vendredi 29 novembre 2013

Vers une hausse des tarifs des assurances auto et logement en 2014

Selon les Echos, les prix pourraient augmenter de 2 à 5%, selon les contrats et les groupes d'assurance. Cette tendance devrait se poursuivre car elle a des causes structurelles.


Ce n'est pas une très bonne nouvelle que les ménages vont lire dans les Echos de vendredi. Selon les données compilées par le quotidien économique, les primes des assurance-auto vont continuer à augmenter l'année prochaine, entre 0 et 2,8%. Et les prochaines années ne devraient pas voir infirmer cette tendance, en raison des nouvelles règles jurisprudentielles.

Pour le secteur
automobile, l'augmentation des prix de l'assurance s'explique par de multiples facteurs : hausse du coût des réparations, indemnisation plus forte des sinistres corporels, etc..

Dans l'assurance-habitation, la hausse des tarifs pourrait être encore plus forte, le quotidien évoquant des augmentations jusqu'à 5%. Pour Le Echos, « les événements climatiques ont encore une fois pesé très lourd en 2013, sous l'effet des intempéries de cet été ». Sont citées également comme explications les cambriolages et les incendies.  
 

jeudi 28 novembre 2013

Fillette morte à Berck: un appel à témoins diffusé dans le métro parisien

Alors que la femme dont le bébé a été découvert mort le 20 novembre à Berck-sur-Mer reste introuvable, un appel à témoins sous forme d'affichettes a été diffusé ce jeudi dans le métro et le RER parisien.

Le parquet de Boulogne-sur-Mer ouvrira jeudi une information judiciaire pour "meurtre sur mineur" après la découverte à Berck-sur-Mer, dans le Pas-de-Calais, du corps d'un bébé dont la mère est recherchée. "Je vais ouvrir une information judiciaire auprès du juge d'instruction de Boulogne-sur-Mer pour meurtre sur mineur. Depuis la découverte le 20 novembre du cadavre de la fillette, la police recherche une femme noire d'environ trente ans, sa propre mère selon l'ADN prélevé dans la chambre d'hôtel où elle avait séjourné. La préméditation n'a pas été retenue. Une semaine après le début de l'enquête, le parquet a expliqué n'avoir reçu ni appels, ni témoignages permettant de localiser cette femme, qui fait l'objet d'un appel à témoins depuis vendredi.
Appel à témoins dans le métro parisien
Un appel à témoins a été diffusé dans le métro parisien et le RER sous forme d'affichettes comportant trois photos de la mère. Ces affichettes de format A4 sont visibles "sur les points de vente, à chaque station de métro et de RER" à la demande de la préfecture de police de Paris.
Elles signalent une "femme de type africain antillais, de taille 1 mètre 63, de corpulence mince, âgée de 30 ans maximum, cheveux noirs lisses, tirés en arrière et plaqués, pommettes légèrement saillantes, s'exprimant en français avec un léger accent indéterminé" et vêtue d'"un manteau noir descendant jusqu'au dessous des genoux et pantalon foncé, porteuse d'un sac a main", a constaté une journaliste de l'AFP. Cet appel à témoin dévoile également une nouvelle photo de la suspecte, vue de face, une poussette dans les mains et la tenue décrite dans le signalement. Vendredi à la mi-journée, une centaine d'appels avait été répertoriés. Les enquêteurs effectuaient le tri parmi eux.
Des images de vidéosurveillance à la gare du Nord
La mère et la fille ne sont toujours pas identifiées et le prénom de l'enfant "n'est pas formellement connu", selon M. Valensi. Selon une source proche du dossier, l'ouverture d'une information judiciaire permettra de géolocaliser un éventuel téléphone que la suspecte aurait pu avoir en sa possession.
Les images de vidéosurveillance prises à la gare du Nord à Paris montrent la mère et l'enfant en route pour Berck le mardi 19 novembre puis la mère, seule, au retour, le mercredi 20, quelques heures après la découverte du cadavre. Selon une source policière, "elle se dirigeait vraisemblablement vers le RER B". Des enquêteurs étaient présents mercredi sur les quais de la gare du Nord, a indiqué cette source, "pour voir des gens, poser des questions, montrer des photos" de cette jeune femme "susceptible de séjourner en Ile-de-France".

