vendredi 29 juin 2012

Il pagaye sur la Seine et écope d'une amende de 200 euros

Un adepte du "paddle", qui consiste à avancer sur l'eau en ramant debout sur une planche, a été condamné à une amende de 200 euros par un tribunal de police de Paris pour avoir pratiqué cette discipline tendance sur la Seine en 2010, a indiqué son avocat vendredi. Un règlement interdit de faire usage de la force manuelle sur la Seine, a expliqué Me Sylvain Cormier, jugeant "complètement excessive" cette condamnation, prononcée jeudi.

Cette interdiction "n'est pas visible, pas connue, de nombreux problèmes de droit se posent et on va donc sérieusement se poser la question d'interjeter appel", a-t-il poursuivi. "Certes nul n'est censé ignorer la loi, mais ce règlement de police n'est pas du tout affiché sur les berges, et très obscur", a-t-il ajouté. Le paddle est un sport de glisse de plus en plus tendance qui consiste à se jucher sur une planche puis de la faire avancer à la force des bras en pagayant. Le prévenu, Raphaël Filippi, encourait 1.500 euros d'amende. C'est un ancien windsurfer de haut niveau qui a participé à plusieurs courses de paddle. "Un peu en prévision" de sa première course sur la Seine, en décembre 2010, à l'occasion de l'ouverture officielle du Salon nautique de Paris, "il était venu faire un shooting de photos avec un ami hawaïen" sur le fleuve, en novembre 2010, a expliqué Me Cormier.

Les deux sportifs sont arrêtés sur le champ par une brigade fluviale. "Il y a eu une grosse intervention de la police, c'est quand même un peu surdimensionné par rapport à ce qu'il a fait", fait valoir l'avocat, en soulignant que l'ami hawaïen, introuvable, n'a pour sa part pas été poursuivi. Pour la défense de son client, Me Cormier met en avant que "le paddle n'est pas nocif, pas bruyant et ne perturbe pas la faune et la flore, c'est plus intéressant de le promouvoir que de le combattre, quitte à sensibiliser les gens sur les règlements et la sécurité". "C'est important pour les villes qui veulent se réapproprier leur fleuve


http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/il-pagaye-sur-la-seine-et-ecope-d-une-amende-de-200-euros-7393513.html

jeudi 28 juin 2012

Aung San Suu Kyi a rencontré Sarkozy à Paris

François Hollande, Bertrand Delanoë...et Nicolas Sarkozy. Aung San Suu Kyi, qui fait un périple en Europe, a profité de sa présence dans la capitale française pour rencontrer l'ancien chef de l'Etat. Ils ont pris un petit déjeuner dans un grand hôtel parisien, selon un journaliste de l'AFP sur place. La rencontre a commencé à 08h45. L'épouse de l'ancien chef de l'Etat Carla Bruni-Sarkozy, était présente.
Aung San Suu Kyi est arrivée mardi en France et doit repartir vendredi. La rencontre a eu lieu à la demande de la chef de l'opposition birmane, a affirmé l'entourage de Nicolas Sarkozy. En janvier, quand il était encore président, ce dernier avait envoyé à Rangoun son ministre des Affaires étrangères Alain Juppé qui avait, en son nom, décoré la responsable de la légion d'honneur et lui avait tranmsis une invitation à se rendre en France.

mercredi 27 juin 2012

LES SOLDES, LES HOMMES ADORENT

Pendant la période des soldes d’été qui s’ouvre aujourd’hui jusqu’au 31 Juillet, ce sont les messieurs qui seront le plus dépensiers, selon un sondage BVA/Le Parisien.
Dans un contexte où 57 % des Français (3 points de + que l’été dernier) envisagent de faire les promos, les hommes entendent dépenser plus de 250 €, soit 43 de plus que la gent féminine et 26 € de plus que la moyenne des Français qui annoncent un budget de 227 €.
La directrice adjointe de l’organisme de sondage explique que « les hommes sont moins nombreux que les femmes à dire qu’ils vont faire les soldes (46 % contre 67 %). Ca les amuse moins qu’elles mais, à l’arrivée, ils vont dépenser plus. Ils sont dans une démarche utilitariste. Leur but c’est de s’équiper en costumes et chemises. »
Autre différence homme-femme : « Leur but est assez individualiste. Ils vont aller dans les rayons pour eux-mêmes alors que les femmes pensent aussi à équiper les enfants. »
« Les plus dépensiers sont les cadres. Ils sont 1/3 à dire qu’ils dépenseront 300 € et plus aux soldes. Fait notable, les agriculteurs seront moins nombreux qu’eux mais ils y consacreront le même budget. »
Logiquement c’est la tranche d’âge 35-49 ans qui va le plus se lâcher financièrement, mais ce sont les 25-34 ans qui sont le plus avides des soldes.
Pour ce qui est des soldes sur Internet, les sites devraient une nouvelle fois tirer leur épingle du jeu, avec 1/3 des Français qui feront leurs achats à la fois en magasin et sur le Net (16 points de plus que l’an dernier !)

LES SOLDES, LES HOMMES ADORENT

mardi 26 juin 2012

Russie. Elle jette ses deux enfants du 15ème étage

C'est un drame qui bouleverse la Russie. Une mère est soupçonnée d'avoir tué hier ses deux jeunes garçons en les jetant du 15e étage d'un immeuble de Dolgoproudny, dans la région de Moscou.
Galina Riabkova aurait pris avec elle ses fils de quatre et sept ans pour les emmener de leur appartement, au 8e étage de l'immeuble, jusqu'au 15e en leur faisant croire qu'ils pourraient lancer des avions en papier.
"La mère a alors lancé les deux enfants du balcon. Ils sont décédés des suites de leurs blessures", a indiqué la commission d'enquête dans un communiqué. Elle doit maintenant subir un examen psychiatrique.
Lors de l'interrogatoire qui a suivi le drame, la mère a expliqué qu'elle ne supportait plus ses enfants et qu'elle "avait décidé de s'en débarrasser".
Ils n'étaient pas scolarisés et gardés à la maison. Galina Riabkova voulait divorcer d'un mariage qui ne l'avait jamais rendue heureuse puisqu'elle avait même tenté de se suicider avant son mariage.
Le père, Sergueï, était en état de choc et s'était renfermé dans son appartement, selon le tabloïd russe en ligne lifenews.ru.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/26/1387534-russie-elle-jette-ses-deux-enfants-du-15eme-etage.html

lundi 25 juin 2012

Amazon implante un 3e centre de distribution en France

Le groupe américain de vente en ligne Amazon a annoncé lundi l'implantation à Chalon-sur-Saône de sa troisième plateforme logistique de France, avec quelque 500 emplois directs à la clef. Une annonce faite en présence du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg.
  Interrogé sur le nombre d'emplois créés, Frédéric Duval, d'Amazon France, a évoqué la création de quelque 500 emplois directs, comme sur les deux précédents sites d'Amazon en France, qui totalisent 1.100 emplois "permanents". "En comparaison, je peux vous donner l'exemple des deux autres sites où nous avons 1.100 emplois permanents et 4.000 en pic d'activité", a-t-il dit. Le cybermarchand possède deux plateformes dans le Loiret, à Orléans, et dans la Drôme, à Montélimar.

