mardi 31 janvier 2012

Landéda. Un trésor trouvé dans le clocher de l'église

C'est un véritable trésor qu'ont découvert les membres de l'association Patrimoine des abers dans le clocher de l'église de
Landéda : des graffs du XIXe siècle signés par les sonneurs. L'usage voulait que chacun laisse son nom sur le mur, et les sensibilités de chacun ont fait qu'en cette commune littorale, des dessins de bateaux y figurent aussi. Voiliers, bateaux de pêche, Cap-Horniers, bateaux de la Marine, c'est un témoignage des unités alors en service. Les historiens pourront ainsi avoir une idée précise de l'architecture navale de l'époque. Le fait que les murs soient en bois ou plâtrés a fait que ces
dessins ont été conservés et pu traverser les générations.


http://www.letelegramme.com/local/finistere-nord/brest/lannilis/landeda/landeda-un-tresor-trouve-dans-le-clocher-de-l-eglise-31-01-2012-1585339.php

Loi sur le génocide arménien : des sénateurs déposent un recours

Les Sages vont devoir trancher. Le Conseil constitutionnel a été saisi mardi d'un recours déposé par des sénateurs contre le texte pénalisant la négation du génocide arménien, a annoncé le président du groupe RDSE (à majorité radicaux de gauche) Jacques Mézard, à l'origine de l'initiative. Pour l'instant 72 signatures de sénateurs ont été recueillies alors que 60 étaient nécessaires pour pouvoir saisir les Sages.
Les sénateurs s'associant à ce recours sont issus de tous les groupes, y compris du PS et de l'UMP. Parmi eux figurent la vice-présidente du Sénat Bariza Khiari (PS), les deux sénateurs socialistes de la Nièvre Gaëtan Gorce et Didier Boulaud, l'ancien président UMP du Sénat Christian Poncelet et l'ancien président de la commission des Lois Jean-Jacques Hyest, lui aussi UMP. La quasi-totalité du Rassemblement démocratique et social européen (RDSE) - dont Jean-Pierre Chevènement et le président du PRG Jean-Michel Baylet - et du groupe écologiste - dont son président Jean-Vincent Placé et la présidente de la commission de la Culture Marie-Christine Blandin - ont également apposé leur signature au bas de la saisine. Chez les centristes de l'Union Centriste et Républicaine (UCR) on note Jacqueline Gourault (MoDem) présidente de la délégation aux collectivités et Jean-Léonce Dupont, vice-président du Sénat.

Brouille entre Paris et Ankara
La proposition de loi portée par la députée UMP
Valérie Boyer, à l'origine d'une brouille entre Paris et Ankara, avait été définitivement adoptée par le Parlement avec un ultime vote du Sénat le 23 janvier. 86 sénateurs avaient voté contre ce texte et 126 pour. 236 sénateurs seulement avaient pris part au vote sur un effectif global de 347 sénateurs (un siège est vacant à la suite d'une invalidation électorale). Déjà adoptée par les députés le 22 décembre, la proposition prévoit un an de prison et 45.000 euros d'amende en cas de contestation ou de minimisation de façon outrancière d'un génocide reconnu par la loi française.

Deux génocides, celui des Juifs pendant la Seconde guerre mondiale et celui des Arméniens, sont reconnus, mais seule la négation du premier était pour l'instant punie. Le Conseil constitutionnel peut censurer une loi qu'il juge contraire à la Constitution, s'il est saisi par 60 députés, 60 sénateurs, le chef de l'Etat, le président de l'Assemblée nationale ou celui du Sénat.

Youssou N'dour : "le Sénégal a honte"

L'opposition sénégalaise n'avait guère d'illusion sur l'attitude du Conseil constitutionnel, malgré les violences générées par la validation de la candidature à la présidentielle d'Abdoulaye Wade, et, dans une moindre mesure, par le rejet de celle du très populaire Youssou N'dour. "La décision du Conseil ira toujours dans le sens voulu par le pouvoir", jugeait ainsi dimanche Abdoul Aziz Diop, un des dirigeants du "M23", le Mouvement du 23 juin, qui regroupe les principaux candidats d'opposition à la présidentielle. De fait, les cinq "Sages" du Conseil ont confirmé dans la nuit de dimanche à lundi leur décision d'autoriser le président sortant à briguer un troisième mandat à la tête du pays lors du scrutin du 26 février. L'institution a également rejeté les recours déposés par trois prétendants, dont le musicien Youssou N'dour, qui avaient vu leur candidature été écartée vendredi. Plusieurs autres appels, dont certains formulés par des proches de Wade contre des candidats d'opposition, ont également été rejetés.
L'opposition a promis de rendre le pays "ingouvernable" si Wade persistait à vouloir se présenter. Les adversaires du chef de l'Etat ne lui reconnaissent pas le droit de se représenter et renvoient à la Constitution, qui interdit d'effectuer plus de deux mandats présidentiels consécutifs. Abdoulaye Wade, arrivé au pouvoir en 2000 puis réélu en 2007, leur répond que son premier mandat ne compte pas, car il a été entamé avant l'introduction de cet amendement constitutionnel, en 2001.
La presse en ligne inacessible
Les risques de troubles semblables à ceux qui s'étaient produits dans la nuit de vendredi à samedi à Dakar et en province, au cours desquels un policier avait été tué, sont désormais très importants. L'opposition appelle à la lutte, sans en préciser les moyens. Et demande à la communauté internationale de faire pression sur Abdoulaye Wade. "Le Sénégal a honte. Le Sénégal est meurtri. Le processus de coup d'Etat constitutionnel est consommé. 52 ans de construction démocratique viennent d'être balayés", a lancé Youssou N'dour sur la radio française RFI. "Le Sénégal et son peuple ont mal. Nous avons été trahis par cette décision honteuse. J'ai dit bien honteuse... J'appelle, donc, toutes les forces vives de ce pays, nos frères africains, la communauté internationale à exprimer son désaccord face à ce coup d'Etat institutionnel et constitutionnel. Le combat continue, parce que Dieu est avec les justes".
Du côté du Mouvement du 23 juin, on assure que les dirigeants et militants "sont prêts à tous les sacrifices". Thiat, rappeur du mouvement de jeunes "Y'en a marre", lié à ce groupe d'opposants, a affirmé que les "paroles suffisent, nous passons aux actes". Des manifestations de rue sont prévues dans la semaine.
Mais depuis les violences consécutives à la validation de la candidature Wade, les arrestations se sont multipliées. Un cas emblématique est celui d'Alioune Tine,militant reconnu et respecté pour la défense des droits de l'homme en Afrique, coordinateur du M23, qui a été arrêté samedi comme des dizaines d'autres militants du mouvement. Une cinquantaine de personnes, dont des leaders M23, tels qu'Idrissa Seck et Cheikh Tidiane Gadio, se sont regroupés dimanche soir devant le commissariat central de Dakar pour exiger sa libération et présenter leurs condoléances pour la mort du policier tué vendredi soir. Par ailleurs, plusieurs sites d'information en ligne du Sénégal ont été rendus inaccessibles dimanche, selon l'association qui les représente, et qui a noté la coïncidence avec un "contexte très tendu", en se gardant toutefois "d'accuser qui que ce soit" pour l'instant.

lundi 30 janvier 2012

Un plongeur spéléologue français décède dans une résurgence

Dimanche 29 janvier 2012, vers 14h30, un accident de plongée a eu lieu à Rossinière, à la résurgence de la Chaudanne. Un plongeur spéléologue, équipé d'un recycleur, effectuait une plongée seul lorsque ses camarades ont aperçu une remontée d'air.
Un autre plongeur s'est immédiatement porté à son secours et l'a découvert inconscient. La victime a été remontée à la surface où les premiers secours lui ont été prodigués. Le personnel d'une ambulance ainsi qu'un médecin du SMUR sont également intervenus; ils n'ont pu que constater son décès. Il s'agit d'un ressortissant français, âgé de 30 ans, domicilié dans la région lausannoise.
Le matériel de plongée a été séquestré et mis à disposition des enquêteurs.
Cet accident a nécessité l'intervention d'une ambulance du Pays-d'Enhaut avec deux ambulanciers, d'un médecin du SMUR, de deux patrouilles des gendarmes des Alpes vaudoises et de deux hommes de la Brigade du lac.
Le procureur de service a ouvert une instruction pénale. Les investigations pour déterminer les causes de ce décès sont confiées aux gendarmes de la Brigade du lac de la Police cantonale vaudoise.
http://www.ledauphine.com/france-monde/2012/01/30/un-plongeur-speleologue-francais-decede-dans-une-resurgence

Le trader d'UBS comparaît ce lundi à Londres

Le Britannique Kweku Adoboli, le trader d'UBS inculpé d'une fraude ayant coûté 1,5 milliard d'euros à la banque suisse, doit comparaître lundi à Londres. D'origine ghanéenne, ce jeune homme de 31 ans travaillait sur des produits financiers complexes chez UBS à Londres. Kweku Adoboli est soupçonné de transactions frauduleuses au sein d'UBS. Il est inculpé d'"abus de position" et de "fraudes comptables" pour des agissements qui ont commencé en 2008 et auraient perduré jusqu'à la veille de son arrestation, le 15 septembre 2011 à Londres. Sa dernière comparution remonte au 20 décembre 2011. Le juge avait alors accepté de reporter l'affaire, à la demande de la défense qui souhaitait davantage de temps pour examiner des documents.

