jeudi 31 mai 2012

EADS : Largardère nommé président

Arnaud Lagardère a été nommé président du conseil d'EADS à l'issue de l'assemblée générale du groupe européen d'aéronautique, d'espace et de défense qui s'est tenue à Amsterdam.

Comme prévu, Tom Enders et Fabrice Brégier ont été nommés respectivement président exécutif d'EADS et président exécutif d'Airbus, la filiale aéronautique du groupe. Dans un communiqué diffusé par le groupe Lagardère, Arnaud Lagardère assure qu'il entend "poursuivre le développement de cette grande entreprise européenne et ce, dans l'intérêt de ses collaborateurs, de ses clients et de ses actionnaires".

Arnaud Lagardère n'a pas assisté à l'assemblée générale d'EADS, ce qui a surpris les actionnaires du groupe.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/05/31/97002-20120531FILWWW00468-eads-lagardere-absent-de-l-ag.php

mercredi 30 mai 2012

Laurence Ferrari présentera son dernier JT jeudi soir

Catherine Nayl, directrice de l'information de TF1 a annoncé mercredi matin en conférence de redaction que, d'un commun accord avec Laurence Ferrari, la présentatrice arrêterait le JT jeudi soir. C'est Gilles Bouleau qui la remplacera à partir de lundi et pour l'été.
Laurence Ferrari a indiqué avoir présenté sa démission hier à sa hiérarchie et, dans une interview au Parisien-Aujourd'hui en France mercredi, elle a explicité les raisons de sa décision. A 45 ans, la journaliste présentait le 20h de TF1 depuis 4 ans. Elle rejoindra la chaîne du groupe Canal Plus, Direct 8, à la rentrée pour un talk show.

http://lci.tf1.fr/economie/medias/laurence-ferrari-presentera-son-dernier-jt-jeudi-soir-7322871.html

Les têtes commencent à tomber dans la police

Première « victime » officielle de ce coup de balai annoncé, le préfet de police Michel Gaudin qui régnait sur la PP depuis 2007. A 63 ans, ce haut fonctionnaire, proche de et ami intime de , a appris la nouvelle de la bouche même du nouveau ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, qui lui a téléphoné hier matin avant son départ pour Madrid.
De retour d’un week-end à la féria de Nîmes, Michel Gaudin a tout juste pu négocier de rester physiquement à son poste jusqu’au début de la semaine prochaine avant de rejoindre le Conseil d’Etat. Si son éviction n’est pas une énorme surprise, certains dans la police jugent le « timing et la méthode discutables ». « Michel Gaudin n’avait plus que quelques mois à faire avant sa retraite et il a toujours été un grand serviteur de l’Etat », juge un proche.

Cette première décision de Manuel Valls doit donner le signal d’une série de départs annoncés depuis plusieurs semaines. Ciblés en premier lieu, le directeur général de la police nationale, Frédéric Péchenard, et le directeur central du renseignement intérieur, Bernard Squarcini — en déplacement à Madrid hier avec le ministre de l’Intérieur —, ne se font plus d’illusions depuis longtemps. Mis en cause plus ou moins directement par
pendant la campagne, les deux hommes attendent maintenant un point de chute : la délégation à la sécurité routière pour Frédéric Péchenard et la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie pour Bernard Squarcini.

Hier soir sur France 2, François Hollande a tenu à répondre aux accusations de « chasse aux sorcières » lancées à droite : « Je l’avais annoncé », a-t-il rappelé, précisant que « trois personnes, ça ne sera pas une valse considérable ». « Pour la police, ça va s’arrêter là, a-t-il assuré. Ils seront remplacés non par par des proches, des intimes, des obligés, mais par des hauts fonctionnaires de qualité. »

D’autres grands flics ou préfets attendent plus ou moins sereinement un coup de fil de la Place Beauvau. « Entre son passage au ministère de l’Intérieur et son quinquennat à l’Elysée, Nicolas Sarkozy s’était entouré de fidèles à tous les postes clés de la police et du renseignement. C’est cette firme, comme on l’appelle, que le nouveau pouvoir va probablement démanteler », détaille un haut fonctionnaire. Sur la sellette donc, tous les préfets envoyés en mission dans les zones sensibles : Christian Lambert en Seine-Saint-Denis, Alain Gardère à Marseille ou encore Eric Le Douaron dans l’Isère.

Idem pour Ange Mancini, le coordinateur du renseignement, voire René Bailly, directeur du renseignement de la préfecture de police de Paris, qui a aussi contre lui d’avoir été montré du doigt au cours de l’enquête menée en début d’année sur la « fiche » présumée rédigée sur Valérie Trierweiler. « La seule vraie inconnue, c’est le timing de ces limogeages. Soit c’est le coup de balai général avant les législatives, soit le ministère de l’Intérieur va morceler les limogeages pour éviter l’effet purge », souligne un expert.

Quant à la gendarmerie, où la discrétion reste une règle, il devrait y avoir aussi quelques mouvements. Le général Jacques Mignaux, son directeur général, est annoncé sur le départ. « Mais là, le mercato devrait être moins massif et plus feutré, prédit un haut fonctionnaire, parce que la patte de l’ancien pouvoir y est moins visible. »
http://www.leparisien.fr/politique/les-tetes-commencent-a-tomber-dans-la-police-30-05-2012-2023862.php

mardi 29 mai 2012

Al-Jazeera va lancer sa chaîne d'info en français

Al-Jazeera se lance à l'assaut du monde francophone. Et du continent africain. Après avoir ouvert sa version anglaise, la chaîne qatarie prévoit, selon des informations du Figaro, de lancer une chaîne d'information en continue en français. Celle-ci émettra depuis Dakar, au Sénégal.

"Plusieurs raisons expliqueraient ce choix, écrit Le Figaro, tout d'abord la complexité de la législation et la lourdeur des obligations françaises les aurait fait renoncer au projet" de créer cette antenne de leur bureau parisien. "L'an dernier, les responsables du groupe audiovisuel qatarien avaient, par ailleurs, peu apprécié l'arrivée fracassante de France 24 en arabe, en plein printemps arabe", ajoute le quotidien.

Le Figaro avance également une raison plus politique à cet agenda. "Il s'agit des liens privilégiés que le Qatar et la France de Nicolas Sarkozy ont tissés à partir de 2007, écrit le journal, lorsque Doha a pesé dans plusieurs dossiers de politique extérieure, que ce soit en Libye pour régler la douloureuse détention des infirmières bulgares ou déloger Kadhafi du pouvoir, et plus récemment en Syrie pour en faire de même avec Bachar el-Assad. 'On peut penser que le Qatar ne voulait pas embarrasser l'Élysée en créant une concurrente de France 24, qui aurait eu un regard différent sur de nombreuses questions internationales', observe (un) ancien d'al-Jazeera".

lundi 28 mai 2012

Colombie: le journaliste français otage des Farc libéré mercredi ?

