mercredi 30 novembre 2011

Affaire DSK : à la recherche d'une mystérieuse femme blonde

C'est la contre-attaque. Après la publication d'un article nourrissant la thèse d'un complot contre Dominique Strauss-Kahn, les avocats de Nafissatou Diallo passent à l'action et organisent la riposte. En expliquant qu'ils étaient à la recherche d'une mystérieuse femme blonde. En évoquant un voyage "très constructif" à Paris.
La mystérieuse femme blonde du Sofitel. Douglas Wigdor, avocat de la femme de chambre qui accuse l'ancien patron du FMI d'agression sexuelle le 14 mai à New York, a fait allusion à une femme blonde d'une quarantaine d'année apparue sur des enregistrements de caméras de surveillance du Sofitel dans la nuit du 13 au 14 mai.

Avec DSK dans la nuit du 13 au 14 mai. C'est ce que l'avocat de Diallo a expliqué. Son identité est encore inconnue. Le couple a pris soin de ne pas entrer ensemble à l'hôtel, a expliqué Douglas Wigdor à l'AFP, précisant qu'il souhaitait l'interroger dans le cadre de la procédure civile entamée le 8 août dernier par Nafissatou Diallo. "Que Strauss-Kahn prenne de telles précautions pour éviter que quelqu'un sache qu'elle est avec lui, il y a une raison et nous la trouverons", a déclaré M. Wigdor. "Je ne sais pas qui est cette personne, mais je le saurai durant l'enquête en cours", a-t-il précisé. "Et je la citerai à comparaître".

Ensemble furtivement. L'AFP a par ailleurs pu voir ces enregistrements de caméras de surveillance du Sofitel, qui montrent M. Strauss-Kahn entrant dans l'hôtel à 1h47 le 14 mai, 20 secondes avant cette femme menue aux cheveux courts. Ces vidéos venant de plusieurs caméras différentes, et qui n'ont pas pu être authentifiées dans l'immédiat, le montrent ensuite traverser le hall, puis se rendre seul à la réception. La femme l'attend à l'écart et le rejoint une fois qu'il a atteint les ascenseurs.
DSK retient même brièvement les portes qui se ferment pour qu'elle puisse y entrer. Elle quitte l'hôtel à 3h56, à bord d'un taxi jaune.

Quand l'avocat de Diallo rencontre celui de Banon. Douglas Wigdor a par ailleurs qualifié mardi de "très productif" son voyage à Paris du 24 au 28 novembre. Il y a notamment rencontré l'avocat de
Tristane Banon, Me David Koubbi. "Nous partageons beaucoup d'informations, non seulement sur Mlle Banon mais sur d'autres femmes", a-t-il dit. "Des femmes nous ont contactés, l'ont contacté, de France et de partout dans le monde", a-t-il affirmé, sans autre précision. "S'il y a des femmes, que ce soit dans l'affaire du Carlton ou ailleurs dans le monde, contre lesquelles Strauss-Kahn a utilisé la force pour les agresser sexuellement, nous chercherons à l'utiliser au procès", a-t-il ajouté.

La théorie d'un complot ? "Complètement ridicule". "Tellement de personnes auraient dû être impliquées, c'est grotesque", a déclaré Douglas Wigdor. "L'idée que Nafissatou Diallo puisse faire partie d'un complot de Sarkozy pour piéger DSK est au-delà de l'absurde, complètement ridicule".

Dans cette guerre par presse interposée, la vérité devra attendre. Le procès civil n'aura probablement pas lieu avant de longs mois, peut-être même deux ans selon Douglas Wigdor, une fois terminée la phase actuelle de "discovery" où les deux parties peuvent mener leur enquête et interroger des personnes. En septembre, après le classement de la procédure pénale en raison de doutes sur la crédibilité de Mme Diallo, les avocats de Dominique Strauss-Kahn avaient demandé le classement de la plainte au civil. Ils ont argué que DSK bénéficiait d'une immunité totale, en tant que directeur-général du FMI. Le juge du tribunal de Brooklyn, doit se prononcer sur cette question à une date encore inconnue.

http://lci.tf1.fr/monde/amerique/affaire-dsk-a-la-recherche-d-une-mysterieuse-femme-blonde-6850187.html

Baisse des indemnités maladie pour les salaires de plus de 2.500 euros

Selon LeMonde.fr, le gouvernement et la majorité se sont entendus mardi 29 novembre pour "abaisser le montant maximum des indemnités journalières versées pour les arrêts-maladie". La mesure remplacerait l'abandon du projet d'extension à un quatrième jour de carence pour les arrêts maladie dans le secteur privé. Le plafond est actuellement situé à 48,40 euros par jour (50 % de 2,15 smic). Il pourrait être abaissé à 40,40 euros par jour (50 % de 1,8 smic, le nouveau plafond de salaire envisagé) écrit le journal. La mesure doit rapporter 150 millions d'euros, selon Le Monde.

Cette mesure concerne les salaires de plus de 2.500 euros bruts a précisé Yves Bur, rapporteur du budget de la Sécurité sociale. Ce compromis, qui concerne les salariés du privé, est intervenu mardi matin entre le gouvernement et un groupe de travail constitué au sein du groupe UMP à l'Assemblée pour trouver une solution alternative à l'instauration d'un quatrième jour de carence pour les arrêts maladie du secteur privé

mardi 29 novembre 2011

Cantines : un maire de Charente revoit son système de contrôle des impayés

Un écran numérique recouvert d'oursons de toutes les couleurs reprenant le nom de chaque enfant à l'entrée d'une cantine : l'idée aurait pu être mignonnette. Sauf que la couleur attribuée à chaque peluche n'avait rien du hasard : ours vert pour les élèves à jour de leur cotisation de cantine, ours bleu si le compte est proche de zéro et ours rouge en cas de retard de paiement. Le maire de Ruffec, en Charente, à l'origine de cette installation dans cinq écoles, vient de faire marche arrière. "Je veux bien admettre que ce ne soit pas très heureux. On va mettre une couleur uniforme, ce sera réglé", a indiqué à l'AFP Bernard Charbonneau, également président de la communauté de communes.
Ce système, mis en place en janvier 2010, alors que "les impayés atteignaient 56.000 euros" selon le maire, avait été dénoncé par la Fédération des Conseils de Parents d'Elèves (FCPE) locale, qui pointait du doigt une stigmatisation des élèves. "La suppression du code couleur est une bonne décision", estime José Dupuis, le président de la FCPE de Ruffec. Le système mis en cause avait été "voté à l'unanimité des délégués communautaires" pour un montant d'"une dizaine de milliers d'euros", selon Bernard Charbonneau. "Ce n'est pas un affichage, mais du matériel qui sert au personnel de service pour décompter les repas. Il se peut que les parents sollicitent un animateur pour lui demander où ils en sont", explique M. Charbonneau, qui avait lancé à la même époque une campagne de relance par lettres. "Il y avait 173 familles en situation irrégulière, puis 62 dix jours plus tard et 14 aujourd'hui", assure-t-il.

"Il y a dix à quinze familles qui se sont auto-exclues", lui répond José Dupuis. "Les lettres de relance qu'ont reçues certains parents étaient assez violentes." La FCPE de Ruffec a envoyé lundi soir une lettre ouverte à M. Charbonneau. "Nous lui faisons deux propositions : que le paiement se fasse en début de mois et que le quotient familial soit pris en compte dans la tarification des repas", explique M. Dupuis. "Ces propositions seront examinées. Si on peut le faire, pourquoi pas", estime M. Charbonneau.

Moody's fait planer la menace sur les notes de toute l'UE

L'aggravation rapide de la crise de la dette dans la zone euro menace les notes de solvabilité de tous les pays européens, a averti dimanche l'agence d'évaluation financière américaine, Moody's. Dans un "commentaire spécial" sur les pays européens, l'agence indique qu'elle considère toujours que la zone euro maintiendra son unité sans autre défaillance que celle de la Grèce, mais note que même ce "scénario 'positif' est porteur de conséquences très négatives pour les notes" des Etats européens
L'agence, qui a récemment averti que la France pourrait perdre son "triple A", lui permettant d'emprunter à des taux avantageux sur les marchés, indique ainsi clairement qu'aucun pays, même parmi ceux jugés les plus solides, comme les Pays-Bas, l'Autriche, la Finlande, voire l'Allemagne, n'est à l'abri d'un abaissement de note. "Alors que la zone euro dans son ensemble possède une force économique et financière énorme, la faiblesse de ses institution continue d'entraver la résolution de la crise et de peser sur les notes" attribuées à la dette de ses pays membres, ajoute-t-elle.