Une nouvelle "banque de l'industrie" pour financer les PME

Nicolas Sarkozy, très probable candidat à sa succession au printemps, a annoncé dimanche soir son nouvel "outil" destiné à financer les entreprises alors que son adversaire socialiste François Hollande, favori selon les sondages, promet la création d'une "banque publique d'investissement" en faveur des PME et d'un livret d'épargne industrie. Mais de source gouvernementale, on assure que "ce qu'a annoncé le président ce soir, ce n'est pas du tout le grand Meccano prévu par François Hollande à partir des instruments que nous avons créés.
De quoi s'agit-il donc ? A la base, le constat est le même : en matière de financement des PME, "les banques ne prêtent pas assez", a admis Nicolas Sarkozy lors de son intervention télévisée dimanche soir. Et même "quand les banques prêtent, elles prêtent trop cher". Pour lutter contre ce manque d'accès au financement, "nous allons créer une banque de l'industrie, filiale d'Oséo, qui est la banque des PME". Cette nouvelle entité verra le jour "dès le mois de février" et sera dotée "d'un milliard de fonds propres", a-t-il précisé. L'Elysée a ensuite précisé que ce milliard d'euros en capital proviendrait d'un "redéploiement" d'une fraction des 35 milliards affectés aux "investissements d'avenir" et financés par le "grand emprunt" lancé fin 2009. Les arbitrages sur les secteurs qui verront leur enveloppe diminuer d'autant doivent encore être rendus.

Une première tranche de 500 millions déjà annoncée

Cette nouvelle filiale d'Oséo, la banque publique de soutien aux petites et moyennes entreprises, sera spécifiquement "dédiée à l'industrie". Elle proposera aux PME (moins de 250 salariés) et aux établissements de taille intermédiaire (entre 250 et 5000 salariés) du secteur industriel les mêmes opérations réalisées par Oséo: garanties, innovation, prêts et prêts participatifs, a-t-on expliqué à la présidence. En revanche, il n'est pas question qu'elle prenne des participations dans les entreprises, tâche dévolue au Fonds stratégique d'investissement.

La filiale sera créée juridiquement dans le cadre du projet de loi de finances rectificative présenté en février. Mais "sans attendre qu'elle voie le jour, une première tranche de 500 millions d'euros sera très rapidement versée directement à Oséo pour faire des prêts participatifs", a-t-on précisé de source gouvernementale.

Cette banque sera créée parce que "les établissements de taille intermédiaire qui sont le coeur de l'économie n'ont pas assez de crédit", a martelé Nicolas Sarkozy. "Je dis à tous ceux qui veulent investir que cette banque prêtera ces fonds pour l'économie réelle et non pas pour l'économie financière", a-t-il insisté. Un peu plus tard, le chef de l'Etat a assuré qu'il proposerait aux syndicats d'être associés aux choix de la future banque de l'industrie. "Nous proposerons aux syndicalistes d'être dans le comité qui choisira les investissements", a-t-il déclaré.

Piloter un robot à Béziers en y pensant en Israël

Des chercheurs en robotique à l’IUT de Béziers ont travaillé avec des spécialistes du cerveau israéliens.
Dans le laboratoire de recherche de l’IUT de Béziers, Hoap3 avance, tourne à droite puis à gauche. Cherche une cafetière rouge cachée derrière un meuble. On le tient au bout d’un harnais mais uniquement pour retenir, en cas de chute, ce petit robot humanoïde de 60 cm de hauteur, prêté par le Lirmm (laboratoire d’informatique, robotique et microélectronique de l’université Montpellier 2/CNRS) et qui coûte très cher.

À des milliers kilomètres de là, dans le laboratoire de recherche en neurosciences de l’Institut Weizmann à Rehovot (Israël), un homme allongé dans un caisson d’IRM (imagerie par résonance magnétique), pilote le robot. Uniquement par la force de la pensée. Sur l’écran vidéo placé dans le caisson, il visionne, grâce aux caméras plantées dans les yeux du robot, les ordres du chercheur biterrois, donnés par de simples gestes de la main..
Avatar
Quelque trois ans après la sortie d’Avatar, le film futuriste de James Cameron, une équipe d’enseignants-chercheurs du Lirmm, délocalisée depuis septembre 2011, à l’IUT de Béziers, vient de réincarner pour la première fois, un humain dans un robot.
À la différence des expériences d’interface entre le cerveau et une machine, aucun capteur ne barde le crâne du sujet humain. Ici, la technique utilisée permet d’interpréter l’activité des zones du cerveau liées au mouvement, sans effort de la part du patient. Celui-ci imagine le mouvement, le robot le détecte et l’effectue. Sébastien Druon, enseignant chercheur en réseau et Télécom de Béziers, a supervisé depuis Rehovot, l’expérience réalisée début janvier. Il a dirigé l’équipe biterroise chargée de formater Hoap3.
Première mondiale
Ce partenariat entre les spécialistes de la robotique héraultais et les chercheurs israéliens sur l’activité cérébrale, s’inscrit dans un vaste projet financé par l’Union européenne, baptisé Vere, et impliquant des instituts spécialisés dans l’analyse cérébrale, la robotique et les réseaux. L’expérience fait figure de première mondiale.
"Il y a déjà eu des expériences avec un robot chinois entre autres, mais avec des encéphalogrammes placés sur la tête du sujet, précisent les chercheurs. Ce qui était vraiment édifiant, c’est qu’à la fin de l’expérience qui a duré quand même deux heures, nous avons déplacé le robot et le sujet en Israël a eu cette réflexion spontanée : “mais qu’est-ce vous faites ?”, comme s’il s’était vraiment glissé dans le corps du robot.".
Cette réincarnation robotique intéresse évidemment les domaines de la santé et du handicap moteur. À terme, on pourrait aussi, comme dans Avatar, se retrouver physiquement dans n’importe quelle partie de la planète, via un robot.
http://www.midilibre.fr/2012/01/28/piloter-un-robot-a-beziers-en-y-pensant-en-israel,450031.php

dimanche 29 janvier 2012

Spanair met la clé sous la porte, des centaines de passagers bloqués

L'annonce de Spanair a pris tout le monde de court vendredi. Elle est intervenue tard dans la soirée, peu avant 21h30 ; et le communiqué de la compagnie aérienne indiquait simplement que "face au manque de visibilité financière pour les mois prochains, la compagnie a décidé de cesser ses opérations", en invoquant "des raisons de prudence et de sécurité". Spanair assurait pour l'essentiel des liaisons en Espagne et en Europe. Son dernier vol a atterri vendredi à 22 heures, laissant ses concurrents Iberia, Vueling ou Easyjet prendre en charge ses passagers.
Selon les médias espagnols, au moins 22.000 personnes ont été affectées par les annulations de vols au cours du week-end - un chiffre non confirmé du côté de Spanair, où aucun porte-parole n'était disponible pour le commenter. Et tous ces passagers brutalement privés d'avion n'ont pu trouver à temps de solution de rechange. D'autant plus que certains des vols ont été annulés purement et simplement à une demi-heure du départ, et alors que rien ne laissait penser à un quelconque problème.
"Spanair regrette cette situation et présente ses excuses"
Ainsi vendredi soir, peu après l'annonce, environ 200 passagers très surpris patientaient aux guichets de la compagnie à l'aéroport de Barcelone. Les autorités aéroportuaires (AENA) ont déclaré que la situation était normale à l'aéroport Barajas de Madrid, où les clients de Spanair ont été accueillis dans des salons spéciaux. "Les passagers qui arrivent sont pris en charge par d'autres compagnies", a confirmé une porte-parole de l'AENA. Rien que samedi, 55 vols ont été annulés à Madrid, 54 à Barcelone et quelques uns sur les îles de Majorque et de Grande Canarie, a-t-elle précisé. "La direction de Spanair regrette cette situation et présente ses excuses à toutes les personnes affectées", a déclaré la compagnie dans un communiqué.
Créée en 1986, Spanair a précisé avoir pris cette décision à la suite de l'échec des négociations entamées avec Qatar Airways en vue d'une alliance financière. D'après les médias spécialisés, la région de Catalogne, actionnaire de Spanair, va cesser de financer la compagnie, dans un contexte de rigueur budgétaire.
Spanair avait été frappée en août 2008 par l'accident d'un de ses avions, qui s'était écrasé au décollage à Madrid, faisant 154 morts. Elle avait engagé cette même année un plan de restructuration qui s'était traduit par le licenciement de 1100 de ses 4000 employés.

