvernementale. Elle a également indiqué que Paris "se tient informé" de la situation. Elle n'a en revanche donné aucun autre détail sur cette opération, dans laquelle 34 des otages et 15 de leurs ravisseurs auraient été tués, selon l'agence mauritanienne ANI. Des chiffres à prendre avec beaucoup de précaution.

EN DIRECT. Algérie : assaut aérien en cours

Selon plusieurs médias, l'armée algérienne bombarde activement le complexe gazier d'In Amenas pour tenter de déloger les islamistes qui retiennent en otages depuis mercredi matin des dizaines de personnes.
14h20.Selon plusieurs médias, un assaut aérien serait en cours sur le complexe gazier où des islamistes retiennent encore des dizaines d'otages algériens et occidentaux.
14h10. Plusieurs otages occidentaux et des islamistes auraient été tués par des frappes de l'aviation algérienne, selon l'agence de presse mauritienne ANI.
13h50. 25 otages étrangers, dont deux Japonais, se sont echappés.
13h45. Les ravisseurs demandent un accès sécurisé vers la Libye. Selon CNN, les preneurs d'otages exigent de la part des autorités algériennes un passage sécurisé pour se rendre en Libye.
13h35. Les preneurs d'otages menacent de tuer les otages occidentaux, si l'armée algérienne "tente de les libérer par la force", a affirmé un porte-parole des ravisseurs à Ani, une agence de presse mauritanienne qui a établi des contacts réguliers avec le groupe lié à Al Qaïda.
13h10. La prise d'otages massive sur un site gazier en Algérie s'inscrit dans une longue liste d'opérations similaires dans le monde, toujours spectaculaires, parfois meurtrières, mais aux motivations très diverses.
13h05. Hollande confirme la présence de Français sur place. Lors d'une conférence de presse à l'Elysée après sa rencontre avec le Premier ministre portugais, Pedro Passos Coelho, le chef de l'Etat a voulu couper court à toutes questions au sujet de cette prise d'otages sur un site gazier algérien. Il y a là une "situation confuse" a observé le chef de l'Etat qui affirme être "en contact permanent avec les autorités algériennes pour que l'issue la meilleure puisse être trouvée". "Le mieux est de n'en dire que le moins", a-t-il poursuivi. Il a confirmé la présence de Français sur place mais a refusé d'en dire davantage. "Je ne donnerai aucune précision sur le nombre de nos compatriotes qui pourraient être éventuellement détenus ou retenus. Ce qui compte, c'est de permettre aux Algériens de pouvoir les libérer".
13 heures. L'agence Reuters annonce qu'un hélicoptère a bombardé le site gazier d'In Amenas. Deux otages japonais auraient été blessés lors de ce bombardement.
12h30. Qui est Mokhtar Belmohktar alias "Mister Marlboro" ? Surnommé "le Borgne" en raison d'un œil perdu au combat en Afghanistan contre l'armée soviétique, il est l'un des chefs historiques d'Al-Qaïda au Maghreb islamique, un des piliers d'Aqmi.

EN DIRECT. Algérie : 15 étrangers, dont des Français, s'échappent

La prise d'otage revendiquée par la brigade de Mokhtar Belmokhtar sur un site gazier à l'est de l'Algérie se poursuit. Le nombre précis d'otages et leur nationalité restent encore flous.
L'Algérie, qui a ouvert son espace aérien à la France pour son intervention au Mali, a été mercredi la cible de représailles avec une spectaculaire prise d'otages étrangers menée par un groupe islamiste armé sur le site gazier algérien d'In Amenas. Cette attaque a fait deux morts, un Algérien et un Britannique et a été revendiquée par la cellule islamiste "Les signataires par le sang" dirigée par Mokhtar Belmokhtar, un des chefs historiques d'Aqmi.
Les ravisseurs réclament la libération de 100 terroristes détenus en Algérie, l'arrêt de "l'aggression française au Mali" et une vingtaine de véhicules afin de se réfugier dans le nord du Mali. Un porte-parole des ravisseurs assure que 41 étrangers "dont 7 Américains, des Français, des Britanniques et des Japonais", sont actuellement pris en otages. Il a précisé que cinq otages sont retenus dans l'usine et les 36 autres sur un "site d'hébergement".