"Probabilité d'un scénario encore plus négatif"

Alors que des pays comme l'Italie ou la Hongrie ont de plus en plus de mal à se financer à des taux viables sur les marchés, Moody's écrit que "l'élan politique pour mettre en oeuvre une solution efficace à la crise pourrait n'être trouvé qu'après une série de chocs, ce qui pourrait mener davantage de pays à se voir privés d'accès aux marchés du financement pour une période prolongée". L'agence fait là référence aux pays comme l'Irlande, la Grèce, le Portugal ou encore la Hongrie, qui ont dû bénéficier d'un ou plusieurs plans de sauvetage financier de la part de l'Union européenne ou du Fonds monétaire international.

Selon elle, d'autres pays pourraient avoir besoin de faire appel à ce genre de solution si l'UE ne parvient pas à trouver rapidement une réponse adéquate à la crise, et ces pays verraient alors très probablement leur note abaissée à celle d'un investissement "spéculatif". Au vu des événements des dernières semaines, Moody's indique devoir considérer "la probabilité d'un scénario encore plus négatif". Selon elle, "la probabilité de défaillances multiples d'Etats de la zone euro n'est plus négligeable" et ne cesse d'augmenter en l'absence de solution à la crise.

Si cette probabilité devait se matérialiser, cela augmenterait la probabilité qu'un ou plusieurs pays quittent la zone euro, ajoute l'agence, pour qui ce scénario d'une "fragmentation de l'euro" aurait des "répercussions négatives pour tous les pays de la zone euro et de l'UE". Pour Moody's, la situation évolue en permanence, et de nouveaux "chocs" (nouveaux plans de sauvetage ou hausse des taux auxquels les Etats empruntent) pendant que les responsables politiques définissent de nouvelles mesures sont "susceptibles de mener à des changements de note au cas par cas" pour certains pays.

lundi 28 novembre 2011

Un policier entre la vie et la mort à Marseille

Les circonstances de l'intervention restent encore à déterminer avec précision. Un policier de la Brigade anticriminalité (BAC) a été grièvement blessé par balles dans la nuit de dimanche à lundi par des hommes armés lors d'une intervention suite à une série de cambriolages à Vitrolles (Bouches-du-Rhône), a-t-on appris de source policière.

Atteint d'une balle dans la tête et de deux dans le corps, il a été transporté à l'hôpital Nord de Marseille "dans un état désespéré", selon la même source. "Nous prenons des nouvelles de la santé de notre collègue, il s'agit d'un acte odieux qui marque une volonté délibérée de tuer du policier", a réagi David-Olivier Reverdy, secrétaire régional du syndicat de police Alliance.

"Les policiers n'ont pas tiré"

Les faits se sont déroulés vers 2h30 dans le parc d'activités "Les Estroublancs" à Vitrolles. Un des malfaiteurs a été grièvement blessé lors de la course-poursuite. "Il est décédé sur place, dans son véhicule" dont les pneus avaient été crevés par une herse disposée par les policiers, "dans des circonstances qui restent à élucider", a déclaré la procureur de la République d'Aix-en-Provence, Dominique Moyal, ajoutant: "Les policiers n'ont pas tiré". Contrairement aux premières informations, ils n'ont pas fait usage d'un flash-ball. Les complices du braqueur décédé ont pris la fuite et étaient activement recherchés lundi matin.

"A priori au nombre de quatre", selon la procureur, les malfaiteurs ont été  interceptés par les forces de l'ordre après avoir commis une série de  cambriolages dans une zone industrielle de Vitrolles. Ils ont alors répliqué avec "une arme automatique de type Kalachnikov", blessant grièvement un des policiers

Martine Aubry : "nous rendrons coup sur coup"

Alors que l'UMP a mis samedi François Hollande au défi de clarifier sa position sur l'accord électoral conclu entre le Parti socialiste et les Verts, dans lequel la formation présidentielle voit une "grande braderie" de l'indépendance de la France, et a vigoureusement attaqué le programme socialiste, vu comme inadapté à la crise, la première secrétaire du PS, Martine Aubry, riposte ce dimanche dans les colonnes du JDD.
"Nous rendrons coup pour coup" déclare la maire de Lille. "En commençant par ramener le président à son bilan, c'est-à-dire à son échec, à ses plans d'austérité qui se succèdent, à ses belles photos avec Angela Merkel qui cachent mal une inaction de l'Europe pour réguler la finance depuis 2008", lance-t-elle. Pour elle, "la catastrophe, ce ne sont pas nos propositions sur la politique énergétique ! C'est son abandon de l'industrie, les inégalités qui s'accroissent".
"Ce qu'attendent les Français"
Pour autant elle n'entend pas se situer sur le même terrain. "Que Nicolas Sarkozy ne compte pas sur nous pour être sur les terrains qu'il a choisis", dit-elle. "Nous le ramènerons en permanence à son bilan et à son incapacité à sortir la France de la crise" et "nous parlerons de ce qu'attendent les Français, du redressement de la France et du retour de la justice" complète-t-elle. "Il est consternant que le Président, plutôt que de s'attaquer aux problèmes de la France, préfère attaquer la gauche à grands coups de mensonges".
Evoquant l'accord PS-EELV elle assure : "Nous n'avons rien cédé. Nous n'avons rien voulu cacher des différences comme sur le nucléaire: clarté et transparence, c'est notre conception de la démocratie". Sur l'attribution des circonscriptions aux Verts qui a provoqué de vives protestations au sein du PS, elle soutient que "les écologistes représentent une vraie force démocratique". Tout en faisant valoir : "C'est toujours difficile - et je les comprends - pour nos élus de laisser des circonscriptions à nos partenaires, mais en tant que principal parti de gauche, c'est à nous d'être à l'initiative".
Elle réaffirme enfin son soutien à son ex-rival aux primaires socialistes François Hollande. "Toute mon énergie est consacrée à faire gagner François Hollande. Nous travaillons main dans la main", assure-t-elle.

dimanche 27 novembre 2011

Obsèques de Danielle Mitterrand. Hollande et Mazarine dans la foule

Outre le candidat socialiste à la présidentielle et la fille de François Mitterrand, figuraient, parmi les centaines de personnes venues lui rendre hommage, Martine Aubry, Manuel Valls et Arnaud Montebourg. Etaient aussi présents l'homme d'affaires Pierre Bergé, l'ancien secrétaire général de l'Elysée Hubert Védrine, Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et neveu de Danielle Mitterrand.
Une "icône de la Résistance"Sur une musique de Chopin, le cercueil en bois clair est arrivé, suivi par la famille Mitterrand, tandis que sur deux écrans géants, flottait une image d'elle avec une écharpe rouge et portant une bouteille d'eau sur laquelle était inscrit : "Bien commun de l'humanité, l'eau n'a pas de prix".
Au pied de l'estrade, les gerbes et les couronnes d'anonymes étaient nombreuses, rendant hommage à "une femme libre" ou une "icône de la Résistance". Danielle Mitterrand "revient à sa source pour y reposer", a déclaré son fils Gilbert lors de la cérémonie, remarquant qu'elle était morte jour pour jour 40 ans après sa propre mère.
Une fondation pour défendre les droits des peuplesPour François Mitterrand, "Danielle n'était pas une caution, c'était une conscience irréductible. Il lui fit confiance et ne le regretta jamais", a déclaré Michel Joli, secrétaire général de France Libertés, la fondation de Danielle Mitterrand.
"L'accès à l'eau potable est un droit fondamental", a-t-il ajouté, une bouteille à la main, évoquant l'un des nombreux combats de Danielle Mitterrand pour "changer le monde" via sa fondation créée pour défendre les droits des peuples et donner la parole aux opprimés, comme les Kurdes, Quechuas, Karens ou Tibétains.
http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/obseques-de-danielle-mitterrand-hollande-et-mazarine-dans-la-foule-27-11-2011-1513142.php

Pour Fillon, le financement de la protection sociale doit être revu

En écho à l'UMP qui plaide désormais pour une "fiscalité anti-délocalisation", version édulcorée de la "TVA sociale", François Fillon a décidé de monter au créneau sur la question du financement de la Santé. Le Premier ministre a jugé vendredi "vital" de réfléchir "aux évolutions possibles en matière de financement de notre protection sociale".
"Nous devons aller plus loin en matière d'allègement du coût du travail. Cela implique évidemment de réfléchir aux évolutions possibles en matière de financement de notre protection sociale", a déclaré M. Fillon, lors de la visite d'une usine de l'équipementier automobile Valeo à Sablé-sur-Sarthe (Sarthe). "Si on ne fait rien, on va avoir un coût de la protection sociale qui augmente, donc des charges qui augmentent", un "coût du travail qui va continuer de monter (...) et des emplois qui vont disparaître dans notre pays", a fait valoir le Premier ministre. "Nous n'avons donc pas le droit de refuser de réfléchir à cette question car elle est vraiment vitale, en particulier pour l'industrie française", a-t-il plaidé.