Ils veulent continuer à vivre au camping

«Je ne me vois pas vivre ailleurs. Si on me demande de partir je ne sais pas où j'irai ! » Hélène*est installée au camping du Rupé à Toulouse depuis 5 ans. « La moitié de mon salaire passait dans le loyer et je n'avais pas les moyens d'acheter une maison, raconte cette coquette retraitée, alors pour mes vieux jours j'ai choisi le mobil-home ».
Hier, Hélène a participé au premier rassemblement organisé par les militants du droit au logement contre la loi Léonard. Adoptée mi-novembre par l'Assemblée nationale, elle propose d'interdire la résidence au camping à l'année.
Une situation qui concerne des centaines de personnes à Toulouse selon les militants du droit au logement qui dénoncent une loi « anti-pauvres ». « Pour la plupart le camping est le seul recours », insiste Clément David, militant d'Habitants de logements éphémères ou mobiles (Halem). Avec l'appui de Droit au logement (DAL) et de La Goutte d'eau, l'association exige le retrait du texte.
L'inquiétude de devoir partir
« Les résidents se demandent ce qu'ils vont devenir », témoigne Marc Sigaud, l'un des gérants du camping municipal du Rupé, situé près du Canal du Midi. 35 personnes y habitent toute l'année. « La plus ancienne est là depuis 1996, elle ne sait pas où aller. »
Hélène, elle, n'a pas l'intention de baisser les bras. « L'emplacement me coûte 295 € par mois, explique-t-elle, même en y ajoutant l'électricité, cela me revient moins cher que de louer un appartement et je peux avoir une voiture, sortir, faire du sport, comme tout le monde. » Et de conclure : « J'ai le droit de vivre comme je l'entends ».
* Son prénom a été modifié à sa demande.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/29/1272503-ils-veulent-continuer-a-vivre-au-camping.html

Etre logé par ses parents âgés, ce n'est pas un cadeau

L'enfant logé gratuitement par ses parents âgés ne reçoit pas un cadeau susceptible d'être rendu lors de l'héritage, s'il s'occupe en échange de ses parents. Un autre héritier ne peut plus alors lui reprocher d'avoir bénéficié d'un avantage constituant une disproportion entre les parts d'héritage, explique la Cour de cassation.

Les juges ont déjà expliqué, en 2010 notamment, que seuls les cadeaux faits à un futur héritier par le défunt pouvaient être remis en cause et réintégrés dans les biens à partager. Ils expliquent cette fois que les parents ne font pas un cadeau en logeant l'enfant qui, en contrepartie, s'occupe d'eux quotidiennement ou les prend à sa charge.

Dans une autre affaire, ils ont jugé qu'un enfant pouvait être logé gratuitement avec sa famille dans une maison de ses parents dans la mesure où il prenait en charge leurs frais quotidiens et notamment leur nourriture. Pour qu'il y ait un cadeau, il faut que celui qui donne s'appauvrisse, explique la Cour. Dans ces deux exemples, ce n'était pas le cas et les autres héritiers n'ont pas été lésés.
http://lci.tf1.fr/france/justice/etre-loge-par-ses-parents-ages-ce-n-est-un-cadeau-6957449.html

samedi 28 janvier 2012

Egypte/hold-up: un touriste français tué

Un touriste français a été tué et un autre de nationalité allemande a été blessé aujourd'hui lorsque des hommes armés ont tenté un hold-up dans un bureau de change dans la station balnéaire de Charm el Cheikh, a annoncé le gouverneur du Sud du Sinaï, une région de l'est de l'Egypte.

Selon le gouverneur, Khaled Fouda, un touriste français a été tué et un Allemand a été blessé puis transféré dans un hôpital. "L'état de santé de l'Allemand est stationnaire", a dit à l'AFP le gouverneur. Selon un responsable des services de sécurité qui a requis l'anonymat, des hommes armés qui tentaient un hold-up dans un bureau de change dans le vieux souk de Charm el-Cheikh ont échangé des tirs avec la police, tuant le touriste français et blessant l'Allemand. Aucune indication n'a été donnée sur le sort des assaillants. L'ambassade de France a confirmé le décès du Français, sans toutefois donner de précisions sur son identité.

Les troubles politiques, survenus à la suite de la révolte qui a conduit en février 2011 à la démission du président Hosni Moubarak, ont pénalisé le tourisme, un secteur capital de l'économie égyptienne. Quelques 10 millions de touristes ont visité le pays en 2011 selon le gouvernement, contre 13 millions l'année précédente. Les sites antiques et Le Caire ont été les lieux les plus affectés par cette chute.

Le ministre du Tourisme, Mounir Fakhry Abdel Nour, s'est toutefois déclaré récemment confiant dans une relance du tourisme en 2012, dans un pays au patrimoine archéologique unique et aux stations balnéaires réputées.

La large victoire des islamistes aux dernières législatives, en particulier la percée des fondamentalistes salafistes qui ont multiplié les déclarations hostiles à l'alcool et aux bikinis dans les lieux touristiques, a cependant alimenté les craintes dans le secteur.
Le puissant mouvement des Frères musulmans, en tête aux élections, a promis de ne pas porter atteinte au tourisme, l'une des premières sources de revenus de l'Egypte avec les transferts des Egyptiens travaillant à l'étranger et les revenus du canal de Suez.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/01/28/97001-20120128FILWWW00428-egyptehold-up-un-touriste-francais-tue.php

Le Sénégal s'embrase après le "coup de force" de Wade

Les premiers heurts ont éclaté dès vendredi soir à Dakar, puis dans plusieurs villes sénégalaises, avec l'annonce de la validation par le Conseil constitutionnel de la candidature d'Abdoulaye Wade à l'élection présidentielle. Une annonce d'autant plus mal perçue par les opposants au président que, parallèlement, la candidature du très populaire Youssou N'Dour était, elle, écartée. Dès la nouvelle connue, des jeunes qui attendaient depuis des heures Place de l'Obélisque, à Dakar, ont jeté des pierres sur les policiers qui ont riposté à coups de gaz lacrymogène et de matraque. Les manifestants, armés de barres de fer, ont également mis le feu à des pneus et des courses-poursuites se sont engagées avec les policiers dans les rues adjacentes au lieu de rassemblement. Les violences ont duré toute la nuit avant de s'apaiser samedi matin, et pendant que plusieurs quartiers de Dakar s'emplissaient de pneus et de voitures enflammés, la télévision locale a fait état de la mort d'un policier au cours des émeutes, sans davantage en préciser les circonstances.
Des heurts semblables ont été signalés dans la ville de Kaolack, dans le centre du pays : des témoins ont signalé un poste de police mis à sac et selon la radio publique, l'antenne locale du Parti démocratique sénégalais (PDS), la formation de Wade, a été détruite par les flammes. On annonçait également des manifestations dans les localités de Thies et de Mbour.

"Je suis candidat et je le reste"

Au total, le Conseil constitutionnel a validé vendredi quatorze candidatures pour la présidentielle, dont celle d'Abdoulaye Wade. Les adversaires du président sénégalais contestent sa légitimité à se représenter et renvoient à la Constitution, qui interdit d'effectuer plus de deux mandats présidentiels consécutifs. Abdoulaye Wade, 85 ans, arrivé au pouvoir en 2000 puis réélu en 2007, leur répond que son premier mandat ne compte pas, car il a été entamé avant l'ajout de cet amendement constitutionnel, en 2001. Parmi les treize autres candidatures validées par le Conseil constitutionnel, on trouve le chef de file du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng et trois ex-Premier ministres : Moustapha Niasse, Idrissa Seck et Macky Sall. Celle du chanteur Youssou N'Dour a en revanche été déclarée non valide au motif qu'il n'avait pas réuni les 10.000 signatures de soutien requises. Le chanteur en avait pourtant déposé 12.000 ; mais le Conseil constitutionnel a indiqué que 4000 des soutiens revendiqués par l'artiste n'avaient pu être vérifiés.

En réaction, Youssou N'Dour a appelé ses partisans à s'opposer à la tenue du scrutin. "Nous n'autoriserons jamais Abdoulaye Wade à participer à cette élection", a-t-il affirmé à l'antenne de sa chaîne de télévision, TFM. "La décision de me tenir à l'écart n'a rien à voir avec le droit. C'est une décision politique, à laquelle nous répondrons par une décision politique". Dénonçant un "coup de force" du président Wade, il a assuré : "Je suis candidat et je le reste", en précisant qu'il avait "48 heures pour un recours" contre la décision du Conseil.

Le Mouvement du 23 juin (M23), coalition de partis politiques d'opposition et d'organisations de la société civile contestant la candidature du président Wade, a appelé à "marcher sur le palais" présidentiel pour l'en "déloger". Abdoul Aziz Diop, un des responsables du M23, a exhorté les Sénégalais "à se joindre au Mouvement pour organiser la reprise du territoire occupé par Abdoulaye Wade et ses sbires". Autre candidat à la présidentielle, Moustapha Niasse a assuré : "Wade n'a aucun droit d'effectuer un troisième mandat, et le peuple saura résister". Devant ces réactions violentes, le président sénégalais a pris la parole à la télévision pour appeler les manifestants à cesser "les manifestations d'humeur qui ne conduisent à rien", en promettant : "La campagne électorale sera ouverte, il n'y aura pas de restrictions à la liberté".

