dimanche 31 juillet 2011

Une "amie" de DSK critique les méthodes de l'avocat de Nafissatou Diallo

La contre-offensive du clan DSK a-t-elle commencé ? Une femme qui dit avoir entretenu une liaison avec Dominique Strauss-Kahn explique dans le Journal du Dimanche avoir été contactée par l'avocat de Nafissatou Diallo, Kenneth Thompson, et s'en prend à ses "questions brutales", "un peu comme dans un interrogatoire de police". 
Kenneth Thompson, l'avocat de Nafissatou Diallo, la femme qui accuse DSK d'avoir tenté de la violer en mai dans une chambre d'hôtel de Washington, "m'a couru après pendant une semaine", "j'avais des messages tous les jours", raconte cette jeune femme. "C'est à partir de ce moment que j'ai engagé mon avocate. Nous avons eu une conférence téléphonique avec lui le 18 juillet pendant quarante-cinq minutes. Mais je lui ai répondu sèchement parce que ses questions étaient très personnelles, brutales, chirurgicales, un peu comme un interrogatoire de police", dénonce cette jeune femme. Dans un entretien précédent au magazine suisse L'Illustré, elle avait déjà accusé Thompson de lui avoir posé des questions "vraiment salaces, chirurgicales".


Témoignage à décharge ?
Elle explique que sa trace a été retrouvée car "il semble qu'un cabinet d'investigation de Washington se soit procuré une lettre que j'avais adressée à mon père à Sarcelles et dans laquelle j'évoquais ma liaison avec Dominique Strauss-Kahn". Elle aurait alors accordé son interview au magazine suisse pour "prendre les devants", explique-t-elle au JDD. Le 20 juillet, Kenneth Thompson s'est rendu chez le procureur accompagné de l'avocat de Tristane Banon, une jeune femme écrivain française qui affirme que DSK a tenté de la violer en 2003.

Installée aux Etats-Unis mais réfugiée en Suisse pour échapper à la pression médiatique, cette jeune Française précise par ailleurs que son "avocate à Los Angeles, Gloria Allred, a été contactée par le bureau du procureur Vance à New York". "Je ne sais pas où en sont les choses parce que je suis en Europe depuis une semaine", ajoute-t-elle. Dans le magazine suisse, elle avait toutefois prévenu cette semaine que son témoignage "servirait sans doute plus la défense que l'accusation".

Un Lillois arrêté pour avoir adressé des lettres de menace à Fillon

Un homme originaire de la métropole lilloise a été arrêté vendredi à Nîmes par la police judiciaire de Montpellier après avoir adressé plusieurs lettres de menace au Premier ministre François Fillon.

L'homme, âgé de 46 ans et qui vivait seul, avait envoyé en début de semaine, dans des pochettes rouges, des lettres incohérentes dans lesquelles il menaçait d'égorger François Fillon, accompagnées de lames de cutter, selon une source policière.

Déjà interné en 2009 dans la métropole lilloise pour avoir envoyé des courriers de menace à diverses personnalités politiques avant d'être libéré, il avait déjà déménagé à Nîmes lorsque la police judiciaire de Lille a tenté de l'arrêter à son ancien domicile. Il avait notamment envoyé ses courriers à Matignon, au quotidien Nord Eclair, à la mosquée de Lille, aux ministères de la Culture et de l'Intérieur, ainsi qu'à l'Elysée et au PDG de France Télévisions Rémy Pflimlin.

De nouveau interné vendredi, l'homme a reconnu les faits, sans être véritablement en mesure de justifier son acte.

samedi 30 juillet 2011

L'éducateur se met en grève

Il est venu spécialement du Mans pour travailler en haute Ariège comme animateur dans un centre de vacances. On lui offre 900 € pour le mois. Colère.
Damien Gautier n'en veut pas particulièrement à la structure qui l'a embauché cet été. C'est le système qu'il déplore. Ce garçon du Mans est venu spécialement de la Sarthe, pour travailler comme animateur dans un centre de vacances à Perles et Castelet. « J'ai fait trois ans d'études supérieures avec une licence en gestion du tourisme et un diplôme d'éducateur spécialisé, raconte-t-il. Je cherchais un boulot pour l'été. j'ai trouvé cette colonie et je suis venu sans avoir vu le contrat. A la fin juillet on me propose 900 € pour le mois, dans lesquels est inclus le remboursement de mon billet de train, soit 300 €. Ce n'est même pas le SMIG. Après trois ans d'études et cinq ans d'expérience auprès d'enfants et d'adultes en situation de handicap, je pense que ce n'est pas acceptable. Et comme la DRH de l'unité qui m'emploie, ainsi que le directeur ne veulent rien entendre, je me mets en grève ». Alors Damien travaille mais avec un brassard autour du bras qui explique le mouvement qu'il a initié. Et de poursuivre : « Je ne travaille pas pour l'argent mais pour les enfants. Je ne serai pas payé. Tant pis. Je viens de faire trois semaines de bénévolat en Ariège car je ne signerai pas ce contrat. Pourtant, pendant trois semaines, j'ai dû prendre des responsabilités, comme celle de conduire un camion avec des enfants à l'intérieur. Je n'ai pas compté les heures sups. J'ai répondu aux normes d'hygiène et de sécurité. Je me sens seul contre tous avec ma licence professionnelle. Décemment on ne peut pas vivre avec un tel salaire ».
La colonie prend fin. Les enfants retournent dans leurs familles. Et Damien va reprendre le train vers la Sarthe en essayant de se trouver un job pour le mois d'août. Le contrat, il ne le signera pas. Et donc tout ce qu'il peut espérer, selon lui, est un « éventuel remboursement de son billet de train ». De quoi se consoler d'un mois de travail non stop ?
http://www.ladepeche.fr/article/2011/07/30/1137471-l-educateur-se-met-en-greve.html

300 kilos de viandes et légumes avariés découverts dans une supérette

La boucherie-traiteur de la supérette Spar, boulevard de Verdun, à Sète, est fermée depuis vendredi, sur ordre de la préfecture. Et pour cause : vendredi matin, au cours d’un contrôle de la direction départementale de la protection de la population, environ 300 kilos de viande avariée et de légumes moisis ont été découverts. Et aussitôt jetés dans des conteneurs. La gérante devra acquitter de fortes amendes, y compris pour le travail dissimulé de quatre employés.

http://www.midilibre.fr/2011/07/30/dma-300-kilos-de-viandes-et-legumes-avaries-dans-une-superette,364014.php

Monaco: un septuagénaire se tue après une chute de 15 m

L'avenue d'Ostende sur le port de Monaco a été le théâtre d'un drame, hier, peu après midi. Un homme d'environ 70 ans a en effet chuté d'une quinzaine de mètres, depuis le parapet en pierre surplombant le port Hercule. Une chute qui lui a malheureusement été fatale, la victime étant décédée à son arrivée au centre hospitalier Princesse-Grace (CHPG).
Pourtant, à l'arrivée des pompiers, l'homme était encore semi-conscient. Selon les témoignages recueillis par la Sûreté publique, le septuagénaire - de passage en Principauté d'après les premiers éléments de l'enquête - aurait basculé accidentellement dans le vide. Il a terminé sa chute dans un étroit passage rocheux, coincé entre le mur de la montée d'Ostende et l'arrière du Club nautique (avenue Kennedy).

Médicalisé sur place

Dépêchés, les urgentistes du SMUR ont médicalisé la victime sur place. Et les secouristes monégasques ont ensuite élaboré un système de treuillage afin de remonter le blessé, côté avenue d'Ostende, compte tenu de l'accessibilité difficile. Un dispositif établi le long de cette artère très fréquentée, de surcroît en cette période estivale, qui a provoqué la stupeur et l'incompréhension des badauds.

Juste après avoir hissé et placé la victime dans une ambulance, médecins et pompiers se sont relayés pour tenter à plusieurs reprises de la réanimer. Hélas, en arrivant au CHPG, l'homme, dont l'identité n'a pas été révélée, a succombé à ses blessures.

La Sûreté publique de Monaco a immédiatement ouvert une enquête afin de déterminer les circonstances exactes de ce tragique accident.
 

vendredi 29 juillet 2011

Une marche blanche pour Anne Caudal

Le silence. C'est la réponse apportée par les proches d'Anne Caudal à sa disparition brutale. Les amis et collègues de la jeune femme de 28 ans organisent, ce vendredi, une marche blanche silencieuse dans les rues de Ploërmel, dans le Morbihan.
La marche silencieuse partira à 18h de la jardinerie du Lac, où travaillait la jeune fleuriste, et se rendra vers le lac au Duc de Taupont-Ploërmel. La tante de la jeune femme a annoncé que la famille participera à cet "hommage à Anne Caudal et son bébé". Son père, Gilles Caudal, avait multiplié les appels à témoin dans les médias depuis la disparition de sa fille, enceinte de trois mois, il y a plus de trois semaines à Bruz, dans la banlieue de Rennes. A l'annonce du décès de sa fille, dont le corps a été retrouvé calciné mercredi près de Rennes, il avait fait part de son incompréhension et de sa colère. "Il nous a tous menés en bateau jusqu' au bout", avait-il déclaré à propos de Christophe Piedoux, le compagnon d'Anne.