Le groupe américain va s'installer dans un bâtiment de 40.000 m2 déjà existant. "Chalon, comme tous les sites logistiques dans le monde, dessert la totalité des pays du monde. La plupart des clients étant basés en France et en Europe", a précisé le responsable d'Amazon. Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, a souhaité, avec cette implantation, "effacer la brûlure des 3000 emplois disparus" avec le départ de Kodak à Chalon-sur-Saône (voir notre article :
Kodak officiellement en faillite). "Les territoires qui ont subi des blessures, des dégâts, peuvent se redresser et rencontrer, avec le soutien de l'Etat, le succès", a-t-il jugé.

http://lci.tf1.fr/economie/entreprise/amazon-implante-un-3e-centre-de-distribution-en-france-7383494.html

dimanche 24 juin 2012

Faute d'accord entre héritiers, le juge tire au sort

Si les héritiers ne trouvent pas d'accord pour partager la succession, le juge ne peut que tirer au sort entre les lots qui doivent être de valeur égale. La Cour de cassation vient de réaffirmer que toute autre solution était interdite et que la justice ne pouvait pas tenter de trouver un arrangement entre les héritiers. Le juge ne peut que tirer au sort entre des lots d'égale valeur constitués par les héritiers eux-mêmes, par un notaire ou par un expert
La Cour a annulé un partage fait par une cour d'appel qui avait cherché à attribuer les lots établis par un expert en tenant compte de l'équité, de l'opportunité et des souhaits de chacun. Le tirage au sort est, selon un magistrat, une exigence stricte et ancienne de la Cour de cassation qui exclut que le juge puisse choisir la part à attribuer à l'un ou l'autre des héritiers.

L'attribution préférentielle d'un lot, à un héritier, ne peut résulter, précise la Cour, que de cas limitativement prévus par la loi. Il s'agit notamment de l'attribution du local dans lequel demeure le conjoint ou un héritier, ou dans lequel il exerce sa profession. 


http://lci.tf1.fr/france/societe/faute-d-accord-entre-heritiers-le-juge-tire-au-sort-7380290.html

vendredi 22 juin 2012

Douze salariés licenciés après leur refus d'être transférés en Roumanie

C'est une information donnée par Le Parisien, confirmée par plusieurs sources concordantes auprès de l'AFP. Douze salariés ont été récemment licenciés de la société de marketing sensoriel Mood Media à Feucherolles (Yvelines) après avoir refusé d'être transférés en Roumanie.
Le quotidien a recueilli le témoignage d'une des employées : Nathalie Dussert, 48 ans, employée depuis 13 ans dans cette société, a appris comme ses onze collègues le 12 avril que son poste était transféré en Roumanie. "J'ai été licenciée pour motif personnel mais il s'agit d'un licenciement économique", dénonce-t-elle. "J'ai eu quinze jours pour accepter ou refuser. Et il a fallu poser les bonnes questions, car ils nous disent qu'on gardera notre salaire français mais, en arrivant sur place, on nous fait un nouveau contrat roumain à 632 euros par mois, sans couverture sociale", dit-elle. La quadragénaire, qui élève seule ses enfants, envisage de saisir la justice.

La société Mood Media, groupe mondial spécialisé dans le marketing sensoriel, emploie 163 salariés en France. Le directeur juridique de Mood Media, Bruno Besson, assure que dans le cas d'un transfert d'activité, "la loi nous oblige" à transférer automatiquement les contrats et ne permet "pas de licencier pour motif économique". Si un salarié avait accepté la proposition, il aurait gagné "le même salaire versé par la société roumaine", ajoute-t-il. "L'entreprise acceptera d'aller au-delà de ce que prévoit un licenciement classique et va donner plus que pour un licenciement économique", promet M. Besson, précisant notamment que le paiement d'une formation a été proposé aux salariés, qui bénéficieront d'une priorité à l'embauche d'un an. M. Besson, qui souligne que Mood Media a embauché 30 personnes en CDI depuis 2010 en France, assure également que l'inspection du travail a été informée.

Du côté de la CGT, Alain Hinot estime que l'employeur a "voulu éviter un plan de sauvegarde de l'emploi, qui est beaucoup plus lourd", en présentant la situation comme un "prétendu transfert" et non comme une délocalisation. "Cela a été fait pour brouiller les pistes", fustige-t-il. L'un des salariés, délégué syndical CGT, avait dans un premier temps accepté la proposition de transfert. Ne s'étant pas présenté en Roumanie, il a été licencié pour abandon de poste. Il contestera son licenciement le 29 juin devant le conseil des Prud'hommes de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines).

Le "coup de pouce" au Smic limité à 2% ?

C'est une information des Echos à paraître vendredi. Le gouvernement se dirige vers un coup de pouce au Smic limité à environ 2%, alors que la fourchette de travail s'établissait jusque-là entre 1,5% et 2,5%.
Selon le quotidien économique, cette hausse constituera en grande partie un à-valoir sur la future revalorisation légale qui doit intervenir le 1er janvier, à savoir l'inflation constatée depuis la dernière augmentation, soit 1,4%. Le "vrai coup de pouce" ne serait donc que de 0,6%, écrit encore le journal.

La dernière augmentation au-delà de la revalorisation mécanique suivant l'inflation et le salaire de base ouvrier remonte à 2006 et elle était minime (+0,3 point). Le président François Hollande a promis de "rattraper ce qui n'a pas été accordé" durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Il a néanmoins prévenu qu'il veillerait "à ce que cela ne déstabilise pas les entreprises", particulièrement les PME où la proportion de salariés rémunérés au Smic est plus élevée.

Du côté de Bercy, c'est e même son de cloche. Le ministre du Travail, Michel Sapin, avait prévenu récemment que le "coup de pouce au Smic serait limité. "Il faut que le pouvoir d'achat du smic augmente mais chacun est bien conscient (...) que 74% des smicards travaillent dans les petites et moyennes entreprises, que beaucoup de ces petites et moyennes entreprises sont dans une situation fragile et qu'il ne peut pas y avoir un choc sur le smic", précisait-il. Quoiqu'il en soit, le coup de pouce au Smic, promesse très attendue de François Hollande, sera annoncé mardi.

mercredi 20 juin 2012

Vincennes : le couple de "dépeceurs" chinois mis en examen

Le couple chinois qui a reconnu en avoir tué un et dépecé un autre avant d'éparpiller les corps dans le bois de Vincennes a été mis en examen mardi pour homicides volontaires et écroué. Après avoir ouvert dans la matinée une information judiciaire après la découverte de restes humains dans le bois de Vincennes, le parquet avait requis le placement en détention des deux suspects
L'homme et la femme ont été mis en examen pour homicides involontaires, mais aussi pour homicide involontaire aggravé, car ils sont soupçonnés d'avoir non seulement assassiné le couple dont des restes de dépouilles ont été découverts, mais aussi le bébé de leurs victimes, dont le corps n'a pas été retrouvé.
Un différend qui dégénère
L'affaire a débuté le 7 juin, quand deux joggeuses ont découvert dans le bois une jambe "sans vêtement et coupée à la cheville", en état de décomposition, selon une source proche de l'enquête. Une première partie de torse humain coupé au niveau des jambes et de la tête a ensuite été retrouvée vendredi. Samedi soir, un couple de Chinois s'est présenté à la police et a avoué "de manière très décousue" le meurtre d'un autre couple de Chinois dont il gardait le bébé.
Ils ont affirmé qu'un différend sur la disparition de cet enfant, mort dans des conditions apparemment accidentelles, avait "dégénéré" en dispute et déclaré aux policiers avoir tué ce couple et découpé les corps. Une source judiciaire a confirmé que le décès du bébé le 24 mai était selon les suspects à l'origine du litige.
Les déclarations de la femme mise en cause demeurant "confuses" selon une source proche du dossier, l'enquête devrait permettre de reconstituer l'enchaînement des faits.


http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/vincennes-le-couple-de-depeceurs-chinois-mis-en-examen-7367575.html

L'ancien président égyptien Hosni Moubarak serait cliniquement mort

M. Moubarak est "cliniquement mort", "son coeur a arrêté de battre et il a été soumis à un défibrillateur plus d'une fois mais il n'a pas réagi", selon l'agence officielle Mena, citant une source médicale.

