vendredi 28 février 2014

Sarkozy : "je n'ai aucune intention de mettre un terme à ma période de recul" de la politique

Lors d'un discours à Berlin vendredi, Nicolas Sarkozy s'est entretenu avec Angela Merkel à huis clos avant de livrer sa vision des relations franco-allemandes et de la politique de l'Union Européenne. L'ex-président a également assuré vouloir encore rester en retrait de la vie politique.

"Si j'ai accepté cette invitation, c'est pour témoigner de la nécessité de l'amitié de ces deux nations d'Europe." Vendredi midi, Nicolas Sarkozy a retrouvé Angela Merkel pour une rencontre à huis clos organisée à la Chancellerie de Berlin dont n'a filtré qu'une photo des deux, sourire aux lèvres. Rien d'officiel car l'ancien président de la République était en Allemagne afin de répondre à l'invitation de la fondation Konrad Adenauer, le cercle de réflexion du parti de la chancelière, la CDU, afin de prononcer un discours sur l'Europe. Il a ensuite abordé les relations franco-allemandes et l'avenir de l'Union européenne. "Je me sentirai pour toujours un Européen convaincu et militant, a-t-il déclaré. Nous n'avons pas le droit d'oublier ce qu'était l'Europe au milieu du 20e siècle."
Si les relations entre François Hollande et Angela Merkel sont plutôt cordiales, Nicolas Sarkozy a rappelé qu'il n'y avait "pas d'alternative à l'amitié franco-allemande". Elle est "liée à l'alternance démocratique dans nos pays. Elle est le socle sur lequel s'est bâti la construction européenne", a-t-il rappelé. Et de faire l'éloge d'une si belle entente désormais ancrée dans les mœurs depuis la Seconde Guerre mondiale : "C'est notre trésor commun, un trésor sacré, inestimable. Sans cette amitié, il y aurait eu d'autres guerres, il y aurait eu d'autres affrontements." Mais un trésor "fragile" dont Français et Allemands sont "les gardiens, pour le protéger il n'y a qu'une façon d'agir, il faut le renforcer."
"L'UE doit renoncer à la prétention de tout réglementer"
Se présentant comme un "ami" de l'Allemagne, l'ex-chef d'Etat a souligné le rôle important des deux pays comme principaux partenaires européens :"Dans la crise, l'Europe avait besoin de leadership. Le leadership n'est pas un gros mot, le leadership est un devoir." Mais il en a également profité pour prôner l'abandon de nombreuses compétences actuelles de l'Europe. "L'UE doit renoncer à la prétention de tout réglementer et de tout régenter. Ce n'est pas cela qui était le message des pères fondateurs. Elle doit se concentrer sur l'essentiel, là où elle est forte pour pouvoir agir. L'UE doit cesser de perdre du temps, de l'énergie et de la crédibilité. L'UE doit cesser d'exaspérer les citoyens, les entrepreneurs par des réglementations incompréhensibles", a-t-il martelé.
Mais pour quelles propositions ? Retrouvant sa posture de chef d'Etat, il a égrainé ses solutions : "l'abandon de pans entiers d'aujourd'hui qui gagnerait grandement en lisibilité" en se concentrant sur sept ou huit grandes politiques comme l'industrie, la recherche, l'énergie, l'agriculture et la concurrence. Il a également abordé la question de l'Ukraine et de la Russie, insistant sur le fait qu'un affrontement serait "catastrophique pour les Européens comme pour les Russes".

En préambule de son discours, Nicolas Sarkozy avait pris le temps de faire le point sur sa présence qui ne traduisait en rien une volonté de retour à la scène politique. "Je n'ai aucune intention de mettre un terme à la période de recul de toute activité politique que j'ai souhaitée", a-t-il déclaré, malgré les dernières rumeurs et les propos de ses anciens collaborateurs politiques qui lui prêtent des velléités pour 2017. Une visite en Allemagne qui n'avait donc rien de politiquement officielle...
 

jeudi 27 février 2014

Intermittent du spectacle, un statut au coeur de la grogne

Alors qu'une nouvelle séance de négociations s'ouvre jeudi sur l'assurance chômage, les intermittents du spectacle manifestent pour défendre leur indemnisation spécifique que le Medef veut leur ôter. Ségolène Royal a émis l'idée de leur "demander des tâches" en contrepartie.