Prix de l'essence : 4 Français sur 6 prêts à bouder leur voiture

L'envolée vertigineuse des prix des carburants représente un poids sans cesse accru sur le budget des ménages. Avec quel impact sur leur consommation ? Un sondage Ifop (1) à paraître dans le journal Dimanche Ouest France s'est efforcé de le déterminer. Et cette étude est révélatrice : à la question "quelle conséquence cette hausse des prix des carburants va-t-elle avoir sur votre situation personnelle", 39% des personnes interrogées choisissent l'option d'une utilisation réduite de leur voiture, soit 15 points de plus par rapport à une enquête datant de février 2000.
Quelque 23% optent pour la réponse "changer de station-service" pour trouver une essence moins chère, 16% choisissent de "dépenser moins dans d'autres domaines" et 22% affirment que l'augmentation des prix du carburant "ne changera rien" à leur situation personnelle.
Les personnes de 35 ans et plus (41%) sont plus enclines à restreindre l'usage de leur voiture, tandis que les moins de 35 ans (27%) sont plus nombreuses à choisir de changer de station-service pour faire des économies, ou à dépenser moins dans d'autres domaines (20%).
(1) enquête réalisée sur internet du 24 au 27 janvier auprès d'un échantillon de 897 automobilistes âgés de 18 ans et plus, issu d'un échantillon de 992 personnes, dont la représentativité a été assurée par la méthode des quotas

Seize kilos de cocaïne livrés par erreur au siège de l'ONU

Deux colis contenant 16 kilos de cocaïne ont été livrés par erreur la semaine dernière au siège des Nations unies à New York en provenance du Mexique, ont indiqué jeudi la police new-yorkaise et l'ONU. Quand les deux sacs portant un logo ressemblant à celui de l'ONU sont arrivés le 16 janvier, l'alerte a été donnée et les autorités américaines notifiées
Selon Paul J. Browne, responsable des relations publiques pour la police de New York (NYPD), les sacs contenaient 14 livres dont les pages avaient été creusées pour contenir chacun un peu plus d'un kilo de cocaïne. L'enquête de la NYPD et de la DEA (agence américaine de lutte contre le trafic de stupéfiants) a révélé que la drogue, expédiée du Mexique, était arrivée dans un centre de tri d'une messagerie privée à Cincinnati (Ohio, nord des Etats-Unis). Les employés ayant remarqué le sigle de l'ONU -- pourtant "grossièrement imité" -- mais aucune adresse, avaient expédié le colis au siège onusien.

http://lci.tf1.fr/filnews/monde/seize-kilos-de-cocaine-livres-par-erreur-au-siege-de-l-onu-6956870.html

vendredi 27 janvier 2012

Les cyclistes auront droit à leurs panneaux de signalisation

Ce sera publié "dans les tout prochains jours". Thierry Mariani, ministre chargé des transports, a annoncé jeudi un arrêté permettant la mise en œuvre réglementaire du "tourne à droite", qui autorise les vélos à tourner à droite au feu rouge sans marquer l'arrêt.
A l'occasion de la publication du premier plan national vélo, le ministre a présenté la signalisation proposée : soit un feu jaune clignotant, soit un panneau triangulaire avec un vélo et une flèche à droite. "Il est extrêmement rare qu'on crée de nouveaux panneaux de signalisation", a dit le ministre.
Le décret autorisant le "tourne à droite" était sorti le 12 novembre 2010, le code de la route avait été modifié et le panneau homologué, selon des élus locaux, mais il fallait encore qu'il entre dans la liste officielle des panneaux.
Indemnité kilométrique ?
Le ministre a indiqué encore que l'indemnité kilométrique pour les cyclistes salariés "demeurait une de (ses) priorités" et qu'il souhaitait que "l'Etat mette en œuvre ce rattrapage entre le vélo et l'automobile dans les meilleurs délais". Il a estimé que cela devrait représenter "un coût budgétaire relativement faible au regard des bénéfices attendus". Il a dit aussi être favorable à "un crédit d'impôt mis en place à terme pour l'achat d'un vélo à assistance électrique". Nombre de collectivités locales ont d'ores et déjà accordé des primes aux particuliers acquéreurs d'un tel vélo, pouvant allant jusqu'a 500 euros.
Enfin, M. Mariani a annoncé que serait signé "dans les prochains jours" un arrêté fixant la surface obligatoire dédiée dans les immeubles neufs aux locaux à vélo à 1,5m2 par appartement de type T3 et plus, et 0,75m2 pour les T2.

Concordia : 8000 euros d'indemnisation par passager ?

La même somme pour tous ? Le Figaro écrit jeudi que Costa Croisières s'apprêterait à proposer une somme forfaitaire d'environ 8000 euros pour l'indemnisation des 3200 passagers du navire Concordia, victime d'un naufrage mi-janvier. Il s'agirait d'un chiffre dans la fourchette haute pour cette catégorie de sinistre, écrit le journal.
Mais cette grille d'indemnisation engloberait tous les critères, comme le pays d'origine, la classe ou le prix du billet). Les volets d'indemnisation concernant les dégâts matériels et le traumatisme subi devraient être confondus en une seule indemnisation, selon le journal. "Ce serait une première (...) et certains passagers pourraient se sentir lésés", affirme dans Le Figaro Stéphane Gicquel, président de la Fédération nationale des victimes d'attentats et d'accidents collectifs (Fenvac). "Car entre les préjudices corporels des uns, la souffrance morale des autres, et pour certains, des incapacités à travailler, cela fait une grande différence", poursuit-il. Les cas des familles qui ont perdu l'un des leurs seraient traités à part.

Selon Le Figaro, cette somme pourrait en outre ne pas satisfaire les victimes françaises, qui espéraient des indemnisations à hauteur de 20.000 euros par victimes, notamment au titre du "préjudice d'angoisse", utilisé dans d'autres affaires en France, comme l'effondrement de la passerelle du Queen Mary. Quoi qu'il en soit, les victimes françaises attendent l'officialisation des propositions de Costa Croisière avant de prendre position, écrit Le Figaro. Une action en justice pourrait être lancée et le ministère de la Justice pourrait aussi décider d'ouvrir une information judiciaire. Le naufrage du Concordia avec environ 4300 personnes à bord, à proximité de l'île du Giglio, a fait, selon un bilan provisoire, 16 morts. 16 autres sont toujours portées disparues.

jeudi 26 janvier 2012

Petroplus Petit-Couronne: enquête préliminaire ouverte pour faillite frauduleuse

La faillite annoncée de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, en Seine-Maritime, est-elle justifiée ? Une enquête préliminaire pour faillite frauduleuse a été ouverte, assure jeudi une source judiciaire. L'enquête a été ouverte par le parquet de Nanterre sous le soupçon que le compte bancaire de Petroplus France aurait été amputé d'une centaine de millions d'euros, selon la même source. Le tribunal de commerce de Rouen a placé mercredi en redressement judiciaire pour six mois la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne dont la direction avait déposé le bilan mardi.
Un administrateur et un mandataire judiciaires ont été désignés par le tribunal pour rechercher toutes les solutions permettant une relance de l'activité avec un éventuel repreneur. Cette raffinerie qui emploie 550 personnes est à l'arrêt depuis début janvier peu après le gel par les banques des lignes de crédit de Petroplus. Le groupe compte quatre autres raffineries, elles aussi concernées par la menace de faillite, à Anvers (Belgique), Cressier (Suisse), Coryton (Grande-Bretagne) et Ingolstadt (Allemagne).
Le groupe suisse Petroplus a demandé à être mis en faillite, et ses filiales en France et en Allemagne ont été placées sous administration judiciaire, selon un communiqué publié dans la nuit de mercredi à jeudi. L'action Petroplus est toujours cotée à la Bourse suisse. Mercredi, elle ne valait plus que 21 centimes de franc suisse, et a perdu -12,5%.

La précarité des fonctionnaires à l'ordre du jour des sénateurs

La précarité s'invite sous les lambris du Palais du Luxembourg. Mercredi et jeudi, les sénateurs se penchent sur un projet de loi destiné à réduire la précarité dans la Fonction publique. Un texte qui devrait déboucher, selon le gouvernement, sur 40.000 à 50.000 titularisations, ainsi que des contrats à durée indéterminée pour 100.000 agents en CDD.
Le texte concerne les trois versants de la Fonction publique (Etat, territoriale et hospitalière) qui emploie 891.000 contractuels, soit 17% de l'ensemble des agents (5,3 millions). Il fait l'objet d'une procédure accélérée (un seul examen par chambre) et devrait être soumis à l'examen des députés le 7 février. Le projet découle d'un accord signé le 31 mars 2011 par six syndicats représentatifs (CGT, CFDT, FO, Unsa, CFTC et CFE-CGC), après de longues négociations.

Concrètement, il stipule que l'accès à la titularisation (via des examens ou concours) sera ouvert pendant une période de quatre ans pour les agents occupant un poste qui répond à un besoin permanent, et ayant effectué au moins quatre ans de services publics sur les six dernières années. Le chiffre de 40.000 à 50.000 personnes concernées avancé par le ministère de la Fonction publique, est en deçà des attentes des syndicats. Ils dénoncent des conditions de titularisation trop restrictives. En outre, le texte prévoit qu'un CDI sera "obligatoirement proposé à l'agent contractuel" employé au moins six ans au cours des huit dernières années. La durée est réduite à trois ans pour les agents de plus de 55 ans. Selon le ministère, 100.000 agents en CDD pourront ainsi obtenir un CDI.

L'Etat un patron comme les autres

Le projet de loi vise également à éviter de reconstituer un vivier de précaires et redéfinit donc les conditions de durée et de renouvellement des CDD. En présentant ses voeux aux fonctionnaires à Lille il y a dix jours, le chef de l'Etat Nicolas Sarkozy a affiché son désir de voir le texte adopté rapidement, jugeant "choquant" de voir "l'Etat s'exonérer de règles qu'il doit faire respecter aux autres". "Ce n'est pas normal qu'au prétexte que vous travaillez pour l'Etat, on vous renouvelle pendant six ans un contrat et on vous révèle la septième année que vous êtes encore un précaire", avait déclaré le chef de l'Etat. "Si vous étiez dans le privé, les juridictions requalifieraient ces contrats pour en faire un contrat de travail à durée indéterminée", a-t-il ajouté.