L'ex-président égyptien Hosni Moubarak a été déclaré "cliniquement mort" mardi soir après son transfert dans un hôpital militaire de la banlieue du Caire, a annoncé l'agence.

Hosni Moubarak victime d'une attaque cérébrale

Un peu plus tôt, des sources proches des services de sécurité déclaraient que Moubarak, qui est resté au pouvoir pendant près de trente ans, de la fin 1981 au début 2011, avait été victime mardi d'une crise cardiaque et d'une attaque cérébrale qui l'avaient plongé dans le coma, et que, de ce fait, il devait être héliporté de sa prison vers un hôpital militaire mieux équipé.

L'ex-président égyptien, âgé de 84 ans, a connu de sérieux ennuis de santé depuis qu'il a été contraint de quitter le pouvoir en février 2011, à la suite d'un soulèvement contre son régime.

Peine de réclusion à perpétuité

Il a été interné à l'aile médicalisée de la prison Torah depuis qu'une peine de réclusion à perpétuité a été prononcée contre lui le 2 juin pour son rôle dans la mort de manifestants au cours de la "révolution du Nil" au début 2011.

mardi 19 juin 2012

Meurtre des femmes gendarmes : sur internet, la colère bout

Les morts d'Alicia Champlon, adjudante de 29 ans, dont le compagnon est gendarme à Salon-de-Provence, et d'Audrey Berthaut, maréchal des logis-chef de 35 ans, mère de deux filles, ont représenté un événement sans précédent dans l'histoire de la gendarmerie - et un choc pour tous les gendarmes. Mais au contraire des policiers, les gendarmes n'ont pas de représentants syndicaux - personne susceptible de porter leur voix et d'exprimer ce choc ressenti. Du fait de leur statut de militaires, ils sont tenus à la stricte obligation de réserve. C'est donc dans l'anonymat, et en bonne partie sur internet, à travers des forums, qu'ils évoquent l'événement depuis le début de la semaine.
Sur celui de l'association Gendarmes et Citoyens, qui anime un site internet auquel participent de nombreux gendarmes anonymes en activité ou en retraite, plus de 100 messages ont été diffusés, et des blogs de gendarmes ont aussi été largement consacrés à cette affaire.
Un bandeau "Gendarmerie en deuil"
La plupart des internautes insistent sur les conditions de travail et le fait de savoir si des patrouilles à deux sont "adaptées à la situation". "Pas assez de matériel sur le terrain, pas assez de personnel, des moyens radio tout pourris, des véhicules dans un sale état", témoigne l'un d'eux, tandis qu'un autre se demande si la "direction (de la gendarmerie) va relayer nos problèmes auprès du gouvernement".
Certains avancent la possibilité de fermer "en signe de deuil" les gendarmeries en France le jour des obsèques ou de porter en permanence un brassard noir. Certains ont émis l'idée de mettre sur les véhicule de gendarmerie un bandeau portant l'inscription "Gendarmerie en deuil".
L'Union nationale du personnel en retraite de la gendarmerie (UNRPG) et son mensuel d'expression, L'Essor de la gendarmerie, ont déclaré lundi dans un communiqué que "cette tragédie met l'accent sur la nécessité de disposer des moyens suffisants pour assurer une surveillance continue sur toute l'étendue du territoire". L'UNRPG (45.000 adhérents) et L'Essor (35.000 lecteurs) constituent le plus important canal de réaction ou de revendication des 100.000 gendarmes français. Ils n'ont pas fait écho officiellement à cette poussée de fièvre sur internet.

lundi 18 juin 2012

Après "l'épreuve" de la veille, Royal refuse d'aller au Conseil régional

Alors que débutent les premières épreuves du baccalauréat 2012 ce lundi, il y en une qui a préféré faire l'école buissonnière. La mauvaise élève du jour? Ségolène Royal. Sûrement chamboulée par sa défaite de la veille face à Olivier Falorni lors du second tour des législatives à La Rochelle, la présidente de la région Poitou-Charentes a choisi de "sécher" une session plénière du Conseil régional qui s'est ouverte à 14h.

"Mme Royal est restée auprès des Rochelais après cette épreuve", a simplement indiqué un texte transmis à l'AFP. La session plénière, organisée tous les trois mois à Poitiers, sera donc dirigée par trois vice-présidents du Conseil régional: Jean-François Macaire, Yves Debien et Françoise Mesnard. Au cours de cette session, Olivier Falorni doit notamment annoncer qu'il abandonne son mandat de conseiller régional, un siège qu'il occupait depuis les élections de mars 2010.

Ségolène Royal n'a pas précisé quand elle quitterait La Rochelle. Les journalistes, massés devant son domicile rochelais, attendaient toujours qu'elle sorte pour faire une déclaration à la mi-journée. En vain.


dimanche 17 juin 2012

Un français retenu à Cuba après un accident

Un agent général d’assurances de Bourgoin-Jallieu est retenu à Cuba, depuis le 3 mai, à la suite d’un accident de la circulation survenu à Santa Clara, une petite ville à 300 km au sud-est de La Havane.
Son épouse a pu revenir en France, mais pas l’agent général d’assurances, Frédéric Genin, qui a été laissé libre, mais dont le passeport a été confisqué par les autorités en attendant son procès fixé au 3 juillet. Le ministère des Affaires étrangères a été informé dès le 3 mai et suit l’affaire.

Passeport confisqué en attendant le procès

Au volant d’un véhicule de location, l’agent d’assurances berjallien serait impliqué dans un accident de la circulation avec une moto, sans que l’enquête ne permette encore d’établir les responsabilités. Le véhicule de location se serait arrêté à un stop, avant d’avancer un peu pour savoir s’il pouvait s’engager. C’est à ce moment qu’une moto aurait surgi.
L’enquête en cours n’évoque pas de collision, précisant même que le véhicule de location ne portait pas de traces visibles de choc. Le motocycliste aurait été blessé à un poignet, sans que le rapport médical ne soit encore définitivement établi.
« Il est important de savoir qu’en cas d’accident de la route ayant des conséquences graves, notamment des dommages aux personnes, le responsable peut être retenu, voire emprisonné, à Cuba jusqu’à l’expiration de la procédure judiciaire - qui peut s’avérer très longue - et au-delà s’il y a condamnation à une peine de privation de liberté », avertit le site internet du ministère des Affaires étrangères, francediplomatie.gouv, dans ses « conseils aux voyageurs ».
C’est ce qui arrive à Frédéric Genin, retenu pour deux infractions, dégâts matériels et dégâts corporels, en attendant les résultats de l’enquête et son procès.

http://www.leprogres.fr/rhone/2012/06/17/un-berjallien-retenu-a-cuba-apres-un-accident
http://www.leprogres.fr/rhone/2012/06/17/un-berjallien-retenu-a-cuba-apres-un-accident

vendredi 15 juin 2012

L'immunité présidentielle de Sarkozy, c'est terminé

Depuis cinq ans, et comme le veut la Constitution depuis 2007, Nicolas Sarkozy était protégé de toute audition et mise en examen. Un mois après son départ de l'Elysée, il redeviendra vendredi, à minuit, un justiciable ordinaire.
Il est donc privé de son immunité présidentielle et exposé à d'éventuelles poursuites ou à une audition comme témoin dans plusieurs affaires. Face à la presse, Nicolas Sarkozy a toujours nié toute implication dans les dossiers pouvant lui valoir une mise en cause.