Placé en garde à vue avec son épouse dès mercredi, Christophe Piedoux a reconnu les faits, invoquant une dispute qui aurait mal tournée. Mais le juge d'instruction a retenu la préméditation. Il a été mis en examen jeudi pour "assassinat", et son épouse, qui avait permis aux enquêteurs de retrouver le corps de la jeune femme, a été mise en examen pour "dissimulation et destructions de preuves". Tous deux ont été incarcérés

Un corps découvert en ville à CAYEUX-SUR-MER

Mardi après-midi, un corps a été retrouvé à l'arrière de maisons de l'avenue Dumont-d'Urville, non loin du centre-ville de Cayeux-sur-Mer (en baie de Somme). Le corps était «en état de décomposition plus qu'avancé», selon la compagnie de gendarmerie d'Abbeville. Il gisait dans un chemin privatif où se trouvent quelques bosquets et des herbes hautes, à proximité de l'entreprise Delarue, exploitant des galets. «C'est un riverain, qui a fait faucher son terrain par une personne, qui a découvert le corps», indique Yves Masset, maire de Cayeux-sur-Mer.

«Le corps n'avait plus de peau, une autopsie est donc impossible», annonce Bernard Farret, procureur de la République d'Amiens. Des examens seront cependant réalisés, notamment des radios et divers prélèvements afin d'identifier la personne. Un test ADN a en effet été requis. Les résultats ne seront cependant pas connus avant une semaine. Une enquête est donc en cours afin de trouver la cause de la mort.

Si l'homme retrouvé ne portait aucun papier d'identité sur lui, des indices ont toutefois orienté les gendarmes. Les habits, lunettes, chaussures, clés de logement retrouvés sur le corps correspondraient aux signalements d'une personne disparue le 12avril dernier: Christian Bidault, un agent technique communal âgé de 55 ans. Les analyses scientifiques devront donc confirmer cette hypothèse. Les recherches par hélicoptère, sur le terrain, puis lors d'un quadrillage de la commune et de ses alentours par des habitants et chasseurs du secteur, fin mai, avaient échoué

http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Un-corps-decouvert-en-ville

Deux personnes blessées au pistolet à plomb dans une maison de retraite

À première vue, la maison de la retraite de la Sauvegarde, (9e arrondissement) paraît tranquille. Sur plusieurs étages, elle accueille des personnes âgées.
Certains sont même dans les lieux depuis plus d’une dizaine d’années. Cependant, mardi après midi, aux alentours de 16 heures, les lieux ont été la cible de plusieurs tirs de plomb brisant notamment un double vitrage de la résidence située dans le quartier de la Duchère. Deux personnes ont été blessées. Le premier est un pensionnaire de l’établissement. Il a été touché au dos, mais aucune intervention médicale n’a eu lieu selon la police. Le second est le gardien, dont les projectiles ont atteint sa cuisse. Sa blessure a tout de même entraîné une interruption temporaire de travail jusqu’à la fin de la semaine, indique la mairie de Lyon.
Jeune enfant voulant s’amuser ou adultes défiant les forces de l’ordre, la police ne privilégie aucune piste quant aux auteurs de ces faits.
Plusieurs personnes âgées, qui jouaient alors au loto dans le salon principal, ont été choquées par cette attaque. « D’un coup, on nous a obligés à remonter dans nos chambres [NDLR : comme l’indiquent les mesures de sécurité] » indique Paule, une des pensionnaires de la maison. Même si elle garde le sourire, la grand-mère admet avoir eu très peur. Ce n’est pas la première fois que des tirs de plomb ont lieu dans le quartier.
Samedi dernier, c’est déjà cette même maison de retraite qui en a été la cible. Un locataire a été blessé.
D’autres tirs ont été recensés le 10 juillet dernier : un policier avait alors été touché à la tête, avenue d’Écully non loin de la maison de retraite de la Sauvegarde.
Dans tous les cas, l’arme employée serait, selon la police, un pistolet à gaz. L’appareil est en vente sur le marché mais aussi disponible sur Internet.
De son côté, alerté une heure après les faits, la ville de Lyon est intervenue assez rapidement. « Nous sommes passés dans toutes les chambres pour rencontrer les locataires » explique Marie-Annick Hamon, responsable gérontologie à la ville de Lyon. « Nous avons discuté avec chacun d’entre eux afin de les rassurer et d’apporter de la chaleur humaine. ». La police procède, depuis, à des interventions répétées sur la voie publique. Présents sur place le maire de l’arrondissement, Alain Giordano et son adjoint à la sécurité, André Amoyal semblaient cependant minimiser l’événement, parlant de « gamins qui s’amusent ».
Pas sûr que les personnes âgées soient du même avis.
http://www.leprogres.fr/rhone/2011/07/28/deux-personnes-blessees-au-pistolet-a-plomb-dans-une-maison-de-retraite

jeudi 28 juillet 2011

Menaces de mort sur Yannick Noah

Yannick Noah vient d'être victime de menaces de mort pour la deuxième fois en à peine plus de trois mois. Mardi après-midi, une enveloppe adressée à son nom, avec, à l'intérieur, une balle d'arme à feu, a été déposée au guichet du Stade Vélodrome d'Arcachon, où le chanteur se produisait le soir même. Yannick Noah a maintenu son show, et a chanté devant 5 000 personnes, débutant par un « Salut, citoyens d'Arcachon », avant d'enchaîner sur son titre « Aux arbres citoyens ». Il a cependant pris l'affaire au sérieux et porté plainte pour menaces de mort au commissariat d'Arcachon.
La PJ bordelaise est chargée de l'enquête et s'intéresse à la piste de l'extrême-droite. « Des tags racistes, des croix gammées et des croix celtiques ont été découverts autour du Vélodrome » confie un enquêteur. Il ajoute qu'il n'y a pas de points communs apparents avec de précédentes menaces de morts subies par Yannick Noah à Roanne, début avril. Elles avaient cette fois-là été peintes sur une table, et visaient également Djamel Debbouze. Elles étaient signées « Phinéas », un nom venant de groupuscules américains néo-nazis, et utilisé à plusieurs reprises à Roanne pour des tags contre la communauté turque de la région.
Yannick Noah, une des personnalités préférées des Français, doit se produire demain à Gourdon (Lot), puis à Carcassonne le 6 août.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/07/28/1136508-arcachon-menaces-de-mort-sur-yannick-noah.html

La peau de Julia Roberts était trop parfaite...

On ne cache pas impunément les rides de Julia Roberts. Le régulateur britannique de la publicité a interdit mercredi deux publicités pour fond de teint de la firme française L'Oréal, mettant en scène l'actrice américaine et le mannequin Christy Turlington, au motif que leurs visages avaient été retouchés. La première publicité, dans laquelle figurait Julia Roberts, l'égérie de Lancôme, vantait un fond de teint présenté comme un "créateur naturel de lumière" censé "recréer l'aura d'une peau parfaite". L'autre réclame mettait en scène sa compatriote Christy Turlington, le visage recouvert par endroits d'un fond de teint "anti-âge" de la marque Maybelline, afin d'en montrer les effets. Elle était accompagnée du slogan "couvre les cernes et les rides fines pour aider à masquer les pattes d'oie, comme si elles avaient été effacées. La perfection de l'apparence parfaite ultime".
Une députée libérale démocrate, Jo Swinson avait saisi l''Advertising Standards Authority (ASA), le régulateur britannique de la publicité, arguant que ces publicités diffusées dans des magazines n'étaient "pas représentatives des résultats que les produits sont en mesure de fournir", les images ayant été améliorées à l'aide de logiciels.
Cindy et Claudia déjà sanctionnées
L'ASA lui a donné raison, et a interdit la reproduction de ces publicités en l'état. L'Oréal a admis que des "techniques de post-production" avaient été utilisées pour "éclaircir la peau, nettoyer le maquillage, réduire les ombres autour des yeux, adoucir les lèvres et assombrir les sourcils" des vedettes. Mais le fabricant de cosmétiques a estimé que ces réclames illustraient correctement les effets des produits, dont la conception a pris des années.

Contactée par TF1 News, la marque Lancôme international répond sèchement qu'elle ne fera "aucun commentaire" sur cette affaire, refusant de s'exprimer sur le caractère mensonger ou non de ses visuels. La publicité Julia Roberts a-t-elle été diffusée en France ? "Oui, car c'est notre ambassadrice", rétorque Lancôme qui refuse de dire s'il s'agit de la même version qu'au Royaume-Uni. Et met fin à notre conversation...
Contrairement aux autorités de la plupart des pays, l'ASA sanctionne régulièrement des marques de cosmétiques et de l'univers du luxe, n'hésitant pas à retoquer toute campagne contenant la moindre allégation jugée trompeuse ou non vérifiée. Ces dernières années, elle a notamment interdit des réclames pour le maroquinier Louis Vuitton, une crème de beauté parrainée par Cindy Crawford, une crème anti-âge Nivea. Et elle avait déjà épinglé en 2005 deux publicités télévisées de L'Oréal pour un antirides et une crème anticellulite, mettant en scène le mannequin Claudia Schiffer.

