lundi 31 octobre 2011

Un cascadeur se tue sur le tournage du dernier film de Stallone

Le tournage de "The Expendables 2", le nouveau film de Sylvester Stallone, a viré au drame : jeudi, un cascadeur a été tué et un autre grièvement blessé lors d'une scène avec des explosions dans un canot pneumatique près d'un barrage sur le lac Ognyanovo, en Bulgarie.
L'accident a été annoncé dimanche par Image/Millennium Films. Un porte-parole de la société de production a adressé ses "pensées aux familles et aux équipes de production affectées par cette tragédie".

Casting de choc
Sylvester Stallone, Arnold Schwarzenegger, ancien Terminator et gouverneur de Californie, Bruce Willis et l'acteur belge Jean-Claude Van Damme jouent dans "The Expendables 2", qui est la suite de "Expendables : unité spéciale", réalisé par Sylvester Stallone en 2010. Le film doit sortir en août 2012.

http://www.midilibre.fr/2011/10/31/un-cascadeur-se-tue-sur-le-tournage-du-dernier-film-de-stallone,410472.php

En Egypte, le procès Moubarak est reporté au 28 décembre

Le procès de l'ex-président égyptien Hosni Moubarak pour corruption et meurtre de manifestants a été reporté dimanche au 28 décembre, en attendant une décision sur un éventuel remplacement du juge, a indiqué l'agence officielle Mena.

Le procès reprendra une fois "tranchée la demande de récuser le tribunal", a-t-elle précisé.

Fin septembre, des avocats des familles des victimes avaient demandé le remplacement du président du tribunal en l'accusant de conduire les audiences d'une manière "non conforme à la justice". La cour d'appel du Caire doit se prononcer sur cette question le 26 décembre.
 
 

dimanche 30 octobre 2011

Brésil : le très populaire Lula atteint d'un cancer du larynx

Lula, l'ancien président très charismatique, qui a gouverné le Brésil de 2003 à 2010 et vient de fêter ses 66 ans, a subi des examens montrant qu'il était atteint "d'une tumeur localisée dans le larynx", a annoncé l'Hôpital Syro-Libanais de Sao Paulo où il subira un traitement de chimiothérapie. "Le patient se porte bien et doit suivre le traitement sous forme ambulatoire", indique-t-on de même source.

80% de popularité après 8 ans de présidence

Le porte-parole de l'Institut Citoyenneté, fondé par Lula à sa sortie du pouvoir, a précisé dans un communiqué samedi que le président, ex-fumeur, "s'était rendu à l'hôpital car il avait mal à la gorge". Connu pour sa voix rauque, il était également "plus enroué que la normale", souligne la presse. Le président commencera la chimiothérapie lundi sous forme ambulatoire.

Lula, un ancien mécanicien, a quitté le pouvoir après huit ans de présidence l'an dernier avec une popularité record de 80%. Durant son mandat, il a appliqué des programmes sociaux qui ont permis à plus de 29 millions de Brésiliens de sortir de la pauvreté et placé son pays au centre de la scène diplomatique internationale

Assad joue la provocation et promet "un séisme" en cas d'intervention occidentale

Alors que la répression s'intensifie en Syrie - au moins 50 civils ont été tués au cours des dernières 48 heures et des déserteurs ont tué au moins 30 soldats dans des affrontements à Homs et dans la province de d'Idlib samedi, le président Bachar al Assad maintient sa ligne de défense et menace les Occidentaux, déjà accusés par l'un de ses ministres d'"attiser la violence en Syrie" (Lire notre article : Syrie : la communauté internationale demande le départ d'Assad). L'insurrection qui secoue le pays depuis sept mois peut-elle aboutir au renversement de son gouvernement, comme en Tunisie ou en Egypte? La situation est "complètement différente", affirme le président syrien dans un entretien accordé dimanche au journal britannique The Sunday Telegraph. "L'histoire est différente et la politique est différente", précise Bachar al Assad qui reconnaît que les pays occidentaux "vont faire monter la pression".
Mais selon lui, le Syrie est "un élément clé central désormais dans la région". Et la déstabiliser reviendrait à déstabiliser tout le Proche-Orient. "Il existe une ligne de faille et si vous jouez avec la Terre vous risquez de provoquer un séisme", affirme-t-il avant de devenir plus menaçant : "Voulez-vous connaître un nouvel Afghanistan ou même des dizaines d'Afghanistan? La Syrie n'hésitera pas à embraser toute la région." Il estime que les réformes entreprises depuis le début des manifestations ont fait "décroître" les problèmes. "La vague a commencé à refluer. Les gens ont commencé à soutenir le gouvernement."
Une nouvelle provocation qui intervient avant une rencontre entre les ministres de la Ligue arabe et des dirigeants syriens à Doha, au Qatar, dimanche. Objectif? Instaurer un début de dialogue entre le gouvernement Assad et les opposants. Selon le quotidien koweïtien Al-Qabas, la Ligue arabe a d'ores et déjà averti Bachar al Assad qu'une intervention internationale serait inévitable "si une solution arabe échouait". "La Syrie devrait s'attendre à une intervention étrangère et à un embargo économique", ajoute le journal.
L'accusation avait réclamé la peine "la plus sévère possible" contre Adel Osmani et les huit hommes accusés d'être ses complices dans l'attentat perpetré en avril dernier dans un café de la place Djemaa el Fna, l'un des lieux les plus touristiques de Marrakech. Elle a été entendue. A l'énoncé du verdict de peine de mort ce vendredi, des parentes de l'accusé et des autres presonnes reconnues coupables de complicité se sont mises à crier et à éclater en sanglots.
L'accusé dément toute implication...

Durant son audition pendant le procès, Adel Osmani avait lui rejeté les chefs d'accusation retenus à son encontre, notamment ceux de fabrication d'explosifs et de meurtre. Invité ce vendredi par les juges à faire une dernière déclaration avant que le verdict soit prononcé, Osmani, portant la barbe et vêtu d'un sweat-shirt gris des New York Yankees, s'est déclaré innocent du chef de complot politique. "Toute cette affaire est sans fondement", a-t-il dit. "Il y a tant d'injustice dans ce pays (...) Je ne comprends pas ce pays. Des innocents se trouvent impliqués dans des affaires comme celle-ci alors qu'ils sont en fait utilisés dans des stratagèmes politiques."

Osmani était accusé de s'être déguisé en hippie joueur de guitare et d'avoir posé deux bombes dans un café Argana. Le ministère de l'Intérieur a dit qu'Osmani entretenait des liens avec Al Qaïda, mais des agents locaux du réseau islamiste ont démenti toute implication dans l'attentat. Un homme présenté comme son principal complice, Hakim Dah, s'est vu infliger une peine de réclusion à perpétuité.

... Ses avocats feront appel

Sept autres accusés ont été condamnés à des peines de deux à quatre ans de prison pour appartenance à une organisation illégale, assistance à la préparation d'un attentat, ou pour ne pas avoir révélé à la police l'identité du poseur de bombe. Des parents de victimes françaises ont assisté en nombre au procès. Certains tenaient à la main des portraits de leurs proches disparus tandis que d'autres se pressaient autour d'une interprète. Les avocats des parents de victimes avaient fait savoir qu'ils tenaient à ce que les suspects reçoivent des peines sévères, mais qu'ils ne demandaient pas la peine de mort. Les avocats d'Adel Osmani ont eux exprimé l'intention de faire appel à cette condamnation.

samedi 29 octobre 2011

La compagne de François Hollande se dévoile

Valérie Trierweiler, la compagne de François Hollande, se dévoile peu à peu aux médias. Dans un entretien au magazine Elle daté du 28 octobre, la journaliste de Paris Match dit qu'elle commencera à remplir son "nouveau rôle en accompagnant peu à peu François en public".

Interrogée sur "son éventuel rôle de première dame", elle répond: "Je continue à croire que je peux gagner du temps, protéger mon anonymat". "J'ai encore deux mois et demi de tranquillité devant moi. Je continuerai donc à exercer mon métier de journaliste qui me passionne. Pendant plus vingt ans, j'ai été observatrice et je me trouve maintenant en position d'être observée", affirme-t-elle.

Alors qu'elle siégeait au premier rang samedi dernier à la convention d'investiture du candidat PS, Valérie Trierweiler dit qu'elle commencera à "remplir (son) nouveau rôle en accompagnant peu à peu François en public". Un compagnon qu'elle décrit en homme "d'un optimisme incroyable", qui "pense qu'il y a toujours des solutions à tout et qu'il ne faut jamais perdre la moindre minute dans la vie".

"Une complicité" devenue "coup de foudre"

La journaliste politique qui a suivi François Hollande comme premier secrétaire du PS, déclare également: "C'est une complicité qui s'est transformée en coup de foudre. Nous avons réalisé subitement en 2005 que nous étions totalement amoureux l'un de l'autre". La séparation de M. Hollande d'avec Ségolène Royal, mère de ses quatre enfants, a été rendue publique en 2007.