Washington et Tokyo ont confirmé que des ressortissants américains et japonais se trouvaient parmi les otages, alors que François Hollande a dit ne pas avoir la certitude que des Français étaient retenus. 150 employés algériens du groupe français CIS Catering sont également retenus sur le site, mais peuvent y circuler librement, selon le PDG de la société.
12 heures. Un otage français identifié.Selon le quotidien Sud Ouest, il y a au moins un otage français parmi les 41 occidentaux retenus par la cellule islamiste "Les signataires du sang". Il s'agit d'un homme de 52 ans, originaire du Pays basque. Il est responsable logistique et approvisionnements du groupe français CIS Catering, qui assure l'hôtellerie et la restauration sur le site gazier d'In Amenas. Contacté par Sud Ouest, il a indiqué : "Ca va, nous sommes bien traités". Le quotidien précise qu'il n'a pas été blessé lors des échanges de tirs entre les preneurs d'otages et les agents chargés de la sécurité.
11h50. 15 otages étranges, dont certains seraient Français, viennent également de s'échapper.
11h20. 30 otages algériens sont parvenus à s'enfuir, du site gazier en Algérie où ils étaient retenus en otage depuis mercredi matin. Ce sont les autorités locales d'Illizi qui l'annoncent, citées par l'agence de presse algérienne APS.
10h25.Des otages parlent sur Al-Jazeera. Un Britannique, un Irlandais et un Japonais, présentés comme des otages en Algérie, se sont relayés ce jeudi matin sur la chaîne de télévision Al-Jazeera pour réclamer le retrait des militaires algériens qui encerclent le site gazier où ils sont détenus. Les trois hommes, qui se sont exprimés au téléphone en direct et dont aucune image n'a été montrée, ont tour à tour insisté pour que les militaires cessent les tirs contre leur lieu de détention pour préserver leur vie et favoriser la négociation. Les trois otages, relayent la demande d'un des ravisseurs, présenté sous le pseudonyme d'Abou al-Baraa. "Nous demandons le retrait de l'armée algérienne pour permettre de lancer des négociations" sur les otages, a lancé Abou al-Baraa. Il a assuré que le nombre des otages "tourne autour de 41" et issus d'une dizaine de pays parmi lesquels la Norvège, la France, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la Roumanie, la Colombie, la Thaïlande, la Philippines, l'Irlande, le Japon et l'Allemagne.
10h20. Selon Gérard Longuet, la prise d'otages sur un site gazier du centre-est de l'Algérie n'est "pas du tout" la conséquence directe de l'action engagée vendredi par Paris contre les islamistes au Mali. "Cette prise d'otages demande une préparation. Très clairement, il a fallu plusieurs semaines pour acheminer des moyens, des hommes", affirme l'ancien ministre de la Défense. L'action française a peut-être été "un déclencheur", a poursuivi Gérard Longuet, mais "on ne peut pas imaginer qu'en moins d'une semaine, une telle prise d'otages ait pu être conçue par une filiale d'al-Qaïda ou Aqmi". "En tout état de cause, c'est un objectif qui avait été préparé", a-t-il poursuivi.
9h50.La Tribune de Genève affirme s'être entretenu avec un otage français en Algérie. "Il y a parmi nous de nombreux blessés graves. Certains otages ont des explosifs à la ceinture", aurait rapporté cet homme âge de 52 ans. Le chef du commando qui a pris d'assaut le site gazier, Bara Al Jazaïri a également a indiqué au journal suisse que leur "première revendication est que la France fasse pression sur l'Algérie pour que l'assaut ne soit pas donné".
9h40. Le moral de notre équipe reste solide. Le PDG du groupe français CIS Catering, dont 150 employés algériens sont retenus avec 41 otages étrangers sur le site gazier d'In Amenas, a indiqué que la
situation était stable ce jeudi sur la base attaquée la veille par des islamistes. "J'ai eu le directeur de la filiale au téléphone ce matin, il semblerait qu'il y ait un statu quo au niveau de la situation actuelle", a expliqué Régis Arnoux, interrogé sur
Europe 1. "Il semblerait également que le moral de notre équipe sur place soit resté solide", a-t-il ajouté, en confirmant que ses employés algériens retenus "sont libres d'évoluer sur la base sans avoir l'autorisation d'en sortir".