Le communiqué diffusé par les Farc n'a pas encore été authentifié par les autorités. Mais l'espoir grandit après l'annonce de la guérilla marxiste colombienne de son intention de libérer mercredi le journaliste français Roméo Langlois, détenu depuis le 28 avril dans le sud de la Colombie.

Ce communiqué, publié sur un site internet proche des Farc, est signé du "Front 15" des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), l'unité régionale ayant revendiqué sa capture. "La libération du journaliste français Roméo Langlois aura lieu mercredi prochain, le 30 mai", indique le message. "Les coordonnées du site où sera libéré M. Langlois seront remises en temps opportun à la mission humanitaire intégrée par le CICR, Piedad Cordoba et le délégué français", précise le message des Farc, daté de samedi et publié sur un site internet proche des insurgés (
http://www.resistencia-colombia.org/).

Après l'avoir qualifié de "prisonnier de guerre", la guérilla s'était dite prête, à la mi-mai, à le remettre à une délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), de l'ONG "Colombiens et Colombiennes pour la paix" dirigé par l'ex-sénatrice d'opposition Piedad Cordoba et un émissaire de la France.

L'antenne du CICR à Florencia, la capitale du Caqueta, dispose de voitures et d'embarcations, prêts à partir à tout moment à la recherche du journaliste français, même si les dernières libérations se sont déroulées à bord d'hélicoptère.
La venue en Colombie d'un émissaire de la France ne devrait pas non plus prendre beaucoup de temps, le président François Hollande ayant désigné un représentant spécial au ministère des Affaires étrangères. "Nous attendons que les Farc mettent en oeuvre leur engagement de libérer notre compatriote", a réagi dimanche à Paris le porte-parole du quai d'Orsay, Bernard Valero, en rappelant que la France restait "pleinement" mobilisée.

dimanche 27 mai 2012

Le muscat d'Alsace, un refuge pour l'asperge

Plaisir absolu du printemps, l'asperge donne des sueurs froides au gastronome. Verte ou blanche, son amertume, ses arômes puissants rendent imbuvables les vins rouges et la plupart des blancs secs. les vins d'Alsace, par leur puissance aromatique, offrent souvent une bien jolie parade. Sur ce registre, le muscat, cépage souvent mal aimé car associé à un sucre dominateur, joue sur du velours. Notre choix s'est porté sur le Muscat sec de la cave de Ribeauvillé, une coopérative en plein renouveau dans ce magnifique bourg de la route des vins, à quelques kilomètres de Riquewihr.
Le Muscat est de ces vins qui peuvent rebuter : un fruité très intense, des arômes confits, une fin de bouche parfois un peu sèche. Celui-ci mérite cependant de se laisser apprivoiser. Son nez est riche certes mais fin, sur les écorces confites, la noisette. La bouche est ample, avec de très jolis amers qui se marieront magnifiquement avec la plus charnue des asperges blanche ou une verte, bien croquante, agrémentée d'une belle huile de noisette...
Un vin simple mais bien structuré, tout est en place... Pour 8 euros.

vendredi 25 mai 2012

Technicolor dépose le bilan de son dernier site européen, basé à Angers

Le dernier site de production européen de Technicolor va fermer. L'entreprise a annoncé vendredi matin le dépôt de bilan dans la journée de son usine d'Angers, lors d'une réunion du comité d'entreprise de cet établissement.
Pierre Julien, le mandataire nommé à la tête de l'usine par Technicolor, "a annoncé qu'il allait déposer le bilan (de l'usine) vendredi après-midi devant le tribunal de commerce de Nanterre", a indiqué Martine Guilbert, déléguée CGT, à l'issue de la réunion du CE. Les représentants des salariés ont émis un avis défavorable. Les salariés estiment que Technicolor a les moyens de soutenir l'usine d'Angers. Technicolor doit maintenir l'usine en activité "le temps qu'il faut pour trouver un repreneur. S'il faut 18 mois c'est 18 mois", a estimé Martine Guilbert.
Le site cessera son activité de fabrication de décodeurs numériques en juillet. Un mandataire social a été désigné et a engagé des discussions avec de potentiels repreneurs, pour maintenir des emplois sur place. Technicolor est née de la scission des activités grand public de l'ancien groupe public Thomson et s'est réorienté vers les technologies pour les médias et la création de contenus pour le cinéma et la télévision.

jeudi 24 mai 2012

Un chef de gang implique Cassez dans des enlèvements

L'affaire Florence Cassez est-elle relancée ? Le chef supposé de Los Zodiacos, gang spécialisé dans les séquestrations, a assuré que la Française condamnée au Mexique à 60 ans de prison pour enlèvements, avait participé à des rapts commis par ce groupe, selon la presse locale citant mercredi des autorités.
D'après ces articles, Mario Vallarta, alias "El Chaparro", arrêté le 27 avril à Mexico, aurait produit ces déclarations après son arrestation, mais les articles les reproduisant ne le citent pas directement et ne précisent pas qui sont les "autorités" à l'origine de l'information. Les services de presse du parquet et de la police ont répondu être dans l'impossibilité de dévoiler les dépositions, officiellement soumises au secret de l'instruction.
"Peu crédible", pour la défense de Cassez
L'avocat de Florence Cassez, Agustin Acosta, estime que la révélation de ces supposées déclarations sont "peu crédibles" et qu'elles constituaient une nouvelle tentative de pression médiatique avant une décision attendue sous peu de la Cour suprême sur une possible remise en liberté de la Française. "C'est une déclaration prévisible, par le passé nous avons observé que chaque fois que l'on s'approchait d'une échéance, ce type de publications augmentait", a affirmé Me Acosta.
Arrêtée en 2005, purgeant actuellement une peine de 60 ans de prison pour sa participation à des enlèvements qu'elle nie, Florence Cassez a introduit un ultime recours devant la Cour suprême de justice du Mexique, qui a déjà dénoncé la violation des droits de la défense dans cette affaire. "El Chaparro", âgé de 45 ans, est le frère d'Israel Vallarta, l'ancien compagnon de Florence Cassez, qui a été arrêté avec elle en 2005. Egalement membre de Los Zodiacos, il a toujours dit que son ex-compagne ignorait ses activités criminelles