Ce geste anti-précarité suffira-t-il à rasséréner des fonctionnaires auquel le gouvernement entend imposer un jour de carence en cas d'arrêt maladie, et qui sont soumis à la Révision générale des politiques publiques (RGPP) depuis 2007 ? Cette réforme, très décriée par l'opposition et les syndicats, se traduit par le non-remplacement d'un départ à la retraite sur deux dans la Fonction publique d'Etat, et a engendré plus de 150.000 suppressions de postes.

Concernant le sort du projet de loi, le ministre de la Fonction publique François Sauvadet a affiché, lors de ses voeux à la presse, sa certitude de voir le texte adopté, y compris par le Sénat à majorité de gauche. "Personne ne comprendrait que cet accord syndical ne soit pas voté par une majorité de gauche", avait-il alors déclaré. Le texte a de fait été adopté sans difficulté par la commission des Lois. Le projet de loi devrait être voté par l'Assemblée nationale le 7 février. http://lci.tf1.fr/france/societe/la-precarite-a-l-ordre-du-jour-des-senateurs-6947901.html

mercredi 25 janvier 2012

Pierre Sarkozy rapatrié d'Ukraine après son hospitalisation

Le fils aîné du de la République a été hospitalisé à Odessa (Ukraine), au bord de la Mer noire. Selon le site d'information local Dumskaya.net, Pierre Sarkozy, 26 ans, connu dans le milieu musical sous le nom de DJ Mosey, a été hospitalisé après avoir ressenti un malaise alors qu'il devait donner un concert dans un club de nuit local . «Il semble qu'il ait une intoxication alimentaire», a confirmé une source policière locale.

Pierre Sarkozy «ne se sent pas mal, sa vie n'est pas en danger», a assuré la porte-parole de la mairie, Anna Ossipenko. Dans la matinée, le jeune homme a reçu la visite dans sa chambre d'hôpital du maire de la ville, avec lequel il s'est entretenu «du rôle des Français dans l'histoire d'Odessa», a ajouté la porte-parole. «Il est venu en provenance de Prague et a senti un malaise avant même son arrivée à Odessa», précise une source au sein des autorités locales.

Rapatrié par
spécial vers Lyon

Selon Dumskaya.net, Pierre Sarkozy devait être rapatrié mercredi en France par avion spécial. L'ambassade de France en Ukraine s'est refusée à tout commentaire, soulignant qu'il s'agissait d'«une visite privée». Un cortège policier accompagnant une Mercedes blanche est arrivé dans l'après-midi à l'aéroport d'Odessa, a constaté un photographe de l'AFP sur place. L'avion transportant le fils du président Sarkozy se serait envolé pour
(Rhône), selon une source proche des forces de l'ordre ukrainiennes.

Selon la source policière, la sécurité de Pierre Sarkozy était assurée notamment par le service ukrainien de protection des personnalités.
Selon le site Pure People Pierre Sarkozy assistait le 19 janvier dernier au défilé de la marque Laurèl pendant la Fashion Week berlinoise. Fils de Marie-Dominique Culioli, Pierre Sarkozy est le frère de Jean Sarkozy, 25 ans, et demi-frère de Louis, 15 ans - dont la maman est Cécilia Attias - et de Giulia, que Carla Bruni a mise au monde le 19 octobre dernier.
http://www.leparisien.fr/actualite-people-medias/pierre-sarkozy-rapatrie-d-ukraine-apres-son-hospitalisation-25-01-2012-1829022.php

Génocide arménien : que peut faire la Turquie contre la France ?


  1. Certes, Recep Erdogan a une nouvelle fois vivement tempêté contre le vote de la loi pénalisant la négation des génocides au Sénat français. Mais, contrairement à ce qu'on pouvait penser, le Premier ministre turc n'a pas annoncé de riposte concrète, et notamment de mesures supplémentaires de rétorsion venant compléter celles prises fin décembre au moment du vote de l'Assemblée nationale. A l'époque, l'ambassadeur turc à Paris avait été rappelé pour consultations -il est depuis revenu comme c'est généralement le cas lors de la première phase de tensions diplomatiques entre deux pays- et les rencontres bilatérales sur les plans économique, culturel et militaire avaient été annulées.
  2. Pour savoir jusqu'où ira l'indignation de la Turquie, il faudra donc attendre que Nicolas Sarkozy promulgue la loi. En principe, le chef de l'Etat dispose de quinze jours pour le faire. L'Elysée a confirmé qu'il le ferait. Si c'est bien le cas, la première mesure prise concernera en toute logique les relations diplomatiques avec le départ de l'ambassadeur. Sans aller jusqu'à une fermeture de l'ambassade (quasiment réservée aux pays en guerre), il est en effet fort probable qu'Ankara réduise son niveau de représentation au strict minimum prévu par la convention de Vienne sur les relations diplomatiques. Les ambassadeurs rentreraient dans leurs pays respectifs, et seraient alors remplacés un simple "chargé d'affaires".
  3. Au-delà de la révocation d'accords bilatéraux militaires ou culturels, la principale menace reste bien sûr le spectre de rétorsions économiques contre les entreprises françaises implantées en Turquie -plus de 400 selon les derniers chiffres, sans compter celles associées à des compagnies turques. Même si c'est officiellement interdit par les règles de l'Organisation mondiale du commerce, elles pourraient notamment être écartées d'une manière ou d'une autre des appels d'offres des marchés publics turcs. Certaines ont déjà vécu un tel problème en 2001 lors du vote de la loi reconnaissant le génocide arménien puis en 2006 lors d'une première tentative de pénaliser sa négation.

    Autre problème éventuel : un boycott. Là aussi, selon les règles de l'OMC, il est illégal pour un gouvernement d'appeler officiellement au boycott des produits d'un autre pays. Mais le Turc lambda, excédé comme ses dirigeants par la loi française, pourrait le faire de lui-même. En 2001 et 2006, le mouvement de boycott s'était révélé en fait assez limité. Cette année, la société civile semble en revanche beaucoup plus vindicative. Dans l'autre sens, des entreprises turques pourraient arrêter d'investir dans l'Hexagone.
    La Turquie aussi pénalisée ?
    A qui cette escalade profiterait-elle ? A personne probablement. la France est le 5e partenaire commercial de la Turquie (la Turquie étant le 11e partenaire de la France). Au total, les échanges entre les deux pays ont atteint 11,7 milliards d'euros l'an passé. Pénaliser des entreprises françaises installées en Turquie, en les boycottant ou en les privant de marchés, publics ou privés, aurait obligatoirement des conséquences sur leurs 70.000 salariés turcs. Un boycott des produits français gênerait aussi les nombreux commerçants les vendant. N'oublions pas non plus que la Turquie est l'une des destinations préférées des touristes français, qui se sont reportés en masse sur le pays après les révolutions en Tunisie et e Egypte.

    Enfin, autre conséquence, plus embêtante pour Ankara que pour Paris : une crise ouverte serait problématique alors que la Turquie négocie son adhésion à l'Union européenne, à laquelle Nicolas Sarkozy est déjà fermement opposé. Elle arriverait aussi au mauvais moment alors que les deux pays, membres de l'Otan, sont en pointe dans le dossier syrien. "Plus forte qu'en 2001
     
  1. "La Turquie de 2011 n'est plus celle de 2001", disait le gouvernement turc fin décembre, pour signifier qu'il se sent bien plus fort aujourd'hui . Et qu'il est donc capable de soutenir un bras-de-fer plus longtemps qu'il y a dix ans, aussi bien économiquement que diplomatiquement.
  2. Recep Erdogan a donc deux semaines pour se préparer ou alors, comme le lui propose Nicolas Sarkozy dans une lettre, "prendre la mesure des intérêts communs" entre les deux pays.

Sarkozy : Hollande s'est livré "à une attaque sans précédent contre les classes moyennes"

Nicolas Sarkozy a affirmé mardi lors du petit déjeuner de la majorité que François Hollande s'était livré "à une attaque absolument sans précédent contre les classes moyennes", a

rapporté à l'AFP un participant. Le chef de l'Etat, qui était en déplacement en Guyane au moment où le candidat PS à la présidentielle tenait son premier grand meeting de campagne

dimanche, n'avait pas encore commenté le discours du candidat socialiste à la présidentielle. Lors de ce petit déjeuner hebdomadaire de la majorité, M. Sarkozy a fait valoir que M. Hollande attaquait les classes moyennes "avec la progressivité de la CSG, avec la suppression du quotient familial, avec l'indexation sur le revenu de la consommation d'eau, de gaz et d'électricité, avec l'instauration d'une nouvelle tranche supplémentaire de l'impôt sur le revenu".

mardi 24 janvier 2012

Petroplus: faillite en vue

Le groupe de raffinage suisse Petroplus a annoncé mardi qu'il se préparait à la mise en faillite en Suisse de la société et de ses filiales à l'étranger, en raison de l'échec des négociations avec ses créanciers. "Les négociations avec les créanciers concernant le crédit renouvelable n'ont pas porté ses fruits", a-t-il précisé dans un communiqué. Le raffineur avait mis en vente la semaine dernière la raffinerie de Petit-Couronne (France). Lundi, le groupe, dont le siège est à Zoug, en Suisse centrale, avait demandé la suspension de son action cotée à la Bourse suisse, dans l'attente d'un communiqué. Mardi, Petroplus indique n'être plus en mesure de rembourser ses dettes qui s'élèvent à 1,75 milliard de dollars. Petroplus va demander le sursis concordataire dans tous les pays où il est présent (France, Allemagne, Belgique, Grande-Bretagne, Suisse), afin de protéger les intérêts de ses créanciers.

