jeudi 31 octobre 2013

A Chartres, la note des policiers dépend dorénavant du nombre des PV dressés

Les policiers du commissariat de Chartres seront désormais notés également en fonction du nombre des contraventions dressées, selon une note de service consultée jeudi par l'AFP.

Il s'agit de "valoriser le travail effectué". Les policiers du commissariat de Chartres seront désormais notés également en fonction du nombre des contraventions dressées, selon une note de service consultée jeudi par l'AFP. Dans cette note de service datée du 25 octobre, un commandant de police évoque la baisse, voire l'inexistence de l'activité contraventionnelle du commissariat de Chartres "depuis la mise en place du Procès-verbal électronique".
Il prévient donc que "l'activité contraventionnelle" figurera dorénavant dans les critères de notation de chaque fonctionnaire. "Tout manquement à cette consigne devra être signalé par les chefs de brigade", ajoute-t-il. La notation d'un fonctionnaire de police peut jouer dans son éventuel avancement, pour ses mutations ou les stages qu'il souhaite effectuer.
La politique du chiffre abandonnée ?
Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, à de nombreuses reprises, a assuré que la politique du chiffre était abandonnée. Il avait notamment déclaré en juin 2012 vouloir "passer d'une politique du chiffre à une exigence de sécurité pour tous les Français".
"Non content de nous menacer de supprimer nos repos, voilà maintenant que l'on sous-entend qu'il n'y aura pas d'évolution de carrière si le policier n'a pas d'activité contraventionnelle soutenue", a réagi le secrétaire général adjoint du syndicat Alliance (2e syndicat des gardiens de la paix), Frédéric Lagache. "On voit bien le décalage entre la volonté ministérielle de ne pas faire du chiffre et la réelle application sur le terrain", a-t-il ajouté.
Le 24 octobre, l'AFP avait fait état d'une autre note signée par un commandant de la CRS autoroutière du sud de l'Ile-de-France demandant aux CRS sous ses ordres de dresser au moins trois procès verbaux électronique par vacation, sous peine de ne pas leur accorder de repos en fin d'année. La Direction générale de la police nationale (DGPN) avait nié toute "politique de quotas" de PV "au plan national".
 

mardi 29 octobre 2013

Une lycéenne battue par son père et ses frères pour un MMS amoureux

Un père de famille turc et deux de ses fils ont été mis en examen à Montbéliard pour avoir battu au nom de "l'honneur de la famille" leur fille et soeur de 17 ans, surprise en train d'envoyer un MMS à son amoureux.
Les faits remontent à la soirée du 21 octobre, au domicile familial de  Valentigney, dans le Doubs. Le père et les deux frères de la lycéenne, âgés de 19 et 21 ans, se seraient mis en colère après avoir constaté que la jeune fille s'apprêtait à envoyer à son petit ami, par MMS, une photo d'elle en soutien-gorge. Le lendemain, l'adolescente s'est présentée dans un hôpital, où elle a été vue par une assistante sociale qui l'a placée en foyer. Elle présentait de nombreuses traces de coups, notamment des hématomes au visage, et s'est vu délivrer 15 jours d'Interruption temporaire de travail (ITT).
 
 "Le père et l'un des frères reconnaissent les violences, tout en les minimisant. Ils disent que c'était pour eux le seul moyen de préserver l'honneur de la famille", a expliqué Mme Gamain. L'autre frère, en revanche, nie toute violence. Les trois hommes ont été interpellés quatre jours après les faits, et placés en garde à vue. Ils en sont ressortis sous contrôle judiciaire, avec interdiction d'entrer en contact avec la lycéenne. Ils seront jugés le 21 novembre pour "violences en réunion", a précisé à l'AFP Tiffany Gamain, substitut du procureur de Montbéliard. Le père devra en outre répondre de "menace de mort".

http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/une-lyceenne-battue-par-son-pere-et-ses-freres-pour-un-mms-amoureux-8301566.html

vendredi 25 octobre 2013

L'heure d'hiver, c'est ce week-end

Ce week-end, on dort une heure de plus. Dans la nuit de samedi à dimanche la France, ainsi que les autres pays de l'UE, reculeront leurs horloges d'une heure.

Tous les 6 mois, c'est la même question : on avance ou on recule la montre ? Réponse : la France, ainsi que les autres pays de l'UE, reculeront leurs horloges d'une heure. En clair, ce dimanche 27 octobre, à 3h du matin il sera en fait 2h (plus d'infos sur le site de l'administration française).
Mais au fait, pourquoi change-t-on d'heure tous les semestres, les derniers dimanches de mars et les derniers dimanches d'octobre ? Cela remonte à 1976, à la suite du choc pétrolier de 1973-1974. Le but : réaliser des économies d'énergie en réduisant les besoins en éclairage en fin de journée ou comment faire correspondre au mieux les heures d'activités avec les heures d'ensoleillement pour limiter l'utilisation de l'éclairage artificiel. Depuis 1998, les dates de changement d'heure ont été harmonisées au sein de l'Union européenne, pour y faciliter les transports, les communications et les échanges.
Dans une étude publiée en 2010, l'Ademe (Agence de la maîtrise de l'énergie et de l'environnement) avait estimé que le gain sur l'éclairage était de l'ordre de 440 GWh, soit l'équivalent de la consommation en éclairage d'environ 800.000 ménages. Grâce à ces économies, l'émission de 44.000 tonnes de CO2 est évitée. Ces gains engendrés grâce à une réduction des besoins en éclairage ont diminué avec le temps, en raison de l'équipement grandissant en lampes basse consommation et d'un meilleur pilotage de l'éclairage public, selon l'Ademe. Régulièrement, des associations et politiques dénoncent les effets nocifs sur la santé (somnolence, consommation abusive de somnifères et autres calmants..) de ces changements d'heure et les perturbations qu'ils provoquent sur les comportements des animaux. Ils jugent également discutables les économies d'énergies ainsi réalisées. La Sécurité routière appelle d'ailleurs les piétons à redoubler de vigilance car, avec le passage à l'heure d'hiver, la période d'obscurité s'accroît et la mortalité augmente pendant cette période (lire notre article >Passage à l'heure d'hiver : piétons, méfiez-vous de l'obscurité).
 

jeudi 24 octobre 2013

Consterné par le PS, un sénateur socialiste claque la porte du parti

Le sénateur-maire socialiste de Conflans-Sainte-Honorine, Philippe Esnol, a décidé de quitter le PS. Ulcéré notamment par des propos "irresponsables" visant à "déstabiliser" Manuel Valls" dans l'affaire Leonarda, il vide son sac.