9h30. "Il y a sûrement des Français" en otage, assure le patron de députés PS, Bruno Le Roux. Invité sur BFM BFM, ce proche de François Hollande a indiqué ne pas avoir "d'informations sur le nombre".
9h15. Les ravisseurs prêts à négocier.D'après Al-Jazeera, les ravisseurs sont prêts à négocier si l'armée algérienne se retire du site gazier d'In Amenas. "Nous demandons le retrait de l'armée algérienne pour permettre de lancer des négociations" sur les otages, a déclaré l'un des ravisseurs sous le pseudonyme d'Abou al-Baraa sur la chaîne de télévision satellitaire du Qatar Al-Jazeera.
9 heures.Qui est Mokhtar Belmohktar alias "Mister Marlboro" ? Surnommé "le Borgne" en raison d'un œil perdu au combat en Afghanistan contre l'armée soviétique, il est l'un des chefs historiques d'Al-Qaïda au Maghreb islamique, un des piliers d'Aqmi. >>> Qui est Belmohktar, le cerveau présumé de la prise d'otages en Algérie ?
8h40.Aucune confirmation sur la présence d'otages français. Alors que le gouvernement, par la voix de sa porte-parole Najat Vallaud-Belkacem, refuse pour l'instant de confirmer ou non la présence d'otages français en Algérie,Europe 1 avance le chiffre de 4 personnes. Par ailleurs, selon la radio, François Hollande a passé la nuit à l'Elysée en contact permanent avec le Quai d'Orsay pour suivre en temps réel l'évolution de la situation.
8h30.François Bayrou : "Mon soutien est sans faille". Le patron du Modem se montre solidaire du gouvernement. "Ce qui est en train d'apparaître aux yeux de tous, c'est une barbarie sans frontières. La cible n'est pas l'Etat du Mali ou tel ou tel pays. La cible est générale. Ce que cette barbarie veut mettre en place, c'est un khalifat", avec "une loi fanatique". C'est une "guerre d'une barbarie qui veut un retour en arrière de mille ans face à des pays ou des sociétés qui ont choisi la liberté personnelle", selon l'élu béarnais. "On ne va pas rester seuls longtemps" sur le front malien, a-t-il prédit. "Mon soutien est sans faille, il y a des questions sur lesquelles notre survie est en jeu comme pays, comme société". François Hollande mène une action "déterminée", et par surcroît "sans volonté de se mettre en scène". "Elle mérite le soutien et pas les petites piques qu'on entend sur ce sujet", a encore dit le responsable béarnais.
8h25.Sapin: "Il faut être vigilant, précautionneux mais le faire avec beaucoup de détermination". Invité sur France Info, le minstre du Travail ne donne pas de confirmation quant à la présence ou non d'un Français parmi les otages. "Aujourd'hui, chaque pays - tout particulièrement en Algérie - prend les décisions qui s'imposent", assure Michel Sapin. Faut-il rapatrier les Français d'Algérie ? "Il faut toujours agir avec sang froid. Une des volontés des terroristes c'est de vous faire perdre votre sang froid. Il faut être vigilant, précautionneux mais le faire avec beaucoup de détermination", a-t-il ajouté.
8h20.Les forces de l'ordre algériennes encerclent ce jeudi le site gazier d'In Amenas. Le ministre algérien de l'Intérieur, Dahou Ould Kablia, a exclu toute négociation avec les ravisseurs.
8h10. L'ancien patron de la DST, Yves Bonnet, ne voit pas de rapport direct entre l'intervention française au Mali et la prise d'otage sur le site gazier algérien d'In Amenas. "Cela n'a pas de rapport. L'opération a été très probablement programmé et le simple déplacement de tous ces gens dans le désert peut prendre plusieurs jours", a-t-il confié au micro d'Europe1. "C'est une opération d'envergure, qui est spectaculaire et qui nécessite une longue préparation (...) Ce n'est pas du tout une opération improvisée", a-t-il poursuivi.