Le régime spécial des intermittents du spectacle est de nouveau au cœur des débats. Jeudi, une nouvelle séance de négociations sur l'assurance chômage s'ouvre avec la question de l'indemnisation des salariés du spectacle vivant en point d'orgue. Avec l'annonce d'un chiffre record de demandeurs d'emploi (3,31 millions fin janvier), la réunion s'annonce tendue. Le patronat veut toujours réduire les droits des chômeurs, et notamment ceux des intermittents. Les partenaires sociaux se sont donné jusqu'au 13 mars pour se mettre d'accord sur une nouvelle convention de l'assurance chômage et sur l'indemnisation de 2,2 millions de personnes.
Le déficit devrait atteindre 4 milliards d'euros en 2013 et sa dette franchir la barre des 22 milliards, un record. Le statut très controversé du régime des intermittents pose de nouveau problème. Selon la Cour des comptes, les salariés du spectacle représentent 3% des demandeurs d'emploi, mais leur régime "un tiers du déficit de l'assurance-chômage". Le patronat veut un changement de ce régime. La ministre de la Culture a annoncé qu'elle ne voulait pas y toucher.
Les intermittents défendent leurs droits. Une avant-dernière table ronde des négociations est programmée ce jeudi à partir de 14h30. La précédente s'était conclue sur un constat unanime de désaccord, les syndicats déplorant le "durcissement" du ton du patronat. Avec la réforme proposée par le Medef, ce sont "112 000 personnes qui sont menacées de ne plus être indemnisées", a indiqué Denis Gravouil, secrétaire général CGT spectacle, sur LCI.
Les syndicats ont appelé à un rassemblement à Paris jeudi après-midi pour "amplifier la mobilisation" en dénonçant un "projet violent et provocateur". ". Avec ce projet, "les travailleurs précaires, intérimaires et intermittents verraient leur indemnisation considérablement baisser", indique la CGT dans un communiqué. "On veut être en mesure d'être entendu. Là, on est face à des gens qui refusent de discuter", a précisé Denis Gravouil. Une autre manifestation est prévue le 12 mars, veille de la dernière journée de négociations prévue sur l'assurance chômage. Mais tous se refusent pour le moment à penser à réitérer le vaste mouvement de 2003, après la mise en place d'une mini-réforme, qui avait entraîné l'annulation de plusieurs festivals.
Le patronat pour une suppression du régime spécial. Mercredi, le Medef a adressé aux syndicats ses propositions dont la suppression pure et simple d'un régime qu'il trouve "inéquitable". Son premier projet le 13 février avait suscité un tollé syndical. Mais le patronat campe sur ses positions et veut remettre sur la table ce statut des salariés du spectacle vivant qui coûte "un déficit chronique d'un milliard d'euros par an", selon la Cour des comptes dans un rapport de 2012. "Les règles spécifiques relatives à l'indemnisation" des ouvriers et des techniciens du spectacle doivent être "alignées sur celles du règlement général", stipule le texte du patronat. Ce dernier propose une concertation avec l'Etat pour que celui-ci finance le surcoût lié au régime des intermittents si ce régime n'est pas fondu dans le régime général. Une fin de non-recevoir émise immédiatement par la ministre de la Culture Aurélie Filippetti sur i>TELE. Une autre proposition fait polémique : la modulation de l'indemnisation des chômeurs en fonction de la conjoncture.
Sur LCI, Denis Gravouil a dénoncé le chiffre d'un milliard d'euros de déficit, tout comme l'avait fait un peu plus tôt l'Unedic. Cette dernière a indiqué qu'en cas de reversement des intermittents dans le régime général, l'économie ne dépasserait pas 320 millions d'euros par an quand ceux qui n'auraient pas ouvert suffisamment de droits au chômage pourrait alors toucher le RSA.
Mais le Medef ne semble pas vouloir s'attaquer aux artistes, mais bel et bien aux techniciens et ouvriers du spectacle dont il juge le statut d'intermittent souvent attribué de façon inappropriée
En quoi ce régime est-il particulier ? L'intermittence est un régime spécifique créé en 1936 pour les techniciens et cadres du cinéma qui ne pouvaient justifier d'un emploi pérenne (accessoiristes, cameraman, costumière, décorateur, peintre, etc.). Ce régime concerne les artistes, techniciens et ouvriers des secteurs de l'audiovisuel, du cinéma, de la musique ou encore du spectacle vivant. Les salariés en CDD ou CDI de ces secteurs ne sont pas affilés à ce régime, mais au régime général.
Pour pouvoir prétendre à une indemnisation chômage, chaque salarié doit justifier de 507 heures de travail sur 10 mois (3 mois et demi) contre 610 heures sur 28 mois pour les salariés du régime général. Un cap souvent difficile à atteindre dans une profession où un cachet de 12 heures pour une prestation ne représente pas forcément le nombre réel d'heures/jours consacré(e)s (préparation, répétition, création...). Au bout de cinq jours consécutifs de travail, le quota horaire tombe même à 8 h par cachet. Une fois le quota de 507 heures atteint, l'indemnisation est alors de huit mois. En 2011, on dénombrait 254 394 salariés cotisant au régime des intermittents, mais seulement 43% ont réellement bénéficié d'au moins une journée d'indemnisation (source parlementaire).
Ségolène Royal veut demander des tâches en échange. Alors que la Cour des comptes propose de taxer les entreprises qui recourent à l'intermittence, Ségolène Royal veut un maintien du régime tout en proposant des alternatives. "La culture n'est pas déficitaire, elle rapporte énormément à un pays comme la France", a déclaré l'ancienne candidate PS à la présidentielle sur i>TELLE. "Faisons du gagnant-gagnant. On sauve les intermittents, mais peut-être qu'on peut leur demander des tâches". La présidente de Poitou-Charentes suggère ainsi de proposer aux intermittents d'intervenir dans les maisons de retraite ou les établissements scolaires "pour répondre à une démocratisation d'accès à la culture". Une pratique déjà observée par de nombreux artistes qui se produisent dans ces endroits pour multiplier aussi les cachets.
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mercredi 26 février 2014

Plus de 21.000 oiseaux tués à cause des tempêtes cet hiver

Affaiblis et épuisés par les tempêtes successives, plus de 21.000 oiseaux marins morts se sont échoués sur les plages du littoral atlantique depuis fin janvier, une "hécatombe" sans précédent depuis au moins un siècle, a annoncé ce mercredi la Ligue de protection des oiseaux (LPO). Au 24 février, du pays Basque au Finistère sud, on comptabilisait 21.341 oiseaux morts et 2.784 acheminés dans les centres de sauvegarde. Le macareux moine et le guillemot de Troïl sont les espèces les plus touchées et, dans une moindre mesure, le pingouin torda.

La LPO a effectué ces comptages durant trois week-ends, en mobilisant plus de 500 bénévoles. "De nombreux oiseaux flottants", majoritairement morts, "au large des côtes ont été signalés par les marins-pêcheurs. Autant dire que le bilan, encore provisoire, risque de s'alourdir dans les prochains jours", écrit la LPO dans un communiqué.
"De nombreuses interrogations subsistent"
Ces oiseaux ont essentiellement souffert d'un "manque de nourriture", explique Nicolas Gendre, responsable de programmes à la LPO. "On pense que les tempêtes ont déplacé les oiseaux sur des zones moins riches en nourriture", indique-t-il. "Par ailleurs, les oiseaux doivent se maintenir sur l'eau et, quand il y a une forte houle, ils dépensent plus d'énergie pour pouvoir survivre, se nourrir".
Quelques oiseaux ont pu aussi être achevés par des boulettes de pétrole, des bateaux profitant des intempéries pour dégazer au large. "Jusqu'en 1900, on n'a aucune trace" d'un échouage aussi massif, a précisé Nicolas Gendre. "Après les tempêtes, on trouve toujours quelques cadavres d'oiseaux. Mais en Charente-Maritime, c'est 4, 10. C'est des cacahuètes", a-t-il dit, soulignant que de nombreuses interrogations subsistaient pour expliquer un phénomène d'une telle ampleur.
 

mardi 25 février 2014

Un Français sur cinq ne l'a jamais fait

Les Français ne font pas assez de sport. Ce constat a été relevé par la Fédération Française d'Education Physique et de Gymnastique Volontaire (FFEPGV), qui vient de remettre son baromètre annuel Santé Sport.