L'affaire Leonarda a fini de convaincre de PhilippeEsnol, le sénateur-maire de Conflans-Sainte-Honorine, de quitter le PS. Il y a quelques jours déjà, dans une série de tweets, il avait fait état de ses désaccords, jugeant "indigne" le comportement du PS et "nul" l'arbitrage de François Hollande. L'élu des Yvelines déplorait également que cette affaire soit du pain béni pour le FN : "Le Pen rigole et engrange. Pitoyable sur toute la ligne". "Seul objectif de Mélenchon et irresponsables PS : flinguer Valls, quelle pitié! Mort aux cons", ajoutait-il encore.
Dans un communiqué mercredi, Philippe Esnol précise sa pensée. Il se dit lassé par les "polémiques stériles alimentées par de nombreux membres du gouvernement et parlementaires" dont le "but de faire parler de soi et de déstabiliser Manuel Valls". Mais ce n'est pas la seule raison. Ce départ "résulte du constat de désaccords profonds avec la direction du parti socialiste d'une part, ainsi qu'avec un certain nombre de décisions et de déclarations de membres du gouvernement d'autre part", précise-t-il.
Il rejoint le PRG
Le sénateur-maire de Conflans-Sainte-Honorine invoque aussi des raisons locales, notamment "le refus par l'Etat d'autoriser l'implantation d'une clinique à Conflans" et "les conséquences de la réduction des dotations aux collectivités locales" ou encore la réforme des rythmes scolaires. Il "n'accepte pas non plus "le slalom idéologique sur la laïcité", "valeur centrale" de son engagement politique.
"J'ai essayé de relayer" ces idées au sein du PS, affirme Philippe Esnol. "J'ai malheureusement reçu de la part de sa direction, et en particulier de la part d'Harlem Désir, le premier secrétaire, une fin de non-recevoir". "J'en tire toutes les conséquences en quittant ce parti d'apparatchiks incapables de se faire élire localement et qui s'autorisent à donner à tout le monde des leçons de morale empreintes de pathos sentimental et victimaire pour mieux servir leurs intérêts personnels".
Philippe Esnol a décidé de rejoindre le PRG, un parti "modéré, tolérant, dont les membres peuvent revendiquer une vraie expérience de terrain, et dont la ligne idéologique" paraît "plus claire et plus solide", en particulier sur la laïcité, indique-t-il. Il siègera désormais au Sénat au groupe Rassemblement démocratique social et européen (RDSE).
 

mercredi 23 octobre 2013

Pas plus de dix minutes d'attente à la caisse : Carrefour condamné

Le groupe de grande distribution s'était engagé à une attente de moins de dix minutes pour passer en caisse. Le tribunal d'Evry l'a condamné mardi pour pratique commerciale trompeuse.

Ils ont pris le slogan au mot : "Une attente garantie de moins de dix minutes avant de passer aux caisses." Des clients de l'enseigne Carrefour ont contesté la promesse d'un temps d'attente à la caisse inférieur à 10 minutes. Une plainte a été déposée par un client de Châlons-en-Champagne le 28 août dernier, révèle le Parisien. Après enquête de la direction départementale de la protection des populations (DDPP), le couperet est tombé mardi. Le tribunal d'Evry a condamné le géant de la grande distribution à 10 000 euros d'amendes pour pratique commerciale trompeuse.

Cité par Le Parisien, l'avocat de Carrefour conteste le préjudice pour les clients. "Sur 356 millions de passages en caisse. Il n'y a qu'une plainte recensée, soyons sérieux." Dans les supermarchés, les panneaux ont été changés et ne mentionnent plus le délai de 10 minutes.
 
 

mardi 22 octobre 2013

Leonarda affirmerait être "prête à revenir" en France seule

Leonarda, la collégienne rom expulsée de France, aurait déclaré à un journaliste de France 2 qu'elle était désormais prête à revenir en France. La jeune fille, hébergée actuellement à Mitrovica , la capitale du Kosovo, avait jusqu'ici refusé la proposition de François Hollande.

Nouveau rebondissement dans l'affaire Leonarda. La jeune collégienne rom, expulsée de France avec sa famille, aurait déclaré dans un entretien à un journaliste de France 2 qu'elle était désormais prête à revenir en France, selon le site FranceTV Info.

Leonarda aurait précisé qu'elle "ne sait pas comment convaincre son père". Elle repondrait en tout cas positivement à la proposition de
François Hollande, alors que jusqu'ici  elle avait rejeté cette éventualité.  Le président de la République avait proposé à la jeune collégienne de revenir "seule" en France poursuivre ses études. La solution rejetée n'avait jusqu'ici convaincu personne. Pas même le patron du parti socialiste Harlem Désir qui avait demandé le retour de tous les enfants de la famille et de leur mère... avant d'estimer lundi que "le débat est clos". L'intervention télévisée de François Hollande dans cette affaire est par ailleurs considérée comme un fiasco par une majorité d'éditorialistes qui parlaient lundi de "naufrage" ou de "séquence dévastatrice" pour le président et sa majorité.