Affaire Bettencourt : l'un des volets porte sur des soupçons de financement illégal de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. Depuis l'incarcération, le 23 mars, de Patrice de Maistre, l'ex-conseiller financier de Liliane Bettencourt, ce volet politique semble concentrer l'attention des juges qui ont organisé, avant le 15 juin, une série de confrontations clé.

Affaire Karachi : les juges enquêtent sur un éventuel financement occulte de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995, par le biais de rétrocommissions présumées versées dans le cadre de contrats d'armement, mises en lumière dans l'enquête sur l'attentat de Karachi (Pakistan) du 8 mai 2002. Nicolas Sarkozy était en 1995 ministre du Budget et porte-parole de campagne d'Edouard Balladur.

Autre affaire évoquée dans la presse, un supposé financement de la campagne de 2007 par le régime Kadhafi, ne fait pas directement l'objet de procédures, mais est abordée par le biais d'une plainte de Nicolas Sarkozy.


 

jeudi 14 juin 2012

Les prochaines vacances de la Toussaint rallongées de quatre jours

C'est le premier effet de la réforme, à laquelle a promis de s'attaquer Vincent Peillon, des rythmes scolaires : les vacances de la Toussaint vont être allongées de quatre jours. Et ce, dès la rentrée 2012. Elles dureront donc deux semaines. Elles commenceront le samedi 27 octobre après la classe et se termineront le dimanche 11 novembre - alors que les cours, initialement, devaient reprendre le jeudi 8 novembre. Le ministre de l'Education nationale s'en explique ce jeudi matin dans un entretien que publie l'Est républicain : "Je ne suis pas hostile à respecter l'avis du Conseil supérieur de l'Education pour le calendrier 2012 et d'instituer deux semaines de vacances à la Toussaint. Quand on crée des instances de concertation, il faut rompre avec l'habitude de ne pas tenir compte des avis qu'elles émettent".
Vincent Peillon a suivi en effet l'avis du CSE, instance consultative réunissant divers acteurs du monde éducatif, qui le 8 juin avait massivement voté une modification du calendrier scolaire 2012-2013 sur proposition de la FCPE, principale fédération de parents d'élèves. Le but étant d'avoir, sur l'année, des rythmes plus réguliers pour les élèves, et aussi proches que possible de l'alternance sept semaines de cours - deux semaines de vacances. Au cours de cette fameuse séance du 8 juin, le Conseil supérieur de l'Education avait estimé qu'il fallait "assurer aux élèves une première avancée sur les rythmes scolaires" et avait lui-même proposé comme premier geste du ministre l'allongement des vacances de la Toussaint dès la rentrée 2012.

Créations de postes : priorité au primaire

Aux yeux de Vincent Peillon, la réforme des rythmes scolaires "est la réforme centrale" de la refondation de l'école, grande priorité du quinquennat. "Tout le monde arrive à la même conclusion, explique le ministre : une semaine de quatre jours, des vacances très longues, des journées surchargées, ce n'est pas bon. Une réforme s'impose". Et "pour montrer (sa) détermination" à prendre à bras-le-corps ce chantier, le ministre a également "suspendu le calendrier 2013/2014".

Au cours de ce même entretien que publie l'Est républicain, le ministre de l'Education nationale aborde par ailleurs une autre question clé, qui avait fait l'objet de vifs débats lors de la campagne présidentielle : celle des créations de postes d'enseignants. "14.000 suppressions ont été décidées par mon prédécesseur pour cette rentrée. Nous n'allons pas les recréer en 15 jours", souligne Vincent Peillon, en rappelant qu'au total, ce sont "près de 80.000 postes" qui auront été supprimés entre 2007 et 2012. Mais "nous ferons porter prioritairement nos efforts sur le primaire, conformément aux engagements du président de la République. Car depuis 20, voire 30 ans, c'est le primaire qui a été le moins bien traité", ajoute le ministre. Ces créations de postes dans le primaire se feront donc selon "quatre critères" à la rentrée, pour "corriger les injustices des suppressions de postes" du gouvernement précédent : "le taux d'encadrement (nombre d'enseignants par élève), le taux de réussite, les catégories socioprofessionnelles, une attention particulière aux zones rurales". Leur nombre, jusqu'alors chiffré à 1000 par le ministère, n'est pas évoqué expressément dans l'article. "Une enveloppe de postes sera attribuée à chaque académie, à charge pour elle de la gérer en concertation, au plus proche du terrain", se contente d'indiquer le ministre.

mercredi 13 juin 2012

Bourgogne : deux millions de bouteilles de vins trafiquées ?

Un coup dur pour la Bourgogne : Nuits-Saint-Georges, un des vignobles les plus prestigieux de la région se retrouve au cœur d'un des plus grands scandales vinicole de ces dernières années. Quatre dirigeants, dont les deux patrons, de la maison de négoce nuitonne Labouré-Roi, installée depuis deux siècles à Nuits-Saint-Georges en Côte d'Or, ont été placés en garde à vue par les gendarmes de la section de recherches de Dijon, rapporte le quotidien régional Bien Public dans son édition de mercredi. Ils sont soupçonnés d'une vaste tricherie qui toucherait près de deux millions de bouteilles sur des grands crus, premiers crus ou appellation village.

Depuis 18 mois la section de recherches de la gendarmerie de Dijon menait une enquête sur la maison Labouré-Roi. Ils ont découvert avec l'aide des spécialistes de la brigade interrégionale d'enquête des vins de da direction de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (GDCCRF), un système très organisé de tricherie: entre 2005 et 2009, la maison Labouré-Roi aurait mélangé de grands crus avec du vin de table. Des vins coupés auraient également été mis en bouteille, et des médailles qui n'existaient pas auraient été apposées sur des étiquettes pour des produits qui n'avaient pas obtenu de prix.

"traduits directement en justice ?"

Outre Armand et Louis Cottin, les deux dirigeants, âgés respectivement de 82 et 83 ans, l'œnologue et l'administrateur de la maison ont été placés en garde à vue. Aucune information judiciaire n'ayant été ouverte au cabinet d'un juge d'instruction, ils devraient être traduits directement en justice. Pour autant le dossier n'est pas clôturé, des investigations fiscales et sur les stocks détenus par la maison aujourd'hui devraient se poursuivre.