Pour M. Fillon, la question "qui est de plus en plus souvent posée est est-ce que c'est légitime que la protection sociale, de plus en plus universelle, continue à être essentiellement financée par le travail ?" "Ou est-ce que cette protection sociale doit être financée plus largement par la fiscalité et supportée par l'ensemble des Français (...), et aussi par les produits qui sont importés ?", s'est-il interrogé. "C'est une question stratégique qui doit être posée (...) pour que le financement pèse moins sur le travail et qu'il permette à notre protection sociale de répondre aux grands défis", sachant "que les besoins ne vont pas aller en diminuant", a-t-il ajouté.

Pour favoriser la création d'emplois en France et engager "la réindustrialisation" du pays, l'UMP dit vouloir alléger le coût du travail sur lequel pèse aujourd'hui le coût de la protection sociale. Mais, à ce stade, le parti présidentiel préfère ne plus parler de "
TVA sociale" (baisse des charges salariales et patronales contre une hausse de plusieurs points de la TVA).

samedi 26 novembre 2011

Madame de Fontenay quitte Miss National

Empêchée par la justice d'organiser la finale d'un concours de beauté national concurrent à celui de Miss France, Geneviève de Fontenay a symboliquement passé le relais samedi et dit "au revoir" aux 29 reines de beauté du concours Miss Prestige National. La lauréate sera élue le 4 décembre à Divonne-les-Bains (Ain), sans la dame au chapeau.

"Pour la première fois depuis un demi-siècle, je ne transférerai pas écharpe et couronne à la lauréate: c'est une sacrée page de ma vie qui se tourne", a expliqué à l'Associated Press Geneviève de Fontenay, venue "dire au revoir" samedi à ses miss dans un grand hôtel parisien. Les 29 finalistes ont ensuite pris la route pour Divonne-les-Bains, où elles se prépareront pour la finale, organisée le lendemain du concours Miss France 2012, retransmis sur TF1 depuis Brest (Finistère).

"L'élection du 4 décembre, je la suivrai sur BFM-TV, dans ma cuisine, mes charentaises aux pieds", a poursuivi une larme à l'oeil la gardienne du temple des concours de beauté en France, flanquée de Barbara Morel, Miss Nationale 2011. La jeune Provençale avait été élue en décembre dernier, sous l'égide du nouveau comité de Geneviève de Fontenay. Peu après, Endemol avait lancé une procédure judiciaire contre l'ex-présidente du Comité Miss France, entrée en dissidence en février 2009.

Un autre jugement attendu

Propriétaire du concours Miss France, Endemol avait récemment dit par la voix de sa présidente Virginie Calmels ne pas "vouloir multiplier les procédures contre Geneviève de Fontenay", tout en prévenant que ses "propos" et "actes" seraient "suivis de près". Dans une décision datée du 7 novembre dernier, le tribunal arbitral a interdit à Mme de Fontenay d'organiser la finale d'un concours concurrent, avec une astreinte de 100.000 euros. Un autre jugement sera rendu sur le fond début 2012.

Se soumettant à cette décision, la dame au chapeau n'apparaîtra sur aucune photo officielle du concours Miss Prestige National, dont l'organisation a été intégralement reprise par la société d'événementiel Must Coaching, a-t-elle précisé samedi. "De toutes façons, en ce moment j'ai quand même d'autres soucis", a-t-elle ajouté face aux caméras, confiant que le dernier de ses frères était très malade. "Alors vous comprendrez que tout le reste, ça ne m'empêche pas de dormir!".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/26/97001-20111126FILWWW00425-madame-de-fontanay-quitte-miss-national.php

Dati : en politique, on se débarrasse d'une femme "par l'écoeurement"

L'eurodéputée UMP Rachida Dati a assuré vendredi sur RTL qu'en politique, pour "se débarrasser d'une femme", on la poussait souvent "à l'écoeurement, avec des méthodes indignes". L'ex-garde des Sceaux, qui dispute à François Fillon l'investiture de son parti dans la 2e circonscription de Paris, a plaidé : "Alors que la majorité des Parisiens sont des femmes, est-ce qu'il serait normal qu'il n'y ait plus de femmes investies sur des circonscriptions à droite à Paris ? Oui je le dis : si j'avais été un homme, ancien garde des Sceaux, élu à Paris, je crois que François Fillon ne m'aurait pas traitée de cette manière".

vendredi 25 novembre 2011

Mis en examen à 11 ans pour le viol d'une fillette

Un garçon de 11 ans a été mis en examen jeudi à Versailles pour le viol d'une fillette de 6 ans, sa soeur de 12 ans pour complicité et leur mère de 45 ans pour "non dénonciation de crime sur mineur et destruction de preuves", a-t-on appris vendredi de sources concordantes. Le parquet de Versailles a placé jeudi le garçon et sa soeur dans un foyer. Soupçonnée d'avoir protégé son fils en faisant disparaître des preuves, la mère a été laissée libre mais placée sous contrôle judiciaire, a expliqué à l'AFP une source judiciaire, confirmant des informations du Parisien. Le parquet de Versailles a désigné un juge d'instruction, a précisé cette source. La mère de la victime a déposé plainte, selon une source proche du dossier.

Les faits se seraient déroulés entre le 19 septembre et le 1er octobre à La Verrière, dans les Yvelines, dans un appartement où la fillette s'est rendue pour jouer avec une copine, selon cette source. La fillette a affirmé aux enquêteurs avoir été violée par le garçon pendant que sa soeur la tenait pour l'empêcher de se débattre, selon la source judiciaire. Leur mère aurait ensuite lavé la fillette, jeté certains de ses effets pour effacer les traces et lui aurait dit de ne rien dire. Les examens médicaux sur la victime ont apporté un résultat "compatible" avec un viol, d'après cette source. Lors de son audition, le jeune garçon a reconnu un acte assimilé à un viol, mais sa soeur et sa mère ont nié les faits qui leur sont reprochés, a ajouté cette source. L'enquête a été confiée à la brigade départementale de protection de la famille.

Rocard : "le charbon tue plus que le nucléaire"

Malgré toutes les tentatives de lisser les désaccords et d'arrondir les angles, c'est l'une des principales pommes de discorde entre les socialistes et les Verts : la question de l'énergie, et tout particulièrement celle du nucléaire, s'est retrouvée au coeur des délicats soucis d'interprétation sur le compromis entre PS et EELV, et a donné le signal d'un début de brouille. Mais si, depuis ces discussions difficiles, la candidate écologiste s'est exprimée avec une absence de langue de bois qui a provoqué en retour une mini-crise dans les rangs de sa formation, du côté du PS, c'est un ancien ministre socialiste qui lui répond avec au moins autant de vigueur.
"C'est dramatique. Les Verts capitalisent sur la hantise des gens du nucléaire. Ils ont tort car le nucléaire est une des conditions pour nous de résistance à la crise", a-t-il ainsi lancé à Nouméa, en marge d'une conférence régionale sur les ressources marines. "Les écologistes font usage de leur situation stratégique électorale pour faire chanter le pays et nous faire adopter une politique de régression. Le PS a un peu résisté, heureusement d'ailleurs, on a sauvé l'EPR, mais sans sauver le carburant qui lui sert à marcher, le fameux MOX".

