vendredi 30 août 2013

Un nouveau trafic de viande de cheval découvert

Le parquet de Charleville-Mézières a confirmé, jeudi, qu'une enquête avait été ouverte sur une personne localisée dans les Ardennes, après le dépôt d'une plainte. D'autres sources évoquent un "réseau mafieux" qui aurait écoulé frauduleusement de la viande de cheval dans l'alimentation humaine.

Vers un nouveau scandale sanitaire ? Une enquête a été ouverte après la découverte d'un trafic de chevaux de selle écoulés frauduleusement dans l'alimentation humaine dans l'est de la France, ont indiqué jeudi des sources concordantes. Un "réseau mafieux belge" serait parvenu "à contourner frauduleusement notre réglementation sanitaire" en rachetant à des centres équestres ou des particuliers des chevaux de selle pour les faire abattre après avoir soigneusement falsifié leurs carnets de santé, rapportent de concert la Coordination rurale (syndicat agricole minoritaire) et la Fédération nationale des éleveurs professionnels d'équidés (FNEPE).
Des maquignons complices promettaient aux propriétaires concernés une "retraite paisible" à leurs montures - qui finissaient en réalité à l'abattoir. Les animaux partaient alors en Belgique où leurs carnets de santé étaient alors falsifiés, puis ils revenaient en France pour y être abattus. Leur viande était bien vendue comme viande de cheval mais le problème est que "les trois quarts des chevaux de selle ont reçu un traitement médicamenteux qui les rend impropres à la consommation humaine", rappelle Jacques Largeron, président de la FNEPE.
Selon l'éleveur, le trafic aurait été découvert dans l'abattoir d'Alès (Gard). Des abattoirs à Pézenas (Hérault) et Valenciennes (Nord) seraient également concernés. "La filière de production de viande de cheval n'est pas touchée par ce
trafic", tient aussi à préciser M. Largeron. Le ministère de l'Agriculture confirme qu'une enquête est en cours, sans pouvoir préciser à ce stade où elle a été ouverte. Aucun détail sur l'ampleur de ce trafic n'a pu être non plus précisé pour l'instant.
Les chevaux d'un centre équestre auraient été revendus à un abattoir
Le parquet de Charleville-Mézières n'a pu corroborer l'existence d'un trafic de viande de cheval, mais a confirmé qu'une enquête avait été ouverte visant une personne localisée dans les Ardennes, après le dépôt d'une plainte. Celle-ci avait été déposée par le centre équestre de Rethel (Ardennes), a indiqué son avocat, Me David Boscariol. Selon lui, un maquignon domicilié dans les Ardennes s'était présenté au printemps dernier au centre qui avait posté une annonce pour placer deux chevaux en retraite. L'homme aurait indiqué que les chevaux serviraient à encadrer des poulains dans un haras, mais le centre équestre a découvert que les chevaux avaient été revendus à un abattoir, a affirmé Me Boscariol.
Le ministère souhaite par ailleurs rappeler qu'au moment du scandale de la viande de cheval, la Commission européenne s'était engagée à mettre en place un fichier d'identification unique et centralisé des équidés dans l'Union européenne. Ce fichier n'est toutefois toujours pas mis en place, a-t-il précisé. L'hiver dernier, des courtiers et entrepreneurs peu scrupuleux avaient vendu de la viande de cheval (moins chère) en la présentant comme du boeuf. Cette viande avait atterri dans des plats préparés, notamment des lasagnes, censés contenir uniquement de la viande bovine.
 

dimanche 25 août 2013

La manifestation anti-corrida dégénère et fait 8 blessés, dont un grave, dans les Landes

Une manifestation d'anti-corridas d'une rare virulence lors d'une novillada à Rion-des-Landes s'est terminée dans la confusion samedi soir avec huit manifestants blessés dont un gravement lors de l'évacuation par les forces de l'ordre.

Huit militants anti-corrida  ont été blessés, dont un gravement, selon les pompiers, samedi soir, à Rion-des-Landes (Landes) où se tenait une novillada. Une enquête judiciaire a été ouverte sous la direction du procureur de Dax  pour déterminer les circonstances dans lesquelles le blessé grave est tombé d'un camion renfermant des taureaux, a indiqué à l'AFP le chef du groupement des Landes, le colonel Fabrice Spinetta. L'homme se trouvait samedi soir dans le coma avec un traumatisme crânien au CHU de Bordeaux où il a été transporté en hélicoptère.