Un Français sur cinq n'a jamais exercé d'activité sportive ou n'en pratique plus depuis plus de dix ans (21%). La Santé Fédération Française d'Education Physique et de Gymnastique Volontaire (FFEPGV) vient de remettre son baromètre annuel Sport Santé. 
43% des Français déclarent ne pratiquer aucune activité sportive de manière hebdomadaire. Les femmes seraient particulièrement touchées par l'inactivité (46%), tout comme les 35-54 ans (46%). La FFRPGV relève également qu'un non sportif sur deux n'a jamais pratiqué de sport où s'est arrêté il y a plus de dix ans (49%). Cette proportion est davantage prégnante chez les séniors (55 ans et plus, 64%) mais elle n'est pas non plus négligeable chez les moins de 35 ans (34%). 
Notons que le niveau de revenus serait également un facteur discriminant dans la pratique d'une activité sportive. 50% des personnes appartenant à un milieu modeste (revenus nets mensuels inférieurs à 1.200 euros) sont concernées par cet aspect, contre 36% des personnes issues des foyers les plus aisés (revenus nets mensuels de 3.000 euros et plus).
Les Français bien informés sur les bienfaits du sport
La pratique d'une activité sportive resterait donc minoritaire alors même que les Français déclarent se sentir bien informés sur les bienfaits de la pratique du sport sur leur santé (90%). 80% considèrent également être bien informés sur la vertu de la pratique d'une activité sportive dans la prévention et la lutte de certaines maladies. 
Plus d'un Français sur trois (35%) estiment toutefois être mal informé sur les activités qui pourraient le mieux leur convenir. Ce sont, les moins de 35 ans, qui déplorent le plus le manque d'information à ce sujet (43%).  
Ce déficit d'information chez les jeunes, couplé à un taux élevé d'inactivité sportive inquiète particulièrement la FFEPGV, surtout lorsque l'on sait que 34% des 18-35 ans sont en état de surpoids ou d'obésité.
Enquête menée par Ipsos sur Internet du 11 au 18 décembre 2013 auprès d'un échantillon de 1.002 personnes, constituant un échantillon national représentatif de la population Française, âgée de 15 ans et plus. 
 

lundi 24 février 2014

Les gagnants, les perdants, les surprises du guide Michelin 2014

Le guide Michelin a dévoilé lundi son nouveau palmarès, sacrant pour son édition 2014 le chef Arnaud Lallement, du restaurant "L'Assiette champenoise", qui obtient une 3e étoile. Le point sur les nouveaux étoilés.

Rendez-vous toujours très attendu dans le monde de la gastronomie, le guide Michelin 2014 a dévoilé lundi son nouveau palmarès, et c'est le chef de "L'Assiette champenoise",  Arnaud Lallement qui obtient cette année une 3e étoile.  
Après avoir été nommé "cuisinier de l'année" pour le Gault et Millau et "chef de l'année" pour le guide Champérard, le cuisinier, âgé de 39 ans, obtient en effet trois macarons au guide Michelin. "Des recettes sûres et limpides, très subtiles sans effets compliqués, des produits d'exception ; que de goût", a commenté le guide sur Twitter.
Du homard bleu
Arnaud Lallement, qui a grandi dans le restaurant familial, a toujours voulu être cuisinier. Il a fait ses classes chez Roger Vergé, Michel Guérard et Alain Chapel, avant de rejoindre son père Jean-Pierre en 1997. Ensemble, en 2001, ils ont récupéré l'étoile perdue quelques années plus tôt. L'année suivante, au décès de son père, Arnaud s'est retrouvé à la tête du restaurant. En 2005, il a décroché la deuxième étoile.
Sa cuisine est dans l'épure et la sobriété, pour mieux mettre en avant le produit. Le chef parle de la langoustine, un de ses crustacés préférés. Il insiste sur l'importance de l'acidité dans sa cuisine, notamment pour les accords mets et champagne. A la carte figure le homard bleu, une recette en hommage à son père qui le cuisinait, et qu'il aime réinterpréter.
Les autres étoilés :  
L'édition 2014 du guide Michelin compte 610 restaurants étoilés, avec 504 établissements 1 étoile, dont 57 nouveaux. Six nouveaux restaurants ont également obtenu une deuxième étoile. Parmi eux, "Le  Chambard", à Kayserberg, et son chef Olivier Nasti, ou encore le restaurant "Akrame", d'Akrame Benallal. La famille D'Onghia et leur restaurant italien "Il Cortile", à Mulhouse, obtiennent eux aussi une seconde étoile, tout comme le chef Nicolas Sale et son restaurant "Le Kintessence", à Courchevel. 
Alain Ducasse, qui espérait une 3e étoile pour le "Meurice" a lui aussi vu son souhait être exaucé. Le chef qui comptait 18 macarons dans les guides Michelin 2013 (notamment au Plaza Athénée à Paris, à Monaco et à Londres) n'avait pas caché son objectif à son arrivée dans le palace de la rue de Rivoli. Trois étoiles? "Je pense qu'on en a la capacité, avec un bon casting et une belle adresse", avait-il déclaré en septembre.
Ils perdent des étoiles :
Chaque édition comprend également son lot de suppression d'étoiles. Le restaurant "Senderens", à Paris, perd ses deux étoiles. "M. Senderens nous a expliqué qu'il quittait son restaurant, qu'une autre entreprise allait s'occuper de la cuisine. Ce n'était pas au niveau", explique Michael Ellis, directeur international des guides Michelin, selon lequel Alain Senderens a depuis annoncé son retour. L'"Hostellerie plaisance", à Saint-Emilion (Gironde), perd également ses deux étoiles. "Apicius" à Paris est rétrogradé à une étoile.
Le Michelin 2013 avait célébré la cuisine d'Arnaud Donckele, chef de "La Vague d'or" à Saint-Tropez (Var), devenu le 27ème chef aux trois macarons en France. Le Michelin avait aussi distingué 82 deux étoiles, dont cinq nouvelles tables, et 487 une étoile (39 nouvelles).
Le Michelin 2014 sera en vente à partir du 28 février.
 

vendredi 21 février 2014

Le Havre : saisie record de 1,4 tonne de cocaïne dans le port

A l'issue d'une longue enquête, la police judiciaire a saisi jeudi 1,4 tonne de cocaïne dans le port du Havre, cachée dans des pneus de véhicules d'assistance du rallye-raid Dakar.

C'est un record. La police judiciaire a réalisé jeudi une saisie de 1,4 tonne de cocaïne dans le port du Havre et au moins une personne était en garde à vue vendredi. Le présumé trafiquant a été interpellé "dans la foulée" de la saisie effectuée dans le port, selon la source, sur une autoroute à l'issue "d'une longue et minutieuse enquête", a indiqué une source policière.