Inédit : dans les coulisses de la neurochirurgie

Mardi TF1 diffuse la première partie d'un documentaire sur le quotidien d'une figure de la neurochirurgie, le docteur Christian Raftopoulos. Pendant un an, une équipe de télévision l'a suivi dans son travail.

Le Docteur Christian Raftopoulos dirige le service de neurochirurgie des cliniques universitaires Saint-Luc à Bruxelles. Dans le milieu médical, il fait figure, avec d'autres, de sommité internationale. Anévrismes, tumeurs au cerveau, traumatismes crâniens ou ou encore hernies discales, le Docteur Rafto oeuvre au millimètre près dans le cerveau ou la moelle épinière. Un travail d'orfèvre. Une prise de risque calculée pour sauver des vies.

Pendant un an, les caméras du journaliste et producteur belge Georges Huercano ont suivi ce neurochirurgien dans son travail quotidien avec son équipe : les réunions avec ses assistants et les autres médecins, les visites préopératoires avec ses patients, les interventions en salle d'opération et le suivi de ceux-ci après la chirurgie.

En suivant chaque étape du traitement de ces malades ou accidentés de la vie, ce documentaire lève le voile sur une profession souvent méconnue. Particulièrement pédagogue, le Docteur Rafto réussit à mettre des mots simples sur des pathologies et des interventions chirurgicales lourdes. Il parvient aussi à dédramatiser en partie des situations personnelles et familiales douloureuses. Malgré la rigueur et le sang-froid qu'imposent sa profession -face à ses patients ou pendant les opérations- ce médecin laisse transparaître son empathie pour ses malades en faisant preuve de beaucoup d'humanité dans les rapports qu'il a avec eux. Il est très apprécié par ses patients et très respecté par son équipe dont il exige la même précision que celle qu'il s'impose à lui-même.

Les malades qui viennent voir le Docteur Raftopoulos ont tous les âges. Comme cette petite fille de 3 ans, Silla, sourde et muette de naissance, qu'il va opérer pour lui placer une électrode dans son cerveau. Il va tenter une première sur un enfant aussi jeune. L'enjeu est crucial. Silla devrait pouvoir, à la suite de cette intervention, communiquer avec le monde extérieur. Ou une autre patiente, Juliana, une femme d'une soixantaine d'année atteinte de ce qu'on appelle des " tremblements essentiels " qui l'empêchent de poser un geste précis et lui gâche littéralement la vie.


Tristan, 2 ans, est atteint d'une maladie rare qui se manifeste par une série de tumeurs qui font obstacle à un développement normal et lui déclenchent près d'une centaine de crises d'épilepsie par jour ! Il subira plusieurs interventions.

Ce document fait partager les nombreuses victoires remportées par le Docteur Rafto et ses équipes, mais aussi leurs défaites parfois face à la maladie. Mais il est surtout un véritable message d'espoir pour tous.

Ce documentaire est diffusé en deux parties.

Fraude fiscale : vers un alourdissement des amendes ?

La fraude fiscale serait dans le viseur de Bercy. Le ministère français des Finances envisage d'alourdir les amendes pour ce type de fraudes, croit savoir Les Echos lundi. Bercy entend profiter du collectif budgétaire sur la TVA sociale, qui doit être présenté en conseil des ministres le 8 février, pour renforcer son arsenal, précise le quotidien économique. Ces amendes étaient inchangées depuis une trentaine d'années.


En premier lieu, les ménages qui dissimulent un compte bancaire à l'étranger vont être sanctionnés. Les amendes qui s'ajoutent aux redressements seront à l'avenir proportionnelles aux montants dissimulés.

Selon Les Echos, le fisc a l'intention de confisquer environ cinq pour cent de ces avoirs. La deuxième mesure concerne les sanctions pénales en cas de fraude dans les "paradis fiscaux", qui impliquent un passage devant le juge. "Elles seront décuplées", écrit le quotidien. La troisième mesure s'appliquera aux récidivistes, qui s'exposeront à des amendes pouvant aller jusqu'à 500.000 euros. 

lundi 23 janvier 2012

Affaire Ali Ziri : le syndicat Alliance demande le retrait de la plaque commémorative

Une plaque en hommage à Ali Ziri, retraité algérien en 2009 après un contrôle de police controversé, inaugurée le 14 janvier à Argenteuil (Val-d'Oise), suscite la réaction indignée d'un syndicat de police. Dans un courrier adressé au maire d'Argenteuil, Philippe Doucet (), Alliance demande à la municipalité de la faire retirer «dans les plus brefs délais», la jugeant «diffamatoire».
Inaugurée en présence de 500 personnes, à l'initiative du collectif "Vérité et pour Ali Ziri", cette plaque porte l'inscription : «Ali Ziri, 69 ans, mort le 11 juin 2009 suite à son interpellation par la police nationale».

Pour le syndicat policier Alliance, «cette inscription indique très clairement que nos collègues seraient responsables du décès d'Ali Ziri. C'est inacceptable et l'état actuel de la procédure judiciaire ne permet en aucun cas de l'affirmer voire même de le supposer». «Si nul ne peut contester le droit légitime des proches de Monsieur Ziri de connaître la cause de son décès, les policiers (...) n'acceptent pas que la présomption d'innocence qui leur est due soit bafouée», poursuit le syndicat. Le secrétaire départemental d'Alliance, Ludovic Collignon, entend «se réserver le droit de saisir la justice», au cas où la plaque ne serait pas retirée.

Ali Ziri avait été interpellé le soir du 9 juin 2009 avec un ami, Arezki Kerfali, lors d'un contrôle routier. Les deux hommes, fortement alcoolisés, avaient été transportés au commissariat d'Argenteuil et placés en garde à vue. Tombé dans le coma, le retraité de 69 ans était mort deux jours plus tard, à l'hôpital d'Argenteuil. Une première autopsie avait conclu que des problèmes cardiaques et l'alcoolémie étaient les causes du décès. Mais une contre-expertise avait révélé la présence d'hématomes.

Le parquet de Pontoise a requis à la mi-décembre 2011 un non-lieu dans cette affaire. Il revient désormais au juge d'instruction de prendre une décision.

Médecins hospitaliers: accord en vue sur 480 millions d'euros de RTT

Budget : 480 millions d'euros sur quatre ans. Voilà ce que va devoir débourser le gouvernement pour rémunérer les jours de récupération des médecins hospitaliers accumulés depuis 2002 après le passage à la semaine de travail de 35 heures hebdomadaires, écrit lundi Le Parisien-Aujourd'hui en France. Un accord doit être signé lundi soir entre les syndicats et le ministère de la Santé pour résorber les deux millions de jours de RTT accumulés depuis une décennie, ce qui permettrait à certains médecins de recevoir jusqu'à 24.000 euros, assure le journal.
Dimanche, le ministre de la Santé Xavier Bertrand avait parlé d'un accord ouvrant plusieurs options. "Je signerai un accord-cadre avec les syndicats de praticiens, pour trouver la solution, en leur laissant la possibilité, soit de prendre (les jours de RTT), soit de les mettre sur un compte épargne-temps, soit de se les faire payer", avait-il dit.

Confortables enveloppes

Le projet de décret, que le Parisien dit avoir consulté, est jugé par le journal très favorable pour les médecins hospitaliers, puisque diverses modalités ouvriraient la possibilité de toucher de confortables enveloppes, en lieu et place d'une obligation de prendre les jours de congés. L'accord est signé à moins de trois mois de l'élection présidentielle.

La réforme des 35 heures est une des cibles favorites du président Nicolas Sarkozy, qui y voit l'origine d'une partie des problèmes du pays. L'hôpital, du fait d'horaires à rallonge et de recrutements insuffisants lors de la réforme, est souvent décrit comme le lieu où l'application de la réduction du temps de travail s'est faite avec le plus de difficultés.

Il peut être risqué de rembourser la dette d'un autre

Payer la dette d'autrui ne donne pas automatiquement le droit de lui réclamer ensuite un remboursement, vient d'expliquer la Cour de cassation. Le remboursement n'est dû que lorsque ce paiement pour autrui est intervenu dans le cadre d'une "gestion d'affaires", c'est à dire lorsqu'il a été utile au débiteur. Ce principe exclut que l'on puisse exiger le remboursement lorsque le paiement n'a eu lieu que dans un intérêt personnel ou seulement pour rendre service.
Dans l'affaire en cause, une personne avait remboursé le crédit immobilier d'une autre afin d'éviter la saisie de la maison et sa vente aux enchères à vil prix. Son intérêt était de protéger le patrimoine de ce débiteur car la maison était aussi le gage de ses propres créances et donc sa garantie de remboursement ultérieur. Celui qui a payé l'a fait dans son intérêt personnel, en déduisait le débiteur, et le rembourser n'est pas obligatoire.
Les juges lui ont donné tort car lui aussi avait tiré un avantage en évitant la saisie de son patrimoine. L'acte doit être utile, nécessaire et fait dans l'intérêt d'un autre, explique la loi car la "gestion d'affaires" est assimilée à un mandat qu'aurait donné le bénéficiaire. L'exemple classique est celui du voisin qui fait réaliser des travaux urgents, en l'absence du propriétaire.