Interrogé par le Bien Public, l'avocat de l'entreprise, Maître Emmanuel Touraille, a expliqué que la "situation était en train de s'assainir. Nous sommes trois ans après la fin de la période contrôlée, et on se rapproche aujourd'hui d'un taux d'erreur proche du zéro". Un coup dur pour cette entreprise de 70 salariés environ qui travaille avec plus de 30 pays et réalise 50% de son chiffre d'affaires à l'international.

Le procureur de la République de Dijon devrait tenir une conférence de presse en fin d'après-midi

http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/laboure-roi-aurait-trafique-pres-de-deux-millions-de-bouteilles-7356257.html

mardi 12 juin 2012

Syrie : l'armée utiliserait des enfants comme "boucliers humains"

Le rapport de l'ONU sur la situation des enfants en Syrie est accablant. Les Nations unis y dénoncent les exactions que l'armée syrienne aurait commises. Selon le rapport, des soldats syriens ont torturé et exécuté sommairement des enfants, et se sont servis de certains d'entre eux âgés d'à peine huit ans comme de "boucliers humains" au cours de leurs opérations contre les rebelles. Le gouvernement figure comme l'un des pires sur la liste annuelle "de la honte" établie par les Nations unies et dans laquelle figure les pays en conflit où les enfants sont tués, torturés et forcés à combattre.

"J'ai rarement vu autant de brutalités contre les enfants qu'en Syrie, où les filles et les garçons sont emprisonnés, torturés, exécutés et utilisés comme boucliers humains", a déclaré Radhika Coomaraswamy, représentante spéciale de l'ONU pour les enfants dans les conflits armés.

Le rapport sur "les enfants dans les conflits armés" cite à l'appui les circonstances d'une opération de quatre jours déclenchée le 9 mars par les forces loyalistes -- armée, services de renseignement et milice Shabiha -- contre le village d'Ayn l'Arouz (province d'Idlib - nord-ouest). Les troupes gouvernementales ont raflé des dizaines de garçons âgés de huit à 13 ans avant d'attaquer le village, selon le rapport. Ces enfants ont été ensuite "utilisés par des soldats et des miliciens comme boucliers humains, placés devant les vitres des autocars transportant les militaires pour pénétrer dans le village lors de l'assaut".

"Soumis à des chocs électriques"

Les opérations contre des écoles sont monnaie courante, ces établissements servant ensuite de bases militaires et de centres de détention, poursuit le rapport, rédigé avant le massacre perpétré le 25 mai à Houla, où 49 des 108 personnes tuées étaient des enfants, dont certains âgés de deux à trois ans, selon des témoins. "La plupart des enfants victimes de tortures témoignent qu'ils ont été battus, qu'ils ont eu les yeux bandés, contraints à des positions incommodes stressantes, fouettés avec des câbles électriques, menacés de brûlures de cigarettes, et dans un cas, soumis à des chocs électriques sur les parties génitales", ajoute le rapport.

Le gouvernement syrien et les milices à son service sont au nombre des quatre nouveaux entrants sur la "liste de la honte" de l'ONU, aux côtés de partis politiques et d'organisations du Yémen et du Soudan. Cette liste comprend au total 52 protagonistes de 11 pays, allant de la police afghane au réseau Haqqani, l'un des groupes d'insurgés islamistes afghans les plus durs, en passant par l'Armée de résistance du Seigneur (LRA) d'Afrique centrale et des groupes armés soudanais et du Darfour.

lundi 11 juin 2012

Affaire Bettencourt : Me Wilhelm et Stéphane Courbit en garde à vue

L'interpellation a été annoncée par le site internet du Journal du dimanche : l'ancien mandataire et avocat de Liliane Bettencourt, Pascal Wilhelm, a été placé lundi en garde à vue dans l'enquête sur les éventuels abus de faiblesse commis sur l'héritière de L'Oréal. Il a été interpellé à son domicile parisien où une perquisition a été conduite. Stéphane Courbit, dirigeant d'une société de paris en ligne, Lov Group, qui a bénéficié d'un investissement de 143 millions d'euros de Liliane Bettencourt en 2011, a aussi été arrêté et placé en garde à vue. L'ex-infirmier de Liliane Bettencourt, Alain Thurin, a lui aussi été convoqué et placé en garde à vue à la brigade financière de la police judiciaire parisienne.
Trois juges de Bordeaux, à l'origine de cette procédure, conduisent depuis fin 2010 cette enquête qui a débouché sur des poursuites contre des membres de l'entourage de la milliardaire de 89 ans, 15e fortune mondiale, et une piste politique susceptible de conduire à Nicolas Sarkozy. Me Pascal Wilhelm a brièvement géré en 2011 les intérêts de Liliane Bettencourt, à la suite de Patrice de Maistre, aujourd'hui écroué, et au bénéfice d'un mandat de protection révoqué en octobre par le tribunal de Courbevoie qui a ordonné le placement sous tutelle provisoire de la milliardaire. Il a procédé à diverses opérations contestées, en particulier l'investissement dans Lov Group, dirigée par Stéphane Courbit, un proche de Me Wilhelm.
Les millions manquants
Après la découverte de cet épisode, un remboursement des 143 millions d'euros avait été annoncé mais il n'est pas effectif à ce jour, a admis Stéphane Courbit dans un entretien aux Echos en avril où il précisait que "120 millions (avaient) d'ores et déjà été utilisés pour accélérer le développement du groupe et renforcer sa structure financière".
Me Wilhelm avait aussi obtenu début 2011 la gestion de 600 millions d'euros de contrats d'assurance-vie. En raison des soupçons pesant sur lui, Françoise Meyers, fille de la milliardaire à l'origine de toute l'affaire en 2007, avait relancé les procédures contre l'entourage de sa mère malgré un premier accord fin 2010. Le conseil de l'ordre des avocats de Paris a aussi conduit une enquête interne pour déterminer si Me Wilhelm s'était mis dans une situation de conflit d'interêt. Il n'a toutefois pas déclenché de poursuites judiciaires.

dimanche 10 juin 2012

Incident dans un bureau de vote de la circonscription clé Le Pen-Mélenchon

Les forces de l'ordre sont intervenues dimanche matin dans un bureau de vote de Méricourt (Pas-de-Calais), ville de la 11e circonscription où se présentent Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, pour faire entrer un assesseur du Front National qui en était empêché "L'incident, qui a eu lieu en début de matinée, a été réglé dans le calme et en moins d'une heure. Il est désormais clos et n'a en aucun cas perturbé ni ralenti le processus de vote dans ce bureau", a assuré la préfecture du Pas-de-Calais

'assesseur du Front National, qui s'était présenté au bureau de vote numéro 7 de Méricourt pour y contrôler la régularité des opérations de vote, s'était vu empêché d'entrer par le président du bureau de vote. "Il y a manifestement eu un problème de compréhension entre les deux hommes, qui ont demandé conjointement l'intervention de la préfecture et des forces de l'ordre pour régler l'incident", a expliqué la préfecture. "Il s'est avéré que l'assesseur du Front National était tout à fait en règle et s'était vu délivrer un récépissé attestant de l'enregistrement de sa candidature à cette fonction", a indiqué la préfecture, sans pouvoir préciser si l'assesseur avait ou non présenté ce récépissé au président du bureau de vote. "La police a rapidement entendu les deux parties à l'extérieur du bureau de vote, et un accord a finalement été trouvé, permettant à l'assesseur FN d'entrer et d'exercer sa mission de surveillance", a-t-il été ajouté.