mercredi 23 mai 2012

Cinq cas de tuberculose dans un lycée du Val-de-Marne

La découverte d'un premier cas chez un élève avait entraîné un dépistage dans tout l'établissement, entre février et avril. Cinq cas de tuberculose ont été détectés au lycée Eugène-Delacroix, à Maisons-Alfort, dans le Val-de-Marne. Les personnes touchées sont un enseignant et quatre élèves, a indiqué mardi l'Agence régionale de santé d'Ile-de-France.
"De plus, une tuberculose a été diagnostiquée dans la famille d'un lycéen et chez un agent du personnel soignant ayant pris en charge l'élève à l'hôpital", a précisé l'ARS. Un second dépistage est prévu la première quinzaine de juin. Mais l'agence se veut rassurante et rappelle que "d'un point de vue sanitaire, la tuberculose se soigne aujourd'hui aisément même si la maladie reste potentiellement grave". "Le traitement repose sur la prise quotidienne de plusieurs antibiotiques adaptés pour une durée habituelle de 6 mois", a-t-elle ajouté.
Si le nombre de cas de tuberculose a diminué ces dernières années en France (1912 cas en 2010, contre 3157 en 2000), le taux d'incidence des cas déclarés en Ile-de-France est deux fois plus élevé que la moyenne nationale (16,3 cas pour 100.00 habitants en Ile-de-France contre 8,1 pour 100.000 en France). Avec 227 cas déclarés en 2010, le taux d'incidence est de 17,2 pour 100.000 habitants dans le Val-de-Marne.

mardi 22 mai 2012

Suspension des "allocs" pour absentéisme : la mise en garde de la droite

Depuis début 2011, 472 foyers ont vu leurs allocations familiales suspendues en raison de 'absentéisme scolaire de leurs enfants, d'après un document confidentiel de la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) que détaille Le Parisien dans son édition de mardi. Cette mesure, voulue par Nicolas Sarkozy, a été adoptée en janvier 2011. "Entre janvier 2011 et mars 2012, dans toute la France, euls 472 'allocataires ont vu une part de versement de leurs allocations suspendue", écrit Le Parisien, s'appuyant sur un premier "point d'étape" de cette mesure par la commission des prestations de la Cnaf. "En mars 2012, ajoute la note, 312 enfants étaient concernés par cette mesure." Un "constat d'échec" d'après le quotidien qui met cette statistique en regard des 300.000 collégiens et lycéens touchés ar l'absentéisme scolaire en 2007-2008, d'après une étude du ministère de l'Education nationale.

Selon le texte du député
UMP des Alpes Maritimes, Eric Ciotti, un élève ayant été absent plus de quatre demi-journées par mois, sans justification, reçoit un avertissement. Le directeur de l'établissement en informe alors l'inspecteur d'académie qui rencontre les parents tout ensaisissant le président du Conseil général afin que soit mis en place un contrat de "responsabilité parentale". Si, au cours du mois suivant, l'absentéisme de l'élève est à nouveau constaté, l'inspecteur d'académie a alors "l'obligation" de saisir le directeur de la caisse des allocations familiales pour suspendre le versement des allocations.

Pour
Xavier Bertrand, interrogé mardi matin par France Inter, cette mesure mise en place par le gouvernement Fillon n'est pas un échec. « C'est une logique de droits et de devoirs, a affirmé l'ancien patron de l'UMP. C'est parce qu'il y a ce risque de la suspension que les familles remettent leurs enfants à l'école (...) Je le sais, j'ai porté ce texte avec Eric Ciotti lorsque j'étais secrétaire général de l'UMP ». Pour Xavier Bertrand, « la phase de prévention apporte des vrais succès ».

lundi 21 mai 2012

Un village de Haute-Vienne mis aux enchères ce lundi

Un village de réinsertion ? De retraite ? De vacances ? Que va devenir Courbefy ? Ce hameau de Haute-Vienne sera mis aux enchères ce lundi à 14h au Tribunal de grande instance de Limoges. Des acquéreurs, venus du monde entier, sont attendus. Le maire-adjoint de Saint-Nicolas-Courbefy, Bernard Guilhem, espère avant tout que le nouvel acquéreur "quel qu'il soit" génère de l'emploi et de l'activité pour les deux communes associées, avec Bussière-Galant (1.300 habitants), dont dépend Courbefy. Les profils des possibles intéressés avant la mise aux enchères sont des plus variés : Français, Belges, émissaires de sociétés nord-américaine, moyen-orientale ou asiatique, groupes de jeunes, mais aussi des retraités rêvant de faire revivre le village, porteurs de projets de réinsertion pour personnes handicapées ou encore de reprise de l'activité hôtelière. Le groupe Endemol s'est également renseigné pour que Courbefy serve de base à un jeu de télé-réalité.
Ce sont les parents de l'élu qui ont vendu au début des années 60 cet ensemble de maisons en pierre. Les propriétaires successifs ont construit des logements supplémentaires pour transformer l'ancien hameau en village-vacance pour enfants avec piscine, court de tennis et écuries. Le dernier d'entre eux avait racheté l'ensemble en 2003 plus de 700.000 euros pour le transformer en hôtel-restaurant mais avait vu rapidement ses dettes s'accumuler pour avoisiner aujourd'hui les 650.000 euros. "La société immobilière n'a pas remboursé ses échéances au Crédit Agricole qui lui a laissé un délai pour qu'il procède lui-même la vente", explique le défenseur des intérêts de la banque, Me Paul Gérardin, spécialisé en droit commercial.

Demandant 1,2 million d'euros puis 700.000 euros, l'ancien hôtelier n'a pas trouvé d'acheteur et le bien a finalement été saisi sur ordre de la banque puis mis aux enchères publiques le 20 février, sans trouver acquéreur. Pour Bernard Guilhem, après les nombreux interlocuteurs rencontrés selon lui "visiblement intéressés", les enchères "devraient être belles", se réjouit-il.

dimanche 20 mai 2012

Attentat contre un lycée italien : deux suspects interrogés

Attentat mafieux ou action d'un fou ? Sous le choc, l'Italie s'efforce de comprendre les raisons de l'attentat commis samedi devant un lycée à Brindisi. Une attaque qui a provoqué la mort d'une adolescente et a blessé plus ou moins gravement plusieurs élèves, et qui a ravivé tout à la fois le souvenir douloureux des attentats mafieux des années 90 mais aussi du terrorisme des années 70
Dans un premier temps, l'hypothèse évoquée a été la piste mafieuse à cause du nom du lycée, hommage au juge anti-mafia tué il y a presque exactement 20 ans (le 23 mai 1992) dans un attentat de la mafia sicilienne et parce qu'une "caravane de la légalité" devait passer à Brindisi ce week-end pour célébrer cet anniversaire. Des témoins ont également fait état d'une vague d'arrestations contre la mafia locale, la Sacra Corona Unita, et de l'explosion criminelle de la voiture du président de l'association antiracket de Mesagne, village où habitait la lycéenne tuée et où est née cette mafia, spécialisée dans la contrebande et le trafic d'armes et de drogue.