Tout témoin permettant d'identifier l'enfant et/ou sa mère est prié de joindre la police judiciaire au numéro vert suivant : 0 800 35 83 35.
 

mardi 26 novembre 2013

MUNICIPALES. Pourquoi Voynet renonce à Montreuil

L'ancienne ministre écologiste a pris une décision personnelle mais également politique, en se retirant de la course à Montreuil. Ses chances de reélection étaient entamées. Explication.

Le retrait de Dominique Voynet lundi soir a surpris tout le monde. Ou pas... Car ceux qui connaissent Montreuil et la situation politique locale ne sont pas tombés de leur chaise en apprenant que l'actuelle maire de la ville jette l'éponge. Comme souvent en politique, la décision est à la fois le mélange d'une réflexion sincère et d'une analyse froide du rapport de forces politiques.

Il y a déjà chez
Dominique Voynet "une forme de vrai dégoût", confie à MYTF1News un écologiste parisien peu surpris par l'annonce. Et dans sa lettre d'explications, les mots utilisés par l'ancienne ministre de Lionel Jospin sont accablants pour une forme de combat politique. "Je souffre profondément de la dégradation de la vie politique et du climat qui conduit, à Montreuil comme ailleurs, à englober tous les politiques d'une même suspicion, et de plus en plus souvent d'un même mépris, ceux qui ne cumulent pas comme ceux qui cumulent, ceux qui sont intègres comme ceux qui sont corrompus, ceux qui brossent leurs clientèles dans le sens du poil comme ceux qui refusent d'accorder des passe-droits, y compris à leurs plus proches amis".
Le PS pas prêt à lâcher Montreuil
Dominique Voynet, qui a annoncé lundi après-midi sa décision à son équipe municipale puis aux militants écolos, lance aussi une attaque à peine voilée contre ses adversaires, et notamment son rival ambitieux, le député PS Razzy Hammadi. Elle dit ainsi refuser "de partir en campagne en promettant logements et jobs à la mairie à tour de bras; de garantir à toute personne rencontrée dans la rue que sa demande, même injustifiée, sera traitée en priorité".
Sur France Inter mardi matin, elle a ajouté : "j'aime mon métier de maire", "je n'en suis pas lassée" mais "j'ai voulu dire stop, halte au feu, c'est violent, insupportable, grossier". "La politique, ce ne peut pas être une sorte de fight club où le seul objectif, c'est de traîner l'adversaire dans la poussière, lui faire rendre gorge, l'humilier, le détruire".
s'explique aussi par une analyse des rapports de forces locaux entre EELV, le PS et les communistes. En 2008, la maire écologiste était parvenue à arracher par surprise au communiste Jean-Pierre Brard cette ville de plus de 100.000 habitants qu'il gérait depuis 25 ans. Mais depuis, face à l'absence d'ennemi menaçant à droite, les écologistes et la gauche n'ont jamais cessé de se quereller au sein de la majorité municipale. Et les communistes n'ont jamais renoncé à reprendre Montreuil. Du coup, les socialistes locaux, soutenus par le très influent patron du département de Seine-Saint-Denis Claude Bartolone, ont fait bloc derrière leur candidat trentenaire Razzy Hammadi pour s'emparer de la ville.
"Elle n'aime pas les gens"
Interrogée dans Libération mardi sur d'éventuelles accusations de retrait par peur de perdre, Dominique Voyent répond : "Je sais qu'il n'aurait pas été facile d'être réélue dans une ville où la gauche est aussi divisée". Mais "j'ai toujours placé mes convictions avant les considérations électorales".
Dotée d'une personnalité forte, d'un "sale mauvais caractère" disent ses détracteurs, la maire de Montreuil n'a pas voulu ou pu ces derniers temps mettre tout en œuvre pour conserver son mandat. "Le principal problème de Dominique, c'est qu'elle n'aime pas les gens", lançait il y a quelques jours, cruellement, l'ancienne écologiste Martine Billard au quotidien Monde. Chacun traduit donc mardi matin ce retrait comme il le souhaite, entre sincérité du refus de certaines pratiques ou incapacité à fédérer durablement un groupe.
 

lundi 25 novembre 2013

Réforme fiscale : 50% des Français redoutent des hausses d'impôts

La moitié des Français redoutent que la réforme fiscale annoncée par Jean-Marc Ayrault ne se traduise par une hausse de leurs impôts, selon un sondage IFOP publié dimanche par "le Figaro".