Mais pour le Front National, "cette attitude anti-démocratique et illégale (du président du bureau de vote de Méricourt) est très grave", s'est-il insurgé dans un communiqué, dénonçant l'incident. "Les assesseurs désignés par le FN ont été empêchés d'entrer dans le bureau de vote par les communistes. Nous avons dû faire intervenir les forces de l'ordre", a dénoncé Marine Le Pen, pointant du doigt "les vieilles méthodes des communistes". Selon la préfecture, suite à cet incident, le président du conseil de surveillance des élections a mandaté une magistrate afin de s'assurer du bon déroulement des opérations de vote dans la 11e circonscription. "Mis à part cette légère tension passagère à Méricourt, tout se passe bien et normalement dans le reste des bureaux de vote", a assuré la préfecture.

vendredi 8 juin 2012

Une étudiante lyonnaise en prison depuis un mois en Turquie

Sevil Sevimli, une Lyonnaise de 19 ans née de parents turcs, a été interpellée avec cinq autres jeunes gens. La jeune fille, en dernière année de faculté à l’Université Anatolie d’Eskisehir, dans le cadre des échanges Erasmus, est accusée au terme de l’article 316 du code pénal qui réprime l’appartenance à une «organisation armée», un crime passible de jusqu’à 12 ans de prison.
L'étudiante est accusée d’avoir des liens avec le DHKP-C, le Front-Parti de libération du peuple révolutionnaire. Ce mouvement, qui figure sur la liste des organisations terroristes de l’Union européenne, est à l’origine de nombreux attentats contre l’Etat turc qui ont fait des dizaines de morts depuis 1976.
L’accusée «a voulu venir en Turquie pour connaître son pays d’origine et voilà qu’elle est accusée d’un aussi grave crime», s’indigne son défenseur, Me Sami Kahraman. Selon lui, aucune arme n’a été retrouvée en sa possession ou rien qui puisse constituer un délit.
L’avocat se dit étonné de l’instruction de la procédure à l’égard de sa cliente et des accusations faites à son encontre. «On lui reproche d’avoir assisté à la parade du 1er Mai ou d’être parmi les dizaines de milliers de spectateurs d’un concert du groupe de musique Yorum» connu et apprécié pour son répertoire et ses actions politiques socialistes. «La famille est bouleversée», a-t-il ajouté.

http://www.leprogres.fr/rhone/2012/06/08/une-etudiante-lyonnaise-en-prison-depuis-un-mois-en-turquie

Carlton : la police convoque une escort-girl, ayant mis en cause DSK, en vain

Une escort-girl, qui avait déclaré avoir subi des actes sexuels non-consentis de la part de Dominique Strauss-Kahn, entraînant l'ouverture d'une enquête préliminaire, n'a toujours pas répondu aux convocations de la police, selon une source proche du dossier. Cette prostituée belge entendue dans le cadre de l'enquête sur l'affaire de proxénétisme dite du Carlton de Lille, mais qui n'a toutefois pas porté plainte, a été convoquée à deux reprises par la police belge dans le cadre d'une enquête préliminaire sur des faits "susceptibles d'être qualifiés de viol en réunion" mais ne s'est pas présentée, a indiqué cette source, confirmant une information du Parisien.
Convoquée ces dernières semaines, elle a depuis fait l'objet d'une troisième convocation, selon la même source, qui a estimé que "son absence de réponse à la convocation pourrait fragiliser sa situation dans ce dossier". Les faits supposés, qui se seraient déroulés à Washington entre le 15 et le 18 décembre 2010 lors d'une soirée à laquelle participait notamment Dominique Strauss-Kahn, ont été relevés par les juges d'instruction en charge de cette affaire de proxénétisme aggravé.

Ces faits sont relatifs aux témoignages de deux prostituées belges ayant participé à un séjour à Washington en décembre 2010 en compagnie de Dominique Strauss-Kahn, Fabrice Paszkowski, David Roquet, et du commissaire Jean-Christophe Lagarde. Ces témoignages avaient été recueillis par les policiers belges en décembre dernier, dans le cadre d'un accord avec la justice française. L'une d'entre elles, qui n'a toutefois pas porté plainte, indique y avoir subi lors d'une soirée, le 16 décembre 2010, certains actes sexuels de manière non consentie lors d'une relation avec Dominique Strauss-Kahn. "Je n'ai pas hurlé mais j'ai clairement dit à haute voix que je ne voulais pas", avait déclaré sur PV la jeune femme.

L'autre escort-girl belge, présente dans la même chambre et qui était interrogée par le quotidien Le Parisien le 13 mai, a déclaré de son côté que si sa collègue "avait vraiment et clairement dit non", elle serait "intervenue, bien sûr". L'un des avocats de Dominique Strauss-Kahn, Me Richard Malka, avait dénoncé lors de l'ouverture de cette enquête, "un acharnement invraisemblable" contre son client.

Rép. dominicaine: 3 Français tués

Trois touristes français ont trouvé la mort et quinze autres ont été blessés hier en République dominicaine dans la collision d'un train avec l'autocar qui les transportait.

Selon les responsables de la sécurité civile, l'accident s'est produit près de la ville de Higuey, à environ 160 kilomètres à l'est de la capitale Saint-Domingue. L'autocar a percuté un train qui transportait du sucre de canne à un croisement ferroviaire.

L'identité des victimes, apparemment deux hommes et une femmes, n'a pu être établie dans l'immédiat mais les autorités ont indiqué qu'il s'agissait de ressortissants français. Les blessés ont été transportés dans des hôpitaux de la région. La police cherche à déterminer les causes et les circonstances de l'accident.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/06/08/97001-20120608FILWWW00316-rep-dominicaine-3-francais-tues-dans-un-accident.php

jeudi 7 juin 2012

Le scanner décuplerait le risque de cancer du cerveau

Les scanners sont-ils dangereux pour les enfants ? Selon, une étude publiée jeudi par la revue médicale britannique The Lancet, l'exposition aux radiations du scanner pourrait tripler le risque de contracter plus tard un cancer du cerveau ou une leucémie pour les enfants de moins de 15 ans. Un constat alarmant relativisé par ces mêmes chercheurs qui reconnaissent le risque est "faible", mais recommandent de recourir à d'autres techniques adéquates, le cas échéant.

Cette étude réalisée sur 178.604 patients âgés de moins de 22 ans ayant effectué des scanners entre 1985 et 2002 dans les hôpitaux britanniques, a pour la première fois établit un lien direct entre les doses de radiations reçues pendant l'enfance et un risque accru de cancer du cerveau et de leucémie, affirment les auteurs. Pour résumer, un scanner du cerveau avant l'âge de 10 ans se traduit par environ un cas supplémentaire de leucémie et un cas supplémentaire de cancer du cerveau pour 10.000 patients dans la décennie suivant la première exposition, notent les chercheurs.