mercredi 27 juillet 2011

Affaire Dupont de Ligonnès : perquisition hier en Haute-Loire

Une « opération policière d’envergure » s’est déroulée hier matin dans toute la France, notamment en Haute-Loire, dans le cadre de l’enquête sur la disparition de Xavier Dupont de Ligonnès
Une « opération policière d’envergure » s’est déroulée hier matin dans toute la France, dans le cadre de l’enquête sur la disparition de Xavier Dupont de Ligonnès.
À la demande du juge d’instruction nantais en charge du dossier, « une centaine de policiers ont mené simultanément à une quinzaine de perquisitions sur toute la France parmi les proches parents ou les amis » de Xavier Dupont de Ligonnès.
Les policiers ont procédé à 25 auditions libres et « saisi ou copié du matériel informatique ou téléphonique qui sera exploité ultérieurement ».
C’est dans ce cadre que des enquêteurs du service régional de police judiciaire de Clermont-Ferrand ont mené une perquisition dans la région de Brioude, chez une relation indirecte de Xavier Dupont de Ligonnès.
L’opération menée à travers l’hexagone, qui a débuté hier matin pour s’achever en fin d’après-midi, « s’inscrit dans un cadre programmé » et fait partie « d’un travail systématique de recoupements de toutes les informations pour déterminer si, par hasard, il ne serait pas vivant ou en contact avec des proches », explique Xavier Ronsin, le procureur de la République de Nantes.
M. de Ligonnès, dont la trace se perd le 15 avril à Roquebrune-sur-Argens (Var), est recherché dans le cadre de l’assassinat de sa femme Agnès et de ses quatre enfants de 13 à 20 ans, retrouvés morts le 21 avril sous la terrasse de la maison familiale à Nantes.
La seule trace de Xavier Dupont de Ligonnès dont disposent les enquêteurs de la police judiciaire remonte au 15 avril, lorsqu’il a quitté à pied, le Formule 1 de Roquebrune, à 16 heures, avec un sac à dos et un objet long laissant penser qu’il s’agissait d’une carabine. Il fait l’objet d’un mandat d’arrêt international depuis le 10 mai.
http://www.leprogres.fr/haute-loire/2011/07/27/affaire-dupont-de-ligonnes-perquisition-hier-en-haute-loire

Quand Renault fait du grand luxe...

Certains y verront une simple version grand luxe et rallongée de la Laguna. Mais la SM7, qui arrive le mois prochain en Corée, est rien moins qu'une limousine signée Renault Samsung, la filiale coréenne du groupe français. Jugez vous-même : cinq mètres de long et "jusqu'à 260 chevaux", relève la Tribune ce mardi. Utilisant la plateforme d'une Laguna, adaptée à sa taille maousse, elle emprunte ses moteurs à Nissan pour séduire une clientèle asiatique friande de berlines de luxe.
Si vous êtes sensible à l'élégance de la bête, il faudra vous faire une raison. Le véhicule sera bien exporté, notamment en Chine, mais l'Europe de l'Ouest n'est pas prévue au programme. En tout cas, pour l'instant. Les ventes modestes de la Laguna Latitude sur le continent ont sans doute refroidi les ambitions de Renault sur cette classe de véhicule. "Ce véhicule s'adresse à une clientèle locale mais Carlos Ghosn a rappelé récemment que l'on ne lâchera pas le haut de gamme en Europe. On y travaille et ça viendra", promet toutefois une porte-parole de la marque à TF1 News.
"Fruit d'un investissement de 400 milliards de wons" (270 millions d'euros), le nouveau modèle sera proposé à des tarifs entre 20 et 26.000 euros note la Tribune, comme pour nous achever. Le prix d'un bête Laguna en France. Ce qui permet de réaliser que les voitures sont beaucoup moins chères au pays du matin calme...

mardi 26 juillet 2011

Le temps des adieux à Amy Winehouse

Les obsèques de la chanteuse britannique Amy Winehouse, trouvée morte samedi dans son domicile londonien, auront lieu mardi et seront réservées à la famille et aux amis proches. Le lieu et l'heure de la cérémonie n'a pas été révélée mais selon le tabloïd le Daily Mail, elle pourrait avoir lieu à 15 heures, heure locale. Le domicile de la famille Winehouse se trouve à Southgate, au nord de Londres
Lundi, l'autopsie du corps n'a pas permis de déterminer les causes de sa mort. De nouveaux examens toxicologiques vont être effectués, mais il faudra attendre encore entre deux et quatre semaines pour en connaître les résultats.

Mitch et Janis Winehouse, les parents de la chanteuse, ont formellement identifié lundi son corps. Puis ils se sont rendus à son domicile de Camden Square, dans le nord de Londres, où ils ont vu les fleurs, messages, bougies, bouteilles de vodka ou canettes de bière déposés sur le trottoir par des admirateurs, en hommage à la chanteuse disparue à l'âge de 27 ans.

Dans la capitale britannique, l'émotion est toujours vive alors que les ventes de ses disques ont connu une hausse spectaculaire depuis son décès et que la rumeur de l'existence d'un album posthume prend corps. Le journal The Daily Telegraph a écrit lundi que des enregistrements pourraient faire l'objet d'un troisième album, indiquant que la décision de sortir un album posthume incombait à ses parents.

http://lci.tf1.fr/people/le-temps-des-adieux-a-amy-winehouse-6599525.html

Air France en passe de racheter le terrain du crash du Concorde

Onze ans après le crash du Concorde à Gonesse, Air France s'apprête à racheter le terrain où a eu lieu la catastrophe dans laquelle sont mortes 113 personnes. "Nous sommes en train de finaliser l'acquisition qui devrait aboutir avant la rentrée", a indiqué à TF1 News, une porte-parole d'Air France. Les familles de victimes réclament depuis longtemps que le site soit sanctuarisé. Si la compagnie aérienne française confirme que le rachat de ce terrain de 5000m2 est "en cours", elle ne souhaite pas communiquer "pour l'heure" sur sa future utilisation. Mais une exploitation commerciale de ce site semble peu probable, ne serait-ce que du fait de la petite taille du terrain
Le 25 juillet 2000, un Concorde d'Air France à destination de New York avait pris feu peu après son décollage de Roissy et s'était écrasé sur un hôtel de Gonesse. Les 100 passagers, en majorité des touristes allemands, et les neuf membres d'équipage avaient été tués, ainsi que quatre personnes au sol.

Après 10 ans de procédure, Continental Airlines a été déclaré en décembre dernier coupable de la catastrophe. Le tribunal correctionnel de Pontoise a retenu que l'accident avait été provoqué par l'éclatement d'un pneu du Concorde, causé par une lamelle en titane tombée d'un avion de la compagnie américaine, qui a fait appel de ce jugement. Le procès en appel se tiendra en 2012.

L'accident avait mis un terme prématuré à la carrière du supersonique mythique, avion le plus rapide de l'histoire de l'aviation commerciale, qui reliait Paris à New York en trois heures à 2.400 km/h. Il a volé pour la dernière fois en octobre 2003, après 27 ans de vols essentiellement transatlantiques.

http://lci.tf1.fr/economie/entreprise/air-france-en-passe-de-racheter-le-terrain-du-crash-du-concorde-6596819.html

Un policier sanctionné pour son livre

Le ministère de l'Intérieur a confirmé l'exclusion temporaire, proposée par un conseil de discipline, de Sihem Souid, ex-agent à la police aux frontières (PAF) auteur d'un livre très critique sur la police, a-t-on appris de sources proches du dossier. Au printemps, le conseil avait proposé pour "manquement au devoir de réserve" une "exclusion temporaire de fonction" de dix-huit mois dont six mois avec sursis contre l'ancienne adjointe de la sécurité (ADS).
Sa suspension devrait lui être officiellement notifiée mardi matin. Sihem Souid, après son départ de la PAF, avait été affectée à la préfecture de la police de Paris (PP) comme adjointe administrative. "Nous sommes scandalisés. C'est une exclusion pendant douze mois", a dit un de ses avocats, Me Béatrice Dubreuil.
Dans un livre paru en octobre, "Omerta dans la police" (Ed. du Cherche-Midi), Mme Souid avait décrit un climat de racisme et d'homophobie à la PAF d'Orly, un des services en pointe dans la lutte contre l'immigration clandestine.
http://www.lejdd.fr/Societe/Depeches/Un-policier-sanctionne-pour-son-livre-363181

lundi 25 juillet 2011

Décès du neuropsychiatre David Servan-Schreiber

Le neuropsychiatre David Servan-Schreiber, qui luttait contre une grave rechute d'un cancer apparu en 1992, s'est éteint dimanche soir à l'hôpital des Hauts Falaises à Fécamp, en Seine-maritime, a annoncé son frère Franklin à l'AFP. "Mon frère s'est éteint entouré de ses trois frères et de sa mère (...) Il est parti en douceur. Il s'est éteint en paix et sereinement." Agé de 50 ans, David Servan-Schreiber, décédé peu avant 22h, était "depuis trois jours dans un semi-coma", a précisé Franklin. "Son fils Sacha était présent une heure avant qu'il parte", a-t-il ajouté.
David Servan-Schreiber avait connu connu la célébrité avec deux ouvrages traduits en 40 langues, "Guérir", publié en 2003, et "Anticancer", en 2007, vendus à plusieurs millions d'exemplaires. Dans le premier, il présentait sept approches naturelles pour guérir anxiété et dépression, "sans médicaments ni psychanalyse". Dans le second, où il évoquait la tumeur au cerveau dont il était atteint, il préconisait des méthodes permettant d'augmenter le potentiel naturel d'autodéfense et de renforcer le traitement traditionnel : exercice physique, méditation, lutte contre le stress, nutrition contrôlée...
Suite à la rechute de son cancer, en 2010, il avait récemment publié "On peut se dire au revoir plusieurs fois", un petit ouvrage intime et personnel pour parler des difficultés qu'il traversait.