Lors de cette action organisée conjointement par Animaux en péril, le CRAC Europe et la Fondation Brigitte Bardot, les militants ont acheté des billets pour prendre place dans les tribunes. Avant le début de la novillada - une corrida avec mise à mort opposant de jeunes taureaux à de jeunes toreros -  ils sont conjointement descendus dans l'arène pour former une chaîne humaine tandis que d'autres allumaient des fumigènes.
"Ca a été très violent"
Les gendarmes sont intervenus pour les déloger. Renvoyés à l'extérieur de l'enceinte, ils se sont ensuite lancés sur le camion qui contenait les jeunes taureaux avant d'être de nouveau repoussés par les forces de l'ordre. "Une ouverture des portes pour libérer quatre taureaux de plus de 500 kg  aurait fait prendre des risques énormes à la population", a expliqué le colonel. Les pompiers ont dénombré huit blessés, dont le blessé grave. "Toutes les blessures sont dues aux membres des forces de l'ordre, il n'y a eu aucun contact avec les aficionados", a assuré à l'AFP Christophe Marie, porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot, qui s'est dit "éberlué par cette violence". Selon M. Marie, le manifestant gravement blessé "a été projeté par les  gendarmes". "Nous sommes quasiment certains que ce n'est pas un gendarme qui a projeté cette personne", a déclaré pour sa part le colonel Spinetta.
  
Les aficionados  ont dénoncé la virulence des manifestants. "Ca a été très violent. Ils se rebellaient" puis "ont projeté des barrières contre les portes des arènes puis balancé des fumigènes à l'intérieur", a indiqué Bernard Dehez, adjoint au maire de Rion-des-Landes et en charge de l'organisation de la novillada. A la fin du spectacle taurin, "les gendarmes ont dû former un cordon pour évacuer les spectateurs" sous les insultes. "Les jeunes toreros ont été obligés de se cacher. Les gens avaient peur", a-t-il dit. Les gendarmes ont été jusqu'à 70 pour contenir "cette foule très agressive", a confirmé le colonel Spinetta, évoquant des organisateurs de la manifestation "qui ne voulaient rien écouter".
 

vendredi 23 août 2013

Charles Aznavour sifflé par le public à la fin de son spectacle

A l'issue d'un concert, mercredi soir à Narbonne, Charles Aznavour a eu la mauvaise surprise de se faire huer par le public. La prestation du chanteur a été jugée insuffisante par les spectateurs présents.

C'est à l'occasion d'un festival consacré à Charles Trénet, que Charles Aznavour, monument de la chanson française, est sorti se scène sous les sifflets du public. Debouts à la fin du spectacle, les spectacteurs criaient également "Remboursez, remboursez " alors qu'ils avaient payé 45€ pour ce concert organisé dans le cadre des célébrations du 100ème anniversaire de la naissance du "Fou chantant" à Narbonne. En effet, la prestation fût rapide, Aznavour n'a interprété que cinq titres, dont deux en duo, trop peu pour des fans venus de toute la France.
Le spectacle "Carte Blanche à Charles Aznavour" avait été vendu à Narbonne "clé en main" selon Marie-Claude Eglessies, élue de la ville en charge des animations. Le chanteur est venu "en ami et n'a touché aucune cachet" précise-t-elle jeudi lors d'une conférence de presse.
L'interprète de "La Bohème" s'est exprimé à son tour dans un communiqué de presse, publié par Gérard Davoust, diffuseur de ses œuvres,  affirmant "qu'il n'avait jamais été question d'assurer un concert en son nom lors de cette soirée d'hommages à Charles Trenet". Et il précise que son souhait "a toujours été de proposer une carte blanche permettant au public de découvrir des artistes de grand talents (...) et de profiter de cette occasion pour offrir lui-même quelques chansons de celui qu'il considère comme son maître". Enfin l'artiste a également évoqué quelques problèmes de communication de la part des organisateurs concernant le spectacle de mercredi soir.
 

mercredi 21 août 2013

La naissance d'une étoile observée avec une précision jamais atteinte

Des astronomes de l'observatoire d'ALMA, dans le désert de l'Atacama au Chili, ont pu obtenir des images précises de la naissance d'une étoile. Selon les scientifiques, c'est la première fois que des détails aussi précis ont pu être observés.