Il semble en tout cas que la décision de la jeune collégienne ait mis du temps à aboutir. Peu avant sa déclaration faite à un journaliste de France 2, Elle avait déclaré, dans une interview téléphonique diffusée par Canal +, qu'elle "hésit(ait) à rentrer en France"."J'hésite à rentrer ou pas", "depuis la première fois, j'hésitais, mais je le cachais", a confié l'adolescente, depuis le Kosovo où elle a été envoyée avec sa famille après avoir été interpellée lors d'une sortie scolaire. Rentrer seule, comme l'a proposé le président François Hollande ? "J'aimerais bien, mais j'hésite".
L'information a été dévoilée sur le compte Twitter du journaliste.
 
L'interpellation de Leonarda par la police au cours d'une sortie scolaire le 9 octobre a soulevé une vague d'émotion dans une partie de la gauche et entraîné des milliers de lycéens dans la rue. Samedi, François Hollande a proposé
 

lundi 21 octobre 2013

La SNCF veut ouvrir les boutiques dans les gares le dimanche

La SNCF a émis le souhait que les gares bénéficient des mêmes dérogations autorisant le travail le dimanche pour tous les types de commerces que celles accordées aux aéroports.

Après les magasins de bricolage, le dossier du travail dominical rebondit  dans les gares. La SNCF a émis le souhait que les gares bénéficient des mêmes dérogations autorisant le travail le dimanche pour tous les types de commerces que celles accordées aux aéroports.

C'est
le président de SNCF Guillaume Pépy en personne qui a évoqué cette requête à l'occasion d'un séminaire de presse : "Notre suggestion" à Jean-Paul Bailly, qui a reçu mission de "clarifier le cadre juridique" du travail du dimanche, "est que les gares nationales bénéficient de la même dérogation qui existe pour les aéroports", a-t-il déclaré.
"Sentiment d'insécurité"
L'argumentaire du patron de la SNCF est détaillé par Rachel Picard, directrice générale de Gares et Connexion : "Les aéroports sont cités explicitement comme des zones d'exception. Notre suggestion est que soient aussi considérées comme des zones d'exception les gares nationales, celles où il y a le plus de trafic, soit environ 130 gares". Elle cite, pour exemple, la
gare du Nord à Paris, qui est "une des portes d'entrée du trafic international". "La gare c'est l'ensemble du parcours du voyageur. Nous souhaitons que les voyageurs trouvent les mêmes services le dimanche qu'en semaine", a-t-elle ajouté.

En outre, une gare morte génère un sentiment d'insécurité, selon elle, alors que "tout ce qui est de la lumière, qui est habité et vivant, crée un sentiment de confort et rassure les voyageurs". La presse et les commerces alimentaires sont autorisés dans les gares le dimanche. Mais, selon la responsable des gares, les commerces autorisés à ouvrir le dimanche y renoncent parfois ou ouvrent à des horaires réduits quand les autres boutiques sont fermées, faute d'un environnement propice. "Il y a un effet dissuasif", juge-t-elle. "Le même problème se pose pour les horaires d'ouverture tardive des commerces car les trains roulent tard", assure-t-elle.
130 millions dans la poche de la SNCF
Evidemment, la requête de la SNCF n'est pas innocente car elle peut lui rapporter gros. Les commerces installées dans les gares réalisent un chiffre d'affaires global de 1,3 milliard d'euros, dont 250 millions pour la restauration et ses 250 points de vente. Ces commerces paient une redevance à SNCF Gares et Connexions de 130 millions d'euros au total.  La moitié de cette somme recueillie permet de baisser le coût facturé par la gare aux transporteurs, l'autre moitié permet de financer les investissements dans l'ensemble des 3000 gares du réseau ferroviaire. Ces investissements sont évalués à 1,5 milliard d'ici 2020.
 

dimanche 20 octobre 2013

Le violon du Titanic vendu plus d'un million d'euros

Fabriqué en 1880, l'instrument appartenait à Wallace Hartley, à la tête de la petite formation instrumentale du Titanic qui s'était illustrée en jouant jusqu'à ce que le bateau ne sombre dans l'Atlantique en avril 1912.

Le violon en bois de rose du chef d'orchestre du Titanic a été adjugé samedi pour 900.000 livres, soit 1,063 million d'euros. L'instrument était estimé entre 200.000 et 300.000 livres (236.000 et 354.400 euros) alors que son état reflétait "sa vie mouvementée, avec des signes de restauration et de grandes fissures sur le corps du violon", rappelle la maison d'enchères Henry Aldridge & Son, située dans le sud-ouest de l' Angleterre .
L'instrument, qui date de 1880 appartenait à Wallace Hartley, à la tête de la petite formation instrumentale du Titanic qui s'était illustrée en jouant jusqu'à ce que le bateau ne sombre dans l'Atlantique en avril 1912. Il avait notamment  choisi de jouer l'hymne "Plus près de toi mon Dieu" afin de calmer les passagers paniqués qui se pressaient pour monter dans les trop rares canots de sauvetages, selon le récit de rescapés. Les huit musiciens avaient péri et la dépouille de Wallace Hartley avait passé dix jours dans l'eau avant d'être récupérée. Le violon a été trouvé dans une valise en cuir attachée à son corps.
"Quasiment impossible de jouer" sur le violon
Peu de temps après le drame, la mère de Wallace Hartley avait confié à la presse : "Je savais qu'il mourrait en étreignant son violon. Il était passionnément attaché à cet instrument". L'instrument, cadeau de sa fiancée, Maria Robinson, portait une petite plaque en argent sur laquelle on peut encore lire : "Pour Wallys, à l'occasion de nos fiançailles. Maria".
Les experts qui ont examiné l'instrument ont conclu que "les dépôts et la rouille" étaient "compatibles avec une immersion dans de l'eau de mer", selon Andrew Aldridge. Après avoir repêché le précieux instrument, les autorités canadiennes l'avaient envoyé à Maria Robinson. A sa mort en 1939, il avait été confié à l'Armée du salut. Dans une lettre datant du début des années 40, une professeure de musique de l'organisation écrivait : "Il est quasiment impossible de jouer (sur le violon), sûrement à cause de sa vie mouvementée". L'instrument avait ensuite été donné à une famille qui l'a gardé dans son grenier.
Le violon a été exposé dans deux musées américains, le Titanic Branson, dans le Missouri, et le Titanic Pigeon Forge, dans le Tennessee, où il a été, au total, admiré par plus de 315.000 visiteurs. Il a ensuite été présenté au musée nord-irlandais "Titanic Belfast", non loin du lieu de construction du célèbre paquebot.
Le Titanic avait sombré dans les eaux glaciales de l'Atlantique Nord lors de son voyage inaugural dans la nuit du 14 au 15 avril 1912 après avoir heurté un iceberg. Sur les quelque 2.200 personnes à bord, 1.500 avaient péri.
 