La doyenne des Français s'éteint à 113 ans

La doyenne des Français, Mathilde Aussant, est morte samedi matin à l'âge de 113 ans au centre hospitalier de Vendôme, dans le Loir-et-Cher. Née le 27 février 1898, quelques semaines après le célèbre "J'accuse" d'Emile Zola en pleine affaire Dreyfus, elle a été veuve à deux reprises. Sans famille connue depuis la mort de sa fille, elle avait été placée sous tutelle, au crépuscule d'une vie à cheval sur trois siècles.
Née à Donges, en Loire-Atlantique, dans une fratrie de 11 enfants, Mathilde Aussant, née Gaudet, est devenue serveuse avant de monter à Paris, où elle a travaillé comme ouvrière, gardienne d'immeuble ou femme de ménage. Après deux mariages avec des cheminots, et autant de veuvages, elle vit avec sa fille en région parisienne avant d'être admise, à 101 ans, à la maison de retraite de Morée, dans le Loir-et-Cher, en 1999.

Devenue sourde, Mathilde Aussant n'apparaissait plus en public depuis plusieurs années. La précédente doyenne des Français, une religieuse retraitée de 113 ans, Eugénie Blanchard, était morte le 4 novembre 2010

27 ans, l'âge maudit du rock

C'est presque une fatalité : à 27 ans, les stars du rock et de la pop meurent. Après Jim Morrison ou Janis Joplin, la mort d'Amy Winehouse fait entrer la chanteuse britannique dans le mythique et macabre Club 27, celui des musiciens tragiquement disparus à cet âge maudit du rock. En voici les principaux
 Brian Jones: expulsé des Rolling Stones par Mick Jagger et Keith Richards, touché par des problèmes de drogue et des démêlés avec la justice, le guitariste britannique est découvert mort noyé dans sa piscine dans la nuit du 2 au 3 juillet 1969. L'enquête officielle conclue à une mort accidentelle sous l'influence de l'alcool et de la drogue mais d'autres thèses circulent, dont celle du meurtre.

- Jimi Hendrix: le guitariste afro-américain meurt étouffé dans sa vomissure après avoir ingurgité un cocktail de somnifères et de vin rouge le 18 septembre 1970 dans un hôtel de Londres. Triste point d'orgue d'une éphémère carrière qui a fortement marqué l'histoire de la musique, grâce au talent incomparable de ce guitariste surdoué.

- Janis Joplin: alors qu'elle enregistre l'album "Pearl" -son surnom-, la chanteuse américaine à la voix rocailleuse est trouvée morte dans sa chambre d'hôtel le 4 octobre 1970 d'une overdose d'héroïne, quinze jours après Hendrix. Ses amis feront la fête grâce au chèque de 2.500 dollars qu'elle leur a laissé, en plus du souvenir d'une artiste libre, révoltée par le conservatisme et le racisme et qui avait réussi à s'imposer dans le monde très masculin du rock.

- Jim Morrison: le chanteur américain du groupe
The Doors meurt le 3 juillet 1971 à Paris où il s'était exilé après avoir été condamné aux Etats-Unis pour "exhibition indécente". Selon la police, il a succombé à une crise cardiaque. D'autres évoquent une overdose. Sa tombe reste l'une des plus
visitées au cimetière du Père-Lachaise. Pour le 40e anniversaire de sa mort cette année, Ray Manzarek et Robby Krieger, ex-claviériste et guitariste des Doors, ont donné un concert à Paris.

- Kurt Cobain: le chanteur et guitariste américain se suicide par balle le 5 avril 1994 dans sa maison de Seattle. Avec son groupe,
Nirvana, il avait à la fois créé un style, le grunge, qui a donné un nouveau souffle au rock, et personnifié le mal-être adolescent des années 90. Marié avec la chanteuse Courtney Love, tiraillé entre mal de vivre et toxicomanie, Cobain n'a jamais supporté la célébrité mondiale que lui avait apportée l'album le plus connu de Nirvana, "Nevermind".

Au-delà de la coïncidence que représentent ces morts à 27 ans, l'histoire du rock et de la pop est semée de disparitions tragiques, comme celle du chanteur australien du groupe AC/DC Bon Scott (35 ans) le 19 février 1980 après une nuit très arrosée, de Buddy Holly (24 ans) et Ritchie Valens (chanteur de "La Bamba", 17 ans) dans le même accident d'avion en février 1959, d'une partie du groupe Lynyrd Skynyrd dans un autre accident d'avion en octobre 1977 ou encore du chanteur de soul Marvin Gaye, tué par son père à la veille de ses 45 ans.

dimanche 24 juillet 2011

Texas: un homme tue cinq personnes lors d'un anniversaire et se suicide

Au moins cinq personnes ont été tuées et quatre blessées samedi aux Etats-Unis dans la ville de Grand Prairie, au Texas, par un homme qui a ouvert le feu lors d'une fête d'anniversaire organisée dans une patinoire avant de se suicider, a annoncé la police.
Le tireur était l'un des organisateurs de la fête qui a rapidement dégénéré en dispute entre deux membres d'une même famille, a précisé un policer ayant requis l'anonymat. L'homme a alors sorti une arme et a ouvert le feu.
Les blessés ont été transportés dans les hôpitaux de la région.
Aaron Feldt, un habitant de Grand Prairie, a indiqué au journal The Dallas Morning News, qu'"il y avait pas de raison" à ce drame, ajoutant que des enfants et des adultes figuraient parmi les invités. "Il y avait de la panique dans leurs yeux", a-t-il ajouté.
Grand Prairie fait partie d'une importante zone urbaine incluant Dallas et Fort Worth.

http://www.ladepeche.fr/article/2011/07/24/1134062-texas-un-homme-tue-cinq-personnes-lors-d-un-anniversaire-et-se-suicide.html

Presque condamné, il veut créer un «électrochoc»

Électricien en bâtiment, âgé de 39 ans, Gilles Grange est atteint d’un cancer récurrent. Il mène un combat de fin de vie, car il sait que si sa maladie s’est stabilisée après son opération, la tumeur est là, prête à repousser. « Je profite d’une technique de dépolarisation des cellules suite à un protocole expérimental à l’hôpital neurologique de Lyon. Je garde des électrodes en permanence sur la tête. C’est très contraignant. Je suis pas mal épuisé par la chimiothérapie », confie-t-il.
Mais, dans sa tête malade, est né un désir profond : venir au secours des neuf otages français encore détenus dans le monde, ne surtout pas rester les bras croisés devant la Faucheuse qui le guette, et donner à ses enfants de 9 et 6 ans l’image d’un « père combatif et investi ».
« J’ai eu cette idée spontanément, quelques jours avant la libération de Stéphane Taponnier et Hervé Ghesquière, les journalistes détenus en otage pendant dix-huit mois en Afghanistan. J’ai été très ému de leur libération, comme au coup de sifflet final de la Coupe du monde en 1998. Mais il reste encore neuf otages. Ce sont des personnes dont on ne parle pas beaucoup. À la base, je n’ai pas d’affinités avec eux, si ce n’est d’être concerné comme citoyen français. La liberté est un des droits fondamental. Il ne faut pas oublier les otages », explique Gilles Grange. Il s’informe sur eux par le biais des médias et d’Internet.
Son idée est d’organiser une sensibilisation citoyenne. « Je voudrais faire une marche en partant de ma commune, Marsonnas, puis relier Béréziat, Jaillat, Foissiat et d’autres communes. J’ai écrit aux présidents de communautés de communes afin qu’ils m’apportent leur soutien. J’ai essayé de contacter le préfet pour proposer un avant-projet. Mais c’est très dur de se faire ouvrir les portes », admet-il.
Gilles Grange cherche de l’aide auprès d’associations et de comités des fêtes. Il espère le soutien de Stéphane Taponnier et d’Hervé Ghesquière. « Je pense que ma démarche ne les laissera pas indifférents, mais je n’ai pas encore réussi à les joindre. J’aimerais récolter des témoignages de soutien, des lettres et les faire remonter auprès des ambassades concernées pour organiser un soutien populaire. Si ça peut contribuer à une possible libération, ce serait toujours un pas de fait », conclut Gilles Grange.
http://www.leprogres.fr/ain/2011/07/23/presque-condamne-il-veut-creer-un-electrochoc

Fausses factures / Le naufrage de "La Bohème"

« La Bohème » sombre. Le restaurateur et l'armateur sont accusés d'avoir produit un ou plusieurs devis maquillés en factures pour obtenir une subvention de 300 000 euros de la collectivité locale

Alors que le bateau restaurant de croisière "La Bohème" n'a pas quitté son amarre du Port de Givet comme prévu le 15 avril dernier, que les sociétés, la propriétaire de la péniche et l'exploitante du fond, sont au bord du dépôt de bilan, et que des factures de travaux demeurent impayées, l'avocat du conseil général des Ardennes agissant au nom de son client, vient de déposer plainte contre X du chef de vol, de détournement et d'abus de confiance. Sont évidemment visés, Frédéric Colardelle (ex-restaurateur rémois résidant dans l'Aisne) et son père Joël. Le restaurateur et l'armateur sont accusés d'avoir produit un ou plusieurs devis maquillés en factures pour obtenir une subvention de 300 000 euros de la collectivité locale
C'EST désormais le procureur de la République de Charleville-Mézières, qui tient la barre et va donner le cap. La croisière gastronomique de La Bohème sur les superbes boucles de la Meuse, de Monthermé à Monthermé via les villages de Deville, Madagascar et Laifour, sillonnant entre les légendes des Quatre fils d'Aymon, des Dames de la Meuse, de Roc la Tour… n'existent plus autrement que sur le site officiel du bateau. Les offres de promenades alléchantes, au parfum voulu de croisières transatlantiques des années 30, appartiennent désormais au monde du virtuel.
Le réel a un tout autre goût, celui d'un projet mégalomaniaque, d'un fiasco commercial, et surtout d'une minable escroquerie à l'argent public qui disqualifie l'entreprise depuis son tout début.
Avec la plainte du Conseil général, c'est devant le tribunal que le naufrage de la Bohème va toucher le fond.