Cela se passe à 1400 années-lumière de chez nous, et pourtant les images sont extrêmement précises. Des astronomes travaillant à l'observatoire d'ALMA (Atacama Large Millimeter/submillimiter Array) au Chili, ont dévoilé des images spectaculaires de la naissance d'une étoile.  Ce corps, qui s'est formé dans la constellation australe des Voiles, a pu être observé au moyen du réseau ALMA, alors que ce dernier n'était pas encore doté de l'intégralité de ses antennes.
Les images révèlent les détails de deux jets de matière formés lors de la naissance de l'étoile, l'un allant en direction de la Terre, l'autre disparaissant dans la direction opposée. Ces nouvelles observations montrent que certains matériaux éjectés sont beaucoup plus rapides que ceux observés auparavant. Pour les scientifiques, le gaz qui s'échappe transporte alors beaucoup plus d'énergie qu'ils le pensaient.
Des détails de plus en plus précis
Un des auteurs de cette découverte, Héctor Arce, professeur en astro-physique à l'Université de Yale, explique sur le site internet d'ALMA que "la sensibilité d'ALMA permet la détection de caractéristiques qui étaient invisibles dans le passé, ce qui est le cas de ce jet rapide de gaz". En effet, le niveau de détails de la formation de l'étoile est "stupéfiant", selon Stuartt Corder, co-auteur de la découverte. Et il ajoute "dans l'avenir, ALMA se procurera des images de bien meilleure qualité".
Grâce à cette découverte, les astronomes comptent bien aller encore plus loin dans la recherche du processus de formation des étoiles. "Cela augure de nombreuses surprises et de fascinantes découvertes à venir au moyen du réseau complet", conclut Héctor Arce.
 

mardi 20 août 2013

Les billets pour la Coupe du Monde, c'est maintenant !

La première phase de mise en vente des billets pour la Coupe du Monde de football au Brésil l'an prochain a débuté ce mardi, jusqu'au 10 octobre. Les places achetées pourront même être livrées à domicile.
Dès à présent, les passionnés de football peuvent acheter les billets pour les matches de la Coupe du Monde de football au Brésil. Du 20 août et jusqu'au 20 octobre, il est en effet possible de commander sur internet les places disponibles pour assister à l'évènement. Les demandes seront réunies puis traitées ensembles à l'issue de la date de clôture. Pour les rencontres où les demandes seraient supérieures aux offres, un tirage au sort sera effectué pour déterminer les dernières personnes qui accéderont aux matches. Les premiers arrivés ne seront donc pas forcément les premiers servis.
Pour la deuxième phase de vente des billets, les centres de distribution ouvriront leurs portes à partir du 15 avril 2014, "pour mieux servir la population brésilienne" a déclaré Thierry Weil. Ce dernier a également évoqué une option supplémentaire : la livraison des places à domicile par courrier. Il a précisé que "les spectateurs auront la possibilité de choisir entre le retrait des places dans un centre de distribution et la livraison à domicile partout dans le monde".
Des prévisions optimistes
Selon la FIFA, un million de tickets devraient être vendus lors de cette première phase. Des prévisions optimistes qui seront "comparables à celle de l'édition 2006 en Allemagne" a précisé Weil. En effet lors de la Coupe du Monde de 2006 il y avait environ sept fois plus de candidats que de places disponibles.
Au niveau des tarifs, le site de la FIFA.com a publié des grilles de tarifs pour les billets. Pour le match d'ouverture, qui aura lieu à l'Arena de São Paulo le 12 juin 2014, les tarifs iront de 164€ en catégorie 3 jusqu'à 369€ pour les tickets de catégorie 1. Pour les autres rencontres, des matches de poule jusqu'à la demi-finale, comptez en moyenne des prix allant de 70€ à 490€. Et enfin, pour la finale de la Coupe du Monde, le 13 juillet, le prix des places sera compris entre 330€ et 740€ pour les places en catégorie 1.
 

dimanche 18 août 2013

Les Français ne voient toujours pas la fin de la crise

Près des deux tiers des Français considèrent que le pays est toujours en pleine crise et une minorité d'entre eux se disent prêts à faire des efforts pour redresser les comptes du pays.

Malgré un rebond de la croissance au deuxième trimestre, les Français restent pessimistes quant à l'avenir de leur pays. Près de 68% de la population considèrent que la France est toujours en pleine crise, indique un sondage Ifop pour Le Journal du dimanche. Moins alarmistes, 20% des sondés jugent que la situation est encore préoccupante, même si le pire est passé. Et seuls 12% estiment que la situation est plus favorable.
Si on regarde le même sondage effectué en janvier dernier, les résultats ont peu évolué. Les Français étaient 71% à penser que le pays était en pleine crise, soit trois points de plus. Priés de dire s'ils sont prêts à faire des efforts alors que le gouvernement s'efforce de réduire les déficits, seuls 44% des sondés répondent par l'affirmative, 56% y étant hostiles. Le ministre délégué au Budget, Bernard Cazeneuve, a beau dire que les "jours meilleurs sont aujourd'hui devant nous", les Français peinent à y croire.
*Ce sondage a été réalisé du 12 au 14 août auprès d'un échantillon de 993 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
 

vendredi 16 août 2013

Il usurpe l'identité de son ami et ouvre des comptes bancaires

Un escroc en cavale de 29 ans qui avait usurpé l'identité de son meilleur ami pendant deux ans pour échapper à la police, allant jusqu'à ouvrir des comptes bancaires et bénéficier de diverses prestations sociales, a été arrêté mercredi à Gap