vendredi 18 octobre 2013

Lagardère pourrait supprimer des postes à Elle, Paris-Match et au JDD

Lagardère Active, qui a annoncé jeudi la cession de dix magazines, envisagerait également de supprimer des postes au sein de Elle, Paris-Match et du JDD, des titres phare du groupe qui eux ne sont pas mis en vente.

Lagardère Active entre en pleine turbulence sociale. Alors que la filiale média du groupe du même nom a annoncé jeudi la cession de 10 titres impliquant la disparition de 350 emplois, une source interne assure vendredi qu'elle envisagerait en outre de supprimer des postes au sein de Elle, Paris-Match et du JDD, des titres phare du groupe qui eux ne sont pas mis en vente.

Dans le détail, 6 postes sur une cinquantaine seraient concernés au Journal du Dimanche (JDD), le magazine féminin Elle perdrait 14 postes sur une centaine, tandis que Paris-Match se verrait amputé de 13 postes sur environ 90, a-t-on précisé de même source.
Grève générale
C'est lors d'un comité d'entreprise réuni jeudi matin que 
la direction de Lagardère Active a annoncé son intention de céder dix titres : Be, Première et Psychologies, Auto Moto, Campagne et Décoration, Le Journal de la Maison, Maison & Travaux, Mon Jardin Ma maison, Union et Pariscope. Pour la direction, 350 postes sont concernés par ces cessions, "mais seulement dans un scénario du pire", a dit Denis Olivennes, président du directoire du groupe. Mais selon les élus du Comité d'entreprise, qui exigent le retrait du plan de la direction, un total de 570 emplois (CDI, CDD, pigistes) seraient en réalité menacés.

Réunis jeudi en assemblée générale, les salariés du groupe de
presse ont voté une grève générale avec blocage de la sortie des magazines à partir de lundi. Lagardère Active employait au 31 décembre 2012 3740 salariés, dont 1102 journalistes.
 

jeudi 17 octobre 2013

Facebook : l'accès aux publications désormais limité pour les ados

Les "amis d'amis" ne pourront plus voir les publications des 13-17 ans qui ont un compte Facebook. Une "étape de pédagogie renforcée" est également prévue pour sensibiliser les plus jeunes au partage d'informations sur le réseau social.

Les messages publiés sur Facebook par des mineurs ne seront désormais visibles que par leurs seuls "amis" et moins facilement par leurs "amis d'amis", a annoncé mercredi le réseau social qui compte 1,2 milliard d'utilisateurs. 
"Les jeunes de 13-17 ans qui ouvrent un compte Facebook se verront désormais proposer un paramétrage limité à une audience 'amis' par défaut. Il s'agit donc d'une audience plus restrictive puisque auparavant le partage par défaut était proposé aux 'amis d'amis'", indique Facebook dans un communiqué. Le réseau social est interdit aux moins de 13 ans. Une interdiction toutefois facile à contourner, les jeunes pouvant facilement indiquer une fausse date de naissance lors de l'inscription. 
Une "étape de pédagogie renforcée"
Autre nouveauté : les adolescents pourront toujours publier des contenus visibles par tout le monde (en réglant les paramètres de confidentialité sur "public"), mais seulement après une "étape de pédagogie renforcée", selon Facebook. "Concrètement, avant de valider un partage 'public', les jeunes utilisateurs recevront une notification (pop-up) leur rappelant explicitement que leurs publications seront visibles par tous et leur précisant les implications de ce changement", écrit le réseau social.
Les paramètres de confidentialités sur Facebook et le respect de la vie privée sont au cœur des préoccupations des 1,2 milliard d'utilisateurs du réseau social dans le monde. En mai, une étude réalisée par l'institut Pew en collaboration avec le Centre Berkman de l'Université Harvard, aux Etats-Unis , montrait que les adolescents américains partageaient de plus en plus d'informations personnelles sur les réseaux sociaux comme Facebook, mais qu'ils faisaient en sorte de protéger leur vie privée.
20% des interrogés publient leur numéro de téléphone
Ainsi, 91% des personnes interrogées avaient déjà publié une photo d'eux-mêmes sur un média social, contre 79% en 2006. Près de 71% d'entre eux postaient également la ville où ils habitent (49% en 2006), 53% leur adresse mail (contre 29%) et 20% leur numéro de téléphone portable (contre 2%).
Mais l'enquête, menée auprès de 802 jeunes âgés de 12 à 17 ans et de leurs parents entre le 26 juillet et le 30 septembre 2012, révélait aussi que 60% de ces adolescents choisissent de paramétrer leur profil Facebook en mode "privé", ce qui permet de limiter le nombre de personnes capables de voir leurs données. 
 

mercredi 16 octobre 2013

H7N9 frappe de nouveau en Chine

Pour la première fois depuis août, un homme a été contaminé par le virus de la grippe aviaire. Il se trouve dans un état grave.

Les autorités chinoises ont confirmé mercredi l'existence d'un nouveau cas de contamination humaine au virus H7N9 de la grippe aviaire , une première en Chine depuis le mois d'août.

Selon l'agence de presse Chine nouvelle, un homme de 35 ans, porteur du virus, a été hospitalisé à Shaoxing, dans la province du Zhejiang, dans l'Est du pays. Il se trouve dans un état grave.