A propos de sa propre famille, "socialement de gauche", elle déclare que sa mère lui a "montré des exemples d'indépendance très forts", leur a appris, à elle et ses cinq frères et soeurs, "l'adversité". Mais elle s'agace à l'évocation de son milieu "modeste": "Je ne suis pas Cendrillon et je n'ai pas le parcours d'une arriviste non plus! (...) Je n'aime pas qu'on qualifie mon milieu de "modeste". Qu'est-que cela signifie, que je n'aurais pas le droit d'être fière de là d'ou je viens?"

C'est le grand bêtisier des internautes

Les questions que nous n'avons jamais osé poser à nos amis, nous les adressons sans rougir à Google, Bing et autres moteurs de recherche... C'est ce qu'on constate en parcourant Comment devenir un ninja gratuitement?, adapté d'un blog à succès qui recense les requêtes les plus étonnantes que les internautes tapent, en toute discrétion, dans les moteurs de recherches.

"Sélectionnées parmi des milliers, ces recherches sont toutes rigoureusement authentiques et présentées dans leur orthographe originelle. Elles ont notamment été récupérées grâce aux blogueurs ou webmasters qui rendent publiques les recherches les plus incongrues ayant amené un internaute sur leur site", assure en introduction son auteur, Josselin Bordat. Et on a bien envie de le croire tant elles sont croustillantes : toutes les turpitudes des internautes y passent.

Certaines font un peu peur...

"Attaquer ses voisins avec des roquettes", "j'ai laissé le gaz ouvert que faire", "que faire quand quelqu'un rode autour de votre maison", "avec quoi on peut faire un sounamie", "attacher son chien avec des saucisses", "vends petit crocodile"", "je veux rejoindre al qaïda", " est-ce que c'est possible de vendre un truc pas trop trop légal sur ebay?"

...d'autres sont diablement mignonnes...

"Comment ressusciter mon chien ", " comment avoir des pouvoirs magiques", "trouver des vraies vampires a lyon", "accessoires de theatre mangeables", "que faire un vendredi soir avec sa copine, son cousin, sa bonne humeur, et un peu d'argent", "fabriquer un cercueil pour mon cochon d'inde", "est-ce qu'il est clown le poisson clown ?", "faire-part naissance dinosaure", ""un chat qui nous en veut peut il oublier", "Justin Bridou a t-il existé", "quel est la marque de l'ordinateur de michael jackson", "père noël n'existe pas prouvé mathématiquement", "je voudrais devenir gourou"...

... ou relèvent de l'inexplicable

"camion de lait giscard d'estaing", "permis extraterrestre", "sorcellerie et orgasme", "arreter de fumer mesopotamie"...
Facebook aussi...

Alors que les années 90-2000 ont vu les séries des "ta mère" et autres "monsieur et madame ont un fils" cartonner en librairie, les internautes inspirent plus que jamais les éditeurs comme le démontrent deux petits opus sur les statuts Fa cebook quiviennent de sortir en librairie. Les auteurs s'amusent, d'une part, des statuts sans intérêt que chacun oublie persuadé d'être le nombril du monde mais relèvent aussi, d'autres part, quelques saillies humoristiques bien senties auxquelles on aurait adoré penser en premier. Très superficiel, mais de quoi décrocher un sourire entre deux stations de métro...

Les meilleurs statuts...

"La vie est trop courte pour retirer les périphériques USB en toute sécurité".

"Je me demande pourquoi les footballeurs se réjouissent après avoir marqué un but vu que c'est leur métier ? Imaginez un boucher faire une roulade après avoir vendu un gigot..."

"Est-ce qu'avec tous nos films sur les invasions d'extraterrestres, on n'est pas en train de constituer une sorte de méga-bible de Comment envahir la Terre ?"
... et les pires
"Donc le copain de Léo qui a vomi à la maison mercredi dernier et qui se grattait la tête lui a passé des poux pour la troisième fois de suite ! Marco va appeler son père c'est bon ça suffit"

"Quelqu'un sait s'ils ont des petits filous à la fraise au Monop de la Motte-Piquet-Grenelle ?"

"Quelle grande championne cette Camille Lacourt, nous pouvons être fiers d'elle !"

"Le petit bonjour du matin. On est sur La Puisaye. Au programme : kermesse de Bonny-sur-Loire ..."
http://lci.tf1.fr/high-tech/c-est-le-grand-betisier-des-internautes-6798007.html
"Amiens 12 degrés, pas de vent, ciel bleu et grand soleil... mais ça reste un peu frais ce matin..."

Le nouvel héritier saoudien a 78 ans

Le ministre de l'Intérieur d'Arabie saoudite, le prince Nayef ben Abdel Aziz, 78 ans, a été nommé jeudi par un décret du cabinet royal nouveau prince héritier du riche royaume pétrolier, une semaine après la mort de son frère, le prince Sultan. Nayef ben Abdel Aziz est l'un des demi-frères du roi Abdallah, 87 ans. Ils sont tous les deux fils du fondateur du royaume, le roi Abdel Aziz.

Nayef Ben Abdel Aziz est considéré comme un homme à poigne qui a supervisé la lutte contre Al-Qaïda.

vendredi 28 octobre 2011

Le parc national de la Réunion en proie aux flammes

Des flammes qui menacent un patrimoine mondial. Depuis mardi, un important incendie ravage une partie du Parc national de la Réunion, classé à l'Unesco. Jeudi, le sinistre s'est considérablement aggravé en se propageant de l'ouest, cœur du parc, au sud de l'île sous l'effet d'un violent vent. Selon la préfecture, plus de 1.000 hectares de forêts ont déjà été détruits par le feu.

Les flammes ont atteint les remparts de Cilaos, une zone uniquement accessible en hélicoptère. "Tous les moyens sont concentrés sur cette zone sud-sud-est", a indiqué la préfecture. "La situation est critique", s'est alarmé le colonel des pompiers. Près de 400 pompiers, agents de l'ONF, gendarmes et militaires participent à la lutte contre l'incendie qui a été allumé par un ou plusieurs pyromanes, selon le préfet de la Réunion. Des renforts sont également arrivés de métropole.

La présidente du conseil général, Nassimah Dindar, a jugé "catastrophique" les dégâts causés à la forêt domaniale. "C'est une zone qui n'a pas été touchée depuis des siècles par un incendie", a-t-elle dit. "La zone touchée par les flammes est faite de végétation de landes à bruyères, composée à 90% de plantes endémiques c'est-à-dire qu'on ne trouve qu'à la Réunion", précise à TF1 News, le Parc national. Egalement menacés, des oiseaux de mer appelés Pétrelles de Barau. Ces volatiles qui ne vivent qu'à La Réunion, viennent nicher dans les remparts de Cilaos. "En ce moment, ici, c'est le début de l'été, moment où ils se reproduisent", explique le Parc qui s'alarme du fait que le "terrier" qu'ils creusent pour nicher est menacé". En octobre 2010, 800 hectares de forêt du Parc national de la Réunion, situés sur les hauteurs de l'ouest, avaient été la proie des flammes. Il avait fallu trois semaines pour venir à bout du sinistre.

Astiz, l'Ange blond de la mort, condamné à perpétuité

"Alfredo Astiz est condamné à la réclusion à perpétuité." Le verdict est tombé mercredi à Buenos Aires. L'ex-officier de marine argentin, 59 ans, était accusé d'avoir participé à l'enlèvement des religieuses françaises Alice Domon et Léonie Duquet, les 8 et 10 décembre 1977 à l'Ecole de Mécanique de la Marine (Esma), alors qu'il était membre du groupe 3.3.2, responsable d'enlèvements, de tortures et de disparitions. Parmi les 11 autres accusés dans ce dossier, huit ont également été condamnés à la perpétuité, deux à 25 ans de prison et un a été acquitté.
Dans des affaires différentes, Oscar Montes, ancien ministre des Affaires étrangères, a été condamné à la perpétuité, tout comme Alfredo Donda Tigel, accusé d'avoir enlevé son propre frère et de s'être approprié la fille de ce dernier, Victoria Donda, aujourd'hui députée.

"Au bout du chemin"
"Nous arrivons, après 34 ans, au bout du chemin avec les familles qui ont tenu bon et pourront, après les condamnations, entamer enfin leur deuil", a déclaré Horacio Mendez Carreras, avocat des familles des religieuses françaises. "C'est un jour du souvenir des êtres chers", a dit Liliana Chiernajwsky, 58 ans, dont le frère a disparu à l'Esma.