Mais la police italienne semble suivre d'autres pistes. Et selon les médias italiens, deux suspects sont interrogés ce dimanche, apparemment sans lien avec la mafia. Selon le site local d'information Brindisireport, ces personnes auraient été "identifiées grâce à des enregistrements de caméras de surveillance" à proximité du lycée. L'un des suspects serait un ex-militaire de carrière avec des connaissances en électronique et aurait des proches qui vendent des bonbonnes de gaz à usage domestique. La police a perquisitionné les domiciles des suspects.

"Celui qui a commis ce geste a tué l'Italie"

Dans l'après-midi de samedi, déjà, le chef du parquet de Lecce, également patron de la division locale antimafia, Cataldo Motta, avait paru douté de la piste mafieuse. Il avait estimé que pour la Sacra Corona, ce serait "contre-productif parce qu'un tel acte annihile toute sympathie pour ceux qui l'ont commis". La ministre de l'Intérieur Annamaria Cancellieri a souligné les modalités "inhabituelles" et des "anomalies" comme l'engin utilisé et la cible, une école. Certains médias ont aussi évoqué le geste d'un déséquilibré ou une vengeance. Le maire a souligné que l'objectif "était délibérément de tuer les élèves car une minuterie a été trouvée". Et plusieurs responsables ont souligné que le "code d'honneur" de la mafia italienne lui interdit de viser des enfants, et que les attentats mafieux ont généralement recours à des explosifs plus sophistiqués.

C'est en effet un engin de fabrication artisanale qui a explosé samedi vers 7h45 alors que les élèves arrivaient pour les cours du samedi matin, au lycée professionnel Morvillo-Falcone, du nom du magistrat sicilien Giovanni Falcone et de son épouse Francesca Morvillo. Rapidement secourue, Melissa, une lycéenne de 16 ans, fille unique d'un ouvrier, a succombé à ses blessures à l'hôpital tandis qu'une camarade du même âge, Veronica, opérée au thorax, est toujours dans un état très grave. Selon les premières informations, la bombe fabriquée avec trois bonbonnes de gaz reliées entre elles, avait été déposée sur un muret de ce lycée de 600 élèves, qui forme aux métiers de la mode et du tourisme, surtout fréquenté par des jeunes filles. Trois autres lycéennes souffrent de brûlures et une quatrième de lésions dues aux débris reçus aux membres inférieurs.

Cet attentat inédit en Italie pour la cible choisie, et non revendiqué, a en tout cas provoqué une onde de choc dans tout le pays. Des manifestations ont eu lieu notamment à Rome, Naples, Milan ou Bologne. "Celui qui a commis ce geste a tué l'Italie, pas seulement Brindisi", a déclaré le maire Mimmo Consales, ceint de son écharpe tricolore, devant des milliers de lycéens, syndicalistes, militants de l'environnement et simples habitants des Pouilles réunis sur la place principale. "C'est une constante en Italie", a déploré Enrico Fontana de l'organisation anti-mafia Libera, "à chaque fois qu'il y a un changement", une allusion au gouvernement technique en place depuis novembre, "quelque chose de dramatique se produit pour déclencher la terreur, comme dans les années 70 avec le terrorisme et les années de plomb et les attentats mafieux des années 90". Le président Giorgio Napolitano a appelé à la vigilance et à "un maximum de fermeté" contre "tout foyer de violence terroriste".

vendredi 18 mai 2012

Donna Summer, la mort d'une icône disco

Elle était la reine incontestée du disco. Avec des tubes comme Love to Love you Baby, I Feel Love ou Hot Stuff, Donna Summer aura marqué toute une génération de clubbers et même au-delà. Née en décembre 1948 à Boston, LaDonna Adrian Gaines fait ses premières gammes au sein d'un groupe de rock et obtient à l'âge de 19 ans un rôle dans la version allemande de la célèbre comédie musicale Hair. Elle enchaîne très vite sur d'autres comédies musicales avant de se lancer en solo en 1971 avec un premier single, Sally Go ‘round the Roses, d'autres suivront mais le succès se fait attendre.
Après son mariage en 1974 avec un peintre autrichien, Donna Summer fait une rencontre qui s'avèrera capitale pour sa carrière, celle avec Giorgio Moroder. En compagnie du producteur de génie et du parolier Pete Bellotte, elle publie en 1974, l'album Lady of the Night, qui ne sera pas un succès, mais dont le 45 tours extrait The Hostage, gros carton en Europe, lancera définitivement sa carrière. L'année suivante, la consécration arrive avec le single Love to Love You Baby, un titre d'une durée exceptionnelle de 16 minutes qui fait un tabac dans les discothèques. La légende disco est en marche.
Des tubes comme s'il en pleuvait
La suite est faite de gros tubes comme Could It Be Magic, Down, Deep Inside ou encore le devenu mythique I Feel Love, un nouveau titre à rallonge calibré pour les discothèques et symbole de toute une génération qui connaîtra par la suite des reprises par Marc Almond, Jimmy Somerville et même Madonna. Le succès planétaire du titre en 1977 mènera à d'autres comme Last Dance, Rumour Has It ou MacArthur Park. En 1979, elle tente de changer de style avec succès en sortant Hot Stuff, qui connaîtra une seconde vie lors de la sortie du film The Full Monty en 1997, Bad Girls, On the Radio ou Could It Be Magic. A la fin des années 70, Donna Summer enregistre un duo qui deviendra culte avec Barbra Streisand sur la chanson No More Tears (Enough is Enough) qui commence comme un slow puis entraîne rapidement à se déhancher sur une piste de danse.
Le début des années 80 marque un tournant dans la carrière de Donna Summer. Elle tente de changer de style, de se démarquer de son image disco en adoptant un ton plus rock'n'roll et sort l'album The Wanderer qui ne sera pas le succès escompté. Commence alors une période difficile avec en 1982 un album refusé par sa maison de disque de l'époque Geffen, I'm a Rainbow qui sortira finalement 14 ans plus tard. Quelques succès émailleront la progressive désaffection du public comme Love is in Control ou She Works Hard for the Money. L'ultime renaissance de Donna Summer interviendra à la fin des années 80 avec la production d'un album par le trio à la mode à l'époque Stock, Aitken et Watermann, les découvreurs de Kylie Minogue. Elle sort deux tubes coup sur coup I Don't Wanna Get Hurt et This Time I Know It's For Real. Depuis, elle avait sorti quatre albums qui sont restés confidentielles.
Tout au long de sa carrière, Donna Summer a vendu plus de 130 millions de disques dans le monde mais aura surtout inspiré de nombreux artistes. Elle restera pour beaucoup l'éternelle et indétrônable reine du disco. Un cancer l'a emporté à l'âge de 63 ans.