La Commission nationale de la santé et du planning familial précise que 45 personnes sont mortes victimes du virus H7N9, détecté cette année chez l'homme. La province du Zhejiang constitue le principal foyer de l'infection.

Le nombre de cas de la maladie est resté modeste pendant les mois d'été, mais les spécialistes estiment que la menace posée par le virus n'a pas disparu.
 

mardi 15 octobre 2013

Le Japon menacé par un des plus puissants typhons de la décennie

Un puissant typhon, Wipha doit toucher le sud et l'est du Japon à partir de la nuit prochaine, ce qui fait craindre de nouveaux incidents à la centrale accidentée de Fukushima.

L'est du Japon doit être touché mercredi par le typhon Wipha, décrit comme le plus puissant de la décennie. Il devrait ensuite se diriger vers le nord-est où se trouve la centrale accidentée de Fukushima . Selon l'Agence de météorologie nippone, Wipha doit toucher le sud-est de l'île de Honshu, la plus grande de l'archipel japonais, mercredi en fin de nuit ou tout début de matinée et traverser tout l'est dans la journée, dont Tokyo aux heures de pointe matinales.

Ce 26e typhon de la saison en Asie, qui se trouvait mardi après-midi au sud de l'archipel, est un gros calibre qui se déplace à la vitesse de 35 kilomètres/heure en direction du nord-nord-est. Il promène avec lui des vents atteignant des pointes de près de 200 km/h. "C'est le plus violent typhon en dix ans à toucher la région du Kanto (où se trouve la capitale Tokyo)", a déclaré lors d'un point de presse un responsable de l'Agence de météo, Hiroyuki Uchida. "Il risque d'avoir un fort impact sur les transports en commun", a-t-il averti.
 
Quelles conséquences à Fukushima
De nombreuses liaisons ferroviaires et aériennes seront très probablement annulées tout au long de la journée de mercredi. Les météorologues ont prévenu que Wipha allait déverser de très importantes quantités d'eau sur une très vaste région et appellent les citoyens à éviter autant que possible de se trouver à l'extérieur aux pires moments. Des habitants prévoyants ont réservé des chambres d'hôtel pour éviter les transports mardi soir et mercredi matin, ont rapporté des médias.

Par ailleurs, un travailleur de la centrale accidentée de Fukushima a déjà fait part sur Internet d'inquiétudes sur l'insuffisance de préparation sur le site, après un week-end prolongé où les ouvriers y étaient, selon lui, peu nombreux. Lors du passage de précédents typhons et après de fortes précipitations, la compagnie gérante, Tokyo Electric Power (Tepco), a dû faire face à des débordements de pluie, le complexe atomique regorgeant déjà d'eau radioactive. Tepco a toutefois indiqué renforcer les fixations d'équipements, mettre en sûreté des grues et augmenter la surveillance des zones qui pourraient être inondées.
 

lundi 14 octobre 2013

François Fillon et le programme économique qui "décoiffe"

François Fillon, qui brigue l'investiture de l'UMP pour la présidentielle de 2017, estime que la France est entrée dans une période de déclin durable. L'ancien Premier ministre donne les grandes lignes d'un projet économique qui "décoiffe" dans le quotidien Les Échos.

François Fillon est l'invité du 20h de TF1 lundi 14 octobre 
François Fillon n'a jamais montré d'optimisme démesuré, même lorsqu"il était Premier ministre. Le choix de certains mots, "Etat en faillite", lui avait d'ailleurs valu quelques frictions avec l'Elysée. Ouvertement candidat à la primaire UMP pour 2017, François Fillon présente lundi son "programme économique" pour sortir de la crise. Et le constat ne tranche pas avec le réalisme qu'on lui connaît : "La France est entrée dans une période durable de déclin, avec des alternances de croissance faible et de récession", assure l'ancien Premier ministre. "Nous sommes en train de basculer dans un autre monde", pense-t-il. "Il faut dire la vérité aux Français". "Nous ne pouvons pas nous contenter de dire que remplacer la gauche par la droite suffira, automatiquement", estime-t-il. "Il faut aller plus loin", car, selon lui, "on ne va pas s'en sortir avec du bricolage, des petites mesures homéopathiques".
L'impôt sur la fortune, un "impôt stupide"
Pour ce faire, révèle Les Echos "François Fillon lance une série d'ateliers qui travailleront pendant deux ans à l'élaboration de son projet". "Le pays est allé trop loin dans l'encadrement, la protection, les réglementations folles pour répondre à la peur de la mondialisation", juge-t-il. "Tout est fait pour empêcher la croissance ! Il faut rouvrir des espaces de liberté", assure l'ancien Premier ministre. A cet égard, le quotidien économique souligne que "la lutte 'contre l'assistanat' et 'contre le tout gratuit' font leur entrée dans le répertoire" de l'ancien Premier ministre.
Il souhaite ainsi une réforme fiscale qui amènera "la quasi-totalité des Français à payer un impôt, même symbolique". Il entend supprimer L'impôt sur la fortune (ISF) car "c'est un impôt stupide qui rapporte peu et freine l'investissement" et le remplacer par une nouvelle tranche de l'impôt sur le revenu. Ne croyant pas que les Français sont contre les réformes, M. Fillon, qui se dit "très attaché" au dialogue social, estime que la "clé" pour emporter leur adhésion est "celle de la justice sociale". "Il ne s'agit pas de sacrifier notre modèle social, mais de pouvoir se le payer", explique-t-il.
 

dimanche 13 octobre 2013

Un e-pharmacien blâmé pour avoir trop fait sa pub dans les médias

Un pharmacien de Caen a reçu un blâme de l'Ordre des pharmaciens pour avoir vanté les mérites de son officine dans les médias. Une pratique interdite par le code de Santé publique.