"Le charbon tue plus mais on s'en fout"

Pour Michel Rocard, le nucléaire est aujourd'hui un moyen de "retarder l'entrée dans la récession du volume de pétrole ou de gaz" et de s'y adapter alors que cette raréfaction est porteuse de conflits entre les Etats. Il a en outre mis en avant des statistiques sur les victimes des différentes sources d'énergie, soulignant qu'à Fukushima, "il n'y avait pas encore le premier mort par irradiation".

"Une agence suisse a fait le décompte des morts entre 1969 et 2010. Le charbon a tué 23.000 personnes, le pétrole 18.000, les procédés du gaz, à peu près 8000 à 9000, l'hydraulique 22.000 par l'effondrement de barrages (...). Le nucléaire 31, qui sont bien sûr à Tchernobyl, dans le nucléaire civil", a-t-il indiqué. "Et moi j'ajoute: le charbon tue plus mais on s'en fout, car ceux qui sont tués sont Chinois. C'est une honte !", a également déclaré Michel Rocard qui a préconisé l'élaboration "d'un véritable indice cumulé", en notant que "les blessés et les irradiés" n'étaient pas pris en compte par ces statistiques.

jeudi 24 novembre 2011

Yémen : la Française enlevée mardi a été libérée

La libération de la Française enlevée mardi dans le sud du Yémen, annoncée dans un premier temps, jeudi matin, par les autorités locales, a été confirmée depuis lors à Genève par le Comité international de la Croix-Rouge, l'organisation pour laquelle elle travaille, ainsi que par les autorités françaises. Cette femme d'origine marocaine avait été capturée, en compagnie de deux Yéménites (son interprète et son chauffeur) par des hommes armés qui réclamaient la libération de quatre militants sudistes. Le porte-parole du CICR Marcal Izard a précisé depuis Genève que les trois anciens otages étaient en bonne santé et qu'ils étaient de retour à Aden.
Selon le responsable administratif de la ville de Msaïmir, dans la province de Lahj, où avait eu lieu le rapt, c'est "grâce à une médiation tribale" que cette libération a pu être obtenue. Il a précisé que les ravisseurs "ont reçu des assurances que le parquet achèverait l'interrogatoire des quatre militants et les libèrerait par la suite". Les quatre activistes du Mouvement sudiste qui milite pour l'autonomie, voire l'indépendance, du sud du Yémen, Walid al-Soufi, Tarek Abdo, Fawzi Abdo Jazem et Yassine Ahmad Moqbal, avaient été arrêtés lundi à Aden.

Si l'aventure se termine bien pour la Française, de telles actions ne sont pas rares au Yémen, théâtre de fréquents enlèvements d'étrangers par des tribus qui, le plus souvent, tentent de faire aboutir par ce biais des revendications auprès des autorités. Plus de 200 personnes y ont été enlevées ces 15 dernières années et la grande majorité ont été libérées saines et sauves. Le rapt de la Française, mardi dernier, était ainsi intervenu quelques jours à peine après la libération à la mi-novembre de trois humanitaires français au terme de cinq mois de captivité aux mains d'Al-Qaïda au Yémen. Les trois Français, deux femmes et un homme, qui travaillaient pour l'ONG française Triangle Génération Humanitaire, avaient été enlevés le 28 mai au Yémen dans la province désertique du Hadramaout, dans le sud-est du pays.

Législatives : le rival de Royal dénonce "le parachutage de la honte"

Ségolène Royal sera la seule candidate du Parti socialiste dans la première circonscription de Charente-Maritime aux élections législatives de juin 2012. Il y a eu unanimité du Bureau national (du PS) pour dire que "la première circonscription de Charente-Maritime était fléchée pour la candidature de Ségolène Royal", a précisé le PS à l'issue de la réunion mardi, qui avait pour objet de valider quelque 900 candidatures. Ségolène Royal avait fait part de son intention de se présenter dans cette circonscription réservée par le parti à une candidature féminine dans le cadre d'un objectif de parité. Mais deux autres candidates s'étaient fait connaître: Patricia Friou, conseillère municipale et générale (dont le suppléant n'est autre que le premier fédéral du PS dans le département, Olivier Falorni, qui briguait lui aussi l'investiture....) et la conseillère municipale de La Rochelle Nanou Jaumouillié. Autrement dit, il n'y aura pas de "primaire" locale le 1er décembre: à cette date et pour cette circonscription, il n'y aura pas de vote des militants de la fédération, alors que dans 90% des autres circonscriptions, un vote devra départager les candidats. "C'est un choix politique, c'est une candidate essentielle pour notre parti, elle est l'ancienne candidate à la présidentielle de 2007 et c'est aussi une dirigeante de premier plan pour la campagne à venir", a justifié le PS. Sur France Info, Olivier Falorni parle d'un "véritable scandale, une humiliation pour les militants, le parachutage de la honte. Nous avons maintenant la démonstration de ce qu'est la démocratie participative à la mode de Ségolène Royal", conclut-il.

mercredi 23 novembre 2011

Renault lance un projet de voiture à 2.500 euros

Après la Dacia Logan, Renault s'attaque aux pays émergents avec un projet de voiture ultra-économique... à 2.500 euros. Une équipe Renault-Nissan sera constituée le 1er janvier pour développer l'ensemble des modèles d'entrée de gamme et, notamment, une plate-forme et un moteur à très bas coût, écrit la Tribune dans son édition de mercredi, citant des "sources internes". Le projet, précise-t-il, est confié à Gérard Detourbet, responsable jusqu'ici de la gamme Entry (Logan, Sandero, Duster) chez Renault.
Le constructeur a confirmé que "Gérard Detourbet rejoindra l'Alliance (Renault-Nissan, NDLR) à partir du 1er janvier 2012" pour "s'occuper entre autres de la plate-forme A (petites voitures) développée en Inde". Mais Renault n'a pas "souhaité donner davantage d'informations sur un projet de véhicule à 2.500 euros".

Selon La Tribune, la nouvelle gamme de petits véhicules ultra-simplifiés ne devrait guère avoir de rapport avec les projets un temps étudiés avec l'indien Bajaj même si un certain nombre d'idées pourraient être reprises. Destinés aux pays émergents les plus pauvres, ces modèles pourraient cependant avoir à terme leur place aussi sur le marché européen, poursuit le journal.
http://lci.tf1.fr/economie/entreprise/renault-lance-un-projet-de-voiture-a-2-500-euros-6836202.html

35 heures : la droite veut en finir par la négociation

L'UMP a tenuu une convention mardi soir à Lille sur les questions économiques. Le parti présidentiel proposera l'ouverture d'accords de branches dans les secteurs où les 35 heures "posent durablement des problèmes", a confirmé mardi la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet sur LCI. "Notre position, qui sera présentée ce soir, c'est de donner la possibilité d'ouvrir des accords de branches. Il y a des branches dans lesquelles les 35 heures posent durablement des problèmes, en dépit des assouplissements que nous avons faits", a NKM. Elle n'a pas précisé quels secteurs étaient spécifiquement concernés, affirmant cependant que toutes les branches devront pouvoir ouvrir des négociations. "Mais il y a des secteurs dans lesquels c'est plus compliqué que d'autres, où la répartition du travail est beaucoup moins homogène que dans d'autres", a-t-elle poursuivi.
"Chaque heure de plus payée en plus"
Dans un entretien publié par la Voix du Nord,
Jean-François Copé a estimé qu'"avec la crise, la sortie des 35h est inéluctable, dès lors qu'elle sécurise le pouvoir d'achat". "Chaque heure de plus doit être payée en plus ! Par exemple, il faut que ce soit 37 heures payées 37, tout au long de l'année, alors qu'aujourd'hui ce sont 35 heures payées 35 avec des heures supplémentaires qui sont par définition aléatoires", a-t-il souligné. "La question du temps de travail ne doit plus être un tabou mais on ne va pas faire une loi arbitraire", a précisé M. Copé, ajoutant que le temps de travail devait être "déterminé par branche ou par entreprise, avec les partenaires sociaux."http://lci.tf1.fr/politique/35-heures-la-droite-veut-en-finir-avec-des-accords-par-branches-6834966.html

mardi 22 novembre 2011

Une Française enlevée au Yémen ?