Fin de cavale pour un escroc qui a volé l'identité de son meilleur ami pendant deux ans. L'homme de 29 ans a été arrêté mercredi à Gap. Condamné à 18 mois de prison pour "vol et escroquerie", il a dissimulé son identité en utilisant celle de son ami d'enfance, un homme du même âge originaire comme lui d'Auvergne. Lors de son arrivée à Gap il y a six mois, il avait même réussi à se faire établir une vraie pièce d'identité au nom de son ami d'enfance, a expliqué le parquet.
  
"Il aurait également bénéficié de divers documents administratifs lui permettant d'être inscrit à Pôle emploi, de toucher le RSA, d'ouvrir deux comptes bancaires, d'obtenir une carte vitale ou encore de profiter de cartes de réduction de la SNCF et de la RATP", a expliqué le procureur de la République de Gap, Philippe Toccanier.
"usurpation d'identité, escroquerie et faux"
La supercherie a été découverte par le Comité opérationnel départemental anti-fraude (CODAF) des Hautes-Alpes qui réunit les services de l'Etat et les organismes locaux de protection sociale. "Les fichiers des services concernés par le CODAF et les empreintes digitales ont permis d'établir l'identité réelle", a précisé le procureur.
L'enquête menée par le commissariat de Gap se poursuit puisque l'individu aurait également usurpé deux autres identités durant sa cavale, en région parisienne, Poitou-Charentes et Provence-Alpes-Côte-D'azur, a ajouté le parquet.

L'homme a été placé en détention pour purger la peine prononcée à son encontre en 2010 par le tribunal de correctionnel de Cusset (Allier). Il sera prochainement jugé devant le tribunal correctionnel de Gap pour "usurpation d'identité, escroquerie et faux". Il encourt jusqu'à 5 ans d'emprisonnement.
 

mardi 13 août 2013

Football : Jean Vincent, le cerveau du "jeu à la nantaise", est décédé

En tant que joueur, Jean Vincent avait fait les beaux jours de Lille puis de Reims. En tant qu'entraineur, il a porté le FC Nantes au sommet. Il s'est éteint la nuit dernière à l'âge de 82 ans.

L'ancien international français Jean Vincent, qui fut l'un des plus grands entraîneurs de l'histoire du FCNantes, est décédé à 82 ans dans la nuit de lundi à mardi, a annoncé le club de football sur son site internet. Comme ailier gauche, Jean Vincent a d'abord connu l'âge d'or de Lille (champion de France 1954, Coupes de France 1953 et 1955), puis du "grand" stade de Reims, remportant trois nouveaux titres de champion de France (1958, 1960, 1962) et disputant deux finales de la Coupe des clubs champions contre le Real Madrid (1956, 1959). Il est aussi sélectionné en équipe de France (22 buts en 46 matches), avec laquelle il termine 3e du Mondial-1958 aux côtés de Raymond Kopa ou Just Fontaine.
Après cette carrière de joueur (499 matches de championnat), Jean Vincent devient entraîneur professionnel. C'est àNantes qu'il connaît ses plus belles heures de 1976 à 1982. Successeur de José Arribas, cerveau du fameux "jeu à la nantaise", il remporte deux titres de champion de France (1977 et 1980) et apporte au club sa première Coupe de France (1979). Le FCNantes sera aussi avec lui trois fois vice-champion (1978, 1979 et 1981). Sur la scène européenne, il emmènera les Canaris jusqu'en demi-finales de la Coupe d'Europe des vainqueurs de Coupe, en 1980. Il dirige ensuite d'autres clubs et des sélections nationales, dont les Lions Indomptables du Cameroun et l'équipe de Tunisie, avec qui il a participé respectivement aux Coupes du monde 1982 et 1986.
 

dimanche 11 août 2013

Canada : funérailles des deux enfants étranglés par un python

Une centaine de personnes ont assisté samedi aux funérailles des deux petits garçons étouffés par un python, un drame qui a suscité l'émoi et la consternation bien au-delà du Canada.

"C'est une souffrance extrême que ces gens-là vivent en ce moment, l'heure ne doit pas être à la colère ou aux accusations", a déclaré l'aumônier militaire Maurice Frénette qui a célébré les obsèques des deux petits garçons étouffés par un python en l'Église Saint Thomas d'Aquin dans la localité de Campbellton, au nord du Nouveau-Brunswick.