7 heures.Le Japon a confirmé la présence de Japonais parmi les otages. Toutefois, leur nombre n'a pas été précisé. Inquiet pour leur sécurité, le secrétaire général du gouvernement Yoshihide Suga a déclaré : "Pour nous la priorité absolue est la vie des otages et secourir le plus vite possible les ressortissants japonais en étroite collaboration avec les autorités des pays concernés". Selon les médias nippons, au moins trois Japonais sont actuellement detenus par "les signataires par le sang", une cellule islamiste dirigée par Mokhtar Belmokhtar.
6h30.Les otages portent des ceintures d'explosifs. La chaîne de télévision française France 24 a affirmé mercredi avoir eu une conversation téléphonique avec un otage français détenu en Algérie par des islamistes. La chaîne précise qu'il était impossible de savoir si cet otage s'exprimait sous la contrainte. Selon son témoignage, des Anglais, des Japonais, des Norvégiens, des Philippins, des Sud-Coréens et des Malaisiens sont également retenus en otage sur le site gazier d'In Amenas, près de la frontière libyenne. Il affirme également qu'ils portent sur eux des ceintures d'explosifs pour dissuader une éventuelle intervention des forces de sécurité.

EN DIRECT. Algérie : les ravisseurs réclament la libération de 100 islamistes

La prise d'otage revendiquée par la brigade de Mokhtar Belmokhtar sur un site gazier à l'est de l'Algérie se poursuit. Le nombre précis d'otages et leur nationalité restent encore flous.
L'Algérie, qui a ouvert son espace aérien à la France pour son intervention au Mali, a été mercredi la cible de représailles avec une spectaculaire prise d'otages étrangers menée par un groupe islamiste armé sur un site gazier. Cette attaque a fait deux morts, un Algérien et un Britannique et a été revendiquée par la cellule islamiste "Les signataires par le sang" dirigée par Mokhtar Belmokhtar, un des chefs historiques d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Les ravisseurs réclament la libération de 100 terroristes détenus en Algérie pour relâcher leurs otages et le départ de la France du Mali.
Un porte-parole des ravisseurs assure que 41 étrangers "dont 7 Américains, des Français, des Britanniques et des Japonais", sont actuellement pris en otages. Il a précisé que cinq otages sont retenus dans l'usine et les 36 autres sur un "site d'hébergement". Washington et Tokyo ont confirmé que des ressortissants américains et japonais se trouvaient parmi les otages, alors que le président français François Hollande a dit ne pas avoir la certitude que des Français étaient retenus. Cent cinquante employés algériens du groupe français CIS Catering sont également retenus sur le site, mais peuvent y circuler librement, selon le PDG de la société.
7 heures. Le Japon a confirmé la présence de Japonais parmi les otages. Toutefois, leur nombre n'a pas été précisé. Inquiet pour leur sécurité, le secrétaire général du gouvernement Yoshihide Suga a déclaré : "Pour nous la priorité absolue est la vie des otages et secourir le plus vite possible les ressortissants japonais en étroite collaboration avec les autorités des pays concernés". Selon les médias nippons, au moins trois Japonais sont actuellement detenus par "les signataires par le sang", une cellule islamiste dirigée par Mokhtar Belmokhtar.
6h30. La chaîne de télévision française France 24 a affirmé mercredi avoir eu une conversation téléphonique avec un otage français détenu en Algérie par des islamistes. La chaîne précise qu'il était impossible de savoir si cet otage s'exprimait sous la contrainte. Celui-ci a déclaré que les otages étaient détenus dans un immeuble piégé sur le site gazier d'In Amenas, près de la frontière libyenne et qu'ils portaient sur eux des ceintures d'explosifs pour dissuader une éventuelle intervention des forces de sécurité. Il a par ailleurs indiqué que des Japonais, des Malaisiens et des Philippins figuraient également parmi les otages.
6h15. Alors que François Hollande n'a pas confirmé mercredi la présence de ressortissants français au sein des otages, RTL annonce qu'il seraient au maximum "une demi-douzaine". C'est les autorités algériennes qui ont transmis ces informations au Quai d'Orsay.
6 heures. Le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague a confirmé jeudi la mort d'un Britannique dans la prise d'otages d'étrangers par un groupe islamiste sur un site gazier en Algérie. C'est "un meurtre de sang-froid", et dire qu'il s'agit de représailles à l'intervention de la France au Mali est "une simple excuse", a déclaré à la presse le ministre depuis Sydney, où il effectue une visite diplomatique.