L'affaire illustre notamment la "prééminence des ports" sur les "routes de la drogue" et "porte un rude coup à une filière internationale". La cocaïne était acheminée par la voie maritime, le trafic durant sans doute depuis des mois, mais on ignorait avec précision, vendredi peu avant midi, d'où elle venait. Selon Europe 1, la drogue était acheminée par des véhicules d'assistance du rallye-raid Dakar, chargés sur bateau à Valparaiso, au Chili. La cocaïne était cachée dans des pneus. 
Valls à Nanterre pour "féliciter les enquêteurs"
Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls s'est rendu vendredi en fin de matinée au siège de l'Office central pour la répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTRIS) à la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) à Nanterre (Hauts-de-Seine) pour "rencontrer et féliciter les enquêteurs", selon le ministère. Il devait également donner des détails sur le déroulement de cette enquête.  
La dernière saisie record remonte à septembre 2013 : plus de vingt personnes, dont un responsable d'Air France à Caracas, avaient été écrouées en France et au Venezuela après la saisie par l'OCRTRIS de 1,3 tonne de cocaïne acheminée à bord d'un vol Caracas-Paris :
 

jeudi 20 février 2014

Amiens : elle roulait avec 3,54g d'alcool dans le sang

Une automobiliste a été arrêtée mercredi  après-midi à Amiens pour conduite en état d'ivresse, avec 3,54 grammes d'alcool  par litre de sang. Agée de 35 ans, cette automobiliste avait été interpellée alors qu'elle  était au volant de son véhicule, dans le quartier Saint-Leu à Amiens, mercredi  vers 16 heures, a indiqué la Direction départementale de la sécurité publique  (DDSP) de la Somme, confirmant une information du Courrier picard
Des policiers avaient été alertés par les klaxons d'une file de voitures  bloquées par cette femme, qu'ils ont dû faire rasseoir dans son véhicule car  "elle ne tenait plus debout".  Ramenée au commissariat d'Amiens où elle a été placée en garde à vue, elle  a été soumise à un dépistage et son alcoolémie a été mesurée à 3,54g d'alcool  par litre de sang, "assez peu courante" selon la DDSP.  

http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/amiens-elle-roulait-avec-3-54g-d-alcool-dans-le-sang-8368996.html

mercredi 19 février 2014

Greenpeace déverse du charbon devant l'Elysée pour accueillir Merkel et Hollande

Mercredi matin, des militants de Greenpeace ont déversé cinq tonnes de charbon devant le palais de l'Elysée. Le camion contenait également des déchets nucléaires. L'ONG a voulu ainsi marquer la tenue dans la matinée d'un conseil des ministres franco-allemand présidé par François Hollande et Angela Merkel.

"La transition en Europe, ici ! Maintenant !" Un message sur une longue bannière a été déployé, mercredi matin devant l'Elysée par le mouvement Greenpeace. L'ONG a annoncé son initiative sur son site et sur Twitter. Vers 6h30, dix militants ont ainsi déversé cinq tonnes de charbon devant le palais présidentiel. Le camion contenait également des déchets nucléaires, des cuves remplies de 2000 L d'eau contaminée au tritium.

Cette action est intervenue à quelques heures de la tenue d'un conseil des ministres franco-allemands présidé par François Hollande et Angela Merkel. "Les autorités allemandes et françaises se targuent de collaborer et de vouloir accélérer la transition énergétique. Mais cette transition passe avant tout par des objectifs européens ambitieux pour les énergies renouvelables !", écrit Greenpeace, demandant à la chancelière allemande et au président français de remplir les objectifs de 45% d'énergies renouvelables d'ici 2030.
 

mardi 18 février 2014

Recharger son portable en 30 secondes : la découverte accidentelle de deux chercheurs

C'est un accident de la science qui mène, comme souvent, à de possibles grandes découvertes. Deux chercheurs de l'université de Californie Los Angeles (UCLA) ont par hasard créé une pile super-puissante et biodégradable. Pourtant, les travaux de Richard Kaner et Maher El- Kady portaient initialement sur le graphène, un matériau très résistant présent naturellement dans les cristaux de graphite et excellent conducteur électrique. Sa découverte a valu à ses inventeurs russes le prix Nobel de Physique en 2010.
En cherchant une autre façon de fabriquer du graphène, Kaner et El-Kady ont mis au point un super-condensateur, une batterie biodégradable, superpuissante et flexible, rapporte le site Fastcodesign.com. Les deux scientifiques ont même expliqué leur découverte dans une vidéo (à voir ici).
Une invention pour les gadgets nouvelle génération
"Je pense que le moment où on s'est dit 'Eureka', c'est lorsque Mahara m'a attiré dans le laboratoire et m'a dit : 'jette un œil à ça. Il a allumé une ampoule avec ce petit morceau de graphène. Mais le plus étonnant, c'est que ça ne s'est pas arrêté pour autant. Après une recharge de deux-trois secondes, c'est resté allumé encore cinq minutes. Je me suis dit que nous tenions quelque chose de très important", raconte Kaner.
Ils étaient parvenus à recréer du graphène pur en solidifiant de l'oxyde de graphie liquide à l'aide d'un simple laser de graveur d'ordinateur. En le testant avec un appareil électronique et une LED, ils ont réalisé, après avoir chargé le graphène quelques secondes, que l'ampoule était restée allumée plusieurs minutes. "Ceci pourrait être utilisé en tant que source d'énergie flexible pour des écrans d'ordinateurs enroulables, des claviers, des vêtements technologiques qui collectent et stockent l'énergie produite par les mouvements du corps, ou comme un système de stockage d'énergie qui peut être combiné avec des cellules solaires flexibles", se félicite El-Kady dans la vidéo.
Un iPhone chargé en 30 secondes
Car l'aspect réellement révolutionnaire de cette pile serait donc sa rapidité de recharge par rapport à une batterie ordinaire et sa puissance supérieure. Elle pourrait ainsi être utilisée dans les derniers objets connectés, gadgets ou systèmes électroniques de dernière génération. "C'est comme une batterie, mais qui charge et décharge 100 à 1000 fois plus vite", souligne Kaner. Selon lui, cela permettrait de recharger un iPhone en 30 secondes voire même une voiture électrique en quelques minutes.
Mais l'innovation n'est pas que technologique. L'environnement pourrait également en profiter. Contrairement aux batteries traditionnelles, celle-ci est composée d'un élément naturel, le carbone, et ne contient aucuns métaux ou éléments chimiques toxiques. Biodégradable, ses inventeurs se targuent aussi de pouvoir recycler la pile au compostage.
 

lundi 17 février 2014

Satanisme : à 19 ans, elle avoue plus de 22 meurtres

Une Américaine de 19 ans a avoué à un journal local de Pennsylvanie avoir tué plus de 22 personnes. Une confession qui fait suite à son arrestation, et à celle de son mari, en décembre 2013 pour le meurtre d'un quadragénaire.