Des amis de la famille ont fait l'éloge des deux frères Connor et Noah Barthe, qui auraient eu prochainement 7 et 5 ans. Nadine Poirier a décrit Connor comme un grand frère protecteur qui adorait les animaux, et Noah comme un petit garçon qui "ne faisait jamais les choses à moitié" et rêvait de devenir joueur de basket. La mère, Mandy Trecartin, a décidé que ses deux enfants, qui étaient inséparables, seraient enterrés dans le même cercueil."C'est un jour difficile pour la famille et les amis proches", a déclaré samedi matin le maire adjoint de Campbellton, Ian Comeau interrogé par la chaîne de télévision anglophone, CBC.
Près de mille personnes avaient rendu hommage aux deux enfants mercredi lors d'une veillée à la bougie. Connor et Noah Barthe ont été retrouvés morts lundi matin dans le salon de l'appartement du père de leur petit copain, Jean-Claude Savoie, où se trouvait aussi le python d'Afrique dans sa cage de verre. Le reptile de 4 mètres de long et de 45 kilos faisait office d'animal de compagnie pour le propriétaire de l'animalerie exotique située juste en-dessous de l'appartement où s'est joué le drame.
 

vendredi 9 août 2013

La chômeuse qui a interpellé Hollande s'était vu offrir un emploi à 500 euros

La chômeuse qui avait interpellé François Hollande lors de sa visite à La Roche-sur-Yon en début de semaine envisage d'accepter un emploi à mi-temps payé 500 euros par mois, une offre faite avant sa rencontre avec le président.

L'offre a été faite avant la visite de François Hollande. La chômeuse qui avait interpellé le Président lors de sa venue à La Roche-sur-Yon en début de semaine envisage d'accepter un emploi à mi-temps payé 500 euros par mois, a-t-elle déclaré vendredi à l'AFP. "On a dit que j'avais signé un contrat le 6 août, mais ce n'est pas vrai. Si tout se passe comme prévu, le contrat devrait être signé le 26 août, comme cela était prévu" car les démarches pour ce poste étaient engagées avant la venue de François Hollande en Vendée, a-t-elle dit. 
"Il s'agit d'un contrat aidé à mi-temps, à 500 euros par mois, avec une formation possible (...) Je vais prendre ce que je trouve", a expliqué Mme Nathalie Michaud. "C'est un poste d'assistante d'éducation, ce que l'on appelait avant le pionicat, ce que je faisais quand j'étais étudiante. En fait, je renoue avec le boulot de mes études", a-t-elle commenté.
"Hollande avait demandé à retrouver cette personne"
Priée de dire si Pôle Emploi, où elle s'est à nouveau rendue vendredi matin, lui avait proposé un travail complémentaire, lui permettant d'améliorer son revenu, comme l'Elysée en avait évoqué la possibilité, Nathalie Michaud a répondu : "Pour l'instant, on ne m'a rien proposé", précisant n'avoir eu "aucun contact avec l'Elysée ou avec des officiels", depuis son intervention devant le chef de l'Etat.
Interrogé vendredi par l'AFP au sujet de Mme Michaud, l'entourage du président de la République a répondu : "François Hollande avait demandé à retrouver cette personne. Il a demandé à Pôle emploi et au préfet de se pencher sur sa situation. Ce qui a été fait. Elle est inscrite au Pôle emploi depuis 2011 et venait ce jour-là pour signer un contrat d'accompagnement dans l'emploi (CAE) à mi-temps dans un lycée de la Roche sur Yon".
Obligée de vivre chez ses parents
Lors de son intervention mardi auprès de François Hollande, la chômeuse avait souligné être obligée de vivre chez ses parents. Son mi-temps ne lui permettant financièrement pas d'être indépendante, l'Elysée a demandé à Pôle emploi de voir s'il n'y a pas possibilité d'un complément, a-t-on ajouté dans l'entourage du président.
Titulaire d'un Deug de psychologie mais ayant surtout occupé des emplois administratifs après 13 années passées à l'étranger, Nathalie Michaud, la petite cinquantaine, souhaitait, au-delà de son cas personnel, attirer l'attention du chef de l'Etat sur le chômage des "seniors".
 

jeudi 8 août 2013

Equipe de France : Abidal et Nasri de retour avec les Bleus

Didier Deschamps, le sélectionneur, a décidé de rappeler Eric Abidal et Samir Nasri pour jouer contre la Belgique le 14 août. Les deux hommes n'avaient plus été convoqués depuis 2012.