Ce pharmacien de Caen a-t-il trop parlé dans les médias ? Pour le Conseil de l'ordre des pharmaciens, cela ne fait aucun doute. La chambre de discipline du Conseil de l'ordre a même décidé de rappeler à l'ordre ce pharmacien qui a un peu trop joué les VRP face aux caméras.
L'histoire remonte à novembre 2012. Philippe Lailler lance son site Internet pour vendre des médicaments sans ordonnance.  A l'époque, il est l'un des premiers à le faire alors même que cette activité n'est pas encore réglementée - elle ne le sera que le 12 juillet 2013. Mettant en avant un concept novateur, ce pharmacien fait l'objet de plusieurs reportages, au grand dam d'une partie de la profession.  
Agacés, ses confrères déposent plusieurs plaintes auprès de la chambre de discipline du Conseil de l'ordre, qui a décidé de blâmer le pharmacien. On lui reproche d'avoir fait la publicité de son officine dans les médias. "La protection de la santé publique justifie que la publicité en faveur des officines soit strictement limitée", écrit la chambre présidée par le juge administratif Gilles Mathis.  Pour la chambre, M. Lailler n'a pas respecté ces limites.
"L'interview s'est tranformée en message publicitaire"
En effet, le code de santé publique interdit à tout pharmacien de faire de la publicité pour son officine et les médicaments qu'il vend, pour ne pas inciter à la dépense et à la consommation de médicaments.  Or, "certains propos de M. Lailler" dans les médias "établissent des comparaisons entre ses prix et ceux de ses concurrents", relève aussi la chambre pour justifier sa décision.

Interrogé par MYTF1News, le président de l'Union des syndicats des pharmaciens d'officine estime que son confrère a "dérapé". "J'ai déjà été sur un plateau télévisé avec lui et Monsieur Lailler a clairement cité sa pharmacie tout mettant en avant les tarifs qu'il pratiquait. Il a notamment mentionné les prix de ses tests de grossesse", raconte Gilles Bonnafond. "En faisant ça, l'interview s'est transformée en message publicitaire", déplore le pharmacien.
Quelque 200 plaintes déposées
Mais ce blâme reste symbolique : c'est le premier niveau de l'échelle des sanctions d'une chambre de discipline. Les mesures peuvent aller jusqu'à la radiation en passant par l'interdiction temporaire d'exercer. La plainte contre M. Lailler émanait du président de l'Ordre régional des pharmaciens, Franck Blandamour. Son avocate n'était pas joignable dans l'immédiat, jeudi après-midi. Interrogé par l'AFP, l'avocat de M. Lailler, Me Robert Apéry, a indiqué que son client n'avait pas encore décidé s'il faisait appel.

A l'audience le 26 septembre à Caen, la défense avait indiqué que 200 plaintes similaires avaient été déposées en Basse-Normandie, avant que 50 d'entre elles ne soient retirées.  Président du MoDem dans le Calvados, M. Lailler est par ailleurs annoncé comme tête de liste aux municipales de 2014 à Caen. Il a déjà été plusieurs fois candidat à des scrutins locaux. 
 

vendredi 11 octobre 2013

"Arrêtez de pleurnicher" : l'appel de Bruno Le Roux au patronat

S'agaçant du comportement des chefs d'entreprise et de leurs exigences en matière de libéralisation du marché du travail, Bruno Le Roux, président du groupe PS à l'Assemblée nationale, a demandé vendredi au patronat d'"arrêter de pleurnicher".

Ca suffit les jérémiades. C'est en substance ce qu'a voulu signifier Bruno Le Roux , président du groupe PS à l' Assemblée nationale , en demandant vendredi au patronat d'"arrêter de pleurnicher".

Sur Europe 1, le député s'est indigné: "j'ai trouvé quelque peu indécent, en tout cas inacceptable, le comportement des chefs d'
entreprises avec leurs cartons jaunes" brandis symboliquement à l'adresse du chef de l'Etat, mardi à Lyon par des patrons réunis à l'appel du Medef et de la CGPME. "Et puis M. Gattaz (Pierre Gattaz, président du Medef, ndlr) nous dit: nous pourrions demain créer un million d'emploi", a poursuivi l'élu de Seine-Saint-Denis. "Mais à quelles conditions ? D'une meilleure compétitivité? Nous le faisons. D'une réforme du marché du travail ? Nous le faisons. D'une fiscalité qui puisse être discutée avec le patronat? Nous le faisons".

D'où sa demande appuyée : "Je dis au patronat qu'il faut arrêter de pleurnicher, il faut arrêter ces grandes assemblées". "Je souhaite qu'il soit au côté du gouvernement et non pas dans une posture rétrograde".
 

jeudi 10 octobre 2013

Pôle Emploi : une centaine d'agents manifestent pour soutenir un collègue sanctionné

Le collègue mis à pied pour 5 jours avait ouvert des droits, à tort, à un demandeur d'emploi ayant fourni un document falsifié. Une centaine de personnes ont envahi le siège de la direction départementale de Pôle emploi à Saint-Brieuc.

"Cela peut arriver à chacun d'entre nous, c'est une sanction complètement disproportionnée". Guillaume Bourdic ne décolère pas depuis qu'un agent de Pôle Emploi  a été mis à pied pour 5 jours parce qu'il avait ouvert des droits, à tort, à un demandeur d'emploi ayant fourni un document falsifié. Pour dénoncer cette sanction, une centaine d'agents de Pôle emploi Bretagne ont manifesté jeudi et envahi le siège de la direction départementale de Pôle emploi à Saint-Brieuc.
"Notre collègue est actuellement en arrêt maladie. La sanction n'a pas été mise en oeuvre. On demande qu'elle soit levée. On demande que s'arrête ce climat de terreur mis en place par la direction régionale de Pôle emploi Bretagne", a déclaré le  porte-parole de l'intersyndicale CGT Pôle emploi Bretagne.
Une santion "après enquête", répond Pôle Emploi
Dans un communiqué, la direction de Pôle emploi Bretagne a assuré que la mesure disciplinaire "venait sanctionner une faute basée sur des faits avérés, après enquête". "Pôle emploi Bretagne n'entend pas communiquer de façon plus détaillée sur une situation individuelle, confidentielle et ponctuelle. La direction veillera à ce que ce salarié effectue son retour dans les conditions les plus satisfaisantes", selon le communiqué.
 

mercredi 9 octobre 2013

Sondage : le FN en tête pour la première fois avec 24% aux Européennes

Selon un sondage Ifop-Nouvel Obs, le parti de Marine Le Pen devance l'UMP (22), le PS (19) et l'UDI (11).