"Quand j'ai atteint le nombre de 22 victimes, j'ai arrêté de compter". Une femme détenue pour un meurtre dans l'Etat américain de Pennsylvanie a affirmé à un journal local qu'elle aurait en fait tué plus d'une vingtaine de personnes à travers les Etats-Unis.
Miranda Barbour, 19 ans, a été arrêtée et écrouée avec son mari pour le meurtre à l'arme blanche d'un homme de 42 ans en novembre dernier. Elle a expliqué être seule responsable du crime et avoir rencontré sa victime à travers une petite annonce sur le site Craigslist. "Je me souviens de tout" a-t-elle dit au Daily Item, un journal local de Sunbury, en Pennsylvanie. "J'avais l'impression de regarder un film". De son propre aveu elle aurait commencé à tuer à 13 ans, incitée par un homme qui faisait partie d'une secte sataniste en Alaska.
Elle affirme n'avoir aucun regret
La jeune femme a assuré que ce meurtre était le dernier d'une série d'homicides qu'elle dit avoir commis à travers les Etats-Unis, surtout en Alaska. Lorsque le journaliste lui a demandé combien de personnes elle aurait ainsi tuée, elle a répondu: "A partir de 22 j'ai arrêté de compter". Elle a également confié au journal local n'avoir "aucun" regret.
Enquête sur tous les meurtres non élucidés aux Etats-Unis 
Les déclarations de Miranda Barbour ont poussé les forces de police de tous les Etats-Unis où la jeune fille a séjourné à se pencher sur les meurtres non élucidés ces dernières années pour tenter d'y détecter un éventuel lien.
Pour justifier ses crimes, Miranda Barbour raconte qu'elle a été agressée sexuellement lorsqu'elle était enfant.
 

dimanche 16 février 2014

Lavillenie accueilli en héros à Paris

Le Français Renaud Lavillenie est arrivé dimanche à la mi-journée à Paris, accueilli par une nuée de journalistes après être entré dans l'Histoire en battant le record du monde de saut à la perche de Sergueï Bubka, vieux de 21 ans.

Alors que les Français déçoivent aux jeux Olympiques de Sotchi, en particulier en ski alpin, le perchiste est arrivé triomphant dimanche à Roissy, quoique sur des béquilles après s'être blessé au pied. "C'est quelque chose d'assez irréel. (...) Je sais que je ne vais pas réaliser tout de suite, il va me falloir quelques jours", a-t-il expliqué aux journalistes en expliquant avoir besoin de rentrer chez lui pour mieux mesurer son exploit. Besoin de rentrer ... pour dormir un peu aussi car, concède-t-il : "Je n'ai pas dormi depuis hier matin !".
"Je ne vais jamais m'arrêter, il n'y a pas de raison d'arrêter de battre" ce nouveau record, a-t-il ajouté. "Bubka n'est pas un athlète lambda. C'est assez extraordinaire".  
 

vendredi 14 février 2014

Adolescent retrouvé pendu dans la Drôme : "Pas d'intervention extérieure

L'autopsie pratiquée vendredi matin révèle que les traces ou ecchymoses retrouvées sur le corps de l'adolescent n'impliquent aucune intervention extérieure", a déclaré à MYTF1News Antoine Paganelli, le procureur de Valence. "Il s'est pendu lui-même", a précisé le magistrat, sans pouvoir dire pour l'instant s'il s'agissait d'un suicide ou d'un jeu dangereux qui aurait mal tourné.

L'adolescent de 13 ans avait été retrouvé pendu à son lit, les "pieds et mains liés" mercredi matin à Chantemerle-les-Blés, près de Tain-l'Hermitage.  Il aurait été découvert sans vie par son père à la mi-journée. Une douzaine de gendarmes de la brigade de Romans ainsi que trois techniciens de l'identification criminelle de Valence avaient alors investi la maison pour tenter de comprendre comment cet adolescent avait pu se pendre à un simple lit au sol, tout en ayant les pieds et les mains entravés. L'autopsie a semble-t-il répondu en partie à cette question


http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/adolescent-retrouve-pendu-dans-la-drome-pas-d-intervention-exterieure-8365543.html

jeudi 13 février 2014

Vous cherchez le menu du jour de votre resto préféré ? Google va vous aider

S'il s'agit pour le moment seulement d'une fonctionnalité américaine, cette nouveauté risque bien de se faire rapidement un chemin. Une internaute américaine a en effet découvert que le moteur de recherche Google référençait à présent les menus des restaurants. 
Comme le montre la capture d'écran de la jeune femme sur son compte Twitter, le référencement va même plus loin, avec différentes catégories proposées : "apéritifs", "soupes/salades", "entrées", "sandwichs"... Selon le site Search Engine Land, qui s'est penché sur cette information, le menu proviendrait directement d'un autre site, Allmenus.com
Tout ne semble toutefois pas encore être au point sur cette nouvelle fonctionnalité. Allie Brown, à l'origine du tweet, cherchait le descriptif du brunch proposé au restaurant "Jones", à Philadelphie. Les informations apportées par le moteur de recherche correspondraient en effet seulement au menu proposé toute la journée, et non à celui mis en place pour le brunch. 
Interrogé par le site, le géant de l'informatique n'a pas voulu commenter cette information. "Nous sommes toujours en train d'expérimenter mais nous n'avons aucune annonce à faire pour le moment", a déclaré un porte-parole de Google. 
 

mardi 11 février 2014

Algérie : un crash d'avion militaire fait une centaine de morts

Un avion de transport militaire s'est écrasé ce mardi dans le nord-est de l'Algérie, dans une zone montagneuse de la province d'Oum El Bouaghi. Une centaine de personnes était à bord de l'appareil.


Un avion militaire algérien s'est écrasé ce mardi dans le nord-est de l'Algérie faisant une centaine de morts. L'avion de type Hercule C130, qui s'est écrasé à Oum El Bouaghi, à 500 km d'Alger, transportait des militaires et des familles de militaires, a indiqué une source de sécurité.
 