mercredi 16 mai 2012

Georges Tron dénonce, dans un tract, un "complot politique" contre lui

Le député-maire UMP de Draveil (Essonne) Georges Tron, candidat à sa réélection, dénonce dans un tract distribué aux habitants de sa circonscription, dont l'AFP a obtenu copie, un "complot politique" qui a selon lui conduit à sa mise en examen pour viols en juin 2011. "J'ai choisi d'attendre la fin de la campagne présidentielle pour vous révéler le complot politique organisé contre moi", indique Georges Tron dans ce document de quatre pages. Un complot fomenté d'après l'édile par "les acteurs de l'extrême-droite radicale", "trois agents municipaux aux comportements inexcusables" et "leurs alliés politiques". C'est selon lui dans ce cadre que deux anciennes employées municipales ont porté plainte contre lui, aboutissant à sa mise en examen pour viols et agressions sexuelles. Il met en avant, comme "preuves", "l'enregistrement d'une de (ses) accusatrices" dans lequel elle disait avoir le soutien de l'appareil du FN, leur avocat Gilbert Collard, président du comité de soutien de Marine Le Pen, "le rôle de la famille Le Pen (...), le beau-frère de Marine Le Pen, Philippe Olivier, et son frère jumeau, Jacques Olivier", et "le rôle crucial de (son) ancien directeur de cabinet". Pour le député-maire, c'est "une décision contrariant des intérêts privés lors d'une vente immobilière dans la commune" qui aurait déclenché l'ire de ses détracteurs. "Soyez assurés que je m'exprimerai de la même façon sur les accusations contre moi et sur leurs auteurs quand l'instruction du dossier par la justice, encore en cours aujourd'hui, sera achevée", conclut Georges Tron. Georges Tron a expliqué à l'AFP avoir voulu "que les gens sachent ce qu'il en est". Jacques Olivier, qui dément ces accusations et indique vouloir déposer plainte, estime de son côté qu'il ne "faut pas confondre l'électeur de la 9e circonscription et un jury d'assises". Philippe Olivier, conseiller politique de Marine Le Pen, n'était pas joignable. M. Tron, 54 ans, avait été mis en examen le 22 juin 2011 pour viols et agressions sexuelles en réunion et par personne ayant autorité. Il avait démissionné de son poste de secrétaire d'Etat à la Fonction publique le 29 mai 2011, lorsque ces accusations avaient été rendues publiques.

mardi 15 mai 2012

Vandalisme sur le site de guerre

Le site historique de la Main de Massiges, réhabilité jour après jour par une petite équipe de bénévoles très motivés, a été la cible de visiteurs particulièrement indélicats dans la nuit de vendredi à samedi.

Ces personnes n'ont rien trouvé de plus intelligent à faire que de casser le panneau racontant l'histoire du lieu et de jeter au fond d'un trou d'obus la table d'orientation qui avait été provisoirement installée pour guider les visiteurs.
Par ailleurs, des tables et des chaises laissées sur place en prévision de l'accueil d'un groupe durant le week-end ont également été la proie des vandales. Le président de l'association des Amis de la Main de Massiges a porté plainte en gendarmerie.
Le site fait régulièrement l'objet de vols - les munitions et autres pièces datant de la Première Guerre mondiale sont très recherchées par des collectionneurs pas toujours très scrupuleux - mais, jusqu'à présent, le travail d'information et de mise en valeur réalisé par les bénévoles avait été respecté


http://www.lunion.presse.fr/article/marne/vandalisme-sur-le-site-de-guerre

Accident de quad / 12 heures avant d'être secouru

C'est un terrible accident qui est arrivé à ce Sparnacien de 19 ans dans la nuit de samedi à dimanche dans les champs environnants Le Mesnil-sur-Oger.
De retour de Villeneuve-Renneville-Chevigny, il traversait les vignes en quad par de petits chemins de campagne quand il a traversé un passage à niveau, et perdu le contrôle de sa machine vers 21 h 30 samedi.


Projeté dans un bac de rétention d'eau
L'accident a projeté le jeune homme dans un bac de rétention d'eau. Gravement blessé, il a réussi à se hisser sur le bord du trou d'eau mais n'a pu se déplacer plus.
En état d'hypothermie, son téléphone portable cassé, il s'est retrouvé incapable de faire appel aux secours et a passé toute la nuit seul dans les champs.
Il n'a été secouru qu'environ douze heures plus tard. Ce sont des cyclistes qui se promenaient dans les vignes dimanche vers 10 h 30 du matin qui l'ont entendu crier, et ont appelé les secours.
Le jeune accidenté a ensuite été évacué vers le centre hospitalier d'Épernay, où il a subi une opération. Ses jours ne sont heureusement pas en danger.
Le quad, maniable et adapté aux petits chemins, est un véhicule fréquemment utilisé pour traverser les vignes environnant Epernay. Mais c'est un véhicule qui se renverse facilement, et n'est pas pourvu de système (ceinture…) de sécurité.


http://www.lunion.presse.fr/article/marne/accident-de-quad-12-heures-avant-detre-secouru