Surnommé l'Ange blond de la mort, Alfredo Astiz était accusé d'avoir infiltré le mouvement des
Mères de la place de Mai, fondé en 1977 par les mères des disparus, en se faisant passer pour Gustavo Nino, frère d'un disparu. Le 8 décembre 1977, à la sortie de l'église de Santa Cruz de Buenos Aires, il avait désigné les victimes à un commando de l'Esma en les embrassant.
Astiz offensif
Dix autres militantes, dont la fondatrice des Mères de la place de Mai, Azucena Villaflor, avaient été enlevées. Elles avaient été torturées à l'Esma, comme près de 5000 autres personnes pendant la dictature, dont une centaine à peine a survécu. La répression en
Argentine a fait 30.000 disparus, dont 18 Français, selon les organisations de défense de droits de l'Homme.

Astiz a défié le tribunal tout au long de son procès. Il y a 12 jours, il avait lancé: "C'est une persécution pour des raisons politiques". Il avait été condamné à la perpétuité par contumace en France en 1990 et en Italie en 2007, et l'étau s'est refermé sur lui dans son pays en 2003 après l'accession au pouvoir de Nestor Kirchner et l'annulation des lois d'amnistie, qui a permis la réouverture des procès.

jeudi 27 octobre 2011

Pour plus de rigueur, une nouvelle TVA ou... ? Voici les pistes étudiées

Pour atteindre l'objectif de réduction des déficits, toute nouvelle mesure est envisagée. Car la prévision de croissance de 1,75% pour 2012 ne pourra être atteinte selon de nombreux économistes. Et les dispositifs envisagés pour renflouer les caisses de l'Etat ne sont donc pas suffisant pour respecter les engagements pris par Nicolas Sarkozy. Avec une prévision de croissance de 1%, c'est un manque de 9 milliards d'euros à comptabiliser pour le budget, écrit le journal Le Monde en date de jeudi.
Et certains députés de la majorité ont lancé le débat sur un rehaussement de la TVA. Un débat qui "n'est pas tranché", a affirmé jeudi le ministre de l'Economie, François Baroin. "Nous le trancherons à l'intérieur du gouvernement avec des arbitrages qui seront rendus par le Premier ministre et le Président", a-t-il déclaré sur RTL. La proposition qui circule dans les rangs de la majorité propose une TVA au taux intermédiaire, entre celle de 5,5% et celle de 19,6%.

M. Baroin a refusé de dire si une éventuelle hausse de TVA pourrait prendre la forme d'une TVA sociale, ou si une hausse de l'impôt sur les sociétés était envisageable. "La colonne vertébrale de notre réflexion n'est pas de savoir: telle ou telle mesure, c'est: comment atteindre les objectifs intangibles de réduction du déficit", a déclaré le ministre. Car la prévision de croissance de 1,75% pour 2012 ne pourra être atteinte selon de nombreux économistes. Et les dispositifs envisagés pour renflouer les caisses de l'Etat ne sont donc pas suffisant pour respecter les engagements pris par Nicolas Sarkozy.

La présidente du Medef, Laurence Parisot, également interrogée sur RTL, préconise de "faire simultanément une augmentation de la TVA avec en même temps (...) une baisse des charges payées par salariés pour maintenir leur pouvoir d'achat, et une baisse des charges payées par les employeurs pour baisser le coût du travail". La patronne des patrons estime que "l'économie réelle commence à être atteinte par cette crise".

"Toute modification du taux de TVA, quel qu'il soit, ne peut pas avoir lieu sans une réflexion de fonds sur l'ensemble de la fiscalité en France", a réagi Didier Chenet, président du Synhorcat, l'un des deux grands syndicats du secteur de l'hôtellerie et de la restauration.

Les entreprises mises à contribution ?

Nicolas Sarkozy, qui s'était engagé à ne pas augmenter les impôts, s'est montré hostile à une telle hausse, impopulaire. Par ailleurs, d'autres pistes sont à l'étude pour récolter des fonds selon les Echos de jeudi. La première consisterait en une surtaxe d'impôt sur les sociétés. Un peu comme l'impôt de solidarité sur la fortune, cette surtaxe s'appliquera aux entreprises touchant les plus gros revenus. Car un peu comme pour les ménages, les grands groupes payent moins d'impôts que les autres. "Elle sera prélevée à titre provisoire, le temps de rétablir les comptes publics", écrit le quotidien économique.

La seconde piste concerne la Sécurité sociale. En 2012, les dépenses d'assurance maladie devraient augmenter de 2,8%. Si cette hausse était limitée à 2,5%, l'économie pour l'Etat sera d'un demi-milliard d'euros. "C'est peu par rapport à l'ampleur des déficits, mais cela permettrait d'envoyer un signal aux agences de notation : la France ne se contente pas d'augmenter les impôts, elle bride aussi ses dépenses", explique les Echos. L'industrie pharmaceutique devrait être mise à contribution, notamment par une baisse des prix des médicaments.

SNCF : neuf trains sur dix à l'heure

Neuf trains de voyageurs sur dix sont arrivés à l'heure en gare au premier semestre de l'année, selon le premier Observatoire de la régularité des trains de Réseau ferré de France (RFF). Ces données concernent les trains circulant à grande vitesse, les Teoz/Corail/Intercités et les TER/Transilien.

Les causes de retard sont classées en trois volets: 37% étaient dus à des causes externes (réseaux voisins, accidents et intrusions, malveillances, intempéries), 35% aux entreprises ferroviaires et 28% au gestionnaire d'infrastructure (défaillances, gestion de la circulation, travaux).

Dans le détail, les accidents et intrusions ont été responsables de 9% des retards, les actes de malveillance de 8%, les intempéries de 6% tandis que les défaillances d'infrastructures ont généré 14% des retards tout comme les réseaux voisins (étrangers, RATP). Les travaux et la gestion de la circulation ont chacun causé 7% des retards, mais aucun n'est à mettre sur le compte de mouvements sociaux car aucun n'a été répertorié au premier semestre.

"Informer sur ce sujet est d'autant plus important que les Français ont une vision très éloignée de la réalité des causes de l'irrégularité", a relevé RFF, dans un communiqué.

Selon une enquête de la société de sondage Occurrence pour RFF cet été, 43% des personnes interrogées pensent que les retards sont dus à des actes de malveillance (5% dans la réalité pour trains de voyageurs et de fret), devant 37% pour les défaillances d'infrastrutures (22% en réalité), 29% pour les intempéries (4% en réalité) et 18% pour les travaux de modernisation (5% en réalité). Cette enquête a été menée par téléphone auprès de 4009 personnes entre le 11 juillet et le 4 août.

Risquez-vous de rester sans courant cet hiver ?

Chaque année, les pics de consommation électrique augmentent lors des grands froids au coeur de l'hiver. Ces records qui tombent régulièrement posent le problème de l'approvisionnement de l'Hexagone. Car si elle est exportatrice d'électricité durant presque toute l'année, la France est néanmoins importatrice lors des grands pics quotidiens l'hiver - notamment autour de 19 heures. Avec un risque réel de "black out", surtout pour certaines régions relativement mal desservies en lignes à haute tension et considérées comme des "péninsules électriques", comme la Bretagne ou la région Provence- Alpes-Côte d'Azur. Or cette année, avertit le cabinet de conseil Capgemini dans son étude annuelle sur l'énergie en Europe, se pose un problème supplémentaire : l'arrêt de réacteurs nucléaires allemands. Un facteur qui représente un risque non négligeable de pannes d'électricité cet hiver en France, selon la société française de services.

A cause du chauffage électrique, l'Hexagone est le pays d'Europe dont la consommation augmente le plus par grand froid : pour chaque degré de température extérieure en moins, 2300 mégawatts de puissance supplémentaire sont nécessaires, soit plus de deux réacteurs nucléaires, selon le transporteur d'électricité RTE. "Les hivers froids, comme ça a été le cas l'hiver dernier, on a importé jusqu'à 8000 mégawatts, essentiellement d'Allemagne. Or cette énergie ne sera plus disponible", souligne Colette Lewiner, directrice internationale du secteur de l'énergie chez Capgemini. Car l'Allemagne elle-même sera importatrice nette d'électricité cet hiver en raison de l'arrêt de huit de ses 17 réacteurs décidé au printemps dans la foulée de la catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon.

L'Allemagne aussi devra importer cet hiver

"Est-ce que pour autant on aura des pannes, ce n'est pas sûr, heureusement. Ça va dépendre du froid, du fonctionnement des réacteurs nucléaires en France, qui s'est beaucoup amélioré, de la disponibilité des moyens de productions ailleurs, je pense par exemple que l'Allemagne fera plus tourner ses centrales à charbon", souligne l'experte. Ce qui n'empêche pas Capgemini de pointer, dans son Observatoire européen des marchés de l'Energie, qu'il "existe une menace réelle sur la continuité de la fourniture électrique pendant l'hiver 2011-2012 et les hivers suivants car les pointes de consommation augmentent d'année en année".