Utilisés dans l'imagerie médicale, les scanners permettent d'examiner des organes en coupes transversales (thorax, abdomen, os, etc.) grâce à un balayage aux rayons X. D'autres études sont en cours, notamment en Australie et au Canada, sur les risques des scanners pédiatriques; les résultats devraient paraître d'ici à un à deux ans.

mercredi 6 juin 2012

Affaire DSK : un journaliste américain démonte la thèse du complot

Le livre est paru mardi aux Etats-Unis ; écrit par John Solomon, le journaliste ayant interviewé la femme de chambre Nafissatou Diallo pour Newsweek, il prend le contrepied de la thèse du complot défendue auparavant par un autre célèbre journiste américain, Edward Jay Epstein, selon qui Dominique Strauss-Kahn était sous la surveillance des services secrets français. DSK, le scandale qui a fait chuter Dominique Strauss-Kahn raconte au contraire toutes les failles de l'enquête, toutes les approximations ou les erreurs qui ont pu bénéficier à l'ancien patron du FMI, qui était alors considéré comme le favori de la course présidentielle en France.
Selon lui, la police de New York et le procureur ont commis des erreurs dès le début. Le 14 mai, alors qu'il vient d'être arrêté et conduit dans un commissariat de Harlem sur la base des accusations de la femme de chambre du Sofitel de New York, DSK ne sera pas interrogé pendant plus de six heures, rapporte le journaliste dans son livre. Ce délai empêchera d'avoir sa version des faits : à 23 heures, son avocat, qui l'a enfin localisé, lui enjoindra en effet de ne pas parler.
Cyrus Vance, un procureur "inexpérimenté"
Le procureur élu de Manhattan Cyrus Vance occupait ses fonctions au moment de l'affaire depuis 16 mois. Son travail, écrit John Solomon, a été celui d'un "procureur inexpérimenté, projeté dans l'arène alors qu'il n'était pas encore prêt". Cela explique selon lui l'inculpation au pas de charge de DSK et "la réaction excessive dans l'autre direction" quand seront découverts les mensonges de Nafissatou Diallo sur son passé. Il souligne également que la responsable de la section des crimes sexuels de l'équipe Vance, Lisa Friel, 25 ans d'expérience, a été écartée au profit de deux procureurs spécialistes des affaires de meurtre, dont "aucune n'avait l'expérience, la formation, ou le tempérament pour traiter avec une femme de chambre immigrée compliquée". Elles prendront selon lui très mal en juin le fait que Diallo ait menti, en affirmant avoir été victime d'un viol collectif en Guinée : un récit "embelli" d'un viol réel, concocté quelques années plus tôt pour obtenir l'asile aux Etats-Unis.
Peu importe que ses collègues lui ayant parlé au Sofitel soient tous convaincus par le récit d'une collègue analphabète qu'ils décrivent comme timide et travailleuse. Peu importe les éléments matériels corroborant ce récit. "C'était le début de la fin de la procédure pénale contre DSK. Et les jours suivants verront une escalade dans les insultes entre l'équipe des procureurs et l'avocat de Diallo", écrit Solomon. Des fuites dans la presse empoisonnent un peu plus le climat. Pourtant, écrit l'auteur, l'avocat du Sofitel, Lanny Davis, juriste chevronné, a lui aussi interrogé Nafissatou Diallo et s'est dit "convaincu". L'ouvrage explique aussi que la femme de chambre ne voulait pas parler à la police, craignant de perdre son travail. Ce n'est qu'après avoir été rassurée, qu'elle aurait accepté.
Un problème de traduction
L'auteur affirme aussi que le signal du BlackBerry perdu par Dominique Strauss-Kahn a montré "qu'il s'éloignait de l'hôtel" lorsqu'il a cessé d'émettre, contredisant l'idée selon laquelle il aurait été volé par Diallo.
John Solomon affirme aussi que les procureurs ont affirmé à tort qu'elle avait changé sa version sur ce qui s'était passé après l'incident. Quand elle explique le 28 juin, via un traducteur remplaçant - Diallo parle un dialecte fulani - qu'elle a nettoyé la suite voisine de celle de DSK, les procureurs comprennent qu'elle parle d'après l'incident. Mais selon les relevés des clés magnétiques, c'était avant. "Ils n'ont jamais admis qu'il était possible qu'ils n'aient pas compris Diallo sur la séquence des événements", écrit-il. Et il affirme que ce n'est pas Nafissatou Diallo qui a mentionné au téléphone dans une conversation en fulani le 16 mai que DSK était un homme riche, mais son "ami" emprisonné Amara Tarally.

mardi 5 juin 2012

Blocage des téléphones portables : les voleurs ont trouvé la parade

Pour enrayer les vols de téléphones portables, la loi sur la sécurité intérieure dite "Loppsi 2", votée en mars 2011, avait mis en place une mesure qui se voulait fortement dissuasive : le blocage des appareils volés. Pour cela, une procédure précise avait été mise en place : désormais, à partir du dépôt de plainte au commissariat, les opérateurs ont l'obligation de bloquer sous quatre jours les mobiles volés. Pour cela, l'opérateur concerné transmet le numéro d'identification du téléphone (numéro Imei) à une banque européenne implantée à Dublin, en Irlande. C'est ensuite cette banque qui bloque le téléphone, censé le rendre inutilisable. Résultat de la mesure : une baisse de près de 20% des vols de portables à Paris entre avril 2011 et avril 2012. Mais les voleurs semblent avoir trouvé le moyen de contourner ce système de sécurité ; et désormais, les policiers redoutent que les vols ne repartent en forte hausse.

Ce qui suscite leurs craintes est la découverte, récemment, d'un logiciel permettant de contourner les mesures mises en place. Baptisé "Z3X", il a été retrouvé dans une cinquantaine de magasins de téléphonie de l'est parisien. Ce logiciel permet de réactiver les téléphones bloqués, soi-disant inutilisables, afin de les remettre sur le circuit, en reprogrammant le numéro Imei. Un délit passible de deux ans d'emprisonnement et 37.500 euros d'amende.

La quête fébrile de nouvelles mesures

Une fois débloqués et réactivés, ces téléphones sont ensuite remis en vente dans certaines officines, ou alors dans la rue à la sauvette, ou sur internet. "Les acheteurs éventuels ne peuvent pas savoir que le téléphone qu'ils achètent a été volé", explique un enquêteur.

Depuis maintenant plusieurs semaines, le ministère de l'Intérieur tente de trouver la riposte. Des réunions ont été organisées avec la Fédération française des télécoms, regroupant les différents opérateurs. Parmi les pistes abordées: une meilleure traçabilité du téléphone et un accès plus simple au numéro Imei. Celui-ci est en effet rarement connu des utilisateurs lorsqu'ils viennent déposer plainte, ce qui peut ralentir l'enquête. Ce numéro est visible sur la facture de téléphone ou bien récupérable sur internet, sur le site mobilevole-mobilebloque.fr, explique une source policière. "Nous souhaiterions qu'il y ait un gravage synthétique du numéro Imei directement sur le téléphone", explique Franck Carabin, porte-parole de la direction de la sécurité de la proximité de l'agglomération parisienne (DSPAP). La réflexion porte également sur la mise en place de signaux silencieux, qui indiqueraient de manière régulière dans la journée la borne la plus proche. Avec l'espoir, à terme, de trouver un système permettant de rendre, à distance, tout portable volé définitivement inutilisable.

lundi 4 juin 2012

Sarkozy prend possession de son nouveau bureau ce lundi

Il devait tenir une première "réunion de travail" avec sa nouvelle équipe dans la matinée. Rentré de 15 jours à Marrakech, au Maroc, Nicolas Sarkozy s'installe ce lundi dans ses bureaux du 77, rue de Miromesnil à Paris, dans le VIIIe arrondissement de Paris. Selon le quotidien, son staff, en passe d'être constitué, comprend d'anciens collaborateurs de la présidence dont Véronique Waché et la demi-sœur de Carla Bruni, Consuelo Remmert. Que fera Nicolas Sarkozy avant de repartir en vacances au Cap Nègre fin juin début juillet ? "Il recevra les personnalités étrangères de passage à Paris qui en feront la demande. Il reprendra aussi contact avec son cabinet d'avocats, situé quelques rues plus loin", écrit Le Parisien.