La Meuse magique

Le rêve de naviguer sur les eaux chargées d'histoire de la Meuse ne date pas d'hier. Au XXe siècle depuis son début, il était même devenu réalité. C'est Yanny Hureaux, la mémoire vivante des Ardennes qui raconte : « De 1910 à 1914, à bord du Givet-Touriste, on embarquait cent passagers entre Laifour et Givet. Les riches jouissaient du confort moelleux de la première classe. Les autres, assis sur des banquettes en bois, profitaient cependant de la même vue sur l'enchanteresse vallée. Réquisitionné par l'armée française en août 1914, bientôt prisonnier des Allemands qui le baptisèrent Ludwig, libéré en piteux état en 1918, il fut acheté et retapé par des Belges qui lui donnèrent un nom bien de chez eux Mouche 13… »
Et ce ne fut pas la seule expérience. Plus récemment, deux autres bateaux, La Meuse et L'Ardennes ont rivalisé de séduction. Le Conseil général s'était alors financièrement investi. L'affaire avait été un succès. L'un des bateaux avait même navigué pendant 20 ans. Mais le temps a passé, et les navires sont devenus obsolètes. Mais l'envie restait. Pire, le désir était tenace, et pas seulement au département. A Bogny-sur-Meuse et à Givet, on souhaitait vivement qu'un nouveau bateau soit remis à l'eau.

Un investisseur sur les rangs

Début 2007, le Conseil général fait le premier pas et commande une étude à un expert en navigation fluvial, M. Grelet. L'homme n'est pas un inconnu, l'année précédente il a déjà travaillé en ce sens pour la CCI des Ardennes. En septembre il remet son rapport qui recommande un bateau d'une trentaine de mètres, capable de naviguer sur toutes les voies d'eau ardennaises. Plus encore, rapidement, il trouve le-dit bateau, disponible en Bretagne au prix de 300 000 euros. Le Conseil général est prêt à se jeter à l'eau, à l'acquérir, lorsque survient M. Frédéric Colardelle.
Ce cuisinier de profession, qui a bourlingué de cuisines en cuisine pendant 18 ans dans une quinzaine de pays du globe, et travaillé les sauces au Club Med, était revenu dans sa région natale pour y ouvrir, à Reims, rue de Thillois, un restaurant typique, Le Mexico, ainsi nommé en hommage à sa femme, une Mexicaine qui lui a donné deux enfants. Un fonds de commerce qui justement, en 2007, venait d'être vendu.
Grâce à un intermédiaire (voir notre encadré) Frédéric Colardelle rencontre Alain Guillaumin, directeur général des services du Conseil général et lui fait part de son ambition à investir, dans un bateau restaurant qui allierait les plaisirs de la gastronomie et de la fête à celui de la croisière sur la Meuse. Un projet qui a tout pour séduire le département qui est déjà disposé à mettre la main à la poche, ce qu'il fera sous forme de subvention dans l'entreprise Colardelle, mais qui n'aura pas à se soucier de la gestion du bateau, du produit et de l'entreprise. Passer la main à un privé paraît évidemment être la meilleure des solutions. A moins de tomber sur Frédéric Colardelle.
Car dès que le deal est conclu, l'ex restaurateur passe à l'action en multipliant les erreurs et les arnaques.

D'erreurs en arnaque

Sa première boulette c'est l'achat, à un marinier, en mars 2008, du Pharaon, une péniche automotrice de 47 m de long pour 5 m de large construite en Belgique en 1957. Un mastodonte dont le volume handicape la navigabilité et qui s'avère incapable, en cas de volonté de revente, de naviguer sur la plus grande partie du réseau des canaux français qui accueille des péniches de type Freyssinet de 38,50m de long au maximum. Mais sans doute cette dimension était-elle insuffisante pour combler les ambitions pharaoniques de l'acheteur. Montant de la transaction : 120 000 euros.
Le cuisinier se mue en armateur. Il lui faut trouver un chantier pour restaurer la péniche et la transformer selon ses vœux. C'est d'abord le long des quais du chantier belge Meuse et Sambre de Namur, que capitaine Colardelle lance son bout. Le Pharaon est mis à sec et examiné sur ses deux bords. Le 25 mars un devis de réfection est transmis par le chantier : montant 320 000 euros.
Ces travaux ne seront jamais exécutés. La seule facture adressée à M. Colardelle sera celle de la mise à terre, un peu moins de 1 000 euros.
Début juin, contact est pris avec un architecte du Bordelais, BEM (bureau d'étude maritime) pour mettre en musique la partition qu'il a écrite. Le cahier des charges imposé par Frédéric Colardelle qui veut davantage faire du « Pharaon » un bateau restaurant de croisière qu'un bateau de croisière faisant restauration sera à l'origine des invraisemblances de la conception. « Nous n'avons pas eu à connaître la destination du bateau explique M. Poulet de BEM. On nous a imposé un certain nombre de valeurs, de dimensions ». Le premier devis de BEM est adressé en fin de mois. Et les premiers plans sont dirigés vers Meuse et Sambre pour réalisation et Techni-France pour agrément en septembre.

Fausses factures

Coup de théâtre, M. Colardelle quitte le chantier de Namur pour rejoindre Van Kerkoeven à Charleroi. C'est là que seront réalisés les travaux, entre octobre 2008 et juin 2009, pour un montant de 390 000 euros. Adieu Le Pharaon, c'est La Bohême qui sort du chantier. « Il est laid et ne fait pas rêver », commentent alors certains spécialistes de la Meuse qui ne vont pas s'appesantir sur son gabarit. Et pourtant… Ses dimensions sont une catastrophe. Le tirant d'air est de 4,40 m ce qui n'est pas en conformité avec le règlement de la police de navigation intérieure du secteur Meuse - Canal de l'Est Givet/Bras-sur-Meuse qui n'autorise qu'un tirant d'air maxi de 3,70 m. La croisière inaugurale du bateau en destination de Charleville-Mézières, le 5 juin 2009 sera un fiasco affligeant. Et il faudra toute la diplomatie du Conseil général pour obtenir une autorisation provisoire de navigation. Les VNF exigeant toutefois ensuite que la terrasse soit neutralisée lors des déplacements du bateau.
Mais c'est sur le financement que l'incroyable va se produire. D'une façon ou d'une autre, M. Colardelle sait que le Conseil général est disposé à investir 300 000 euros. Toute sa stratégie va donc consister à récupérer l'intégralité de cet argent public. Mais il y a un im pératif : il faut que la subvention soit équivalente à 35 % maximum de l'argent investi.
Il faut donc que M. Colardelle présente des factures acquittées d'au moins 850 000 euros. Faute d'avoir des vraies pour l'intégrité de la somme, (il doit encore de l'argent à ses fournisseurs), il va produire des fausses : 120 000 euros pour l'achat du bateau, Sambre et Meuse 322 950 euros ; Sambre et Meuse encore 76 250 ; Metro près de 200 000 euros et même des factures de Pologne pour 100 000 euros. Total 800 000 euros, il y est. Un total surdimensionné par rapport à la réalité de ses dépenses qui s'élèveraient en fait à un peu plus de 600 000 euros. Un investissement réalisé sans bourse déliée puisqu'il se compose des 300 000 euros de subvention du département et d'un emprunt de 350 000 euros au CIC de Charleville.
Depuis quelques mois, M. Colardelle tente de revendre La Bohème au Conseil général. Il en demande 950 000 euros. Il n'y a pas de petits profits.

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/fausses-factures-le-naufrage-de-la-boheme

samedi 23 juillet 2011

La Norvège plongée dans un cauchemar, au moins 91 morts

La Norvège est plongée dans un cauchemar samedi au lendemain de la double attaque qui a fait au moins 91 morts, victimes du carnage commis par un tireur isolé dans une île proche d'Oslo quelques heures après un attentat à la bombe au coeur de la capitale norvégiennne. Selon le dernier bilan officiel, le massacre dans l'île d'Utoya a fait au moins 84 morts. L'attentat qui a frappé un peu plus tôt le quartier des ministères de la capitale norvégienne a fait au moins sept morts.
L'auteur présumé de la fusillade, également inculpé pour l'explosion d'Oslo, est un Norvégien de 32 ans proche de l'extrême droite, que la police présente comme un fondamentaliste chrétien. "Ce qui s'est passé à Utoya est une tragédie nationale", a déclaré samedi matin le Premier ministre norvégien, Jens Stoltenberg. "Notre pays n'avait pas connu de crime aussi grave depuis la Deuxième Guerre mondiale." Les autorités soulignent samedi matin que le bilan est encore provisoire. "A Utoya, nous continuons les recherches d'éventuelles victimes dans les eaux (du lac). A Oslo, vu l'explosion et l'impact qu'elle a eue, nous ne sommes pas certains que le bilan soit définitif», a dit le directeur adjoint de la police norvégienne, Roger Andresen.
L'attaque s'est produite en deux temps vendredi. En milieu d'après-midi, une bombe a explosé dans le centre d'Oslo, soufflant les vitres des bureaux du Premier ministre, qui n'était pas présent au moment de l'attentat, et endommageant les sièges des ministères des Finances et du Pétrole. Sept personnes au moins ont été tuées, deux autres sont grièvement blessées. Quelques heures plus tard à peine, un homme se faisant passer pour un policier s'est présenté à l'entrée du rassemblement annuel organisé par le mouvement de jeunesse du Parti travailliste, au pouvoir, à Utoya, une petite île boisée longue de 500 mètres proche de la capitale.