Deux ressortissants étrangers, dont une Française d'origine marocaine, auraient été enlevés mardi avec leur chauffeur yéménite par des hommes armés dans le sud du Yémen, ont indiqué un responsable de la sécurité et un responsable local. "Les ravisseurs, recherchés par la justice, réclament la libération de l'un des leurs, détenu par les autorités pour une affaire de droit commun", a indiqué le responsable des services de sécurité.

Au moment de leur rapt, ces trois personnes circulaient à bord d'un véhicule du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) dans la province de Lahj.

Aucune confirmation du CICR ni du Quai d'Orsay n'était disponible mardi après-midi.

Danielle Mitterrand

  • Nom : Mitterrand
  • Prénom : Danielle
  • Né(e) le : 29 octobre 1924 - à : Verdun
  • Décédé(e) le : 22 novembre 2011 (87 ans)
  • Présidente de la Fondation France Libertés - Fondation Danielle Mitterrand

Biographie

Danielle Mitterrand est issue d'une famille d'enseignants laïcs, radicaux-socialistes. Son père, proviseur de lycée, est révoqué par le gouvernement de Vichy pour avoir refusé de signaler les élèves et les enseignants juifs de son établissement. Elle vit cet épisode comme la première cassure de sa vie, "j'ai trouvé cela tellement injuste que j'ai perdu mes illusions d'adolescente sur la justice des hommes". Elle s'engage dans la Résistance à 17 ans, en tant qu'agent de liaison et infirmière bénévole.
Installée en Bourgogne, sa famille héberge des maquisards tandis que sa sœur aînée Christine Gouze (future épouse de Roger Hanin), devient "boîte aux lettres" pour le Mouvement national des prisonniers de guerre et déportés. C'est elle qui lui présentera, en 1944, le résistant François Morland, nom de code de François Mitterrand dans la Résistance. Danielle l'aide à s'enfuir à bord d'un train, en jouant l'amoureuse, pour tromper la vigilance de l'ennemi. Quelques mois plus tard, la veille de ses 20 ans, elle l'épouse... pour de vrai.
Dans un entretien dans L'Express avec Christine Ockrent en 1996, Danielle Mitterrand décrit cette époque comme un "concentré de vie" : "tous les matins quand on se levait, dans la Résistance, on ne savait jamais où on dormirait le soir, dans notre lit ou dans les bois, ou bien étendu pour l'éternité dans un fossé. Tout ça décuple la vivacité des sentiments..."
"Avec lui, je ne m'ennuyais jamais"
Profondément agnostique, Danielle Gouze accepte néanmoins d'épouser François Mitterrand à l'église, tout de blanc vêtue. Le soir même, elle l'accompagne, en robe de mariée, à une réunion politique. "C'est là que j'ai compris qu'avec lui, en même temps que lui, je devais épouser sa raison d'être. Je n'allais pas le changer."
Danielle Mitterrand fait campagne aux côtés de son mari, qui devient député de la Nièvre en 1946. Elle accompagne à sa manière, à la fois présente mais en retrait, la carrière de son époux. François Mitterrand disait d'elle qu'elle était "sa conscience de gauche", lui qui venait de la droite catholique. Elle comprend aussi rapidement qu'elle a épousé un séducteur. Si elle reconnaît en avoir souffert au début de son mariage, elle décide de "faire avec", de protéger leur liberté réciproque au nom de toutes les libertés et de défendre cet homme, "avec lequel je ne m'ennuyais jamais", contre toutes les attaques, d'où qu'elles viennent.
Le titre de Première dame de France l'horripile. Quand François Mitterrand est élu président, en mai 1981, elle s'engage à remplir son rôle, si mal défini soit-il, mais revendique son style. Elle installe ses bureaux dans l'aile Est du palais de l'Elysée, à l'écart de la cohorte de courtisans qui entoure son mari. Elle continue d'habiter rue de Bièvre, dans leur appartement du Ve arrondissement de Paris.
Contre-pouvoir
Profondément acquise aux réformes de gauche, elle réprouve le "tournant de la rigueur" imposé par Mitterrand en 1983. Là encore, elle excuse son grand homme, dont le pouvoir est limité par la sauvagerie du capitalisme mondial, mais décide de jouer un rôle de contre-pouvoir. En 1986, elle crée la fondation "France Libertés", regroupant sous ce nom trois associations tiers-mondistes fondées après 1981. L'organisation a pour but de répondre aux appels des opprimés en lançant des campagnes d'information et en finançant des actions sur le terrain, portées par les populations locales.
Le militantisme de Danielle Mitterrand en faveur des Kurdes, des Amérindiens, des Tibétains et ses relations amicales avec Fidel Castro ou le Dalaï-Lama se heurtent souvent à la realpolitik pratiquée par son mari. Malgré quelques incidents diplomatiques mineurs, chacun respecte le domaine et la liberté de l'autre. Seul Roger Hanin, son beau-frère, se permet quelques plaisanteries sur les "Marie-Chantal de gauche".
"Rien de banal ou de médiocre"
Fidèle à ses engagements de jeunesse, Danielle Mitterrand l'est aussi à la mémoire de son mari, à sa famille, à son fils Jean-Christophe qu'elle défend bec et ongles lors de ses ennuis judiciaires dans l'Angolagate (affaire de corruption dans les relations franco-africaines). Elle défend aussi sa liberté personnelle, face à l'appétit des médias pour les révélations scabreuses. Par son geste envers Mazarine, lors des obsèques de François Mitterrand, elle attire la sympathie des Français. Mais de toutes façons, elle s'affirme "vaccinée contre le regard des autres".
Viscéralement "de gauche", elle fustige les dirigeants du PS "qui n'ont pas la tripe socialiste". Dans la biographie qu'elle lui a consacrée, Françoise Xenakis décrit une femme touchante, courageuse, obstinée, élevée au biberon du radical-socialisme, qui possède cette foi du charbonnier que lui a inculquée son père.
En lançant la campagne pour le droit universel à l'accès à l'eau potable, sur le site internet de sa fondation France Libertés, Danielle Mitterrand déclare : "Le destin m'a donné l'occasion de fouler de nombreux tapis rouges... mais il m'a surtout permis de côtoyer des populations de tous les continents... J'ai vu s'effondrer des dictatures et d'autres se constituer... Aujourd'hui j'observe un capitalisme qui se fissure et se détruit lui-même, victime de sa démesure totalitaire et de son mépris des valeurs humaines non-marchandes."
Elle est hospitalisée en septembre 2011 à l'hôpital Georges-Pompidou de Paris pour une insuffisance respiratoire. Elle décède le 22 novembre, après plusieurs jours dans le coma.

La campagne de 1995 financée dans le "respect de la législation", dit Balladur

L'ancien Premier ministre Edouard Balladur réaffirme dans un entretien au Figaro de lundi que sa campagne présidentielle en 1995 a été "financée dans le respect de la législation en vigueur et ses comptes validés par le Conseil constitutionnel".

Les juges chargés de l'enquête sur le volet financier de l'affaire Karachi cherchent à savoir si des commissions versées en marge de contrats d'armement conclus en 1994 avec le Pakistan (sous-marins Agosta) et l'Arabie saoudite (frégates Sawari II), ont donné lieu à des rétrocommissions qui auraient financé illégalement la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995.