Le défenseur Eric Abidal et le milieu Samir Nasri ont été rappelés en équipe de France, où ils n'ont plus joué depuis plus d'un an, convoqués jeudi par Didier Deschamps pour le match amical face à la Belgique, mercredi prochain.
Abidal (Monaco, 34 ans) avait disputé son dernier match en Bleu le 29 février 2012, avant une deuxième opération au foie qui l'a écarté des terrains pendant un an. Nasri (26 ans, Manchester City) n'est plus apparu en Bleu depuis l'Euro-2012, et avait dû déclarer forfait sur blessure avant la tournée sud-américaine de juin, ne pouvant ainsi honorer sa première convocation par le sélectionneur Didier Deschamps.
 Liste des 23 joueurs:
Gardiens: Mickaël Landreau (Bastia), Hugo Lloris (Tottenham/ENG), Steve
Mandanda (Marseille)
Défenseurs: Eric Abidal (Monaco), Gaël Clichy (Manchester City/ENG),
Mathieu Debuchy (Newcastle/ENG), Patrice Evra (Manchester United/ENG), Laurent
Koscielny (Arsenal/ENG), Eliaquim Mangala (Porto/POR), Adil Rami (Valence/ESP),
Bacary Sagna (Arsenal/ENG)
Milieux: Etienne Capoue (Toulouse), Clément Grenier (Lyon), Josuha
Guilavogui (Saint-Etienne), Geoffrey Kondogbia (Séville/ESP), Rio Mavuba
(Lille), Samir Nasri (Manchester City/ENG), Moussa Sissoko (Newcastle/ENG),
Mathieu Valbuena (Marseille)
Attaquants: Karim Benzema (Real Madrid/ESP), Olivier Giroud (Arsenal/ENG),
Dimitri Payet (Marseille), Franck Ribéry (Bayern Munich/GER)
 

mercredi 7 août 2013

Affaire du Carlton : DSK, "pivot central", selon les juges

De quels élements disposent les juges pour inculper Dominique Strauss-Kahn pour "proxénétisme aggravé" dans l'affaire du Carlton ? Le Figaro a eu accès à son ordonnance de renvoi qui ne laisse guère de doute sur ce qu'il savait vraiment.

La semaine dernière, le parquet de Lille annonçait son intention de ne pas faire appel du renvoi en correctionnel de Dominique Strauss-Kahn pour "proxénétisme aggravé" dans l'affaire du Carlton. Les arguments des juges ont donc été convaincants. Le Figaro a justement eu accès à l'ordonnance de renvoi de l'ex-directeur du FMI. Et son rôle central ne fait guère de doute aux yeux des magistrats.
Dans leur ordonnance de renvoi, les magistrats lillois décrivent Dominique Strauss-Kahn comme un "roi de la fête" et le "pivot central" des échanges de SMS avec d'autres personnes mises en examen dans cette affaire. Selon eux, "ces soirées ne s'organisaient pas sans lui, et si elles s'organisaient, c'était en fonction de lui, c'est-à-dire tant de sa présence en ville (Paris, Washington...) que de son emploi du temps". Par ailleurs, les témoignages nombreux et concordants fragilisent la version toujours clamée par l'ancien socialiste, à savoir qu'il ignorait totalement la profession des femmes qu'il côtoyait lors de ses soirées. L'une d'elle se dit certaine que "l'ensemble des personnes présentes ne pouvait ignorer" qu'elles étaient rémunérées. Une autre l'assure, compte-tenu du profil des jeunes femmes, le doute n'est pas permis.
"Il n'était nullement question de libertinage, mais d'abattage"
D'autre part, le déroulement de ses soirées, lui aussi, ne concorde pas avec la version de DSK, qui évoque de simples soirées libertines. Une participante décrit un "carnage avec un tas de matelas au sol". Pour les juges, "il n'était nullement question de libertinage, mais d'abattage et de commandes de prestations", écrivent-ils dans l'ordonnance de renvoi, rapporte le Figaro. Selon les dépositions des jeunes femmes, les soirées ressemblaient plus à de la "consommation sexuelle". DSK est en outre également accusé d'avoir "accompli un acte matériel de proxénétisme" en mettant à disposition pour des soirées un appartement qu'il louait.
Enfin, les magistrats restent dubitatifs face au stratagème de DSK pour tenter de dissimuler son lien avec ses soirées. En confiant à Fabrice Paszkowski, l'organisateur de ces soirées, la puce d'un téléphone qu'il utilisait pour organiser ces soirées, l'ex-patron du FMI a mis en place une "véritable opération de dissimulation, destinée à brouiller les pistes pour nettoyer ensuite cette puce et l'attribuer à la compagne de Fabrice Paszkowski à partir du mois de juin 2011", estiment les juges.
Le procès de Dominique-Strauss-Kahn doit se tenir l'an prochain. Ses avocats ont dénoncé le 26 juillet un dossier vide et ont souligné les positions contradictoires des juges et du parquet, qui avait requis un non-lieu. 
 

mardi 6 août 2013

Disparues de Perpignan: Marie-Josée avait déjà fui pendant dix jours

Selon des proches cités par RTL, Marie-Josée Benitez, la mère d'Allison, avait déjà, par le passé, quitté le domicile familial pendant une dizaine de jours, sans donner aucun signe de vie.