"ON S'EST DIT QUE CE N'ÉTAIT PAS POSSIBLE"

Dans le carnage qui a suivi, 84 personnes au moins ont perdu la vie, tombées sous les balles du tireur, décrit comme froid et méthodique, ou mortes en tentant de fuir dans les eaux du lac Tyrifjord. "Nous nous étions tous rassemblés dans le bâtiment principal pour parler de ce qui s'était passé à Oslo. Tout à coup nous avons entendu des tirs. Au début, on s'est dit que ce n'était pas possible", a déclaré une adolescente de 16 ans, Hana, au journal Aftenposten.
"J'ai vu un policier qui se tenait debout avec des sortes de boules Quiès. Il a dit 'j'aimerais vous rassembler tous' puis il a couru à l'intérieur et il a commencé à tirer sur les gens. Nous avons couru en direction de la plage et nous nous sommes mis à nager", a-t-elle ajouté. Les autorités politiques et policières se refusaient samedi matin à toute spéculation sur les mobiles qui ont poussé l'auteur de ce carnage, que les médias identifient sous le nom d'Anders Behring Breivik, à agir.
"Il se décrit lui-même sur sa page Facebook comme un chrétien, attiré par l'extrême droite chrétienne", a dit le numéro deux de la police norvégienne. La police a découvert des explosifs sur l'île. Elle a perquisitionné dans l'appartement où vivait ce suspect dans l'ouest d'Oslo. D'après des médias norvégiens, il a créé un compte Twitter il y a quelques jours mais n'y a posté qu'un seul message, le 17 juillet : "Une personne avec une conviction est aussi forte que 100 000 autres n'ayant que des intérêts",
écrit-il. Sa page Facebook semble avoir été bloquée tard vendredi soir. Auparavant, on pouvait lire parmi ses centres d'intérêt le culturisme, le conservatisme politique et la franc-maçonnerie.

"Nous travaillons toujours sur l'hypothèse selon laquelle plusieurs personnes pourraient être impliquées", a précisé un autre dirigeant de la police, Sveinung Sponheim.

"TRAUMATISÉS À VIE"

Des témoins et des survivants de la tuerie d'Utoya ont raconté qùil tirait au hasard tout en progressant sur la petite île boisée et touristique où de jeunes partisans du Parti travailliste s'étaient réunis pour leur traditionnel camp d'été. Alors que les coups de feu résonnaient, les jeunes paniqués cherchaient désespérement un abri, certains fuyant dans les bois, d'autres plongeant dans le lac. "Je me cachais derrière des rochers. Je l'ai vu une fois, à environ 20 ou 30 mètres de distance. Je me disais 'J'ai peur
pour ma viè. J'ai pensé à toutes les personnes que j'aime. J'ai vu des bateaux mais je ne savais pas si je pouvais avoir confiance. Je ne savais plus en qui faire confiance
", a raconté Jorgen Benone.

Les cheveux encore trempés par l'eau du lac, une jeune survivante a déclaré à la chaîne de télévision TV2 : "Il marchait lentement mais avec détermination et il tirait sur tout le monde. Au bout d'un moment, il est arrivé où j'étais assise puis il est passé lentement et a tué dix personnes. (...) Il était si calme, c'est ça qui était si étrange." Toute la nuit, des bateaux aidés par des hélicoptères ont cherché des survivants dans les eaux ou sur les rives du lac, balayées par la lumière de projecteurs. Les recherches se poursuivaient samedi matin.
La Norvège, dont les 4,8 millions d'habitants sont peu habitués à la violence sur leur sol, est membre de l'Otan et a déjà été menacée en raison de son implication militaire en
Afghanistan et en Libye. Elle est aussi impliquée dans des tentatives de médiation dans les conflits à travers le monde et accueille chaque année la remise du prix Nobel de la paix.

"Tous ceux qui étaient présents à Utoya sont traumatisés à vie. Des jeunes gens ont vécu des choses auxquelles nul ne devrait être confronté : la peur, le sang et la mort", a dit Jens Stoltenberg.
http://www.laprovence.com/article/a-la-une/la-norvege-plongee-dans-un-cauchemar-au-moins-91-morts

Une handicapée moteur agressée à Paris

Une femme handicapée moteur a été agressée dans la rue hier dans le XXe arondissement de Paris par un homme l'ayant, selon elle, frappée avant de lui dérober son sac à main.

La femme a été retrouvée à terre, au pied de son fauteuil roulant, rue des Orteaux, en bas de chez elle, par un voisin qui a prévenu la police. Celle-ci a raconté aux policiers avoir été frappée et poussée à terre par un inconnu qui lui a dérobé son sac à main, selon ses déclarations.

Elle souffre de plusieurs hématomes, a précisé la source policière. Le 2ème district de police judiciaire (DPJ) a été saisi de l'enquête.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/07/22/97001-20110722FILWWW00321-une-handicapee-moteur-agressee-a-paris.php

vendredi 22 juillet 2011

Bientôt la bière pression en self-service

Le concept vient d'Irlande et est testé dans des pubs français...
Après l'essence, la petite mousse. «Se servir sa bière soi-même», c'est le nouveau concept importé d'Irlande par un brasseur qui mise sur le côté «ludique« et «convivial» de ce système, actuellement en test dans une vingtaine de pubs, dont le premier à Dijon, et qui sera lancé partout en France en 2012. Etienne, musicien, a donné rendez-vous à une dizaine d'amis dans un bar irlandais de Dijon pour fêter son vingtième anniversaire. Au lieu de commander les verres au comptoir, Etienne opte pour une des deux grandes «tables pression», récemment installées au fond du pub. Signe particulier: elles possèdent chacune un système de tireuse à bière pression, contrôlé par un boîtier depuis le bar où sont débloquées les quantités de bière payées à l'avance.
Ce concept irlandais, baptisé «Pour your own pint», permet au client de jouer les apprentis barmans. «C'est vraiment cool pour un anniversaire, ça rajoute une côté convivial, même si au niveau du prix ça n'a pas trop d'intérêt», juge Etienne, qui va débourser 11 euros par litre de bière servi à sa table, contre 12,40 euros derrière le bar, soit 10 % de moins. «Vous avez-vu? Il était presque parfait celui-là!», se vante-t-il devant ses amis à propos d'un verre sans trop de mousse. «J'avais déjà vu ce système en Irlande il y a quelques années et j'avais trouvé ça génial. Quand on me l'a proposé en test chez moi en avril, j'ai tout de suite dit oui», explique Eric Thabussot, le patron du Flannery's, qui a ouvert ce pub dijonnais en 2000.
«Ca existait déjà pour le vin»
«Cadres de sortie ou étudiants en médecine, c'est plutôt destiné à une clientèle de groupe. Ils sont dans une ambiance tout en étant autonomes. Et en période de forte affluence, ça fait moins de monde à servir au bar», détaille le patron. Avec un volume de bière débitée en progression de 23% par rapport à l'an dernier, Eric Thabussot assure que les deux tables, dont il estime le coût d'investissement à 20.000 euros chacune, «y ont joué un rôle important». «Niveau marketing, c'est très habile, même si ça existait déjà pour le vin. C'est une façon de valoriser le consommateur dans son autonomie, ça lui donne une compétence supplémentaire tout en lui permettant de ne plus dépendre d'un autre», analyse Joëlle Brouard, directrice de l’Institut de management du vin à l'Ecole supérieure de commerce de Dijon.
«Ca correspond à une tendance de fond où l'on veut tout faire soi-même», poursuit ce professeur de marketing. Côté législation, Etienne Naudet, responsable du circuit pubs chez Kronenbourg, qui distribue ce système, assure que le dispositif est conforme à la loi Evin tant qu'il est «contrôlé depuis le bar» et que les clients «payent avant». Une deuxième phase de test a été lancée en juin sur une vingtaine d'établissements en France. Etienne Naudet espère d'équiper une cinquantaine de pubs par an dès 2012.
http://www.20minutes.fr/article/761082/bientot-biere-pression-self-service

Euro Millions: limiter les gains à 30M€ ?

Le député UMP du Haut-Rhin Éric Straumann souhaite limiter les gains de l'Euro Millions et les plafonner à 30 millions d'euros, révèle la radio RMC. «On pourrait faire 6 fois plus d’heureux si on plafonnait à 30 millions ; soit un plafond qui peut être compréhensible et dépensable par une personne physique. Ça fait 2 000 euros par jour (pendant plus de 40 ans, hors intérêts, ndlr) ; je pense qu’avec ça, sans toucher au capital, on peut vivre très heureux».

La cagnotte de l'Euro Millions est aujourd'hui plafonnée à 185 millions,
un seuil qu'elle a atteint récemment. Chaque joueur qui mise deux euros a une chance sur 116 millions de décrocher le jackpot. Le député du Haut-Rhn souhaiterait que les gains au-delà de 30 millions soient reversés aux autres participants, selon des modalités à préciser.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/07/22/97001-20110722FILWWW00297-un-depute-ump-veut-limiter-les-gains.php

Albert et Charlène complices et souriants

Le prince Albert II et son épouse Charlène se sont affichés souriants et complices hier soir sous l'oeil des photographes en visitant l'exposition consacrée aux festivités de leur mariage au Musée océanographique de Monaco.

Main dans la main ou se tenant par le bras, le couple a déambulé à travers le musée pour découvrir les photos des grands moments ou d'instants plus intimes de leurs noces et revoir quelques objets symboliques exposés au public (robe, voiture, diadème...). Deux jeunes enfants - une de leurs demoiselles d'honneur et le fils d'un employé du musée - les accompagnaient tout au long de la visite, les tenant chacun par la main. Vêtue d'une robe longue décolletée à l'imprimé fleuri bleu-vert, cheveux tirés en chignon, la princesse Charlène est apparue très souriante.