A plusieurs reprises, le président du Conseil constitutionnel d'alors, Roland Dumas, a affirmé que les comptes de campagne de M. Balladur ainsi que ceux de Jacques Chirac avaient été validés alors que tous deux avaient dépassé le plafond des dépenses accordé. Il a expliqué la décision du Conseil par des raisons politiques, à savoir qu'il aurait fallu alors annuler l'élection présidentielle et la recommencer, faisant ainsi abstraction du vote des électeurs.

lundi 21 novembre 2011

Tour 2010 : Contador joue sa victoire devant un tribunal

Sa Grande Boucle se termine devant un tribunal. Le cycliste Alberto Contador joue sa victoire dans le Tour de France 2010 cette semaine devant le Tribunal arbitral du sport (TAS). Ce dernier doit décider si les picogrammes d'anabolisant trouvés dans ses urines cet été-là sont une preuve de dopage ou une malheureuse contamination alimentaire. Pour la troisième fois de sa carrière, le champion espagnol était arrivé en jaune sur les Champs-Elysées.
La décision des trois arbitres n'est pas attendue avant "plusieurs semaines". L'affaire est complexe, entre dopage et problème de santé publique. Si Contador était un coureur lambda attrapé avec des doses caricaturales de produits dopants, les arbitres n'auraient pas besoin de longtemps pour se forger une conviction. Mais le contrôle positif de la star du cyclisme repose sur 50 picogrammes de clenbutérol. Ces traces infinitésimales, détectées dans ses urines le 21 juillet 2010, lors de la journée de repos du peloton à Pau, laissent perplexes, d'autant plus qu'elles n'apparaissent pas dans les contrôles subis par le maillot jaune les jours suivants ou précédents.
Le détecteur de mensonges pour prouver sa bonne foi
Pour ses avocats, l'explication est simple: Contador a été contaminé par un steak consommé la veille, du boeuf acheté dans une boucherie d'Irun en Espagne. Toute sa défense consiste à démontrer que l'usage de cet anabolisant pour faire grossir le bétail a beau être interdit dans l'Union Européenne, le risque zéro n'existe pas. La Fédération de cyclisme espagnole -à qui revenait selon le règlement de mener la procédure disciplinaire- a jugé l'hypothèse hautement plausible et absout le coureur de toute faute en février. En Espagne, où le héros national a bénéficié du soutien de nombreuses personnalités, les producteurs bovins sont les seuls à avoir trouvé l'argument de très mauvais goût.

Mais la décision espagnole n'a surtout pas convaincu l'UCI, la fédération internationale, ni l'Agence mondiale antidopage (AMA), qui ont fait appel devant le TAS. Ce dernier était prêt à rendre un verdict avant le départ du Tour 2011, ce qui aurait pu éviter à Contador des sifflets en Vendée. Mais de juin, l'audience fut reportée à août à la demande du coureur. Puis à l'automne, à la demande de l'AMA, à qui les avocats du coureur ont adressé 3.000 pages de documents à quelques jours de leur rendez-vous à Lausanne.

L'AMA et l'UCI sont restées silencieuses sur les preuves qui leur permettent d'accuser Contador de dopage. Des médias avaient évoqué la piste d'une transfusion sanguine, en relatant qu'une forte concentration de résidus plastiques, caractéristiques des poches de sang, aurait été mesurée dans ses urines en même temps que le clenbutérol. Mais la Fédération espagnole a insisté dans sa décision sur le fait qu'elle n'avait eu aucun indice d'une transfusion. Contador, lui, jure ne s'être jamais dopé. Pour prouver sa bonne foi, l'Espagnol est même passé au détecteur de mensonges.

http://lci.tf1.fr/france/justice/tour-2010-contador-joue-sa-victoire-devant-un-tribunal-6832063.html

Syrie : Assad accuse les occidentaux, qui redoutent la "guerre civile"

Les violences n'ont pas connu de répit samedi en Syrie, faisant au moins 17 morts dont 11 civils, avant l'expiration d'un ultimatum de la Ligue arabe sommant le régime de cesser la répression de la révolte populaire. Dans un entretien publié dimanche par l'hebdomadaire britannique The Sunday Times, le président syrien Bachar al-Assad affirme que cet ultimatum a été lancé pour "fournir aux pays occidentaux un prétexte pour mener une intervention militaire contre la Syrie". Se disant "tout à fait" prêt à combattre et à mourir s'il devait affronter des forces étrangères - "cela va sans dire et c'est indéniable" - Bachar al-Assad affirme qu'il ressent du chagrin à chaque goutte de sang versée dans son pays, mais que son régime doit faire respecter la loi face à des bandes armées. "Le conflit continuera et la pression pour assujettir la Syrie continuera", déclare le président syrien, ajoutant: "la Syrie ne s'inclinera pas".
Damas n'a pas officiellement répondu aux injonctions de la Ligue arabe qui lui avait donné mercredi trois jours pour cesser la répression des civils sous peine de sanctions économiques, après avoir suspendu la Syrie des travaux de l'organisation. Selon une source au sein de la Ligue arabe, le délai accordé au régime expirait samedi à minuit.
Crainte de "guerre civile"
Dans le même temps, de plus en plus de voix se sont élevées pour mettre en garde contre une guerre civile en Syrie, l'un des pôles du Proche-Orient, allié de l'Iran, des groupes islamistes du Hezbollah libanais et du Hamas palestinien. Faisant fi des appels internationaux à la retenue, le régime a poursuivi sa violente répression, faisant 11 morts parmi les civils à travers le pays, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), basé au Royaume-Uni. Sept civils sont morts à Kafr Takhareem dans la province d'Idleb dans des attaques de l'armée, tandis que deux ont été tués par des tirs lors d'affrontements entre des militaires et des soldats dissidents à Qousseir. Un civil a par ailleurs été tué par un tireur embusqué à Homs et un autre est mort lors de perquisitions dans la région de Hama. L'armée syrienne a "pénétré à Chezar, dans la région de Hama, après l'avoir bombardée à l'artillerie lourde" et a "procédé à une campagne de perquisitions", ont indiqué de leur côté les Comités locaux de coordination (LCC), un groupe chapeautant les contestataires.
Parallèlement, quatre agents des services de renseignement ont été tués par des soldats dissidents, dans le centre du pays, selon l'OSDH. "Des déserteurs ont tiré à la mitrailleuse sur un véhicule qui transportait quatre membres des services de renseignements de l'armée de l'air près du village de Al-Moukhtara sur la route reliant Salmiyeh-Homs, tuant tous les occupants", a déclaré le président de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane. Dans le même temps, deux militaires ayant fait défection ont péri dans des affrontements avec des soldats dans la région de Homs, selon la même source.
Le parti Baas attaqué ?
Au moins deux roquettes ont en outre été tirées dimanche à l'aube sur l'un dessièges du parti Baas au pouvoir depuis 1963 en Syrie, ont rapporté des habitants. L'Armée syrienne libre, composée de déserteurs et basée en Syrie, a revendiqué l'attaque. "La place où est situé le siège local du parti Baas a étébouclée par la police. Mais j'ai vu de la fumée s'élever dubâtiment et des camions de pompiers", a dit un des témoins qui a requis l'anonymat. Cette attaque n'a pu être vérifiée de manière indépendante, la Syrie ayant expulsé la plupart des journalistes indépendants.
Les pays arabes reprochent au gouvernement syrien de ne pas respecter, contrairement à sa promesse, le plan de sortie de crise arabe qui prévoit la fin des violences, le retrait des troupes des villes, la libération de milliers de détenus et l'envoi d'observateurs arabes sur le terrain. Le secrétariat général de l'organisation devait aussi se réunir afin de se prononcer sur la demande syrienne de modifications à sa proposition d'envoyer à Damas une délégation de 500 observateurs. La Jordanie s'est d'ores et déjà dit prête à envoyer des observateurs, à la condition que Damas donne son accord. Face à la recrudescence des violences, les Etats-Unis, la France, la Turquie mais aussi l'Iran ont dit craindre une "guerre civile" alors que les attaques de militaires dissidents se multiplient parallèlement aux manifestations pacifiques. Les Etats-Unis, l'Union européenne et la Turquie préconisent une accentuation des sanctions. Paris, Berlin et Londres veulent présenter au Comité des droits de l'Homme de l'Assemblée générale de l'ONU une résolution condamnant la répression et un vote devrait intervenir mardi.

dimanche 20 novembre 2011

Danielle Mitterrand, 87 ans, placée en coma artificiel

, 87 ans, épouse de l'ancien président de la République, hospitalisée à Paris depuis vendredi, a été placée en coma artificiel et se trouvait toujours dans un «état sérieux», a indiqué dimanche à l'AFP un proche de la famille. Il confirmait ainsi des informations du Journal du Dimanche. «Théoriquement on la réveille lundi», a ajouté ce proche.Mme Mitterrand a déjà été admise à l'hôpital Georges-Pompidou en septembre pour une insuffisance respiratoire. Elle a néanmoins participé le 21 octobre à l'anniversaire des 25 ans de France Libertés-Fondation Danielle Mitterrand. Ce jour-là, «elle était fatiguée, mais très présente» intellectuellement, a témoigné Me William Bourdon, avocat et membre du conseil d'administration de l'association. Ces derniers temps, elle est apparue «ralentie dans ses déplacements mais opérationnelle dans ses combats», a confirmé un autre proche
http://www.leparisien.fr/politique/danielle-mitterrand-87-ans-placee-en-coma-artificiel-20-11-2011-1729730.php