dimanche 13 mai 2012

La guerre des épiceries de nuit est déclarée à Montpellier

Tout est parti d'un arrêté municipal de la mairie de Montpellier. Un arrêté "pris en catimini", selon les épiciers de nuit montpelliérains, qui n'en ont pris connaissance que "par hasard", et qui suscite leur colère : il ordonne tout simplement la fermeture des épiceries de nuit entre 2 heures et 6 heures dans le centre-ville et les faubourgs de la ville.
Mounif Letaïef, un épicier de nuit ayant pignon sur rue à Montpellier, affirme que son avocate déposera lundi un référé devant le tribunal administratif "contre cet arrêté municipal qui est discriminatoire". "D'abord, il vise les commerçants arabes, puisque 99% des épiciers de nuit sont arabes, explique-t-il. Or, le maire ne l'ignore pas et semble faire plaisir au Front national". Par ailleurs, ajoute le commerçant, "les autres épiceries de nuit de la ville - celles ouvertes dans les cités périphériques, soit une bonne cinquantaine - ne sont pas visées par ce texte, il faudra bien nous expliquer pourquoi".
Menaces de blocage du tramway
En attendant le référé, les épiciers ont décidé de passer outre. Ainsi, toutes les épiceries de nuit visées par cet arrêté sont restées ouvertes dans la nuit de samedi à dimanche. "Nous attendons que la police vienne nous verbaliser", précise Mounif Letaïef.
Au cabinet d'Hélène Mandroux, maire PS de la ville, on précise que l'arrêté, applicable depuis le 4 mai, "a été affiché sur le tableau du public dans le hall de la mairie le 27 avril". Face à la réaction des commerçants, "nous leur laissons le temps de s'organiser jusqu'au 20 mai. Après ce délai, les épiciers de nuit en infraction seront verbalisés", ajoute-t-on.
Et face aux accusations de discrimination, l'adjointe en charge de la sécurité à l'origine de l'arrêté, Régine Souche, se défend : "nous avons de plus en plus de plaintes des voisins de ces établissements de nuit à cause de regroupements dans la rue, générant des cris, des bagarres, des bouteilles brisées, des véhicules garés en double file avec la musique à fond, etc. Et puis, l'interdiction de vendre de l'alcool dans ces épiceries après 22h00 n'est pas respectée par certains, tout le monde le sait". Bien décidé néanmoins à faire annuler cet arrêté coûte que coûte, Mounir Letaïef prévient : "lundi, en fin de matinée, nous irons bloquer le trafic du tramway devant la nouvelle mairie".

vendredi 11 mai 2012

La prochaine Opel Zafira produite par PSA ?

Les indiscrétions sont venues simultanément des deux côtés du Rhin : du Spiegel côté allemand, et du Figaro côté français. Selon ces deux médias, la prochaine Opel Zafira pourrait être développée et produite par PSA Peugeot Citroën dans le cadre du complexe accord que le constructeur français et l'américain General Motors sont en train de mettre en place.

Selon les informations du magazine allemand, les travaux de développement de la nouvelle génération du monospace d'Opel pourraient être transférés au partenaire français, suscitant des interrogations pour plusieurs centaines d'ingénieurs au centre de développement de la filiale européenne de GM à Rüsselsheim, en Allemagne. Le centre, connu par son sigle Itez, emploie en tout quelque 6500 personnes. Dans son édition de vendredi, le Figaro Economie ajoute, citant des informations du comité d'entreprise d'Opel, que la production de la prochaine Zafira, actuellement assurée par l'usine allemande de Bochum, serait confiée à PSA.

"A ma connaissance aucune décision n'est prise"

Un porte-parole d'Opel, cité par le quotidien, a précisé qu'aucune décision sur le fonctionnement de l'alliance n'avait encore été prise, mais que la Zafira appartenait à "l'un des segments passés en revue". Opel a démenti en revanche l'information du Spiegel sur de possibles suppressions d'emplois en ingénierie. "GM/Opel et PSA ont été clairs: ils veulent travailler ensemble dans des domaines variés, y compris le développement de produits. Aucun emploi ne sera perdu dans le centre de développement technique d'Opel", a déclaré le président du directoire de la filiale européenne de GM, Karl-Friedrich Stracke, dans un communiqué. "L'alliance est explicitement formée pour être équilibrée", a-t-il dit. Aucun commentaire n'a pu être obtenu dans l'immédiat auprès de PSA.

Dans le cadre de leur coopération, qui débute par une mutualisation des achats, PSA et General Motors ont lancé plusieurs groupes de travail sur des projets de développements communs d'architectures de voitures et de composants, dont les conclusions sont attendues en octobre. Les deux groupes répètent depuis l'annonce officielle de leur alliance fin février que le rapprochement n'a pas d'impact sur leur outil de production actuel, mais la question de savoir où seront produits les futurs véhicules préparés en commun, et annoncés à partir de 2016, est posée. Cette question est d'autant plus sensible en France et en Allemagne que le secteur automobile européen est confronté à des surcapacités accentuées par l'effondrement de la demande en voitures neuves au premier trimestre.

"A ma connaissance aucune décision n'est prise, mais si General Motors récupère le haut de gamme, il pourrait être logique que des modèles plus compacts aillent préférentiellement aux sites de PSA", a répondu Xavier Lellasseux, représentant CFDT chez le constructeur français, à une question sur l'hypothèse d'un transfert de la production de la Zafira. "Cela permettrait d'optimiser le volume des usines." Au salon de l'automobile de Genève, le président du directoire de PSA, Philippe Varin, avait laissé clairement entendre que les futures petites voitures conçues en commun utiliseraient une plate-forme du groupe français, dont c'est la spécialité, tandis que les futures grandes voitures de l'alliance s'appuieraient davantage sur l'expertise du partenaire américain.

jeudi 10 mai 2012

La confrontation entre Georges Tron et une de ses accusatrices a débuté

Version contre version. Jeudi, le député-maire UMP de Draveil Georges Tron et une des deux plaignantes qui l'accusent de viols, sont ce jeudi matin dans le cabinet du juge d'instruction à Evry, a précisé l'avocat de l'élu. Virginie Faux est la première à être confrontée à Georges Tron. Eva Loubrieu est convoquée à 14h30.
Contacté par l'AFP, l'élu fustige les "mensonges éhontés des deux plaignantes". Me Olivier Schnerb, avocat de Georges Tron, attend de cette confrontation qu'elle "confirme le caractère mensonger des accusations, déjà établi par l'instruction". Pour Eva Loubrieu, cette confrontation doit permettre de "confondre" Georges Tron "face à sa thèse complètement surréaliste de complot, ses contradictions, ses aberrations, son discours qui ne tient pas la route plus de vingt secondes. Il y a des témoins, des pièces au dossier. Notre reconstruction ne passera que par la reconnaissance de cette situation". Pour les deux plaignantes, "savoir qu'il va être à côté de nous, on en est malades, c'est insupportable".
Des tensions au pieds
Candidat à sa réélection dans la 9e circonscription de l'Essonne lors des élections législatives de juin prochain, Georges Tron, 54 ans, avait été mis en examen en juin 2011 pour viols et agressions sexuelles en réunion et par personne ayant autorité. Son adjointe à la culture avait également été mise en examen, pour viols et agressions sexuelles en réunion. Elle devrait être confrontée aux deux plaignantes le 21 juin. Tous deux ont été laissés en liberté sous contrôle judiciaire.