http://lci.tf1.fr/monde/afrique/algerie-un-crash-d-avion-militaire-fait-une-centaine-de-morts-8363223.html

lundi 10 février 2014

Meurtre d'Agnès : le collège Cévenol fermera à la fin de l'année

Comment se relever après la mauvaise publicité faite par une affaire d'assassinat ? Au collège Cévenol, on vous répondra que c'est impossible. L'établissement du Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire) s'apprête à mettre un terme à son activité, a indiqué dimanche l'association qui le gère. "Le président de l'AUCC (association unifiée du collège Cévenol, ndlr) a annoncé qu'au regard de la situation du Collège Cévenol à ce jour, il n'était pas possible d'envisager la poursuite de son activité dans sa forme actuelle, au-delà du terme de l'année scolaire en cours", explique l'AUCC dans un communiqué, au lendemain de leur assemblée générale annuelle.
En proie à des difficultés de trésorerie depuis plusieurs années, le collège-lycée international Cévenol a été placé en redressement judiciaire en mai dernier. En 2011, l'affaire Agnès Marin, une élève de première assassinée et dont le corps calciné avait été retrouvé dans la forêt, a porté un coup fatal à l'établissement. Matthieu, lycéen du même ensemble scolaire, avait été reconnu coupable et condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.
Après le drame de 2011, l'établissement a connu de nombreuses désaffections d'élèves. "Le procès en juin 2013 a rendu inaudible toute communication sur ce qu'était vraiment le Collège Cévenol, sur la qualité de ses équipes et sur celles de son projet d'établissement", a aussi regretté l'association.
Plus que 87 élèves cette année
"Nous avions 87 élèves à la rentrée de septembre 2013 alors qu'on disait que le minimum était de 90. L'administrateur judiciaire recherche toutes les possibilités d'une reprise, pour en faire un centre éducatif par exemple, ou un centre économique", a aussi souligné Laurent Pasteur, vice-président de l'association gérant le Cévenol. Il a précisé que la scolarité des collégiens et lycéens se poursuivra bien jusqu'à juillet, les financements ayant été assurés jusque-là.
L'avocat de la famille d'Agnès, Me Francis Szpiner, avait annoncé jeudi dernier avoir assigné l'Etat pour faute lourde devant le tribunal de Paris. Le meurtrier de la jeune fille avait été remis en liberté après un premier viol et avait pu s'inscrire dans cet établissement après l'avis d'un pédopsychiatre concluant à sa non-dangerosité.
Fondé par des protestants en 1938, l'établissement privé sous contrat dont la devise est "Humanisme & Tolérance", accueille des pensionnaires de 30 nationalités différentes venus faire leurs études en France, mais aussi des enfants d'expatriés ou encore des élèves en difficulté avec leur famille.
 

dimanche 9 février 2014

Copenhague : le girafon Marius euthanasié, la révolte sur le web n'a pas suffi

Il a été abattu à 9h20. Un girafon d'un an et demi en parfaite santé a été euthanasié dimanche au zoo de Copenhague, malgré des protestations d'amoureux des animaux au Danemark. Tobias Stenbaek Bro, porte-parole du zoo a expliqué qu'il ne s'attendait pas à l'émotion soulevée par le sort de l'animal. "C'est toujours le droit des gens de  protester. Mais bien sûr nous avons été étonnés", a-t-il déclaré. Le zoo avait longuement expliqué sur son site internet mercredi qu'il  n'avait pas d'autre choix que de ne pas laisser le girafon devenir adulte.
Euthanisié pour éviter la consanguinité

Dans le cadre de l'Association européenne des zoos et des aquariums (EAZA),  il est en effet tenu d'éviter la consanguinité entre girafes. Or, la castration a été jugée plus cruelle et aurait "des effets  indésirables". Et la réintroduction dans la nature est un processus qui a peu  de chances de réussir et qui, dans le cas des girafes, n'est pas souhaité par  les pays africains. Pour des raisons génétiques, Marius n'a pas pu trouver refuge dans l'un des  autres établissements du réseau de l'EAZA, qui en compte 300.
Une autopsie  publique a ensuite eu lieu dimanche matin à laquelle étaient conviés les visiteurs souhaitant y assister ! Plusieurs dizaines ont d'ailleurs fait le déplacement et des photos ont été postées sur les réseaux sociaux. L'animal finira dépecé pour nourrir les fauves.
 
 

Internautes révoltés, associations de défense des animaux muettes

L'idée de sa mort a révolté des internautes. Dimanche matin, plus de 5200 d'entre eux étaient inscrits à un groupe Facebook appelé "Sauvez Marius". Près de 3400 avaient signé une pétition en danois sur skrivunder.net, et près de  24.000 une autre pétition, en anglais, sur thepetitionsite.com, soit 10 fois  plus que samedi soir.

Cependant, la campagne en faveur du girafon a été ignorée par les deux principales associations de défense des animaux danoises, Dyrenes Beskyttelse ("protection des animaux") et Anima (pour le véganisme).

La zoo aurait pu le vendre

Le zoo de Frösö, à Ostersund (Suède), qui n'est pas membre de l'EAZA, a  révélé samedi au quotidien suédois Expressen avoir demandé sans succès à  récupérer Marius. Interrogé par ce même journal, un responsable de l'Association des zoos suédois, Jonas Wahlström, a dit comprendre l'euthanasie, mais s'est étonné de l'autopsie ouverte au public. "Si on annonçait ça dans les zoos suédois, je  crois que le personnel se ferait presque lapider", a-t-il estimé.
Samedi soir, le quotidien danois Ekstrabladet avait aussi rapporté les  propos d'un imprésario danois installé à Los Angeles, Claus Hjelmback, qui  disait avoir trouvé un acheteur. "Une des amis proches, milliardaire, a dit qu'elle voulait transférer  quelques millions là-bas pour que nous puissions acheter le girafon. Il aurait  tout à fait pu habiter dans son jardin à Beverly Hills. Mais le directeur  n'était pas intéressé par une vente. Je suis en colère", a-t-il dit.

Dès l'annonce de l'euthanasie, le zoo avait fait savoir que sa politique  était de ne pas vendre ses animaux.
 

vendredi 7 février 2014

Face à la colère des taxis, le gouvernement obligé de trouver une solution

Jean-Marc Ayrault a annoncé jeudi sur France 2 que le gouvernement allait "reprendre le travail" pour trouver une solution à la concurrence entre taxis et voitures de tourisme avec chauffeur.

Alors qu'une nouvelle grève de taxis est prévue lundi pour protester contre la concurrence des VTC, le gouvernement tente de trouver une solution après la décision du Conseil de d'Etat défavorable à cette profession. Jean-Marc Ayrault a annoncé jeudi matin sur France 2 que son gouvernement allait "reprendre le travail" sur ce dossier. Les sociétés de VTC ont en effet obtenu mercredi du Conseil d'État la suspension du décret leur imposant un délai de 15 minutes entre la réservation et la prise en charge du client qu'elles jugeaient trop favorable aux taxis.

"Nous allons reprendre ce travail pour qu'à la fois, on puisse améliorer le service rendu aux usagers et en mêmes temps faire en sorte que la profession de taxi" ne soit pas pénalisée, a expliqué le Premier ministre. "Pour réussir à trouver la solution, nous allons reprendre le travail, avec une nouvelle mission confiée à une personnalité, pour ne pas pénaliser une profession et en même temps améliorer le service rendu" aux usagers, ajouté le Premier ministre
 

jeudi 6 février 2014

2013, sixième année la plus chaude depuis 160 ans

Ex-aequo avec 2007, l'année 2013 a été l'une des plus chaudes depuis 1850, avec une température moyenne qui a dépassé de 0,5°C la normale. Confirmation de "la tendance au réchauffement sur le long terme", selon l'Organisation Météorologique Mondiale.