Avant d'être contraint à d'éventuelles coupures maîtrisées, RTE peut encore recourir à des contrats d'effacement auprès de clients industriels ou lancer des appels au civisme comme c'est déjà le cas en Bretagne. "Mais on est dans un contexte qui est plus inquiétant", note Colette Lewiner, en soulignant que l'Allemagne et la Belgique sont avec la France les plus exposées. RTE, en charge des lignes à haute tension, doit présenter son propre état des lieux sur cette question avant le 10 novembre. Une étude au niveau européen de l'Association européenne des gestionnaires de réseaux (Entso-E) sera également présentée fin novembre.

mercredi 26 octobre 2011

Neuilly : mystère autour du meurtre d'un riche homme d'affaires

C'était un riche homme d'affaires et collectionneur d'art de 76 ans. Claude Dray a été abattu dans sa villa de Neuilly-sur-Seine, dans les Hauts-de-Seine. L'homme a été retrouvé mardi matin dans sa chambre à coucher par son majordome. Ce dernier l'avait quitté la veille, vers 23 heures.

Selon les premiers éléments donnés par une source proche de l'enquête, "trois coups de feu ont été tirés et l'un d'entre eux aurait blessé la victime au cou". Le Parisien de mercredi précise que les policiers n'ont constaté aucune trace d'effraction. Il n'y aurait pas non plus de traces de lutte. On ne savait pas pour le moment s'il y avait eu vol. Toujours selon Le Parisien, Claude Dray avait été l'objet de menaces et d'une tentative d'extorsion de fonds en 2009. Une affaire classée en 2010. La brigade criminelle de la police judiciaire parisienne a été chargée de l'enquête.

Claude Dray, propriétaire de plusieurs hôtels, avait fait fortune dans l'immobilier, notamment en Floride, et avait présidé la chaîne de parfumerie "Patchouli". Originaire d'Oran, en Algérie, il était notamment le fondateur et le gérant de la société Cidinvest, propriétaire entre autres de l'Hôtel de Paris à Saint-Tropez. Dans la ville du var, il possédait également une villa baptisée "La Rabijoye les parcs". L'épouse de Claude Dray, en déplacement aux Etats-Unis au moment de sa mort, devait regagner la France ce mercredi.

Une femme tente de s'immoler par le feu devant l'Elysée

Selon nos informations, une femme d'une soixantaine d'années a tenté de s'immoler par le feu devant l'Elysée mercredi. Il était 10H30 quand cette personne a sorti une petite bouteille d'alcool à brûler et une allumette. Assistant à la scène, un fonctionnaire de police s'est alors précipité sur elle pour éteindre le feu, se blessant à une main. La femme n'a pas été blessée mais a été prise en charge par les pompiers et évacuée vers un hôpital en raison de "propos incohérents", précise une source policière. Toujours selon les premiers éléments de l'enquête, la dame aurait évoqué des problèmes de logement


http://lci.tf1.fr/filnews/france/une-femme-tente-de-s-immoler-par-le-feu-devant-l-elysee-6790557.html

Air France : la menace d'une grève à la Toussaint se rapproche

Les syndicats d'hôtesses et de stewards d'Air France, qui menacent de faire grève pendant les vacances de la Toussaint du 29 octobre au 2 novembre, maintiennent leur préavis après des propositions "insuffisantes", ont-ils annoncé lundi soir. "Après huit heures de négociations", la direction n'a "toujours pas apporté de réponse satisfaisante à nos revendications qui portent essentiellement sur le maintien du nombre de membres d'équipage sur les réseaux long, moyen et court courrier", a justifié le SNPNC-FO dans un communiqué.
Celui-ci "considère que la volonté de la direction de réduire le nombre d'hôtesses et de stewards à bord, place une hypothèque grave sur la sécurité des passagers à bord des vols d'Air France", a-t-il rappelé. Le SNPNC-FO "considère également que l'évaluation des hôtesses et stewards par les chefs de cabine, voulue par la direction, participe du même principe en ce qu'il est contraire à la synergie équipage nécessaire pour assurer la sécurité des passagers à bord".
Inquiétudes sur la sécurité
Dans un communiqué distinct, l'Unac (affiliée à la CFE-CGC), a précisé que la réunion de négociation s'était terminée "avec une proposition de relevé de décisions élaboré par la direction". "Ce texte ne nous convient toujours pas. Nous avons fait à la direction une contre-proposition qui, pour l'instant, n'a pas reçu de réponse de la part de nos interlocuteurs", a dit le syndicat, précisant que la direction avait "promis une réponse" mardi. "En fonction de cette réponse, le bureau de l'Unac décidera de lever ou de maintenir son appel à la grève", a ajouté le syndicat. Reste à savoir ce que décidera l'Unsa-Aérien, qui a aussi déposé le préavis de grève, mais il est probable qu'il ne sera pas davantage convaincu par les propositions de la direction de la compagnie.
A travers les réductions d'effectifs des "PNC" (personnels navigants commerciaux), les syndicats redoutent notamment une "dégradation des fonctions sécurité, sûreté et secourisme du métier", comme ils l'indiquaient au moment du dépôt du préavis de grève. "On ne peut pas assurer la sécurité de la même façon quand il y a deux ou trois PNC en moins", avait ainsi justifié Fatiha Aggoune-Schneider (SNPNC-FO), dénonçant également un "alourdissement des tâches commerciales". Si la grève devait être maintenue malgré les négociations en cours, le mouvement devrait concerner, selon les syndicats, "tous les vols au départ des bases d'Orly, de Roissy et de Marseille".
Le dernier gros conflit dû à une grève des personnels navigants commerciaux, représentant environ 15.000 salariés d'Air France, remonte aux vacances de la Toussaint de 2007, où le trafic avait été fortement perturbé pendant cinq jours. En juillet dernier, sept syndicats d'hôtesses et de stewards avaient déposé un préavis de quatre jours du 29 juillet au 1er août, laissant planer la menace de nombreuses annulations lors de ce week-end très chargé. Ils avaient finalement mis fin à leurs menaces quelques jours avant cette date, suite à des négociations avec la direction. Celles-ci portaient notamment sur la suppression de PNC à bord de certains vols moyens courriers.

mardi 25 octobre 2011

Tony Vairelles en garde à vue pour tentative d'homicide

Tony Vairelles s'était plutôt illustré jusqu'à présent sur les terrains de football. Voilà que son nom apparaît à présent dans la rubrique des faits-divers. L'ancien international a été placé en garde à vue avec trois autres personnes, dont l'un de ses frères, pour tentatives d'homicides après une fusillade dans une discothèque dans la nuit de samedi à dimanche.

Né à Nancy où il a commencé sa carrière à l'ASNL, Tony Vairelles a été sélectionné huit fois en équipe de France entre 1998 et 2000. Mais depuis lors, la carrière de l'ex-international de foot avait connu une lente descente. Elle l'avait mené jusqu'au FC Gueugnon, dont il était devenu l'actionnaire principal et qui avait disparu en avril 2011 pour cause de problèmes financiers, alors qu'il stagnait en dernière place du championnat national. Tony Vairelles était alors revenu sur ses terres nancéennes et n'avait plus guère fait parler de lui, jusqu'à cette altercation avec des videurs à la sortie d'une boîte de nuit de la périphérie de Nancy.

Une expulsion, puis des coups de feu

Selon la police, tout s'est joué dimanche vers 3 heures du matin, lorsqu'un groupe auquel appartenait l'ancien international s'est fait expulser d'une discothèque d'Essey-lès-Nancy, en raison de son état d'ébriété avancé. Les indésirables se sont alors battus avec des battes de base-ball contre les portiers de l'établissement, qui ont répondu avec des gaz lacrymogènes. Un membre du groupe exclu est ensuite allé chercher une arme de calibre 22 long rifle et a tiré sur les personnels de sécurité. Une personne a été blessée à la cuisse, une autre à la main, et une troisième, plus grièvement, au niveau du flanc.

Aucun pronostic vital n'est engagé, a précisé la sûreté départementale de Nancy, qui a procédé à l'interpellation de cinq suspects dimanche matin, avant d'en relâcher un. Tony Vairelles et les trois autres gardés à vue doivent à présent être présentés mardi au parquet.

Info LCI : le patron de la DCRI porte plainte contre X pour violation du secret de l'instruction

Selon nos informations, Bernard Squarcini, patron de la Direction centrale du renseignement intérieur va porter plainte contre X, ce mardi, pour violation du secret de l'instruction dans l'affaire des fadettes. Son avocat Me patrick Maisonneuve avait fait part de son étonnement, la semaine dernière, après la parution d'extraits du procès verbal d'audition de son client devant la juge Sylvia Zimmerman dans le quotidien Le Monde, qui a accès aux pièces du dossier en tant que partie civile.