Pour la première fois, un sondage sur les élections européennes (Ifop-Nouvel Obs) place le FN en tête avec 24% des voix devant l' UMP 22%, le PS 19%, l'UDI 11%, le FDG 10% et EELV 6%. Cette enquête d'opinion vient confirmer la tendance observée depuis des mois sur une progression constante du parti de Marine Le Pen dans les sondages mais également dans les élections partielles, que ce soit lors de la législative partielle de Villeneuve-sur-Lot ou la cantonale partielle de Brignoles.

Ce sondage coup de tonnerre pour la classe politique française était connu depuis le début de la semaine au sommet de l'Etat. Face à la montée du FN, François Hollande et Manuel Valls ont décidé de lancer une offensive avec des déplacements sur le terrain pour expliquer aux Français qu' ils agissent pour "obtenir des résultats".
Le ministre de l'Intérieur était ainsi mardi à Forbach, ville dont Florian Philippot, le bras droit de Marine Le Pen, va briguer la mairie lors des prochaines municipales.
 

mardi 8 octobre 2013

Un policier se donne la mort en s'immolant dans son véhicule

Un policier s'est suicidé lundi soir à Tain-L'Hermitage, dans la Drôme, en s'immolant dans sa voiture. Selon les premiers éléments de l'enquête, ce drame serait lié à des problèmes d'ordre familial.
Un policier du commissariat de Valence, dans la Drôme , s'est donné la mort lundi en s'immolant dans son véhicule à Tain-L'Hermitage, a-t-on appris auprès des pompiers, confirmant une information de France Bleu Drôme Ardèche. Le fonctionnaire de police , âgé d'une quarantaine d'années, s'était rendu en fin d'après-midi à Tain-L'Hermitage à bord de son véhicule qu'il a garé dans  une rue avant d'y mettre le feu.

Selon les premiers éléments, le geste désespéré du policier serait dû à des raisons d'ordre familial, son ex-compagne demeurant près du lieu du drame. Lorsque les secours sont arrivés sur place, l'homme avait déjà succombé à ses blessures, selon les pompiers.
  
L'incendie du véhicule s'est propagé à une borne contenant des compteurs à gaz, provoquant une fuite de gaz enflammé. Par sécurité, les pompiers ont dû procéder à l'évacuation d'une cinquantaine de riverains qui ont été hébergés temporairement dans un gymnase  proche. L'incendie a été totalement maîtrisé à 22H00, a-t-on encore indiqué.

lundi 7 octobre 2013

Affaire Bettencourt : Sarkozy va bénéficier d'un non-lieu

Les juges bordelais, Jean-Michel Gentil et Valérie Noël, ont finalement décidé de ne pas renvoyer Nicolas Sarkozy en correctionnelle dans l'affaire Bettencourt.

Après des mois d'instruction, les magistrats du tribunal de Bordeaux ont finalement estimé que les charges retenues contre Nicolas Sarkozy dans l' affaire Bettencourt étaient trop ténues pour motiver son renvoi devant une juridiction, écrit lundi le quotidien Sud Ouest. "Les juges Jean-Michel Gentil et Valérie Noël ont décidé de ne pas renvoyer Nicolas Sarkozy devant le tribunal correctionnel", lit-on sur le site Internet du quotidien. Une source proche du dossier a confirmé l'information auprès de l'AFP.
Nicolas Sarkozy avait été mis en examen le 21 mars pour abus de faiblesse, sous le soupçon de s'être fait donner par Liliane Bettencourt de l'argent pour financer sa campagne électorale de 2007, alors même qu'elle était en situation de faiblesse psychique depuis l'automne précédent. Le parquet de Bordeaux lui-même, après avoir requis un non-lieu, avait laissé entendre avec force qu'il ferait appel d'un éventuel renvoi de Nicolas Sarkozy devant le tribunal. Les juges Jean-Michel Gentil et Valérie Noël se sont donc rangés à cette opinion dans leur ordonnance, rendue à l'issue de près de trois ans d'instruction du dossier, et malgré des rapports très houleux entre le juge Gentil et l'ancien président au moment de l'instruction.
À l'exception de l'avocat fiscaliste Fabrice Goguel, les dix autres personnes mises en examen dans ce dossier, dont Eric Woerth, François-Marie Banier, Stéphane Courbit et Patrice de Maistre devraient comparaître en 2014 à la barre du tribunal du TGI de Bordeaux.
 

dimanche 6 octobre 2013

Vitesse limitée à 80 km/h : une association lance une pétition en ligne

Alors qu'un rapport préconise d'abaisser de 90 à 80 km/h, l'association 40 millions d'automobilistes lance une pétition en ligne en arguant que les vitesses actuelles ne représentent pas un danger mortel. L'association a par ailleurs adressé dimanche une lettre ouverte au ministre de l'Intérieur Manuel Valls.

La vitesse limitée à 80 ? Branle-bas de combat chez "40 millions d'automobilistes". Alors qu'un rapport préconise de réduire la vitesse autorisée sur les routes , l'association passe à l'offensive sur deux fronts : elle a lancé dimanche une pétition à signer sur Internet et a adressé une lettre ouverte à Manuel Valls .