2013 a été la sixième année la plus chaude depuis 1850, ex-æquo avec 2007, confirmant l'inexorable réchauffement de la Planète, selon les statistiques de l'Organisation Météorologique Mondiale (OMM). La température moyenne à la surface des terres et des océans a dépassé de 0,5°C la normale calculée sur la période 1961-1990 et de 0,03°C la moyenne de la dernière décennie (2001-2010), précise l'OMM, une institution des Nations Unies basée à Genève.

"La température moyenne de 2013 confirme la tendance au réchauffement sur le long terme", souligne le secrétaire général de l'OMM Michel Jarraud. "C'est une réalité indéniable même si le rythme de réchauffement n'est pas uniforme. Vu les concentrations records de gaz à effet de serre qui sont mesurées dans l'atmosphère, la hausse des températures va se poursuivre sur plusieurs générations", a estimé le météorologue. "Notre action ou inaction pour diminuer les émissions de gaz carbonique et des autres gaz à effet de serre vont modeler l'état de notre planète pour nos enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants", a encore prévenu M. Jarraud. La température en surface est une variable météorologique bien connue et mesurée, note l'OMM, mais elle ne représente qu'un aspect des changements en cours car plus de 90% de la chaleur supplémentaire causée par l'homme est absorbée par les océans.

Déjà 13 des 14 années les plus chaudes au XXIe siècle

On a commencé à effectuer des observations météorologiques systématiques depuis 1850. Pour établir ses calculs, l'OMM s'appuie sur trois ensembles de données, les études d'un centre spécialisé de l'Université d'East Anglia au Royaume Uni, le travail du NOAA, le Centre national de données climatologiques pour les océans et l'atmosphère de l'administration américaine et les données du Goddard Institute for Space Studies (GISS) de la NASA. En 2012 c'est aux États-Unis qu'on avait relevé les températures annuelles records, en 2013 c'est en Australie qui a connu l'année la plus chaude de son histoire, à l'origine de très graves incendies.

Le XXIe siècle compte déjà 13 des 14 années les plus chaudes jamais observées. Le record est détenu par 2010 et 2005, caractérisées par une température moyenne dépassant d'environ 0,55°C la normale, suivies de 1998, marquée par un phénomène El Nino extrêmement puissant, souligne l'OMM. Les phénomènes El Nino et La Nina, connus respectivement pour réchauffer ou refroidir le climat, font partie des principales causes de variabilité naturelle de ce dernier. Ils ont été notoirement absents en 2013, année plus chaude que 2011 et 2012. L'année 2013 fait partie des quatre années les plus chaudes qui aient été caractérisées par des conditions sans Nino et Nina.
 

mercredi 5 février 2014

Avec Uber, les automobilistes pourront s’improviser taxis

Après les voitures de tourisme avec chauffeur (VTC), de nouveaux concurrents s’apprêtent à croquer le des taxis parisiens : les particuliers. La start-up californienne Uber lance aujourd’hui une application pour mobile qui va permettre à tout automobiliste — ou presque — de s’improviser chauffeur dans les rues de et en proche banlieue. 

 Déjà commercialisé avec succès dans une quinzaine de villes aux Etats-Unis, le service, baptisé UberPOP, ressemblera à du covoiturage. « Ce sera la même philosophie mais dans un cadre exclusivement urbain », précise Pierre-Dimitri Gore-Coty, directeur général d’Uber . Principales conditions requises pour intégrer le réseau en tant que chauffeur : avoir un véhicule de moins de cinq ans en bon état, être âgé d’au moins 21 ans, fournir un certificat d’assurance et un extrait de casier judiciaire. Une formule que l’entreprise assure être parfaitement légale et sécurisée.

Le passager devra de son côté s’acquitter, comme dans un taxi, d’une somme variant en fonction du temps (35 cts/min) et de la distance parcourue (80 cts/km), sachant que la course sera facturée 4 € minimum. Uber France se rémunérera en prélevant une commission variant « de 10 à 20% », indique son directeur général. Grâce à leur smartphone, les usagers pourront, entre autres, localiser en temps réel les véhicules à proximité. Et c’est sans doute là que le système va pécher.

Uber dispose d’une importante base de clients potentiels grâce aux données collectées via son application pour VTC. En revanche, l’entreprise risque de manquer sérieusement de voitures. « Notre objectif principal est la fiabilité, reconnaît Pierre-Dimitri Gore-Coty. Il va falloir que le réseau soit suffisamment dense pour conduire chacun où il veut, quand il veut. »

« Dans un premier temps, nous allons démarrer avec quelques dizaines de conducteurs », poursuit le jeune patron. Des chauffeurs qui, en théorie, auront un métier à côté, et n’exerceront donc cette activité qu’à la marge, une poignée d’heures par semaine tout au plus.

Autre difficulté : tout comme Djump et Heetch, les deux autres sociétés présentes sur ce créneau dans la capitale, l’entreprise va devoir faire face à la grogne des taxis, déjà bien échaudés par le déferlement de VTC. « Nous allons saisir les tribunaux pour travail dissimulé et concurrence déloyale, annonce Alain Griset, le président de l’Union nationale des taxis. Il est anormal que certains paient des impôts et des cotisations sociales et que d’autres y échappent. »

http://www.leparisien.fr/paris-75/avec-uber-les-automobilistes-pourront-s-improviser-taxis-05-02-2014-3562399.php

mardi 4 février 2014

Borloo va bientôt quitter l'hôpital

Hospitalisé à Paris depuis une dizaine de jours pour une pneumonie aiguë avec complications, Jean-Louis Borloo devrait sortir de l'hôpital d'ici quelques jours ou quelques heures, selon le porte-parole de l'UDI Jean-Christophe Lagarde. Il devrait ensuite observer quelques mois de convalescence.