dimanche 22 janvier 2012

Nouvelle attaque de loups dans les Vosges

L'’hiver n’arrête pas le loup dans sa quête de nourriture et si les moutons sont pour la plupart bien au chaud dans les bergeries, certains élevages plus petits se contentent d’un abri pour la nuit, laissant libre à ces animaux de vaquer à l’extérieur.
Bien mal en a pris à une brebis gestante sur les hauteurs de Baudimont, un hameau de Saulxures-sur-Moselotte, qui dans la nuit s’est retrouvée à la merci de deux loups qui n’ont pas eu de mal à faire de cette malheureuse leur festin du jour. 25 kg de viande fraîche dont les deux prédateurs se sont délectés au grand dam de Samuel Lambert, lequel n’a pu que constater les dégâts.
« La consommation de l’animal est, de l’aveu même des spécialistes, caractéristique du loup. Le plus inquiétant c’est que deux traces distinctes ont pu être identifiées dans la neige, donnant la preuve irréfutable de la présence de deux canidés. »
Cette nouvelle attaque, réveille chez tous les éleveurs une grande appréhension. La peur d’un printemps tout aussi sanglant que l’année dernière et de véritables solutions qui tardent à venir.
Le loup semble vouloir faire du massif vosgien plus qu’un lieu de passage, laissant les premières traces d’un débat commencé il y a près d’un an déjà…
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/01/22/nouvelle-attaque-de-loups-dans-les-vosges

Concordia : recherches suspendues, les familles espèrent encore

Une nouvelle fois, l'épave du Costa Concordia s'est déplacée. Et les recherches de survivants ou de corps de victimes du naufrage sont suspendues depuis la nuit de samedi à dimanche. La décision d'arrêter les opérations a été prise à 1h30 du matin, lorsque le navire a bougé. Selon une porte-parole de la protection civile italienne, une réunion technique était en cours dimanche matin "pour analyser les données et voir de combien le Concordia s'est déplacé et pourquoi, avant de décider si et comment les recherches pourront reprendre".

L'exploration sous-marine de l'épave qui avait pu reprendre samedi après une journée d'interruption vendredi, avait permis de repêcher le corps d'une femme, portant à 12 le bilan de la catastrophe et 20 disparus. Mais désormais, l'espoir de retrouver des rescapés est des plus ténus. "Il faudrait un miracle" pour les retrouver vivants, a reconnu un porte-parole des garde-côtes. Même si les familles des victimes n'ont pas perdu tout espoir.

Un appel poignant à témoins

Les pères d'un couple de Français, Mylène Litzler, 23 ans, et Michaël Blémand, 25 ans, ont lancé samedi, depuis l'île du Giglio, un appel poignant à témoins, adressé aux milliers de passagers et membres d'équipage pour qu'ils donnent des éléments sur l'endroit où se trouvaient les jeunes gens pendant l'évacuation.

Les sauveteurs essaient en effet de dresser une sorte de carte où placer les personnes manquant à l'appel et mieux localiser les recherches, périlleuses et très lentes à cause de la taille gigantesque du navire. Autre problème pour les autorités: voir s'il est possible de commencer rapidement le pompage des quelques 2400 tonnes de mazout que renferme le Concordia dans ses réservoirs.

Ce carburant pose à lui seul un problème très délicat à résoudre. "La première phase a été d'entourer le navire de bouées flottantes, puis arrivera dans les prochains jours un bateau-citerne pour pomper le fioul", a indiqué un porte-parole de la marine italienne. Une troisième opération "encore à l'étude" pourrait consister en "un ancrage du navire pour éviter qu'il ne coule". Des experts de Smit Salvage, la société néerlandaise qui devra procéder au pompage du carburant, se sont déclarés prêts à entamer l'opération. Une opération urgente car, si elles se déversaient dans la mer, les 2400 tonnes de carburant provoqueraient une marée noire dans l'archipel toscan, classé réserve naturelle pour la qualité de sa flore et de sa faune.

La justice limite les dettes entre concubins en cas de rupture

Lors de la rupture, les dépenses engagées par un concubin au bénéfice de l'autre ne peuvent faire l'objet d'un remboursement que si elles sont exceptionnelles. La Cour de cassation a rejeté la demande d'un concubin qui réclamait à l'autre, propriétaire du domicile commun, le paiement des frais qu'il avait engagés autrefois pour améliorer les lieux. Ce concubin estimait que l'autre s'était enrichi sans raison grâce aux travaux réalisés par ses soins et payés par lui. Les juges ont considéré, en comparant les dépenses de chacun lors de la vie commune du couple, que les dépenses liées à la rénovation du domicile commun n'avaient pas constitué des frais exceptionnels qui auraient excédé "une participation normale aux dépenses de la vie passée ensemble". Pour juger ainsi, ils ont notamment observé que le mécontent avait "occupé la maison sans avoir à acquitter de loyers".

samedi 21 janvier 2012

Sans nouvelles de Sébastien, autiste disparu en montagne

Les recherches se poursuivent ce samedi autour du plateau de Beille, dans les Pyrénées ariégeoises, sur une zone élargie par rapport aux journées précédentes. Une trentaine de gendarmes et des pompiers spécialistes des interventions en milieu dangereux sont en quête du moindre indice qui pourrait leur permettre de retrouver Sébastien, un jeune autiste de 17 ans disparu depuis mercredi alors qu'il participait à une randonnée. C'est lors de cette sortie, organisée avec un groupe de l'Institut médico-éducatif de Toulouse qui l'accueille, que Sébastien avait échappé à la surveillance des accompagnateurs.

La zone est accidentée et boisée. La neige est verglacée, des conditions qui ont causé plusieurs chutes mortelles dans le massif depuis le début de l'année. Facteur aggravant, Sébastien se serait débarrassé d'une partie de ses vêtements parce qu'il déteste l'humidité.

Une veste, des baskets, un jean...

Selon le capitaine Bruno Combes, responsables des recherches, les secours ont trouvé vendredi, peu avant la mi-journée, sa veste, posée à 1,5 km des autres vêtements (une paire de baskets, ses chaussettes, son jean). La veste était posée pratiquement à la même altitude que les autres effets, preuve selon les gendarmes que Sébastien n'est pas tombé dans la pente boisée abrupte en bordure du plateau mais qu'il a longé la crête.

"Nous avons trouvé une paire de baskets, quelques mètres plus bas des chaussettes enroulées, puis un jean. Les chiens nous ont menés vers la pente jusqu'à une zone abrupte", explique le capitaine Combes. Mais un hélicoptère mobilisé pour ces recherches, et équipé d'une caméra thermique, n'a rien repéré lorsqu'il a exploré cette zone vers laquelle semblaient mener les recherches. Même si le froid n'est pas glacial en ce moment sur le plateau (près de 2000 mètres d'altitude) la tenue de l'adolescent, pieds nus, en slip avec un tricot et une polaire inquiète les secours

Lingerie : sous les jupes des filles, des culottes hautes

Adieu string, dentelle et porte-jarretelle affriolants, n'en déplaise à la gent masculine, les femmes préfèrent la culotte en coton, jugée plus confortable. Selon une étude publiée par Kantar World Panel pour le Salon de la lingerie, qui ouvre samedi pour trois jours à la Porte de Versailles à Paris, 52% optent pour le coton en microfibres. Alors qu'elles étaient encore 30% il y a trois ans à le plébisciter, elles ne sont plus que 25% en 2011 à porter le string. Les shortys, culottes sculptantes ou invisibles ont remplacé le "bout de tissu avec ficelle" jugé inesthétique et inconfortable.

"Le string a eu son heure de gloire dans les années 90, en pleine mouvance érotico-chic, où les dessous chic s'affichaient. Une tendance qui a changé avec le retour à l'intime et au bien-être", analyse pour TF1News Cécile Vivier-Guérin, chef de projet au Salon international de la Lingerie. D'autant que "les marques ont fait de nombreux progrès pour rendre les culottes et les shortys invisibles" sous les jupes ou les pantalons, tout en étant confortables. "Une tendance qui se retrouve aussi dans le choix du soutien-gorge où le maintien et le confort sont là aussi privilégiés", ajoute Cécile Vivier-Guérin.

Autre phénomène décrit par Cécile Vivier-Guérin, le "mix and match" ou le fait de dépareiller le haut et le bas. Influencées par la mode, les femmes, surtout les jeunes, n'hésitent plus à mélanger leurs dessous. C'est d'ailleurs, la tranche des 15/24 ans qui est la plus acheteuse de lingerie féminine, selon l'étude de Kantar.

Le grand retour de la gaine

Malgré la crise, les Françaises sont les plus dépensières au niveau de l'Europe pour leur lingerie, devant les Anglaises et les Italiennes. En 2011, elles ont dépensé en moyenne 97 euros par an contre 79 euros pour la moyenne européenne. Elles se placent également devant les Américaines qui, elles, consacrent en moyenne 74 euros pour leurs dessous. "Le secteur de la lingerie a subi une perte de 3%, ce qui est peu par rapport à d'autres secteurs d'activité", précise Cécile Vivier-Guérin, qui reconnaît une baisse des achats à partir du second semestre de l'année 2011 au moment de la crise de la dette. Le marché de la lingerie représente tout de même 2,6 milliards d'euros.