L'association qui entend défendre les intérêts des automobilistes veut démontrer au ministre de l'Intérieur que cette mesure n'a pas de sens :  "Nous vous invitons à prendre place avec nous, en voiture, le temps d'un trajet, pour vous démontrer que le respect des limitations de vitesse, telles qu'elles sont fixées actuellement, ne peut engendrer un accident mortel", écrit l'association, opposée à toute baisse des limitations. Dans sa lettre, 40 millions d'automobilistes invite en outre le ministre à ne pas se laisser "tenter" par "des préceptes dépassés et infondés qui n'auraient d'autre conséquence qu'une impopularité sans résultat supplémentaire que la baisse naturelle du nombre de décès sur les routes liée à l'amélioration des véhicules et au renforcement des infrastructures".
Courriel adressé aux parlementaires Dans un rapport confidentiel révélé samedi par l'AFP, le comité des experts du Conseil national de la sécurité routière (CNSR), instance chargée de faire des propositions en matière de sécurité routière , recommande de réduire la vitesse autorisée à 80 km/h sur les routes où elle est limitée à 90, une mesure qui permettrait selon eux de sauver 450 vies par an. "Je reste convaincu que c'est en baissant davantage la vitesse sur les routes, et notamment les routes secondaires, que nous aurons une baisse de la mortalité", avait déclaré M. Valls en juin lors de la dernière séance plénière du CNSR. "Si demain, il faut des mesures dans ce sens, je n'hésiterai pas à les prendre", avait-il ajouté.
Pour s'opposer à une baisse éventuelle des limitations, 40 millions d'automobilistes a lancé sa pétition en ligne via un site internet dédié. "Ce site Internet (...) permettra à chaque automobiliste d'envoyer en un clic un courriel à chacun des parlementaires de son département mais aussi au Président de la République, au Premier ministre, au Ministre de l'Intérieur", explique l'association dans un communiqué.
 

vendredi 4 octobre 2013

Braquage d'une bijouterie de luxe à Paris, deux mineurs arrêtés

Une bijouterie a été cambriolée vendredi matin à Paris par une dizaine de malfrats. Le braquage a eu lieu dans la bijouterie Vacheron Constantin rue de la Paix dans le deuxième arrondissement. Deux agresseurs mineurs ont été interpellés.

Il était 11h10 vendredi matin quand une dizaine de malfrats ont cambriolé la bijouterie Vacheron Constantin à Paris . Selon nos informations, la boutique de la marque de montres de luxe a été dévalisée en quelques minutes. Selon une source policière, deux agresseurs ont été interpellés peu après non loin des lieux du braquage en possession d'une arme. Il s'agirait de deux mineurs.
Les malfaiteurs ont pénétré dans la boutique, intimant l'ordre aux vendeurs et aux clients sur place de s'allonger sur le sol. Armés, l'un deux a mis son pistolet sur la tempe d'un vigile. A l'aide de pioches, les autres ont brisé les vitrines et se sont emparé de leur contenu. Une vendeuse a été légèrement blessée par les éclats des vitrines brisées, selon cette source. Une masse, utilisée pour casser les vitrines, a été abandonnée sur place.
Une vingtaine de montres de luxe volées
"Nous avons entendu un gros boum, puis il y a eu des gaz et six des dix malfrats ont pénétré dans la boutique", a déclaré la directrice de la boutique. Les quatre autres sont restés à l'extérieur, vraisemblablement pour faire le guet. Les malfaiteurs se sont ensuite rapidement dispersés dans le quartier. 
 

jeudi 3 octobre 2013

Karachi : des juges vont enquêter pour savoir si Sarkozy a violé le secret de l'instruction

Nicolas Sarkozy a-t-il eu accès au dossier d'instruction de l'affaire Karachi ? Trois magistrats ont été autorisés à enquêter pour déterminer s'il a eu ou non violation du secret de l'instruction.

La cour d'appel de Paris a autorisé jeudi trois magistrats à enquêter pour déterminer si Nicolas Sarkozy s'est rendu complice d'une violation du secret de l'instruction en marge du volet financier de l' affaire Karachi , ont annoncé à l'AFP des sources proches du dossier. En septembre 2011, dans un communiqué, l'Elysée avait affirmé que, "s'agissant de l'affaire dite de Karachi, le nom du chef de l'Etat n'apparaît dans aucun des éléments du dossier", ce qui pouvait laisser supposer qu'il avait eu accès aux pièces de l'instruction. Le parquet de Paris s'était opposé à ce que les juges d'instruction enquêtent, invoquant le principe constitutionnel de l'"irresponsabilité" du chef de l'Etat.
 

mardi 1 octobre 2013

Un lycéen agressé à l'arme blanche par un élève à La Réunion

Un lycéen de 15 ans a été poignardé au thorax mardi par un autre élève dans un lycée professionnel de La Réunion. Ses jours ne sont pas en danger.


Ses jours ne sont pas en danger. Un lycéen de 15 ans a été poignardé mardi au thorax par un autre élève à La Réunion . Dans la matinée, "une altercation avec agression à l'arme blanche a eu lieu entre deux élèves de classe de seconde du lycée Paul Langevin" à Saint-Joseph (sud), "au moment de l'interclasse", selon un communiqué du rectorat. "La victime a été prise en charge" par les urgences "et son état de santé ne serait pas inquiétant à l'heure qu'il est".
Une dispute s'est produite vers 8h30 entre les deux jeunes garçons, a raconté une élève, témoin de la scène, sur Radio Free Dom. L'agresseur a été légèrement blessé à la main. Il a été interpellé après avoir été pris en charge par ses parents, selon les pompiers. Une équipe de ressource interne de crise (ERIC) a été immédiatement mise en place et cinq membres de l'équipe mobile de sécurité, ont été envoyés au lycée Paul Langevin où s'est également rendu le recteur Thierry Terret, selon le rectorat. De nombreux parents sont venus chercher leurs enfants après l'agression et se sont plaints d'un climat d'insécurité grandissante au sein de l'établissement, selon des témoins.

Le lycée professionnel Paul Langevin compte un millier d'élèves répartis en une quarantaine de classes spécialisées en commerce, secrétariat, comptabilité,  électrotechnique, etc.
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