Mort dans le métro : Babu avait 2,4 g d'alcool dans le sang

Babu", l'Indien de 33 ans décédé fin septembre en chutant sur les rails du métro parisien à l'issue d'une bagarre avec un autre voyageur à la station Crimée, était sous l'emprise de l'alcool au moment des faits. Selon les résultats de l'expertise toxicologique, révélaient lundi par Le Parisien, Rajinder Singh avait 2,4 g d'alcool dans le sang et plusieurs de ses amis ont reconnu qu'ils avaient bu des bières avant de prendre le métro.
Le soir du drame, selon les premiers témoignages, Babu avait eu maille à partir avec un autre voyageur, Mohamed F., qui aurait été vu en train d'importuner une jeune femme. L'alercation, débuté dans la rame, se serait poursuivie sur le quai. Mohamed F. aurait alors poussé Babu, qui avait chuté sur les rails et était mort électrocuté. Dès le lendemain, ce drame avait entraîné un élan populaire, Babu étant qualifié de "héros".

Quelques jours plus tard, Mohammed F., 22 ans, était interpellé. Mis en examen pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner, il a été placé en détention provisoire. Depuis, l'enquête a montré que Babu, outre le fait d'être alcoolisé, était celui qui avait porté les premiers coups. L'avocat de Mohammed F., Me Augustin D'Olonne, souhaite par ailleurs que le juge d'instruction en charge de l'enquête entende une témoin, présentée comme ayant été importunée par son client et qui n'est autre qu'une amie à lui.

lundi 24 octobre 2011

Menaces sur les tarifs réglementés du gaz ?

La Commission de régulation de l'énergie envisage une remise à plat des tarifs du gaz en France qui pourrait se traduire par une plus grande prise en compte des prix de marché, rapporte lundi Le Figaro. Une réforme qui serait motivée par la situation des grands groupes, dans la mesure où "la plupart des grosses entreprises s'alimentent aujourd'hui sur le marché". Or les prix du marché sont actuellement plus avantageux que les coûts d'approvisionnement à long terme importés en France et indexés sur le pétrole, ajoute Le Figaro. Le régulateur souhaite donc que les tarifs réglementés soient supprimés pour les industriels, toujours selon le Figaro, qui précise que la CRE milite aussi "pour une profonde réforme" des tarifs réglementés pour les particuliers, voire une suppression de ces tarifs fixés par l'Etat. Ce sont ces tarifs pour les particuliers dont le gouvernement a confirmé en septembre le gel, décidé au printemps, pour un an, face au mécontentement provoqué par l'augmentation de 5% des prix le 1er avril.
http://lci.tf1.fr/filnews/economie/menaces-sur-les-tarifs-reglementes-du-gaz-6782322.html

Elle lègue 327 000 € à la commune

legs inattendu de la si discrète Simonne Amouroux, décédée en juin dernier, permet à la commune de moins emprunter pour financer la vaste et réussie opération d'embellissement du village.
C'est au détour du dernier bulletin d'information de Calamane que le legs a été révélé au grand public : 326 990,80€ légués à la commune, bénéficiaire de deux contrats d'assurance-vie.
Le 10 juin dernier, Simonne Amouroux était retrouvée décédée dans son jardin à l'âge de 79 ans. Originaire du Calvados, cette modeste couturière était venue prendre sa retraite dans le village avec son mari qui y comptait de la famille. « Nous échangions toujours quelques mots. Il est décédé à la fin des années quatre-vingt-dix. Nous avons toujours eu d'excellentes relations avec Mme Amouroux, y compris lorsque nous avons entrepris les travaux d'embellissement. Nous avons pris en charge ses bordures de fleurissement puisque nous en installions ailleurs. Mais à aucun moment, durant toutes ces années, elle n'a évoqué son choix de faire de la commune la bénéficiaire de ces deux assurances-vie, lorsque son époux est décédé », explique Jean-Paul Dujol, 67 ans, élu municipal depuis 1975 à Calamane dont il est le maire depuis 1981.
« Simonne Amouroux est décédée la veille de l'inauguration de l'opération cœur de village : embellissement (création de venelles, de treilles, de bordures fleuries), réfection de la chaussée, enfouissement des réseaux, création d'un cheminement piétonnier protégé etc. Quelques jours plus tard, une nièce du Calvados, exécutrice testamentaire, m'a informé du legs. Tout est allé très vite et nous avons reçu les fonds fin juin.

Décédée la veille de l'inauguration des travaux

Un legs inespéré pour ce village de 480 habitants au dernier recensement (plus de 500 habitants actuellement) dont le budget général s'établit à 1,38 million d'euros : « Le budget de fonctionnement s'équilibre à 353 522 € et celui d'investissement à 1 million d'euros. Nous avions lancé l'opération cœur de village car nous n'avions plus du tout de dette. Un investissement important de 907 906 € hors taxe (HT), dont 474 182 € HT de subventions et 433 724 € HT d'autofinancement. Ce legs nous permet d'emprunter beaucoup moins, environ 120 000 € et donc de conserver une marge de manœuvre budgétaire pour d'autres projets ».
En attendant de trouver le meilleur moyen de rendre hommage à Simonne Amouroux dans la commune, une cérémonie aura lieu au caveau familial à Saint-Pierre-Lafeuille où elle est inhumée.
à ce legs, s'ajoute un autre don effectué par une habitante de la commune, bien vivante : Charlette Valery-Faure a donné 3 000 €, spécifiquement pour l'achat de quatre platanes d'essence lotoise, plantés place de la mairie dans le cadre de l'opération cœur de village. Des témoignages de l'attachement porté au village dont le charme est aujourd'hui rehaussé après les travaux d'embellissement.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/24/1199969-calamane-elle-legue-327-000-a-la-commune.html

Un satellite allemand de la taille d'une voiture est retombé sur Terre

Un satellite allemand de la taille d'une voiture est retombé sur Terre tôt dimanche matin, ont annoncé des responsables, qui ont dit ignorer pour le moment si des débris avaient percuté la surface terrestre. Le satellite Roentgen (Rosat), pour l'observation des rayons x, a regagné l'atmosphère entre 1h45 GMT et 2h15 GMT, a précisé dans un communiqué le Centre allemand pour l'aéronautique et l'aérospatiale (DLR). Selon les dernières évaluations données le 19 octobre par le DLR, environ 30 morceaux du satellite, d'un poids total de 1,7 tonne, étaient susceptibles de retomber sur la Terre. Pour Andreas Schuetz, porte-parole du Centre, on en saura plus à ce sujet "dans les prochains jours". Le DLR avait récemment souligné que le satellite, mis sur orbite en juin 1990, rentrerait dans l'atmosphère terrestre à une vitesse d'environ 28.000 kilomètres/heure, sans que l'on sache exactement où.

dimanche 23 octobre 2011

Moto : le Grand Prix de Malaisie endeuillé

L'Italien Marco Simoncelli (Honda) est décédé des suites de ses blessures, dimanche, après avoir été percuté au deuxième tour du Grand Prix de Malaisie catégorie MotoGP, ont annoncé les organisateurs. Le champion du monde 2008 en 250 cc, âgé de 24 ans, a chuté au sortir d'un virage à droite avant d'être percuté par l'Américain Colin Edwards (Yamaha), accident entraînant l'annulation de la course.

Puteaux : les canards contre-attaquent

Toute l'affaire, qui tient autant de la farce que du bras-de-fer politique, avait démarré jeudi avec ces révélations d'un élu d'opposition de Puteaux, en proche banlieue parisienne : Christophe Grébert (Modem) avait affirmé sur son blog que Joëlle Ceccaldi-Raynaud, député-maire UMP de la ville, mise en cause dans une affaire de pots-de-vin relayée par le Canard enchaîné, avait demandé à son équipe d'acheter tous les exemplaires de l'hebdomadaire en vente sur le territoire de sa commune. Des propos confirmés par le journaliste du Canard Hervé Liffran : "Non seulement (le) maire de Puteaux a fait acheter la quasi-intégralité des 600 exemplaires du Canard enchaîné mis en vente mais (il) fait régner un climat de peur sur les kiosquiers, certains d'entre eux refusant d'être réapprovisionnés en raison d'éventuelles représailles", avait-il assuré. La contre-attaque est venue samedi sous une forme inédite : à l'initiative d'élus d'opposition MoDem, PS et EELV, une petite foule de protestataires déguisés en canards sont descendus dans les rues pour distribuer l'hebdomadaire de la discorde
"Nous étions une quarantaine, certains avec des masques de canard, d'autres avec des becs et nous avons distribué quelques milliers de photocopies de l'article et quelques dizaines d'exemplaires du Canard enchaîné", a raconté Christophe Grébert. "Le but était de préserver la liberté de la presse et le droit du citoyen de Puteaux de s'informer", a renchéri Olivier Kalousdian, responsable du groupe EELV Puteaux.