Des centaines de touristes et de Monégasques attendaient le couple devant le musée, ayant eu vent de la visite quelques heures auparavant, musée qui n'avait d'ailleurs pas été fermé au public pour l'occasion, a constaté le photographe de l'AFP.

Mercredi soir, de retour de voyage de noces en Afrique du Sud et au Mozambique, l'ambiance semblait pourtant plutôt morose au Palais. Le couple princier avait en effet fait part à des représentants de la presse locale de son "indignation face
aux rumeurs", après plusieurs semaines de battage médiatique sur des tensions supposées au sein du couple. "Ce qui est regrettable, c'est que les médias s'emparent de ces rumeurs sans vérifier leurs informations. (...) J'ai toujours respecté la liberté d'expression. Mais la diffusion de fausses informations est lamentable et passible de sanctions pénales", a notamment souligné Albert II, cité par Nice-Matin. "Il y a une ou des personnes à Monaco qui cherchent à nuire", attaque le souverain, sans vouloir citer de noms.

Quelques jours avant le mariage, célébré le 2 juillet, des informations avaient été publiées sur le site internet de l'hebdomadaire L'Express, selon lesquelles Charlène aurait voulu quitter la Principauté. Elles ont été démenties à plusieurs reprises par le Palais. Hier soir, Me Thierry Lacoste, avocat du couple princier, a indiqué à l'AFP qu'il allait assigner en début de semaine prochaine L'Express pour "atteinte à la vie privée" et "diffusion de faits inexacts attentatoires à la vie privée du prince et de la princesse", sans préciser dans l'immédiat auprès de quel tribunal.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/07/22/97001-20110722FILWWW00236-albert-et-charlene-complices-et-souriants.php

Albert II de Monaco "indigné" par les rumeurs

Devant les rumeurs persistantes de mésentente au sein du couple, le souverain et son épouse ont convoqué au palais princier une journaliste de Nice-Matin et les rédacteurs en chef de deux journaux de la Principauté. "C'est insupportable", a lancé Albert II.
Albert II de Monaco et son épouse Charlène ont fait part mercredi soir à des représentants de la presse locale de leur "indignation face aux rumeurs", après plusieurs semaines de battage médiatique sur des tensions supposées au sein du couple avant et après leur mariage.
"C'est insupportable", a lancé le souverain à une journaliste de Nice-Matin et aux rédacteurs en chef de deux journaux de la Principauté, convoqués au palais princier. "Ce qui est regrettable, c'est que les médias s'emparent de ces rumeurs sans vérifier leurs informations. Je trouve cela indigne de la part de vos confrères. J'ai toujours respecté la liberté d'expression. Mais la diffusion de fausses informations est lamentable et passible de sanctions pénales", a poursuivi Albert II, cité par Nice-Matin dans son édition de jeudi. Il ajoute: "Parfois, ces rumeurs nous ont fait sourire, par exemple lorsque les médias expliquaient que la princesse et moi n'avions pas dormi dans le même hôtel en Afrique du Sud. C'était pour des raisons pratiques évidemment".
Du 9 au 20 juillet, le couple a réussi "à fuir les paparazzis" en séjournant au Mozambique, écrit Nice-Matin. Ce fut, dit le prince, "un séjour merveilleux. Nous n'avons pas été dérangés", alors que, pendant ce temps, les rumeurs sur une mésentente ne tarissaient pas dans la presse internationale. "Il y a une ou des personnes à Monaco qui cherchent à nuire", attaque le souverain, sans vouloir citer de noms.

RSA : comment l'UMP veut mettre les bénéficiaires au travail

Avant même que ne surgisse, en mai, la polémique liée aux propositions de certains députés de droite d'imposer des contrats non rémunérés aux allocataires du Revenu de solidarité active, Marc-Philippe Daubresse, ancien ministre des Solidarités actives, avait été chargé par le président Sarkozy de proposer des mesures de simplification du dispositif du RSA. L'UMP, dont il est le secrétaire général adjoint, avait ensuite formulé ses propres propositions, prônant cette fois des contrats de 5 heures rémunérés sur la base du Smic horaire. Une idée désormais mise en musique par l'ancien ministre, qui a présenté ses pistes, lors d'une réunion organisée le 6 juillet, à plusieurs institutions comme la Direction générale de la cohésion sociale et à des associations. Parmi ces associations figurait notamment la Fédération nationale des associations de réinsertion sociale (Fnars) ; c'est elle qui aujourd'hui donne le détail des propositions Daubresse, dont le journal La Croix se fait également l'écho.
Concrètement, l'ancien ministre des Solidarités actives a notamment proposé "des contrats de 5 à 10 heures" hebdomadaires pour certains allocataires... mais en rappelant qu'ils existent déjà dans la loi de 2008 créant le RSA. Ce texte avait en effet, dès l'origine, prévu la possibilité de Contrats uniques d'insertion (CUI), d'au moins 20 heures, mais dont les durées pouvaient être inférieures de façon dérogatoire. Les allocataires du RSA figurent parmi les publics visés principalement par ces contrats aidés. Dans la loi figurait aussi une palette de sanctions possibles (suspension voire suppression du RSA) en cas de non respect des obligations.
Mais de fait, les contrats de 5 à 10 heures "ne sont pas utilisés, l'idée serait donc de les expérimenter", explique Matthieu Angotti, directeur adjoint de la Fnars, ajoutant qu'ils seraient financés par le Fonds national de solidarité active (FNSA), qui finance le RSA. Parmi les autres préconisations, la fusion du RSA et de la Prime pour l'emploi (PPE) et avec l'Allocation de solidarité spécifique (ASS, pour les chômeurs en fin de droits), indique encore Matthieu Angotti. Marc-Philippe Daubresse suggère aussi "la neutralisation de l'allocation logement pendant six mois quand on reprend une activité", qui éviterait de perdre cette aide quand on reprend un emploi. Mais pour la Fnars, il manque encore des propositions sur l'accompagnement des allocataires et sur le RSA jeunes, qui ne touche pas assez de bénéficiaires selon syndicats et associations.

jeudi 21 juillet 2011

La Porsche de James Dean ressuscitée ?

Porsche a peut-être trouvé le moyen de dynamiser ses ventes. Matthias Müller, le patron du constructeur allemand, a confié au Handelsblatt qu'il songeait à développer une version moderne de sa voiture de course 550 Spyder, prisée par l'acteur américain James Dean dans les années 1950.
Construite entre 1953 et 1957, c'est au volant de cette voiture que James Dean s'est tué en 1955. Le nouveau modèle pourrait s'appeler la 551 Spyder mais ne devrait "pas être une voiture rétro", contrairement à ce qu'a pu faire Citroën avec sa nouvelle DS. Matthias Müller voit plutôt "une petite deux-places décapotable" qui "nous ferait du bien". Objectif ? Doubler les ventes d'ici à 2018 et attirer de nouveaux clients, notamment grâce au prix.
Car il faut compter près de 50.000€ pour s'offrir la Porsche la moins chère, la Boxster. Le constructeur allemand souhaite à terme se doter de sept gammes de modèles, contre quatre actuellement. Et tout est mis en œuvre pour atteindre cet objectif : le budget de recherche développement du groupe va être augmenté de 50%.

Un octogénaire bloqué deux jours dans sa voiture accidentée

Ils cherchaient un endroit calme où faire exploser des pétards pour la fête nationale. C'est ainsi que ces trois adolescents âgés de 14 à 17 ans sont tombés sur un homme de 88 ans, bloqué depuis deux jours dans sa voiture après un accident de la route. Le conducteur de 88 ans s'était égaré deux jours plus tôt après être sorti de l'autoroute A75 en raison d'un orage.

Derrière une église, son véhicule avait basculé sur le toit, cinq à six mètres en contrebas, dans un endroit peu fréquenté et à l'abri des regards, rapporte Midi Libre qui révèle l'information. L'octogénaire était parvenu à s'allonger entre les fauteuils, la tête sous le tableau de bord et les jambes bloquées par la banquette arrière.

"Il m'a dit qu'il allait bien, qu'il avait juste mal à la tête et au cou", a dit l'un des jeunes, Florian, qui a discuté avec l'octogénaire, en forme malgré ces deux jours passés sans manger ni boire. La victime a craint le pire. "Je croyais que personne n'allait me retrouver", a-t-il avoué à ses sauveteurs. Selon le jeune homme, le fils de la victime est venu remercier les adolescents et leur famille pour ce sauvetage.

Marine Le Pen imagine un rattachement de la Wallonie à la France

La crise belge émeut Marine Le Pen. La présidente du Front national a appelé mercredi la France "à tendre la main à la Wallonie" si "la Belgique venait à éclater", proposant que dans ce cas Français et Wallons se prononcent par référendum sur le rattachement.

"La crise politique que connaît la Belgique s'aggrave, ne trouve pas de solution et jette Wallons et Flamands dans une incertitude terrible. Personne ne se réjouit de cette situation et chacun en France partage l'inquiétude des Belges", écrit Marine Le Pen dans un communiqué. "En cette veille de fête nationale belge (le 21 juillet, ndlr), Il est néanmoins de la responsabilité de la France et des Français de tendre la main aux Wallons", ajoute-t-elle.