Une femme sur deux trouve que la France est sexiste

Il y a encore du travail. La France est considérée comme un pays sexiste par 53% des femmes, très confiantes néanmoins (91%) en l'élection un jour d'une présidente de la République, et majoritairement (59%) en faveur d'un ministère des Droits de la femme, selon un sondage Ifop publié dimanche. L'enquête réalisée pour l'association Paroles de femmes montre aussi que 47% d'entre elles disent s'être senties discriminées en tant que femmes dans la sphère personnelle ou professionnelle (34% plusieurs fois, 13% une fois), mais 53% affirment que non. A 56%, elles estiment que le féminisme est un "combat d'aujourd'hui", 11% estimant qu'il est "d'arrière garde" et 33% ne se prononçant pas.
Interrogées sur la création d'un ministère des Droits de la femme, 22% la jugent très utile et 37% assez utile, tandis que cela serait peu utile pour 33% et pas utile du tout pour 8%. L'exposition à des violences sexuelles est examinée dans le sondage qui établit que 5% ont été victimes d'un viol, 12% d'une agression sexuelle, 13% de violences conjugales et 26% de harcèlement. Parmi une série de mesures proposées pour lutter contre les violences, elles donnent la préférence à des "peines exemplaires sans remise de peine" (70%). Elles sont aussi 42% à souhaiter un allongement à 10 ans du délai de prescription pour les agressions sexuelles (actuellement 3 ans) et 30% à vouloir des logements pour les victimes de violences.
En revanche, elles ne croient pas dans les manifestations (1%), ni dans les campagnes de sensibilisation dans les médias (9%) ou dans le renforcement des associations de lutte contre les violences sexuelles (9%). De manière générale, parmi leurs préoccupations prioritaires, l'égalité salariale (84%) devance les lieux d'accueil pour femmes précaires ou victimes de violences (73%) et la création d'une aide pour les mères d'un enfant handicapé (71%). Une meilleure représentation au Parlement est prioritaire pour 32% des sondées et importante pour 55%. Enfin, Simone Veil est citée le plus souvent (15%) comme "la personne la plus à l'écoute en matière de droit des femmes", devant Martine Aubry (9%), Ségolène Royal (7%), Nicolas Sarkozy (3%) et Marine Le Pen (3%). Les autres personnalités citées par 1% des personnes interrogées sont: François Hollande, Rama Yade, Christine Boutin, Elisabeth Badinter, Eva Joly et Rachida Dati.

Le chewing-gum, une sale histoire d'amour

On ne peut pas s'en passer. Il rafraîchît l'haleine quand on a forcé la veille, renforce les gencives quand il est sans sucres et aide à détresser quand il est mâché la bouche fermée. Résultat : les Français sont les seconds consommateurs de chewing-gum au monde avec 5 gommes par semaine et par personne juste derrière les Américains. Soit plusieurs milliards de gommes chaque année. Ca, c'est pour le côté sympa du sujet... Pour le reste, c'est par ici...
Car le français aime les histoires courtes surtout en matière de mastication. Et quand la gomme n'a plus de goût.. Qu'est ce qu'on fait ? On la jette dans la poubelle... Vous voulez faire croire que vous êtes bien élevés.... Non, la plupart du temps on le balance sur le trottoir... « C'est petit, ça ne se verra pas ». Erreur... Le chewing-gum incrusté met très longtemps à disparaitre dans la nature... Une idée ? 5 ans.
Du lourd sur les trottoirs
Le chewing-gum est devenu LA pollution de toutes les grandes métropoles, loin devant les déjections canines...Qui sont, biodégradables n'en déplaisent à vos semelles souillées. Au Royaume-Uni par exemple, le marché du chewing-gum représente 400 millions d'euros par an. Son nettoyage, la moitié de la somme. C'est également un tiers des ordures trouvées dans la rue. La parade : un PV de 75 euros pour toute personne prise en flagrant délit. Une mesure coercitive mais efficace. Dans certains quartiers de Londres, les abandons intempestifs ont chuté de 80 %... En France, Ce sont les municipalités qui fixent le montant des contreventions. A Paris, par exemple, le montant est fixé à 35 euros. D'autres villes comme Singapour l'ont carrément interdit depuis 1992.
Fraîcheur de vivre, à voir ?
On mastique depuis un bail ; la préhistoire exactement. Mais les hommes du paléolithique mâchaient de la gomme végétale. Aujourd'hui, le chewing-gum est fabriqué à partir de produits dérivés du pétrole. Un procédé industriel très similaire à celui de la gomme synthétique utilisée dans les pneus de véhicules !!
Il est également composé de colorants, de gélatine (oui cette substance obtenue en faisant bouillir des matières animales) de l'émulsifiant et de sorbitol (quand il est sans sucre).
Au total, on recense aujourd'hui plus de 100 ingrédients chimiques différents.http://chewinggumtpe.canalblog.com/archives/la_composition_du_chewing_gum/index.htl
Je vous sens fébrile. Pas de panique, il existe quelques solutions alternatives et naturelles.
Retour aux sources
Aux USA, une entreprise propose des gommes, sans colorants, parfums ou conservateurs de synthèse, fabriquées à partir du Chiclé, la gomme issue de la forêt amazonienne. http://www.chicza.com/francois/biodegradable.html

En France, quelques produits sont disponibles dans les magasins bios et sur les sites de vente en ligne spécialisés.
Autre solution, l'Eco box, créée il y a quelques années par une association suisse, Summit foundation. http://www.summit-foundation.org/ Une petite boite ronde, étanche, en fer recyclé donnée ou vendue en version personnalisée, par des associations environnementales comme Mountain Riders http://www.mountain-riders.org/ ou par des marques engagées.
Sinon, on peut toujours suivre le mouvement, comme à Seattle ou San Luis Obispo (Californie). Choisissez un mur crado... Collez vos chewing gum usagés, et regardez le résultat ! http://www.spi0n.com/le-mur-de-chewing-gum-de-seattle/

samedi 19 novembre 2011

Seïf al-Islam Kadhafi arrêté dans le sud de la Libye

Seïf al-islam Kadhafi, fils de l'ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, a été arrêté dans le sud de la Libye, a annoncé ce samedi le ministre de la Justice et des droits de l'Homme au Conseil national de transition (CNT), Mohammed al-Allagui.

Selon les informations de l'agence Reuters, il a été arrêté près de la ville Obari, une localité située au sud-ouest de l'oasis de Sebha.

Agé de 39 ans,
Seïf al-Islam Kadhafi était recherché depuis la chute du régime (en août) et la mort de son père (en octobre dernier). Selon différentes sources, il aurait été vu au Niger ou au Mali. La Cour pénale internationale, qui avait lancé un mandat d'arrêt international contre lui pour des crimes contre l'humanité, avait indiqué être en contact informel avec lui ces dernière semaines. Il aurait même été prêt à se rendre, craignant pour sa vie.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/19/97001-20111119FILWWW00351-seif-al-islam-arrete-dans-le-sud-de-la-libye.php

Danielle Mitterrand, 87 ans, "dans un état désespéré"

Danielle Mitterrand, 87 ans, épouse de l'ancien président de la République, se trouvait vendredi soir dans un hôpital parisien, présentant un assez grand état de fatigue, ont indiqué à l'AFP des proches de ses fils Jean-Christophe et Gilbert qui étaient à ses côtés.
Son état de santé se serait dégradé dans la nuit de vendredi à samedi. "Placée sous assistance respiratoire", elle serait même, selon un proche, "dans un état désespéré" selon Le Parisien.
Danielle Mitterrand a déjà été admise à l'hôpital Georges Pompidou en septembre, pour une insuffisance respiratoire. Elle a néanmoins participé le 21 octobre à l'anniversaire des 25 ans de France Libertés - Fondation Danielle Mitterrand. Ce jour-là, "elle était fatiguée, mais très présente" intellectuellement, a témoigné auprès de l'AFP Me William Bourdon, avocat de l'association et membre de son conseil d'administration. Plus récemment encore, le 30 octobre, le JDD a publié une interview croisée de Mme Mitterrand et de l'actrice Mélanie Laurent, dans laquelle Mme Mitterrand commente alertement l'actualité, rappelant "qu'il y a quinze ans, personne ne (l')écoutait quand elle fusillait le capitalisme", ou se remémorant avec malice "l'incrédulité" des personnalités présentes lorsqu'elle avait prononcé un discours "très critique" sur les dix ans de la chute du mur de Berlin.
L'épouse de feu François Mitterrand, l'ancien chef d'Etat décédé en 1996, souffre cependant d'anémie et il y a eu "plusieurs alertes" sur sa santé au cours des derniers mois, a remarqué un proche. Son fils Gilbert, 62 ans, qui vient d'abandonner ses fonctions de maire de Libourne, a pris le TGV pour Paris vendredi matin. Son fils aîné Jean-Christophe, 64 ans, qui vit à Paris était également près d'elle à l'hôpital vendredi soir, a indiqué un de ses amis.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/19/1219691-danielle-mitterrand-87-ans-dans-un-etat-desespere.html