Mais pourquoi tant de bruit et d'agitation ? Tout simplement parce que, dans son édition du 19 octobre, le Canard enchaîné affirmait que Joëlle Ceccaldi-Raynaud avait été entendue en août comme témoin assisté par un juge d'instruction de Nanterre dans une enquête sur des soupçons de commissions occultes dans le cadre de l'attribution d'un marché par le syndicat intercommunal de chauffage urbain de la Défense (Sicudef) à Enerpart. L'élue de Puteaux a annoncé mercredi qu'elle allait déposer une plainte en dénonciation calomnieuse, tout en se disant "étrangère" à cette affaire. Pour sa part, le journaliste Hervé Liffran n'en est toujours pas revenu : tenter d'empêcher la distribution de tous les exemplaires du Canard était, selon lui, une "première" dans l'histoire de l'hebdomadaire satirique.

Mort du prince héritier d'Arabie Saoudite

Le prince Sultan ben Abdoulaziz al Saoud, héritier du trône d'Arabie saoudite, est mort samedi. "C'est avec une peine et une tristesse profondes que le gardien des deux mosquées saintes, le roi Abdallah ben Abdoulaziz, pleure la mort de son frère et prince héritier Sultan qui est décédé en dehors du royaume à la suite d'une maladie", écrit le palais. Le prince Sultan, dont on pense qu'il était âgé de 86 ans, se trouvait depuis le mois de juin aux Etats-Unis pour suivre un traitement médical. Demi-frère du roi Abdallah, il était absent de la scène politique ces dernières années en raison de son état de santé chancelant qui avait nécessité de fréquents et longs séjours à l'étranger.

Né en 1928, selon sa biographie officielle, le prince Sultan était à la tête du ministère de la Défense et de l'Aviation depuis 1963. Après le décès du roi Fahd, son frère, en août 2005, et l'intronisation de son demi-frère Abdallah, Sultan était devenu prince héritier et vice-président du Conseil des ministres, conformément au droit d'aînesse régissant alors la succession des Al-Saoud. A l'âge de 19 ans, en 1947, le prince Sultan était devenu gouverneur de Ryad. En 1982, il était devenu deuxième vice-président du Conseil des ministres, soit le numéro trois dans l'ordre de succession. Le prince Sultan a modernisé les forces saoudiennes, concluant d'importants contrats d'armements avec les Etats-Unis et la Grande-Bretagne.
La nature de sa maladie jamais révélée
En 1985, son pays a notamment signé avec la Grande-Bretagne un méga-contrat de ventes d'armes à Ryad d'un montant de plus de 40 milliards de dollars. Ce contrat a suscité une vive polémique à Londres après le blocage au nom de "l'intérêt général" fin 2006 par le Premier ministre Tony Blair d'une enquête sur des pots-de-vin présumés à des membres de la famille royale saoudienne par le groupe BAE Systems. Le prince Sultan avait refusé aux Etats-Unis l'utilisation des installations militaires saoudiennes lors de la guerre lancée après les attentats du 11-Septembre 2001 contre les talibans alors au pouvoir à Kaboul. En mars 2003, Ryad avait également refusé d'autoriser les forces américaines à utiliser le territoire saoudien pour attaquer l'Irak. Le prince Sultan ne s'était jamais confiné à la Défense, n'hésitant pas à se prononcer publiquement sur la politique du royaume, notamment le processus de réforme politique, ou sur des questions relevant de la diplomatie.

Depuis novembre 2008, il a passé plusieurs mois au Maroc et aux Etats-Unis, entre traitements et convalescence. Il s'était à nouveau rendu aux Etats-Unis en juin dernier et avait été opéré le mois suivant. Le prince Sultan était atteint d'un cancer, selon des diplomates, même si la nature de sa maladie n'a jamais été officiellement révélée. L'une des ses épouses, Mounira Bent Abdel Aziz Ben Jiloui, était décédée en août dans dans un hôpital parisien. Elle était notamment la mère de l'adjoint du ministre de la Défense, le prince Khaled ben Sultan.

samedi 22 octobre 2011

Steve Jobs a tardé à se faire opérer, raconte son biographe

Steve Jobs, décédé début octobre, a-t-il retardé une opération cruciale qui aurait pu le sauver ? Nul ne le sait. Mais son biographe révèle, dans un un entretien à l'émission de télévision 60 Minutes de CBS, les réticences du co-fondateur d'Apple à cette forme de traitement. Neuf mois après le diagnostic de son cancer du pancréas, Steve Jobs a bel et bien subi une opération chirurgicale. Dans l'intervalle, "il essaie de le traiter avec un régime alimentaire, il va voir des spiritualistes, il essaie plusieurs façons de le faire avec la macrobiotique, et il ne se fait pas opérer", raconte Walter Isaacson. Il se laisse finalement faire, pressé par son entourage. "On présume que c'est trop tard, parce que quand ils l'opèrent, (les chirurgiens) remarquent que cela s'est étendu aux tissus autour du pancréas", raconte l'auteur. Selon lui, Steve Jobs a continué à être traité en secret alors même qu'il se disait complètement guéri.
"Il a dit: 'je ne voulais pas que mon corps soit ouvert, je ne voulais pas être violenté de cette façon'", raconte le biographe. "Je crois qu'il pensait en gros que si on ignore quelque chose, si on veut que quelque chose n'existe pas, on peut avoir une 'pensée magique'", obtenir que ça se réalise par la seule pensée, a ajouté M. Isaacson, dans un extrait de l'entretien mis en ligne jeudi, avant la diffusion de l'émission dimanche soir. "Il voulait en parler, dire comment il le regrettait", a ajouté M. Isaacson, "je crois qu'il avait le sentiment qu'il aurait dû avoir une opération plus tôt".
Publiée par Simon & Schuster (filiale de CBS), la biographie écrite par Walter Isaacson, ancien rédacteur en chef de Time Magazine et ex-directeur général de CNN, qui a conduit plus de 40 entretiens avec son sujet, est attendue dans les librairies américaines lundi. En France "Le livre de Jobs" sortira le 2 novembre, selon l'éditeur JC Lattès.
http://lci.tf1.fr/high-tech/steve-jobs-a-tarde-a-se-faire-operer-raconte-son-biographe-6779040.html

vendredi 21 octobre 2011

Chine : la fillette renversée et ignorée des passants est morte

Triste dénouement pour cette fillette de deux ans dont l'histoire scandalise la Chine. Renversée le 13 octobre dans le sud de la Chine, par deux véhicules et ignorée par les passants, la fillette a finalement succombé vendredi à ses blessures, a annoncé l'hôpital. Les efforts déployés par les équipes médicales ne sont pas parvenus à sauver la petite Wang Yue.
Les images d'une caméra vidéo, diffusées à la télévision et sur internet, suscitent toujours l'émoi en Chine. (Voir : Fillette renversée, la vidéo qui scandalise la Chine.) Sur cette vidéo, on peut voir la fillette se faire renverser par une camionnette sans que personne ne vienne lui porter secours. L'enfant sera alors écrasée quelques minutes plus tard par un autre véhicule. Il faudra attendre de longues minutes avant qu'une chiffonnière, lui porte secours et la tire hors de la route. Cette dernière a relaté à la presse chinoise que les commerçants et les riverains ont également ignoré ses appels au secours. Cette femme a finalement réussi, seule, à prévenir la maman de Wang Yue.
Ce fait divers a été vu comme l'illustration d'une dérive de la société chinoise: beaucoup sont convaincus que le rapide développement économique du pays et l'enrichissement général de la population s'accompagnent d'une montée de l'égoïsme et d'une perte des valeurs collectives d'entraide et de solidarité. Les deux conducteurs ont été arrêtés mais les internautes continuent de critiquer l'indifférence des passants qui sont passés à proximité de la fillette sans lui porter secours. "Cette société est gravement malade. Même les chiens et les chats ne devraient pas être traités de façon aussi inhumaine", avait ainsi estimé un internaute sur Sina Weibo, l'équivalent chinois de Twitter. La mort de l'enfant est vendredi l'un des principaux sujets de débats sur les sites de microblogs chinois.
http://lci.tf1.fr/monde/asie/chine-la-fillette-renversee-et-ignoree-des-passants-est-morte-6779446.html

Mise en cause par le Canard, la maire de Puteaux dévalise les kiosques

Joëlle Ceccaldi-Raynaud, député-maire de Puteaux (UMP), mise en cause dans une affaire de pots-de-vin relayée par le Canard enchaîné, a demandé à son équipe d'acheter tous les exemplaires de l'hebdomadaire en vente dans la ville, ont affirmé jeudi un élu d'opposition et un journaliste du Canard. Contactée par l'AFP, la mairie n'était pas joignable jeudi après-midi. "Non seulement (le) maire de Puteaux a fait acheter la quasi-intégralité des 600 exemplaires du Canard enchaîné mis en vente mais (il) fait régner un climat de peur sur les kiosquiers, certains d'entre eux refusant d'être éapprovisionnés en raison d'éventuelles représailles", a affirmé à l'AFP le journaliste du Canard Hervé Liffran, confirmant une information révélée par le blog du conseiller municipal d'opposition (Modem) Christophe Grébert."Les kiosquiers ont reconnu des personnes de la mairie. L'un d'entre eux m'a assuré qu'en cas de nouvelle livraison, il mettrait les nouveaux exemplaires sous son comptoir et les renverrait la semaine prochaine pour invendus", a ajouté M. Liffran.