Pour la présidente du FN, "si la Belgique venait à éclater, si la Flandre prenait son indépendance, hypothèse de plus en plus crédible, la République française s'honorerait d'accueillir en son sein la Wallonie". "Les liens historiques et fraternels qui unissent nos deux peuples sont trop forts pour que la France abandonne la Wallonie", justifie-t-elle. "Il va de soi que ces décisions importantes pour l'avenir de nos peuples ne pourraient être prises qu'après consultation par référendum des Français et des Wallons", conclut la responsable frontiste.

Ce tueur de 14 ans qui effraie le Mexique

"Je les ai tués. Je n'aimais pas ça, mais on m'avait menacé". Pas de regret, à peine une amorce d'excuse : Edgar Jimenez, surnommé "El Ponchis" ("Le manteau"), ne nie pas les meurtres qui lui sont reprochés. Pourrait-il tuer à nouveau ? Ceux qui l'ont rencontré en sont persuadés. Edgar Jimenez n'a pourtant que 14 ans. Et le procès de ce jeune tueur, accusé de quatre meurtres, de trois enlèvements et de trafic de drogue à la solde de narcotrafiquants, a commencé cette semaine à huis clos au Mexique, avec à la clé une peine maximum de trois ans, en raison de son âge.

"El Ponchis", né aux Etats-Unis et de nationalité américaine, avait été arrêté en décembre à l'aéroport de Cuernavaca, capitale de l'Etat de Morelos, à 90 km au sud de Mexico, alors qu'il avait l'intention de s'envoler pour San Diego, en Californie, où vit sa mère de nationalité mexicaine. Mais bien avant son arrestation, son cas avait suscité une forte émotion au Mexique avec la diffusion sur l'internet de vidéos de ses meurtres, filmés sur téléphone portable. Il y avouait aussi avoir tué sur ordre de Jesus Radilla, l'un des chefs du cartel du Pacifique Sud, actif dans les régions de Cuernavaca et d'Acapulco, la célèbre station balnéaire du sud du Mexique.

Débat sur l'âge pénal

Edgar Jimenez a indiqué qu'il avait commencé ses activités criminelles à l'âge de 11 ans, forcé par des narcotrafiquants. "Ils m'ont dit qu'ils allaient me tuer", s'est-il justifié. Plus de 65 témoins ont été cités à Miacatlan, localité du Morelos, où il est détenu dans un centre pour mineurs. "Il y a suffisamment d'éléments pour le condamner à la peine maximum, mais pour un jeune de son âge, c'est trois ans", a indiqué le procureur chargé des délits commis par des Adolescents du Morelos, Juan Manuel Serrano. Ce qui pose la question de sa réhabilitation : d'ici trois ans, ce jeune tueur, semblable aux enfants soldats enrôlés de force par de nombreuses guérillas de la planète, pourrait-il revenir à une vie normale ?

Ce procès provoque un débat au Mexique sur les peines applicables à des mineurs accusés de crimes graves. Selon le ministère de la Justice, de décembre 2006 à avril 2010, 3664 mineurs ont été arrêtés dans des opérations contre le crime organisé.

Juan Martin Perez, directeur de l'ONG Réseau pour les droits de l'enfance, craint que ce procès ne renforce les partisans de l'abaissement de l'âge pénal. Il met en garde : "Le cas d'Edgar est singulier et ne peut être pris comme référence pour légiférer". Un docteur en droit pénal, Raul Carranca y Rivas, est par contre favorable à une "indétermination" de l'âge pénal pour les jeunes au dessus de 12 ans et "l'individualisation" de la condamnation sur la base d'études d'experts sur la responsabilité des mineurs.

mercredi 20 juillet 2011

Super Wendi, future héritière en or

Le tabloïd Daily Mail l'a qualifiée d'"héroïne du jour". Wendi Deng, la jeune épouse de Ruper Murdoch, s'est illustrée mardi en empêchant un entarteur d'agresser le magnat des médias lors de son audition devant les députés britanniques. Les téléspectateurs ont vu en direct cette ancienne volleyeuse, tout de rose vêtue, porter un coup à la tête de l'assaillant de son mari, lui retournant l'assiette de mousse qu'il projetait de lui écraser à la figure. C'est même cet acte de bravoure qu'a choisi le député Tom Watson pour conclure l'audition : "M. Murdoch, votre femme a un bon crochet du gauche".
Mais qui est cette intrépide personne ? Wendi Deng, une Américaine d'origine chinoise, a 37 ans de moins que son mari. Elle l'a rencontré alors qu'elle travaillait dans l'une des chaînes de son empire médiatique, Star TV, à Hong Kong. Ses anciens collègues l'ont décrite comme une experte des relations publiques possédant de grandes ambitions.

Née en 1968 dans la ville chinoise de Xuzhou en pleine Révolution culturelle, elle quitte la Chine à 19 ans pour les Etats-Unis où elle se lie d'amitié avec un couple d'Américains, Jake et Joyce Cherry. Wendi a d'abord vécu chez le couple en Californie, avant de déménager lorsque Joyce découvre que Wendi a une liaison avec Jake. Les époux Cherry divorcent. Entretemps, Wendi acquiert la nationalité américaine.

Débuts comme stagiaire à Star TV
Diplômée de gestion en 1996 de l'université de Yale, elle commence comme stagiaire à Star TV où elle rencontre lors d'un pot d'entreprise Rupert Murdoch, alors encore marié à sa deuxième femme, Anna. En 1999, le troisième mariage du magnat de la presse a lieu à bord d'un yacht que Murdoch aurait acheté pour sa retraite. Wendi et Rupert vivent aujourd'hui à New York avec leurs filles Grace et Chloe lesquelles, depuis un changement effectué sur le testament de leur père en 2005, hériteront de News Corp à parts égales avec les premiers enfants déjà adultes du magnat. Et à la mort de son mari, Deng deviendra la plus puissante héritière de la famille jusqu'à ce que ses enfants, aujourd'hui âgés d'une dizaine d'années, puissent réclamer leur part d'héritage à l'âge de 30 ans. Les deux petites filles du couple vont hériter d'une part importante de la société - un conglomérat gigantesque qui possède des journaux et des chaînes de télévision à travers le monde.

Bien qu'elle n'occupe aucun poste officiel au sein de News Corp, elle assure une présence de tous les instants aux côtés de son époux et participerait activement à la gestion de ses affaires. Lors de l'audition de mardi - que Murdoch a décrite comme le jour de sa vie où il s'est senti le plus "humble", Wendi était assise juste derrière lui et lui donnait régulièrement une tape sur l'épaule pour le rassurer. Les photos de Wendi s'étalaient mercredi à la une des journaux britanniques, accompagnés de commentaires élogieux sur sa rapidité de réaction.

Il tranche la gorge de son collègue au couteau

Un homme de 27 ans travaillant dans une supérette de Creil a tranché la gorge de son collègue dimanche dernier.

Dimanche, vers 15 heures, des policiers en patrouille repèrent un homme tâché de sang, à Creil, rue Jules-Juillet, devant la supérette Sitis Market. Il ne présente cependant pas de blessure. L’explication, ils la trouvent à l’intérieur du magasin. Au bout d’un rayon, ils découvrent un homme gisant au sol, la gorge béante, en partie tranchée.
La victime est rapidement transportée à l’hôpital. Âgé de 50 ans, domicilié en Seine-Saint-Denis, travaillant dans la supérette, l’homme est tiré d’affaire, mais n’a pas encore été entendu par les enquêteurs, compte tenu de son état.
Les forces de l’ordre ont placé en garde à vue le premier homme, également employé du magasin. Âgé de 27 ans, il habite Nogent-sur-Oise. Selon la police, il reconnaît les faits. Il serait passé derrière l’épaule de son collègue et aurait alors enfoncé le couteau dans la gorge de la victime. La lame, courte, se serait alors cassée.
La victime et le suspect, tous deux d’origine sri-lankaise, ne s’entendaient pas. Les raisons exactes qui ont conduit à l’agression restent toutefois à déterminer. Le suspect a été déféré hier après-midi au parquet de Senlis. Une information judiciaire a été ouverte pour tentative d’homicide.

http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Il-tranche-la-gorge-de-son-collegue-au-couteau

Accidents de la vie courante : près de 20.000 décès en 2008

Les accidents de la vie courante tuent encore plusieurs milliers de personnes par an. Selon les derniers résultats de l'Institut de veille sanitaire (InVS), ils ont entraîné 19.703 décès en 2008 en France métropolitaine. Des chiffres plutôt encourageants puisque le taux de mortalité lié à ces accidents a diminué de 2,8% en moyenne par an, tous âges confondus. La diminution est surtout sensible chez les enfants de moins de 14 ans, avec une régression de l'ordre de 5,7% par an en moyenne.

Mais sur les trois dernières années, les décès par accidents de la vie courante ont augmenté. De 2,8% entre 2006 et 2007 et de 3,4% entre 2007 et 2008. Une évolution à imputer à l'évolution démographique selon les auteurs de l'étude publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire : les
personnes âgées, qui constituent le gros des effectifs des accidents de la vie courante, sont plus nombreuses.
476 morts par le feu
Tous âges confondus, les chutes ont constitué la première cause de décès par accident de la vie courante en 2008, avec 9.412 décès. Plus des trois quarts des décès par chute étant survenus chez des personnes âgées de 75 ans et plus. Les suffocations ont provoqué 2.999 décès et les intoxications - dont plus des deux tiers ont eu pour cause des médicaments -, 1.376 décès. Il y a eu 1.028 décès par noyade accidentelle, 476 par le feu.
http://lci.tf1.fr/science/sante/accidents-de-la-vie-courante-pres-de-20-000-deces-en-2008-6581790.html