Blatter dans la tourmente après ses propos sur le racisme

La polémique agite tout le football anglais... et désormais bien au-delà : les propos de Joseph Blatter, le président de la Fédération internationale, sur le racisme dans ce sport, lui ont valu une volée de bois vert et continuent à provoquer l'embarras des joueurs eux-mêmes. Dernier en date interrogé à ce sujet, David Beckham, qui fut autrefois à la tête de de la sélection anglaise, a jugé, lors d'une conférence de presse tenue à Los Angeles avant la finale de la Ligue nord-américaine entre son club des Galaxy et Houston : "je pense, comme d'autres l'ont déjà dit, que ces propos sont consternants", ajoutant : "je ne crois pas que ces déclarations soient très bonnes pour notre sport".
Qu'avait donc dit Sepp Blatter ? Il avait tout simplement estimé, mercredi sur CNN, "qu'il n'y a pas de racisme (dans le football) mais peut-être un mot ou un geste déplacé. Et la victime devrait se dire que ce n'est qu'un jeu et serrer la main" de son adversaire. Il avait ensuite nuancé dans un communiqué ces propos, selon lui "mal interprétés". Fureur noire du Premier ministre britannique David Cameron, qui a jugé jeudi "épouvantables" ces propos, pendant que son ministre des Sports appelait le président de la Fifa, âgé de 75 ans, à quitter son poste en commentant : "Cela fait un moment. C'est très grave mais il nous a habitués à ce genre de comportement". Gordon Taylor, patron du syndicats des joueurs en Angleterre, était également furieux alors que la fédération anglaise se penche actuellement sur deux cas de racisme. "Cela dépasse les bornes. De tels propos montrent qu'il a tout faux, qu'il est dépassé", a-t-il dit sur Sky Sports. "Il devrait laisser la place à Michel Platini", l'actuel président de l'UEFA.
"Il y a du racisme dans le football"
Un terrain sur lequel l'ex capitaine de la sélection anglaise ne s'est pas aventuré lors de sa conférence de presse : "Je n'ai pas le pouvoir de dire qui doit partir ou rester à la Fifa et je ne souhaite pas l'avoir. Mais il y a du racisme dans le football, a ajouté Beckham. C'est là et on ne peut pas l'ignorer ou régler ça avec une poignée de mains. Ce n'est pas comme ça qu'on doit traiter le sujet du racisme".
Les déclarations de Blatter interviennent alors que l'attaquant international uruguayen de Liverpool Luis Suarez est accusé par la Fédération anglaise de paroles racistes à l'encontre du défenseur international français de Manchester United Patrice Evra et que le capitaine de l'Angleterre, John Terry, est l'objet d'une enquête de la FA et de la police pour des injures raciales présumées visant le défenseur des Queens Park Rangers Anton Ferdinand.

vendredi 18 novembre 2011

La CFDT se bat pour faire reprendre la mer à SeaFrance

Officiellement, la compagnie de ferries SeaFrance est en liquidation judiciaire, mais avec poursuite de ses activités jusqu'au 28 janvier prochain. Un sursis que la CFDT, syndicat majoritaire au sein de l'entreprise, espère pouvoir mettre à profit pour boucler son projet de création d'une Scop (Société coopérative et participative) censée reprendre les activités de SeaFrance, à emploi constant... mais qui peine à rassembler des fonds. Pourtant, dans les faits, l'activité de la compagnie est aujourd'hui réduite à zéro. Et les bateaux restent à quai, une situation que la CFDT dénonce comme un "sabotage" et qui la pousse à assigner en référé, ce vendredi, SeaFrance, ses administrateurs, le préfet et le ministre des Transports.
"Manifestement, on est en train de mener la politique de la terre brûlée", a dénoncé l'avocat du syndicat, Me Philippe Brun, fustigeant la "décision de bloquer l'activité de SeaFrance avec la complicité de l'Etat français". Jugeant "scandaleux, révoltant" le fait de ne pas laisser repartir les bateaux, il a estimé que "SeaFrance n'est pas au-dessus des lois".
Doutes sur la sécurité
Mais pourquoi ce blocage persistant - et pourquoi ces accusations du syndicat ? S'il est vrai que l'activité de SeaFrance est bloquée, en dépit du jugement du tribunal, les raisons qui ont conduit à empêcher les navires de reprendre la mer ont évolué. Mardi, SeaFrance disait craindre pour la sécurité des passagers et du personnel, alors que certains syndicalistes avaient menacé de faire couler des navires, dans un contexte social très tendu avant le jugement dont dépendait l'avenir de la compagnie, coincée entre deux projets de reprise concurrents - dont celui de la CFDT - et la perspective d'une mort immédiate.
Depuis, le jugement a quelque peu détendu l'atmosphère, les membres de la CFDT y voyant un avantage donné à leur projet. Mais les administrateurs judiciaires désormais à la tête de la société ont décidé de prolonger la mesure "tant que des doutes subsisteront sur la sécurité des expéditions maritimes". Ils semblent aussi estimer que laisser les navires à quai serait tout simplement moins coûteux que de leur faire reprendre la mer.

Syrie : la Ligue arabe donne trois jours à Damas pour stopper la violence

Bachar al-Assad a trois jours pour répondre aux exigences internationales et arrêter le massacre... Alors qu'elle devait suspendre Damas dès mercredi, la Ligue arabe a donné dans la soirée à la Syrie un nouveau délai pour stopper la répression, faute de quoi des "sanctions économiques" seront adoptées contre le régime de Damas, a déclaré à Rabat le Premier ministre et chef de la diplomatie du Qatar Hamad ben Jassem
La décision de suspendre la Syrie à partir du 16 novembre avait été adoptée le 12 novembre par 18 des 22 membres de la Ligue. Mais finalement, la Ligue arabe "donne" à partir de ce mercredi "trois jours au gouvernement syrien pour arrêter la répression sanglante" contre la population civile. Mais, attention : "si Damas n'accepte pas de coopérer avec la Ligue, des sanctions économiques seront adoptées contre la Syrie", a déclaré le Premier ministre du Qatar lors d'une conférence de presse à l'issue de la réunion de l'organisation pan-arabe à Rabat. Soulignant que la patience des Arabes était à bout, le ministre a déclaré: "Je ne veux pas parler de dernière chance pour qu'il (le régime syrien) ne pense pas qu'il s'agit d'un ultimatum, mais nous sommes presque au bout du chemin".
Le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil Al-Arabi, avait auparavant demandé que "tout soit fait pour arrêter l'effusion de sang", déclarant espérer "la réussite des efforts arabes pour envoyer en Syrie dans les prochains jours" des observateurs appartenant à des ONG arabes pour s'assurer de la protection des populations civiles. M. Arabi a indiqué que l'opposition a identifié "seize zones" à risque sur le territoire syrien. Mis en demeure de cesser huit mois de répression sanglante qui a déjà fait, selon l'
ONU, plus de 3500 morts, le régime de Bachar-Al Assad risque "l'isolement" pour ne pas avoir "rempli les promesses qu'il a faites à la Ligue arabe" sur la fin de la répression des civils, a déclaré de son côté le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu.

Ces mesures, ainsi que la décision de retirer les ambassadeurs arabes accrédités à Damas- ont été très favorablement accueillies mardi par les Etats-Unis, les pays européens, l'opposition syrienne, et Ankara.
Le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a annoncé mercredi le rappel de son ambassadeur à Damas et il est attendu jeudi à Ankara pour des discussions sur la Syrie.
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