Marie-Josée Benitez avait déjà disparu dans le passé. Selon RTL qui cite des proches de la famille des "disparues de Perpignan", la compagne de Francisco Benitez était déjà partie pendant plus de dix jours sans donner signe de vie. Ces témoignages - non encore confirmés par les enquêteurs - ne donnent cependant pas d'indication sur la date de cette précédente "fuite" ni sur le lieu de destination de l'épouse.
Selon les voisins, les disputes entre elle et son mari étaient devenues fréquentes. Ils auraient également confirmé que Marie-Josée allait emménager dans son propre appartement avec Allison, sa fille.
L'appel du frère de Marie-Josée 

Lundi, Francisco Benitez s'est donné la mort dans sa caserne à Perpignan. Il a laissé une lettre dans laquelle il clame encore une fois son innocence et dénonce la pression médiatique autour de lui depuis l'annonce de la disparition des deux femmes.
Le décès du mari complique désormais le travail des enquêteurs. Il était le témoin principal, et surtout le dernier à avoir vu Allison et Marie-Josée vivantes le 14 juillet dernier. Lundi soir, le frère de Marie-Josée a lancé un appel au nom des proches des deux femmes :  "Marie, où que tu sois, appelle-moi. On est dans l'attente".
 

lundi 5 août 2013

Depardieu en tournage à Paris : "Je ne fuis pas le fisc"

Gérard  Depardieu tourne, pour la première fois depuis longtemps à Paris, un film sur  l'histoire du Mondial de football. Il assure ne pas  fuir le fisc "mais l'utilisation que font les gouvernements de l'argent qu'ils  prennent".

Russe depuis janvier et désormais résident belge, Gérard Depardieu est de retour en France pour quelques semaines. Il tourne un film sur l'histoire du Mondial de football. Il assure dans un entretien à l'AFP ne pas fuir le fisc "mais l'utilisation que font les gouvernements de l'argent qu'ils prennent".


Dans ce film de "18 millions de dollars", réalisé par Frédéric Auburtin et dont le titre n'est pas connu, le monstre sacré du cinéma français incarne Jules Rimet, le créateur de la Coupe du monde et fondateur en 1897 du Red Star, club de football légendaire basé à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis).
"En 15, j'ai passé cinq mois en France". "C'est la première fois que je tourne à nouveau en France. J'ai refusé tous les films français car les gens ne pouvaient pas comprendre. Je suis Russe et résident belge. J'habite en Russie, où j'ai passé trois mois et demi. J'ai des sociétés dans les pays où je vis car c'est plus avantageux", explique posément l'acteur, joint par téléphone.
"Je pense que la rentrée va être chaude." En 15 ans je n'ai peut-être passé que cinq mois en France. Depuis décembre 2012, un mois et demi. Je retourne au Kazahkstan où je tourne, puis en Belgique et en Italie. Je ne fuis pas le fisc mais l'utilisation que font les gouvernements de l'argent qu'ils prennent", ajoute-t-il, refusant de s'apesantir sur la polémique autour de son exil et les raisons qui l'ont poussé à quitter la France. "Je pense que la rentrée va être chaude et je pense qu'en 2014, ça va être bien pire en France, contrairement à ce qui a été annoncé", prédit-il au passage.
Un tournage d'une vingtaine de jours. C'est sa passion première, le cinéma, qui le ramène à Paris pour un tournage d'une vingtaine de jours, notamment dans des studios en banlieue parisienne. Il s'en réjouit et cela s'entend. "Il est en pleine forme et a cessé tous les excès", commente un proche. Le comédien de 64 ans tourne, "en anglais", "un film sur l'histoire de ceux qui ont inventé la FIFA", aux côtés d'un "casting international", anglais, australien et américain, qu'il connaît déjà en partie, dit-il sans en révéler tous les détails. Dans le film, où il dit "ne jouer que la partie française", Gérard Depardieu tourne notamment aux côtés de l'acteur britannique Tim Roth ("Reservoir Dog", "Pulp Fiction","Little Odessa", "La planète des singes") avec lequel il avait déjà joué dans "Vatel" de Roland Joffé en 2000.