Selon le journaliste, c'est une "première" dans l'histoire de l'hebdomadaire satirique. "Nous avons déjà vu des villes acheter un maximum d'exemplaires mais jamais elles n'ont cherché à empêcher le réapprovisionnement", a ajouté Hervé Liffran. Dans son édition du 19 octobre, le Canard enchaîné révélait que Mme Ceccaldi-Raynaud avait été entendue en août comme témoin assisté par un juge
d'instruction de Nanterre dans une enquête sur des soupçons de commissions occultes dans le cadre de l'attribution d'un marché par le syndicat intercommunal de chauffage urbain de la Défense (Sicudef) à Enerpart.

Dans cette affaire, le père de l'élue, l'ex-sénateur-maire UMP de Puteaux Charles Ceccaldi-Raynaud, avec lequel elle est en conflit ouvert depuis plusieurs années, a été mis en examen en 2007 pour "favoritisme, recel d'abus de biens sociaux et corruption passive". Selon Le Canard Enchaîné, dans le cadre de cette enquête, Charles Ceccaldi-Raynaud a accusé sa fille d'avoir touché des commissions occultes. Mme Ceccaldi-Raynaud a annoncé mercredi qu'elle allait déposer une plainte en dénonciation calomnieuse, tout en se disant "étrangère" à cette affaire.

"Je savais que Marie n'allait pas s'en sortir"

"La première fois que j'ai vu Marie, c'était sur une plage de Lamu. Elle était là, seule, sur sa chaise roulante. Elle venait ici pour la première fois, moi je venais déjà au Kenya depuis plusieurs années. On a parlé et on est rapidement devenues amies. C'était il y a quinze ans.
Au début, Marie louait des maisons sur la principale île de Lamu et puis elle a acheté ce bout de terrain sur celle de Manda, qui lui fait face. Cet endroit, elle l'appelait son 'petit paradis'. Et c'est vrai que sa petite maison sur la plage sans porte ni fenêtre avait tout du paradis. Avec sa dune, ses bateaux, ses mosquées, quelle image de carte postale ! Là-bas, le bonheur commençait dès le lever de jour. Le soir, Marie s'installait sur sa chaise devant la maison et elle regardait le coucher du soleil. C'est un endroit unique.

Nous étions de la même génération Marie et moi. Ensemble on parlait de la vie à Lamu, de nos lectures, on s'échangeait nos bouquins, c'était des conversations simples de deux femmes en vacances, des moments zens et précieux. Elle ne parlait jamais du grave accident de la route qu'elle avait eu vers 24-25 ans.

De mai à septembre, Marie retournait à Paris pour ses examens de santé, se nourrir la tête, voir des spectacles, c'était une intellectuelle... Mais elle était mieux à Manda qu'en France. Ici, elle pouvait nager, se reposer. Elle s'intéressait beaucoup aux habitants, à leur vie. Elle était énormément appréciée. Elle était généreuse, humaine, respectueuse des autres, entière avec une grande ouverture d'esprit. Ce qui ne l'empêchait pas d'avoir ses convictions et de les exprimer !

Sa plage était déserte quand elle y a fait construire sa maison. A la fin des années 90, il y a eu une affluence de gens très riches qui sont venus s'installer. Le prix des terrains s'est mis à flamber. Sur la plage devant chez elle, il y avait ce très vieux baobab. Marie s'est battue pour que cet arbre magnifique ne soit pas détruit et remplacé par une construction démesurée !

La dernière fois que je l'ai vue c'était en mai à Paris. Quand je suis allée au Kenya en août, elle n'était pas encore arrivée. Quand j'ai su que Marie avait été enlevée (le 1er octobre, NDLR) et emmenée par ses ravisseurs en Somalie, j'ai su qu'elle n'allait pas s'en sortir. Elle était tellement faible... Elle aux mains de ces barbares... Elle était incapable de s'occuper d'elle toute seule. Je pense que la fin de sa vie a été un calvaire...

Est-ce que j'ai peur aujourd'hui ? Non, je n'ai jamais eu peur. Avant l'enlèvement d'un couple d'Anglais 15 jours avant celui de Marie, c'était une menace que personne n'avait ressentie. Je n'ai pas peur mais je suis en colère face à l'inaction du gouvernement kenyan. Dès ce premier enlèvement, il aurait dû prendre des mesures pour sécuriser ses eaux ! Je n'ai pas peur. Je suis catastrophée à l'idée que le tourisme puisse être affecté. Il est capital pour les habitants de Lamu qui en vivent essentiellement.
"  http://lci.tf1.fr/monde/afrique/je-savais-que-marie-n-allait-pas-s-en-sortir-6773157.html

jeudi 20 octobre 2011

Geneviève de Fontenay perd la guerre des Miss

Endemol vient d'annoncer que, par décision de justice, Geneviève de Fontenay ne pourrait plus organiser son concours de Miss Nationale. Un nouveau coup de théâtre dans la guerre qui fait rage depuis deux ans dans l'univers des concours de beauté.
Les faits remontent à mai 2010 lorsque le société de production Endemol, partenaire du concours Miss France, intente une action en justice à l'encontre de Geneviève de Fontenay qui projette de lancer sa propre compétition. Evincée du comité Miss France, elle ambitionne de concurrencer une institution vieille de presque 100 ans et lance Miss Nationale. Mais en juin 2010, le tribunal de commerce de Paris donne raison à la société de production.
Geneviève de Fontenay fait alors appel et obtient le droit de poursuivre son concours. La cour d'appel de Paris certifie que la clause de non-concurrence signée avant son départ du comité Miss France est complétement illicite. Geneviève de Fontenay obtient donc le droit d'organiser sa propre élection. Après une première édition réussie et l'élection de Barbara Morel au titre de plus belle femme du pays, la Dame au chapeau espérait donc faire oublier les querelles passées.

Il n'y a plus de recours

Mais c'était sans compter sur la détermination d'Endemol qui se pourvoit en cassation. Le jugement utltime a été rendu le 18 octobre dernier et il est formel : le concours Miss Nationale ne se tiendra pas cette année. Dans un communiqué, Endemol précise : "La Cour de cassation a censuré la Cour d’appel de Paris pour avoir rejeté la demande des sociétés Endemol développement et Miss France tendant à ordonner à Mme Mulmann dite de Fontenay et à l’association Comité Miss France de cesser tout acte de quelque nature que ce soit en vue d’organiser une élection concurrente de l’élection Miss France 2011."
Le comité Miss France remporte donc la guerre des Miss et reste le seul légitime à organiser chaque année l'élection du plus joli minois français. Les jeunes femmes fraichement élues dans leurs régions respectives dans le cadre de Miss Nationale n'ont plus qu'à rendre leurs écharpes et couronnes.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/20/1197376-genevieve-de-fontenay-perd-la-guerre-des-miss.html

Kadhafi est mort

Il est mort. Après l'annonce successive de plusieurs informations contradictoires, le CNT a confirmé jeudi en début d'après-midi la mort de Mouammar Kadhafi. A la mi-journée, un responsable du Conseil national de transition (CNT) avait annoncé l'arrestation de l'ex-ditigeant près de Syrte, sa ville natale, alors qu'il tentait de fuir dans un convoi, attaqué par les forces de l'Otan. Il a été blessé dans l'opération, selon cette source. Un combattant du CNT a dit à Reuters avoir assisté à l'opération. Selon lui, Kadhafi se cachait dans un trou à Syrte et criait "Ne tirez pas, ne tirez pas!". Jeudi en début d'après-midi, les Etats-Unis ne confirmaient pas l'arrestation de Kadhafi.
Le coordinateur des opérations militaires au sein du gouvernement libyen de transition, Abdel Madjid, a confirmé l'information. Un peu plus tard, ce responsable militaire avait affirmé que Kadhafi avait succombé à ses blessures. Mohamed Leith, un commandant du nouveau régime, affirme avoir vu Mouammar Kadhafi se faire capturer sous ses yeux à Syrte. Il a indiqué qu'il lui avait pris son arme, un révolver en or. Aucune confirmation officielle du CNT n'avait été donnée à la mi-journée. L'Otan a annoncé avoir bombardé un convoi pro-Kadhafi jeudi près de Syrte, sans confirmer qu'il s'agit bien du convoi où se trouvait l'ancien guide.