Se remettra-t-il à la politique ? Dimanche, Brice Hortefeux confiait que Nicolas Sarkozy n'avait "aucune préoccupation politique ni politicienne". "Il se tient éloigné volontairement et durablement de toute préoccupation politique", a ajouté le proche de l'ancien président, qui a eu son ami de toujours plusieurs fois au téléphone pendant ses vacances au Maroc. Rendez-vous en septembre pour savoir s'il tiendra longtemps.

dimanche 3 juin 2012

Un avion avec 153 passagers

Un avion de ligne a percuté aujourd'hui un bâtiment dans le nord de Lagos, la capitale économique du Nigeria. Aucun bilan officiel n'a pour l'heure été communiqué.

Un avion de ligne qui venait de quitter l'aéroport international de Lagos au Nigeria s'est écrasé sur un immeuble de deux étages pour une raison encore inconnue. L'appareil de la compagnie Dana Air devait se rendre de Lagos, la plus grande ville du Nigeria, à Abuja. L'avion transportait 153 passagers. Les chances de retrouver des survivants sont infimes.
Selon le site Airfleets, l'avion détruit est un Boeing (ex-McDonnell Douglas) MD-80/90 datant de 1990. Il avait été acheté en 2009 par Dana Air à la compagnie américaine Alaska Airlines. Dana Air possède quatre autres Boeing de même modèles, fabriqués de 1990 à 1992. La compagnie a confirmé le crash et doit publier un communiqué dans les prochaines heures.
L'avion s'est écrasé dans le nord de la ville, sur la partie continentale de cette immense agglomération de près de 15 millions d'habitants, construite autour d'une lagune le long des côtes du golfe du Bénin. L'appareil «a volé très bas pendant cinq minutes dans un vacarme infernal, avant de s'écraser sur une zone d'habitation (...). Il s'est ensuite embrasé», a raconté un témoin. Selon les habitants du quartier, l'avion a piqué du nez avant de frapper un immeuble.
La queue blanche de l'avion, arrachée du reste de la carlingue, est visible au milieu des décombres de maisons en feu, à côté d'un réacteur métallique déchiqueté. Les carcasses de plusieurs voitures calcinées jonchent les rues alentours, parcourues par des habitants en pleurs ou paniqués.

http://www.lefigaro.fr/international/2012/06/03/01003-20120603ARTFIG00199-un-avion-avec-153-passagers-s-ecrase-au-nigeria.php

Le "dépeceur de Montréal" aperçu à Paris ?

Où se cache Luka Rocco Magnotta ? Ce Canadien de 29 ans, ancien acteur de films pornographiques, soupçonné d'avoir tué avec un pic à glace et dépecé un étudiant chinois à Montréal, est poursuivi à la fois par la police canadienne et par la police française. Après le meurtre dont il est accusé, il aurait quitté le Canada pour la France, où il serait arrivé il y a une semaine. Selon des informations de LCI, le fugitif aurait rencontré un témoin jugé crédible le 28 mai à Paris.
Pendant ce temps, les policiers français, qui agissent dans la plus grande discrétion, effectuent des "recherches ciblées" pour tenter de retrouver la trace du "dépeceur", selon une source policière. L'une de ces "recherches ciblées" a conduit les policiers à contrôler ces derniers jours un bar et deux hôtels de la rue des Batignolles, à Paris 17e.
Visites discrètes de la police
Alors que des médias canadiens ont affirmé que Luka Rocco Magnotta avait déjà séjourné en France (des photos de presse le montrent posant devant la Tour Eiffel ou le cabaret du Moulin Rouge), la police française, qui se veut discrète, affirmait encore à la veille du week-end n'avoir "aucune certitude quant à sa présence ou non en France". Reste pourtant qu'un témoin, qui a requis l'anonymat, a dit avoir vu vendredi vers 23 heures des policiers dans le bar Le petit Batignolles, où ils ont regardé des images de vidéosurveillance, montré la photo du suspect au patron, et emporté des bouteilles de Coca-Cola vides en prenant la précaution de ne pas y déposer d'empreintes. Le témoin a dit avoir entendu des policiers évoquer la possibilité d'un récent passage du suspect dans le quartier. Mais pour sa part, le gérant du bar a démenti samedi avoir reçu la visite de la police.
A l'Hôtel des Batignolles, un employé a signalé la visite de deux policiers sont venus samedi vers 4 heures du matin, en ajoutant : "Ils ont demandé s'il y avait quelqu'un qui ressemblait (au suspect, ndlr). Mon collègue a dit que non". Dans un hôtel voisin, le Studio des Batignolles, deux policiers sont également passés "jeudi vers 18 heures" et "nous ont montré une photo en nous demandant si on l'avait vu et on l'a jamais vu", a dit un responsable.
Luka Rocco Magnotta, également connu sous les noms d'Eric Clinton Newman ou Vladimir Romanov, est accusé de meurtre prémédité et outrage à cadavre. Il aurait perpétré cet assassinat - qu'il aurait filmé pour le diffuser sur internet - dans la nuit du 24 au 25 mai. Sa victime est un étudiant chinois, Jun Lin, 32 ans, originaire de Wuhan, dans la province du Hubei, qui serait arrivé au Québec en juillet dernier pour y faire ses études à l'université anglophone de Concordia, selon la police de Montréal. Les deux hommes se connaissaient probablement. Mardi, un pied humain et une main avaient été découverts dans des colis postaux, l'un au siège du Parti conservateur, au pouvoir à Ottawa, l'autre adressé au Parti libéral, dans l'opposition. Selon un mandat d'arrêt publié samedi par la chaîne CBC, Luka Rocco Magnotta est aussi suspecté de harcèlement contre le Premier ministre canadien Stephen Harper.

vendredi 1 juin 2012

Laurence Ferrari applaudie à la sortie de son dernier JT

C'est sur un « Allez, yalla » que Laurence Ferrari a mis fin à quatre années de présentation de journal télévisé sur TF1. Et c'est sur une citation de Julien Gracq qu'elle a achevé son discours de remerciement aux collaborateurs de TF1. « le rassurant de l'équilibre, c'est que rien ne bouge. Le vrai de l'équilibre, c'est qu'il suffit d'un souffle pour tout faire bouger ». Laurence Ferrari a conclu en souhaitant que ce souffle les porte et elle et ses collaborateurs.
Un peu avant, Catherine Nayl, directrice de l'information et Nonce Paolini, PDG de TF1 et quelques dizaines de salariés de TF1 l'attendaient à la sortie du studio du 20h. Applaudie par ses collaborateurs, la journaliste a tenu à les remercier un à un.

http://lci.tf1.fr/economie/medias/laurence-ferrari-applaudie-a-la-sortie-de-son-dernier-jt-7330256.html