Jean-Louis Borloo devrait prochainement sortir de l'hôpital. "J'ai reçu un SMS tout à l'heure. Il va sortir dans les jours sinon dans les heures qui viennent", a indiqué, mardi, Jean-Christophe Lagarde. Le patron de l'UDI est hospitalisé depuis une dizaine de jours pour une pneumonie aiguë accompagnée de complications. "Les médecins sont très contents de lui", a-t-il dit à la fin de la conférence de presse UDI à l'Assemblée.
Le porte-parole de l'UDI a également expliqué que Borloo aurait "ensuite besoin de quelque temps de convalescence". "Il sort plus vite que prévu donc il remonte bien la pente", a-t-il encore commenté.
Deux à trois mois de convalescence
Philippe Vigier, porte-parole du parti, avait donné une indication dans le même sens juste avant la conférence de presse. Ce dernier avait par ailleurs rappelé à l'AFP que la direction de l'UDI était collégiale. Précédemment, Yves Jégo avait évoqué une absence, convalescence comprise, entre deux à trois mois pour Jean-Louis Borloo. Il avait aussi indiqué qu'il assurait l'intérim, c'est-à-dire la coordination des réunions, de l'UDI.
Tous les cadres de l'UDI expliquent depuis une dizaine de jours que leur patron reste présent via les appels téléphoniques et les sms. Dimanche, selon les témoignages de ses proches à l'AFP, il était encore très fatigué.
 

lundi 3 février 2014

Discrimination au travail : près d'un salarié sur trois en a été victime

Trois actifs sur dix affirment avoir été victimes de discrimination au travail, une proportion qui n'a pas vraiment régressé ces dernières années, les victimes ayant aussi souvent tendance à ne pas réagir, selon un baromètre Ifop publié lundi.
L'enquête*, réalisée pour le Défenseur des droits et l'Organisation internationale du travail (OIT) pour la septième année consécutive, montre que 31% des agents de la fonction publique et 29% des salariés du privé rapportent avoir été victimes. L'an dernier, ils étaient respectivement 29% et 30% et en 2012 26% et 28%. Seul un actif sur deux n'a par ailleurs jamais été témoin de discrimination au travail (51% dans le public, 56% dans le privé). Pour environ huit actifs sur dix (78% dans le public, 82% dans le privé), le contexte de crise économique et de chômage est un facteur susceptible de favoriser les discriminations.
Les principaux critères de discrimination cités par les victimes sont liés au genre (29% dans le public, 31% dans le privé) et à la grossesse et à la maternité (19% et 20%), les femmes étant donc naturellement plus touchées. Les salariés du privé citent aussi l'origine ethnique (27%) ou la nationalité (19%) tandis que ceux du public mettent en avant l'apparence physique (22%).
Le supérieur direct ou la direction les plus souvent cités
Le plus souvent, l'auteur désigné est le supérieur direct (cité par 48% des victimes) ou la direction (35% dans le public et 46% dans le privé), puis des collègues de travail (34% et 33%). Relevant que les discriminations sont "toujours aussi fréquentes", les auteurs de l'étude soulignent la "relative absence de réaction des victimes".
Près de quatre sur dix disent ainsi n'avoir pas réagi (37% dans le public et 40% dans le privé). Dans la très grande majorité des cas (75% dans le public et 65% dans le privé) par résignation et pour 29% des salariés du privé par peur de représailles. Les auteurs de l'étude y voient la nécessité de lutter contre les discriminations, un combat plébiscité par plus de 98% des actifs.
Dix-neuf critères de discrimination sont prohibés par la loi dont l'âge, l'apparence physique, l'orientation sexuelle, le handicap ou encore l'origine. Le Défenseur des droits a pour mission de lutter contre ces discriminations et peut être saisi directement et gratuitement par toute personne qui s'estime victime.
  
*L'enquête a été réalisée par téléphone du 25 novembre au 12 décembre auprès d'échantillons représentatifs de 501 salariés du privé et de 500 agents de la fonction publique, selon la méthode des quotas.
 

dimanche 2 février 2014

La consommation des ménages termine en hausse sur 2013

La consommation de biens par les ménages français est repartie en légère hausse (+0,1%) en 2013, après le sévère repli de -0,5% enregistré un an plus tôt, a annoncé vendredi l'Institut national de la statistique et des études économiques.

Malgré un recul en volume de -0,1% en décembre, les dépenses ont augmenté globalement de 0,8% sur l'ensemble du dernier trimestre, grâce notamment à la forte hausse de 1,4% enregistrée en novembre.   "Ce rebond est imputable à l'accélération des dépenses en biens durables et alimentaires, ainsi qu'à la moindre baisse des dépenses en énergie", a indiqué l'
Insee, en expliquant que cette reprise a permis de compenser l'atonie relevée en début d'année.

Dans le détail, les dépenses en biens durables ont rebondi de 1,9% en décembre (après -0,2% le mois précédent) du fait principalement d'une forte poussée (+2,7%) des achats d'automobiles, "par anticipation du renforcement du malus sur les voitures les plus polluantes au 1er janvier", relève l'Insee. Les achats en équipement du logement ont également accéléré sur le dernier mois de l'année (+1,2% après -0,3% en novembre). Sur l'ensemble du quatrième trimestre, les dépenses en biens durables ont crû de 2,0%, tirées là encore par l'automobile (+2,2%) et l'équipement du logement (+1,9%). "Mais la hausse des trois derniers trimestres ne suffit pas à compenser la baisse de début d'année et la consommation de biens durables baisse de 0,4% sur l'ensemble de l'année (après -3,2% en 2012)", tempère l'institut.

Les achats de textile-cuir-habillement se sont pour leur part contractés (-3,2%) en décembre mais, grâce à la forte hausse de 4,4% le mois précédent, ils ont continué de progresser sur l'ensemble du dernier trimestre (+1,2%, après +1,9% au troisième trimestre). Les dépenses en autres biens fabriqués sont quasi stables sur décembre (-0,1% après +0,1% en novembre), notamment dans la quincaillerie et le matériel de bricolage. Elles ont progressé de 0,3% sur les trois derniers mois de l'année, une évolution similaire à celle du trimestre précédent.

La consommation en produits alimentaires a pour sa part légèrement augmenté en décembre (+0,1%, après -0,5% en novembre), notamment du fait du rebond des dépenses en tabac qui avaient chuté en novembre. Elle continue de progresser sur l'ensemble du quatrième trimestre (+1,0%, après +0,5% en novembre).




Les dépenses en énergie, qui avaient explosé (+7,0%) en novembre, ont reculé le mois suivant (-1,4%), sous l'effet d'une météo clémente avec des températures au-dessus des normales saisonnières qui ont fait refluer les dépenses de chauffage (électricité, gaz, fioul). En revanche, les dépenses en carburant se sont redressées. Sur l'ensemble du trimestre, les dépenses en énergie se sont repliées de 0,9% après -3,1% au troisième trimestre) mais elles ont progressé de 1,4% sur l'année.



http://lci.tf1.fr/economie/consommation/la-consommation-des-menages-termine-en-hausse-sur-2013-8356863.html