De son côté, la télévision libyenne "Libye Libre" a affirmé que "Kadhafi a été arrêté en même temps que son fils Mouatassim ainsi que Mansour Daou (le chef des services de sécurité intérieure), et Abdallah Senoussi", le chef des renseignements libyens, dans la ville de Syrte. En revanche, une télévision pro-Mouammar Kadhafi a démenti peu après sa "capture ou sa mort". "Les informations colportées par les laquais de l'Otan sur la capture ou la mort du frère dirigeant Mouammar Kadhafi sont sans fondement", a dit cette télévision affirmant qu'il est en "bonne santé".

Concert de klaxons

Autour de l'hôpital de campagne, l'annonce de la capture de l'ex-dirigeant a été accueillie par un concert de klaxons, des tirs de joie et des embrassades, selon une journaliste de l'AFP. A Tripoli également, les habitants ont actionné klaxons et gâchettes pour saluer l'annonce de la capture de leur ancien dirigeant, huit mois après le début, à la mi-février, d'un soulèvement contre son régime autoritaire. Le porte-parole militaire du Conseil national de transition (CNT), Abedelrahman Bousen, a indiqué à la mi-journée que Syrte était "presque libérée". "La ville est presque libérée. Il y a toujours des affrontements de moindre intensité. Mais nos combattants sont en train de ratisser les maisons du quartier N°2", dans lequel les forces pro-Kadhafi était retranchées, a déclaré M. Bousen à l'AFP. Plus tôt, un commandant pro-CNT sur le front a indiqué que la chute de la ville était imminente.

Policière tuée au sabre : obsèques nationales

Les obsèques nationales de la jeune policière tuée vendredi par un enseignant armé d'un sabre à la préfecture du Cher se tiendront jeudi après-midi à la cathédrale de Bourges en présence du ministre de l'Intérieur, Claude Guéant. La cérémonie doit débuter à 15h00. Le personnel du commissariat de Bourges, où travaillait la policière tuée, formera un cortège qui accompagnera le cercueil dans les rues du centre-ville jusqu'à la cathédrale Saint-Etienne, a précisé la chef d'état-major, Ghislaine Vallé. La brigadière tuée, Anne Pavageau, 30 ans, sera à cette occasion élevée au grade de lieutenant à titre posthume et recevra plusieurs décorations dont la Légion d'honneur, selon Mme Vallé. Mère de deux jeunes enfants, mariée à un policier du commissariat de Bourges, Anne Pavageau a succombé à un coup de sabre porté par un enseignant de 33 ans, vendredi en fin de matinée, dans les locaux de la préfecture du Cher. Un autre policier et un fonctionnaire ont été blessés.

Mais qui est ce mystérieux client ?

« Nous ne connaissons pas cette personne, mais nous souhaitons absolument la remercier pour son honnêteté. Une maladresse qui aurait pu nous coûter cher », précisent Valérie et Thierry. Après une semaine mouvementée, Valérie et Thierry s'apprêtent à prendre un repos bien mérité : « Comme d'habitude, nous quittons notre boutique le dimanche, vers 13 heures, pour faire nos dernières livraisons. Dans la précipitation, précise Valérie, et sans m'en rendre compte, j'oublie de fermer le magasin à clef. C'est en reprenant le travail, le mardi matin, une fois arrivés devant la vitrine, que l'on s'aperçoit qu'une plante décorative est manquante. Le magasin est donc resté ouvert du dimanche après-midi au mardi matin. Pendant sa « fermeture », un client est rentré dans notre magasin ; c'est sûrement après avoir fait le tour de la boutique et choisi sa plante décorative qu'il a dû se rendre compte qu'il n'y avait personne pour le servir.
» Nous avons été agréablement surpris car sur le comptoir avaient été déposés l'ardoise qui affichait le prix de la plante et le montant exact dû, cette personne prenant bien soin, en quittant le magasin, de repousser la porte.
» A ce jour, elle ne s'est pas encore fait connaître, mais nous souhaitons absolument la rencontrer et la remercier pour son honnêteté. Si cette personne lit « La Dépêche », nous serions heureux qu'elle se présente au magasin ou qu'elle prenne contact avec nous », concluent Valérie et Thierry.
Pour les contacter : Al'ostal florit, tél. 05 34 01 12 75.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/20/1196688-la-tour-du-crieu-mais-qui-est-ce-mysterieux-client.html

Faut-il interdire aux policiers de garder leur arme à la maison ?

Le 22 septembre 2011, un gardien de la paix en poste à Chevilly-Larue, dans le Val-de-Marne, blessait mortellement sa compagne avant de retourner son arme de service contre lui. Terrible hasard, au même moment, à Paris un autre policier utilisait son arme pour mettre fin à ses jours dans sa voiture. Quelques jours plus tard, le 9 octobre, à Bagneux, une policière de la police aux frontières, âgée de 26 ans, abattait son compagnon, également un policier, avec son arme de service, avant de se suicider. A l'origine du drame, une déception amoureuse. Dimanche dernier, à Carrières-sous-Poissy, dans les Yvelines, c'est un gardien de la paix stagiaire de 22 ans qui blessait à son tour mortellement sa compagne... en jouant avec son arme.

Trois suicides, deux drames familiaux et un accident mortel en moins d'un mois. Autant de tragédies qui appellent la même question : faut-il interdire aux policiers de rentrer chez eux avec leur arme de service ? Pour Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère de l'Intérieur, "On ne peut que déplorer tous ces drames" qui, insiste-t-il toutefois auprès de TF1 News, "restent extrêmement marginaux" au regard des 135.000 policiers qui possèdent une arme en France. Insistant sur le fait que la "plupart des suicides de policiers se déroulent sur le lieu de travail et non au domicile", "aucune révision de la procédure d'armement des forces de l'ordre n'est aujourd'hui envisagée place Beauvau", poursuit Pierre-Henry Brandet. Et de rappeler, qu'au contraire, "de nombreux drames ou délits sont arrêtés à temps, justement grâce à des policiers qui possèdent leur arme sur eux durant leur trajet travail-domicile".
Des préconisations remises prochainement"Dans un contexte global de prévention du suicide, le directeur général de la police a commandé en octobre 2010 une étude à l'Inspection générale de la police nationale, précise toutefois Pascal Garibian, porte-parole de la police nationale. Les groupes de travail missionnés pour cette étude remettront prochainement leurs préconisations sur le port et la conservation de l'arme".

La règlementation actuelle prévoit qu'un fonctionnaire de police ne peut posséder une arme que sur le ressort territorial où il exerce. A son domicile, il est tenu de la ranger dans un coffre ou une mallette sécurisée après avoir pris soin de dissocier le chargeur de l'arme. S'il prend des congés supérieurs à cinq jours, son arme doit être conservée au sein de son service, dans un coffre.

Une meilleure prévention et une meilleure formation avant tout
Egalement interrogés par TF1 News, les syndicats de policiers ne sont pas favorables à un changement de la règlementation actuelle. "De part son statut, le policier est en service 24h/24 et 7jours/7 et peut donc être amené à utiliser à tout moment son arme pour se protéger lui ou pour protéger autrui dans le cadre de la légitime défense", rappelle Mohamed Douhane, de
Synergie Officiers, 2e syndicat chez les officiers de police. "Laisser les armes au commissariat nécessiterait des infrastructures qui n'existent pas aujourd'hui", précise Yannick Danio, porte-parole d Unité Police SGP-FO, le premier syndicat de gardiens de la paix.

En revanche, prévention et formation pourraient être nettement améliorées. "Certes, pour ce qui est des suicides, posséder une arme sur soi peut faciliter le passage à l'acte, mais la prévention ne peut pas passer par le seul retrait de l'arme à un policier, estime Mohamed Douhane. "La solution passe par un meilleur suivi psychologique de ces fonctionnaires qui épongent au quotidien les drames de la société, complète Yannick Danio. Les débriefings, qui devraient être quotidien, ne sont presque jamais faits", regrette-t-il.

Et pour éviter les dérapages ou les accidents dramatiques, comme celui du week-end dernier à Carrières-sous-Poissy, les deux syndicats recommandent d'accroître la sensibilisation à la sécurité de l'armement lors des formations des jeunes recrues. "La formation actuelle sur l'utilisation et l'appréhension de l'arme est bien trop pauvre, constate ainsi Yannick Danio. Et de s'interroger :"est-il normal que les policiers travaillant dans des unités spécialisées (terrorisme, banditisme...) puissent tirer des centaines de cartouches par an alors que, pour des questions d'économies, un gardien de la paix, pourtant confronté à toutes sortes de situation chaque jour sur la voie publique, ne puisse tirer que 30 cartouches", déplore-t-il.