Petite nouveauté au Salon de la lingerie, ont fait du neuf avec de l'ancien avec le retour de la gaine. "La grande tendance est la néo-gaine, pour maintenir le corps et le sculpter", révèle Cécile Vivier-Guérin. Quand les femmes reviennent aux valeurs de leur grand-mère, les hommes, eux, en finissent avec le caleçon et en reviennent au bon vieux slip kangourou ou boxer. A quand le retour du corset ?

vendredi 20 janvier 2012

Un avion d'Air France fait demi-tour en plein vol

Mauvaise surprise pour les 448 passagers embarqués sur le vol AF346 jeudi. Leur avion à destination de Montréal au Canada a dû faire demi-tour et retourner à Roissy. Un "écran boîtier-vidéo a eu un problème technique", rapporte le service de communication d'Air France, qui confirme que l'avion a bien dû rebrousser chemin.

L'appareil avait décollé à 15h08 de l'aéroport Charles de Gaulle pour une arrivée prévue à 22h30 à Montréal. Alors que l'avion avait atteint sa vitesse de croisière, il y a eu un dysfonctionnement sur un écran-boîtier vidéo (pour visionner les films). "Conformément aux procédures en vigueur , l'appareil a dû revenir sur Roissy, étant plus près de l'aéroport français que celui de Montréal", rapporte Air France, qui ne donne pas de détail sur l'heure exacte du problème. Les passagers ont atterri à 22h07 à Paris, soit 7 heures après le décollage.

Air France précise qu'il n'y a pas eu de panique à bord de l'avion et que les passagers ont été pris en charge à leur descente de l'appareil. Ceux qui le désirent, seront acheminés ce vendredi sur un autre vol en direction de Montréal.

Afghanistan : la présence française remise en question ?

Moins de deux heures après que la nouvelle a été annoncée par des responsables afghans, Nicolas Sarkozy a confirmé vendredi matin lors de ses vœux aux ambassadeurs, cérémonie qui sert à tracer la politique diplomatique du pays pour l'année à venir, la mort de quatre nouveaux soldats français en Afghanistan.

Les circonstances de leur décès, les premiers pour
Paris en 2012 et qui portent à 82 le nombre de pertes françaises depuis 2001, posent de nombreuses questions. Comme les deux derniers hommes tués fin décembre, ils ont en effet victimes des tirs d'un soldat de l'armée afghane, qui a ensuite a été arrêté -huit autres Français ont été blessés dans l'attaque, dont un grièvement.

Ce mode opératoire est en pleine expansion depuis deux ans. Pour prendre le relais de l'
Otan et sécuriser elles-mêmes le pays à la fin 2014, les forces afghanes ont recruté et formé à marche forcée des dizaines de milliers de soldats et policiers locaux. Avec le risque d'infiltration par les talibans. Plusieurs récentes opérations de la rébellion ont ainsi été menées par des assaillants revêtus d'uniformes de la police ou de l'armée afghane, ou grâce à la complicité de membres des forces de sécurité.

Longuet envoyé immédiatement
Nicolas Sarkozy a évidemment vivement réagi à ce nouvel incident impliquant un soldat afghan. Première décision : la suspension immédiate et temporaire de toutes les opérations de formation et d'aide au combat de l'armée française à l'armée afghane. Deuxième décision :
Gérard Longuet, le ministre de la Défense, va se rendre dès ce vendredi en Afghanistan pour voir comment les conditions de sécurité des militaires français vis-à-vis de leurs homologues afghans peuvent être rétablies.

Et le chef de l'Etat laisse enfin surtout planer une menace : si ces conditions de sécurité ne sont pas rétablies, il affirme que "la question d'un retrait anticipé sera posée" -la France compte actuellement environ 3.800 militaires en Afghanistan, leur retrait étant pour l'instant prévu pour s'étaler jusqu'en 2014. "L'armée française est au côté de ses alliés, mais nous ne pouvons pas accepter qu'un seul de nos soldats soit tué ou blessé par nos alliés. C'est inacceptable, je ne l'accepterai pas", affirme-t-il.

Le président afghan à Paris la semaine prochaine

C'est la première fois que Nicolas Sarkozy évoque publiquement cette possibilité d'un départ anticipé. Jusqu'à présent, malgré les polémiques franco-françaises sur le maintien ou non des soldats français en Afghanistan, il était toujours resté ferme, affirmant qu'il était du "devoir" de la France d'aider à la victoire du pouvoir afghan sur les talibans.
Bref, le menu de la visite, prévue de longue date, du président afghan Hamid Karzaï à Paris le 27 janvier est déjà tout trouvé.

Un cargo s'échoue aux Pays-Bas

Un cargo philippin s'est échoué ce matin à Wijk-aan-Zee (ouest des Pays-Bas), à 200 mètres de la plage, a-t-on appris auprès des services de secours.

"Un cargo philippin s'est échoué près des côtes de Wijk-aan-Zee", a déclaré Robert van Boven, un porte-parole des services de sauvetage (KNMR), selon lequel "il n'y a aucun danger pour le moment" Le cargo, l'Aztec Maiden, qui ne transportait aucune marchandise, s'est échoué vers 05h00 locales pour une raison indéterminée au nord de Wijk-aan-Zee.

Les garde-côtes ont proposé d'évacuer les 21 membres d'équipage mais le capitaine du navire n'a pas donné son autorisation, selon la même source. "Tant qu'il n'y a pas de situation d'urgence, le capitaine reste maître à bord", a souligné le porte-parole, précisant que plusieurs navires des services de sauvetage et de la marine néerlandaise ainsi qu'un hélicoptère se tenaient à proximité du navire échoué. Il n'y a pas de danger de fuites de carburant, a-t-il également précisé. Selon les premières informations, le cargo se serait échoué parce que ses ancres n'ont pas tenu.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/01/20/97001-20120120FILWWW00334-un-cargo-s-echoue-aux-pays-bas.php

Après sa mise en examen, Courroye riposte

"Avec ma mise en examen, on ouvre une boîte de Pandore". Dans une interview au Parisien publiée jeudi, le procureur de Nanterre Philippe Courroye, mis en examen pour avoir fait examiner en 2010 des factures détaillées de téléphones de journalistes, ou "fadettes", riposte en expliquant notamment avoir déposé deux requêtes en vue de faire annuler sa mise en examen.
Il dit vivre sa situation "comme une profonde injustice personnelle". "Cette décision me semble également dangereuse pour le bon fonctionnement de l'institution judiciaire", ajoute-t-il. Le parquet de Nanterre a annoncé lui-même mardi la mise en examen du procureur pour "collecte illicite de données à caractère personnel par un moyen frauduleux, déloyal et illicite et violation du secret des correspondances".
Démissionner ? "Pas question"
Cette mesure ordonnée par la juge d'instruction parisienne Sylvie Zimmermann, très rare concernant un haut magistrat, frappe une figure symbolique de la magistrature en vue depuis plus de 20 ans, qui revendique son amitié avec Nicolas Sarkozy. Le ministère de la Justice, son autorité de tutelle, n'a pas fait de commentaires mais il est très peu probable qu'il pousse le magistrat à partir. Philippe Courroye précise au Parisien qu'il n'est "absolument pas question" pour lui de démissionner.

C'est la seconde personnalité proche du chef de l'Etat mise en cause dans les affaires de "fadettes" de journalistes, après le patron de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) Bernard Squarcini, poursuivi depuis octobre dans une affaire voisine. Le procureur de Nanterre s'agace, dans son interview au Parisien, qu'on le dise proche du chef de l'Etat. "Cette affirmation n'a qu'un seul but : me politiser pour me discréditer en tant que magistrat", dit-il. "Or je n'appartiens à aucune chapelle, aucun parti, aucun syndicat. Mon seul souci est et a été toujours été l'intérêt général".

Il est reproché au procureur Courroye des réquisitions délivrées en septembre 2010 à la police afin qu'elle examine les communications de deux reporters du journal Le Monde, Gérard Davet et Jacques Follorou. Il s'agissait alors de savoir qui avait inspiré un article relatant une perquisition chez l'héritière de L'Oréal
Liliane Bettencourt, au centre d'une enquête qui menace le pouvoir exécutif. Philippe Courroye soupçonnait sa rivale, la présidente de chambre correctionnelle Isabelle Prévost-Desprez.
http://lci.tf1.fr/france/justice/apres-sa-mise-en-examen-courroye-riposte-6941011.html

jeudi 19 janvier 2012

Le chien de "The Artist" nominé à Hollywood

Uggie, le petit chien du film muet "The Artist", a éclipsé mercredi ses compagnons bipèdes en étant nominé deux fois mercredi pour la première édition des Colliers d’or d’Hollywood, réservée aux chiens.
Uggie a été nominé deux fois comme "Meilleur chien dans un film" pour sa prestation dans "Water for Elephants" (avec Reese Witherspoon et Robert Pattinson) et dans "The Artist", le film français qui semble bien engagé dans la course aux Oscars, qui se disputera en février à Hollywood.
Uggie sera en compétition avec Cosmo ("Beginners"), Denver ("50/50") et Hummer ("Young Adult") pour la statuette hollywoodienne en forme d’os.
La liste des chiens nominés pour la première édition des Colliers d’or, organisés par la revue Dog News Daily, a été présentée au théâtre Egipcio d’Hollywood par Uggie lui-même et l’une des actrices du film "The Artist", Penelope Ann Miller.
"Nous sommes enchantés que Penelope et Uggie annoncent les nominés des Colliers d’or", a déclaré le président de la revue, Alan Siskind.
La compétition, qui se déroulera le 13 février à Los Angeles, récompensera également le "Meilleur chien dans les films étrangers" et le "Meilleur chien de Série de télévision".
Uggie avait déjà gagné l’an dernier au festival de Canne le prix non officiel de la "Palme du chien".