"C'est un film qui a été projeté il y a très longtemps et qui a été difficile à monter. C'est toute l'histoire du football racontée par quatre hommes d'une puissance terrible", dont le Français Jules Rimet, fondateur de la fédération internationale de football, explique-t-il. De la création de la FIFA, en 1904, aux délégations réunies à son premier congrès, en passant par les "Anglais qui croient qu'ils ont inventé les règles du football" et le fameux Rimet "organisateur des premières coupes du monde tous les quatre ans et qui a traversé les deux guerres", l'acteur laisse  entrevoir une vaste saga épique aux millions de fans potentiels.

Un film qui sortira pour le Mondial 2014. Le tournage est prévu également au Brésil, en Suisse, à Zurich, ou encore  en Espagne. Le film, "co-écrit avec un journaliste", selon Gérard Depardieu,  devrait sortir pour le Mondial brésilien en 2014. "S'ils (les fondateurs du Mondial de football) avaient été des politiques, ils n'auraient jamais pu continuer comme cela", commente encore l'acteur évoquant l'énorme manne financière brassée dans le football.

Depardieu, vu récemment dans le thriller "La marque des anges", aux côtés  de Joey Starr, sera mi-septembre au générique du film "Les invincibles", de  Frédéric Berthe. Il est surtout attendu dans le prochain film d'Abel Ferrara inspiré de l'affaire DSK, "Welcome to New York", dans lequel il incarne l'ancien patron déchu du FMI et ancien responsable politique français Dominique Strauss-Kahn.
 

dimanche 4 août 2013

Le sms de Duflot à Hollande et Ayrault : "Ne faites pas ça"

La ministre du Logement confie au Journal du Dimanche ses doutes et ses déceptions lors de l'éviction de Delphine Batho du gouvernement début juillet.

Cécile Duflot se confie au JDD sur une première année de pouvoir difficile et mouvementée. Elle revient notamment sur l'épisode du renvoi de Delphine Batho du gouvernement. Elle affirme ainsi avoir envisagé de quitter son poste à ce moment là. "Il y a des moments où je me suis dit que j'étais sur un fil", explique l'ancienne secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts alors que les relations sont tendues au sein du gouvernement entre socialistes et écologistes. A la question de savoir si elle avait envisagé de partir après le limogeage de Delphine Batho, Cécile Duflot répond : "C'est la seule fois où j'ai réellement pensé que c'était possible". Elle envoie alors un texto au président François Hollande et au Premier ministre Jean-Marc Ayrault leur disant: "Ne faites pas ça".

François Hollande a mis fin le 2 juillet aux fonctions de la ministre
PS de l'Écologie qui contestait les coupes prévues par le budget 2014 pour son ministère, congédiant pour la première fois un membre du gouvernement pour manque de solidarité. Cette décision avait provoqué une bronca chez les écologistes, qui avaient finalement décidé de rester au gouvernement. "Je suis venue au gouvernement sur des questions de changement de modèle de développement. Il y a des moments où je me suis dit : "Tu y as un peu cru toute seule, ma grande", raconte encore Cécile Duflot, qui estime d'ailleurs qu'en matière de politique écologique, "peu de ce qui a été dit s'est incarné dans les faits".

La ministre juge aussi être "une cible" pour la droite. Elle avait été accueillie par des exclamations ironiques de députés de droite, il y a un an, car elle portait une robe lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale. Et il y a un mois, son compagnon, Xavier Cantat, s'est attiré des critiques après un tweet comparant le défilé du 14 juillet à un "défilé de bottes". "J'étais plus préparée à répondre aux attaques politiques qu'à celles sur mon physique ou ma vie privée", confie Cécile Duflot.
 

jeudi 1 août 2013

Denis Brogniart sur Koh-Lanta : "Votre soutien m'a été précieux"

Alors que TF1 a annoncé mercredi souhaiter une nouvelle saison de son émission de télé-réalité pour 2014, qui mettrait en scène d'anciens candidats, son présentateur Denis Brogniart a posté un message.
TF1 souhaiterait pouvoir proposer une nouvelle saison qui  verrait le retour d'anciens candidats, dans une formule "all stars", de l'émission Koh Lanta aux téléspectateurs en 2014, a annoncé la chaîne mercredi. Un retour probable que commente Denis Brogniart sur la page TF1 & Vous :
"Je sais que vous êtes nombreux à avoir envie de retrouver Koh-Lanta. Vous m'avez beaucoup apporté ces derniers mois sur les réseaux sociaux, par courrier et de vive voix. Votre soutien m'a été précieux. Je pense aussi aujourd'hui à mon ami Thierry, à Gérald et leurs familles. Merci à tous et à bientôt", écrit-il.