Les deux plaignantes les accusent de viols, pratiqués sous couvert de réflexologie, qui consiste à soigner les tensions par des pressions à certains endroits, du pied notamment. La défense de l'ex-secrétaire d'Etat avait estimé en janvier que l'affaire avait "basculé" en sa faveur après la fuite dans la presse d'extraits d'audition des plaignantes, des expertises psychologiques menées sur elles et d'un enregistrement pirate remis à la justice.

Ces documents montraient notamment des incohérences dans la chronologie des événements et étayeraient, selon la défense, la thèse d'un complot. Les deux femmes avaient déposé une requête d'annulation des expertises psychologiques les concernant et qui, selon la défense de l'ancien secrétaire d'Etat, les fragilisent. Le parquet en a demandé la validation. La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris doit rendre le 14 mai sa décision sur ce point de la procédure. M. Tron avait démissionné de son poste de secrétaire d'Etat à la Fonction publique dès le 29 mai 2011, après que ces accusations avaient été rendues publiques. Lors du dernier conseil municipal de Draveil en avril, il a promis de s'expliquer publiquement sur cette affaire.

mercredi 9 mai 2012

Guadeloupe : la personne disparue après les inondations est saine et sauve

Le jeune homme de 23 ans qui, selon un témoin, avait été emporté par un canal en crue aux Abymes lors des inondations de lundi soir et de la nuit de lundi à mardi en Guadeloupe est sain et sauf et avait regagné son domicile, a-t-on appris auprès des sapeurs-pompiers.

Le jeune homme, qui avait plongé dans l'eau pour porter secours à une personne âgée, avait été emporté par le courant. Soufrant de contusions, il s'est signalé de lui-même mardi matin aux pompiers, qui l'ont conduit à l'hôpital.

lundi 7 mai 2012

Qui gagnera la lutte pour le contrôle de Yahoo! ?

Avec 5,8% des actions de Yahoo! en main, le fonds spéculatif Third Point est l'un des tout premiers actionnaires du groupe internet. Et il veut peser sur les décisions. Il réclame notamment avec insistance de pouvoir siéger au conseil d'administration. Yahoo!, qui fait la sourde oreille, lui a opposé jusqu'à présent une fin de non-recevoir en arguant du manque de qualification pour un tel poste du candidat de Third Point, qui n'était autre que le patron du fonds, Daniel Loeb. Un argument qui fait désormais boomerang et embarrasse Yahoo!, après la découverte d'inexactitudes dans le curriculum vitae... de son propre patron, Scott Thompson. Lequel n'a jamais été diplômé d'informatique, comme annoncé, mais de comptabilité
Third Point réclame donc désormais haut et fort le départ du directeur général du portail internet américain - mais aussi celui de l'administratrice Patti Hart, pour la même raison : des déclarations inexactes sur son CV. Ce qui, argumente le fonds spéculatif dans une lettre envoyée vendredi au conseil d'administration du groupe internet, "représente une insulte à la face des actionnaires".

Les menaces

"Bien que nous apprécions les déclarations (jeudi) soir par le CA qu'il allait mener une enquête (...), c'est trop peu et trop tard", souligne la missive de Third Point. "M. Thompson et le CA ne devraient pas s'y tromper : c'est grave. Des directeurs financiers ont été licenciés pour moins que ça dans d'autres entreprises. Des dommages irréparables vont continuer à miner la culture de Yahoo! chaque jour tant que le CA permet à M. Thompson et Mme Hart de rester à la tête de l'entreprise".

En conclusion de cette lettre, le fonds menace : "Third Point va considérer les actions supplémentaires qu'il peut prendre d'ici le 7 mai à midi", si le CA ne prend pas une série de mesures, notamment "mettre fin au contrat de M. Thompson pour faute avec effet immédiat (...) ainsi que démettre Mme Hart du CA pour les mêmes raisons". Une mise en demeure assortie d'une demande de nomination de certains de ses employés au CA de Yahoo.

Yahoo s'est contenté de répondre dans un communiqué reçu par courriel que son CA "étudiait cette question et, lorsqu'il aura terminé, ferait des déclarations aux actionnaires". Reste que l'image de marque du portail internet est bel et bien entamée : l'action Yahoo! a terminé vendredi la séance en baisse de 1,62% à 15,15 dollars. Mauvaise passe pour Scott Thompson, arrivé en janvier dans un contexte de tempête au sein de Yahoo!, quatre mois après la démission de son prédécesseur Carol Bartz qui avait échoué à remettre le groupe internet sur la voie de la croissance...

dimanche 6 mai 2012

11-Septembre: les 5 suspects formellement mis en accusation

Les cinq suspects des attentats du 11-Septembre, dont leur cerveau autoproclamé Khaled Cheikh Mohammed, ont été formellement mis en accusation samedi pour le meurtre de chacune des 2.976 victimes des attaques de 2001 aux Etats-Unis. Khaled Cheikh Mohammed, un Pakistanais de 47 ans, son neveu de la même nationalité Ali Abd al-Aziz Ali, mais aussi les Yéménites Ramzi ben al-Chaïba et Wallid ben Attach et le Saoudien Moustapha al-Houssaoui encourent la peine de mort. Après plus de neuf heures d'audience, ils ont été accusés de "complot, attaques sur des civils, blessures intentionnelles, meurtre et violation du droit sur la guerre, destruction, détournement d'avions et terrorisme", a annoncé le procureur, le général Mark Martins. Près de onze ans après les avoir perpétrés, les cinq suspects des attentats du 11-Septembre ont refusé de plaider coupable ou non coupable immédiatement. La lecture de l'acte d'accusation doit encore être lu intégralement, à la demande de Ben Attach. Le procureur a indiqué que l'accusation était prête à ouvrir le procès le 1er août prochain mais la défense a indiqué qu'il lui fallait au moins un an supplémentaire. Le procès ne commencerait alors pas avant mai 2013 mais cette date n'a pas encore été arrêtée et pourrait être encore repoussée. La prochaine audience, consacrée à des recours de la défense, se tiendra du 12 au 15 juin à Guantanamo.

vendredi 4 mai 2012

Pompes funèbres : il faudra un diplôme dès 2013

Pour mieux encadrer les enterrements, un diplôme sera désormais exigé pour les pompes funèbres : "à compter du 1er janvier 2013, toute personne exerçant la profession de maître de cérémonie, de conseiller funéraire ou dirigeant/gestionnaire d'une entreprise, d'une régie ou d'une association de pompes funèbres devra être titulaire d'un diplôme spécifique", stipule le décret publié jeudi.
Aujourd'hui, seuls les thanatopracteurs (embaumeur pour les soins donnés aux morts) doivent être titulaires d'un diplôme pour exercer leurs fonctions. Les autres agents du service extérieur des pompes funèbres ne sont astreints qu'au suivi d'une formation professionnelle de 40 à 136 heures, à l'issue de laquelle l'organisme de formation leur délivre une attestation. Celle-ci est un simple "certificat de présence" garantissant que la personne a assisté aux séances de formation. Aucun contrôle des connaissances acquises n'est effectué.


Un jury validera

Les diplômes couronneront "une formation théorique et une évaluation pratique" allant de 70 heures de cours pour le maître de cérémonie à 188 heures pour les dirigeants, à quoi s'ajoute une formation pratique dans une entreprise du secteur, selon le décret. Parmi les matières étudiées figurent : "hygiène", "sécurité", "psychologie et sociologie du deuil", "pratiques et rites funéraires", la législation et réglementation funéraires, commerciale ou encore le "conseil à la vente". Les diplômes seront délivrés après examen par un jury. Leur obtention doit intervenir dans les 12 mois suivant l'embauche ou la création d'une entreprise de pompes funèbres pour les dirigeants.

Pour ceux qui seraient déjà dans le métier depuis au moins six mois, une validation de l'expérience professionnelle est possible à condition qu'ils soient titulaires du certificat exigé jusqu'ici. Seule incertitude comment vont fonctionner les jurys, composés de responsables de sociétés funéraires. "Accepteront-ils une personne si celle-ci veut venir s'installer dans leur secteur, ce qui pourrait leur porter un préjudice commercial ?", s'interroge le président de l'Association française d'information funéraire.

jeudi 3 mai 2012

Les clients de La Poste sont mécontents et le font savoir

Les Français fâchés avec leurs postiers ? Selon des données publiées par l'Arcep, le gendarme du secteur postal, le service consommateurs de la poste a vu le nombre de ses réclamations augmenter de 47% en deux ans, rapporte Le Parisien dans son édition de jeudi.
Les Français sont de plus en plus nombreux à se plaindre de la distribution du courrier, pointant les retards et les plis non distribués. En 2011, le service consommateurs a dû traiter quelque 926.872 réclamations contre 627.872 plaintes en 2009. Un chiffre nuancé par La Poste eu égards aux nombres de plis. "Nous avons tout de même transporté 25,6 milliards d'objets", relativise une porte-parole de l'entreprise, interrogée par le quotidien, qui rappelle que 87,3% des lettres sont distribuées le lendemain de leur envoi.

Suppressions de postes
Autre argument avancé par La Poste pour expliquer ce nombre croissant de mécontents, la montée en puissance de son service de réclamations, du fait de sa modernisation. Depuis deux ans, l'entreprise a simplifié les procédures avec la création du 36.31 (près de 8 réclamations sur 10 transitent par ce numéro d'appel), mais aussi via son site internet, ainsi qu'une adresse postale unique pour tout le territoire. D'ailleurs pour l'entreprise ces chiffres devraient se stabiliser.

Le syndicat SUD quant à lui réfute cet argument : selon lui, deux ans après la mise en place des nouveaux outils, le nombre de réclamations aurait dû cesser d'augmenter. Il met en avant les suppressions de postes qui entraînent une dégradation du service. "Aujourd'hui, les jours où des postiers sont absents, ils ne sont pas remplacés ou alors la tournée est en partie effectuée par quelqu'un qui ne la maîtrise pas", rapporte Régis Blanchot, administrateur salarié et élu du syndicat SUD.

mercredi 2 mai 2012

Neo Sécurité retire sa déclaration de cessation de paiement

Un délai supplémentaire. C'est ce qui a, pour le moment, permit à Néo Sécurité de retirer sa déclaration de cessation de paiement. Car les pouvoirs publics ont décidé d'étudier le report de la date d'exigibilité de certaines charges. "Ce report doit permettre l'examen courant mai des différents projets de reprise", précise le communiqué du ministère de l'Industrie.
*Le retrait de la déclaration de cessation des paiements a été rendu possible grâce au soutien de l'Etat qui a décidé de donner à la société les moyens de poursuivre et de finaliser les discussions avancées en cours avec certains candidats repreneurs identifiés comme sérieux", a indiqué dans un communiqué le groupe Neo Sécurité, actionnaire à 100% de la société Neo Security en difficultés financières.
Avant le 30 juin

"L'audience prévue jeudi prochain à 10h, qui n'a plus d'objet, devrait donc être annulée, évitant ainsi un redressement judiciaire dont les conséquences auraient pu être désastreuses", a relevé le groupe. Interrogé par l'AFP, le tribunal de commerce de Paris a toutefois précisé que l'audience prévue aurait lieu dans tous les cas. Il a précisé que les accords avec "l'investisseur qui sera retenu permettront la poursuite de l'activité et le maintien de l'emploi et devront être conclus avant le 30 juin prochain".

Née en mars 2009 de la reprise des activités françaises, très déficitaires, du groupe britannique G4S, l'entreprise Neo Sécurité devait subir une restructuration dans la foulée. L'opération ayant pris du retard, elle avait été placée en procédure de sauvegarde en mars 2011. Elle s'est déclarée le 24 mai en cessation de paiement auprès du tribunal de commerce de Paris.

mardi 1 mai 2012

Quand la réalité virtuelle fait son entrée dans le monde du travail

Des lunettes en 3D et un simulateur... Non, vous n'êtes pas dans "Minority Report". Le centre de réalité virtuelle de Clermont-Ferrand et la société Athalia révèlent ce lundi avoir mis au point un nouveau système d'entretiens d'embauche virtuels. Grâce à ce simulateur, les candidats s'exercent au passage d'entretiens d'embauches avec un jury composé d'avatar 3D. Le candidat à l'emploi, qui porte des lunettes en 3D, se retrouve dans le simulateur face à quatre examinateurs virtuels qui ont pris place derrière un bureau. L'entretien est filmé.

"Ca fonctionne un peu comme un système de marionnettes. Je suis le marionnettiste et j'ai entre mes mains un iPad qui me sert à piloter les avatars du jury. Il y a des écrans des entourent l'utilisateur. De mon côté, je fais réagir le jury par l'intermédiaire de la tablette. Je fais également le lancement des questions" explique Laurent Baleydier, directeur du centre APRV (Association Promouvoir la Réalité), sur Europe 1.

Autant dire que ce principe comporte un certain avantage pour les entreprises ou encore les organismes de formation. "Réunir cinq personnes pendant plusieurs heures pour faire passer des entretiens représente un coût important pour les entreprises" assure Laurent Baleydier, sur Europe 1.