A la veille des consultations que doit engager lundi le Premier ministre sur la réforme fiscale, un sondage montre à nouveau les craintes des Français. Si une large majorité est favorable à la "remise à plat de la fiscalité" française, près de 75% la jugeaient déjà injuste et inefficace dans un sondage BVA samedi. Ce dimanche, ils sont encore 50% à redouter cette réforme. Ils craignent qu'elle ne se traduise par une hausse de leurs impôts, selon un sondage IFOP publié dimanche par le Figaro.
Si 50% attendent une hausse des impôts en raison de cette réforme, ils sont 35% à estimer que la charge fiscale restera stable et 12% à en attendre une baisse. Cette enquête fait ressortir que 54% des personnes interrogées sont favorables à la fusion de l'impôt sur le revenu et de la contribution sociale généralisée (CSG) et que 55% approuvent la proposition d'un prélèvement à la source.
66% des Français ne font pas confiance à Ayrault
La réforme fiscale annoncée par le Premier ministre suscite aussi le scepticisme, selon ce sondage, car seulement 32% des personnes interrogées pensent qu'il pourra mener à bien sa réforme et 66% --dont 51% parmi les sympathisants de gauche et 84% parmi ceux de l'UMP-- ne lui font pas confiance sur ce point. Le Figaro note que le soutien à un prélèvement à la source est en net recul car il atteignait 64% en avril 2002.
 

dimanche 24 novembre 2013

Vaccin Gardasil : une jeune femme de 18 ans porte plainte

Une double expertise commandée par la Commission d'indemnisation des accidents médicaux d'Aquitaine a conclu à un "lien de causalité" entre l'injection de Gardasil et une "réaction inflammatoire aiguë du système nerveux central" sur une femme aujourd'hui âgée de 18 ans. Sanofi dément.

Une jeune Aquitaine a déposé une plainte  visant Sanofi Pasteur et l'Agence nationale de sécurité du médicament pour de  graves effets secondaires liés selon elle au vaccin Gardasil contre le cancer  du col de l'utérus. L'utilité du vaccin contre le cancer contre le col de l'utérus a  régulièrement fait débat en France, où des patientes ont déjà saisi des  commissions régionales d'indemnisation des accidents médicaux, pour des effets  secondaires liés selon elles au Gardasil, commercialisé par Sanofi pour Merck.

L'avocat de cette jeune fille de 18 ans aujourd'hui, Me Jean-Christophe Coubris, par ailleurs avocat de victimes de l'antidiabétique Mediator, a indiqué à l'AFP avoir déposé une plainte simple vendredi auprès du parquet du tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis) pour "atteinte involontaire à l'intégrité de la personne humaine", confirmant une information de Sud Ouest Dimanche et du Journal du dimanche. Après deux injections de vaccin Gardasil en octobre puis décembre 2010, la  jeune femme a été hospitalisée à plusieurs  reprises en 2011, à Dax (Landes) après des vertiges et vomissements, puis au  CHU de Bordeaux, après avoir souffert d'une perte de la vue, de la marche et de paralysie faciale notamment.
Le cancer du col de l'utérus, 12e cancer le plus fréquent
Après un an son état s'est stabilisé en août 2012, mais présente une  fatigabilité persistante gênant sa scolarité. Selon Sud Ouest, une double expertise commandée par la Commission d'indemnisation des accidents médicaux d'Aquitaine a conclu à un "lien de  causalité" entre l'injection de Gardasil et une "réaction inflammatoire aiguë  du système nerveux central", qui après la deuxième injection a "décompensé un  processus immunitaire". L'expertise estime que les incidents inflammatoires de la jeune patiente présentent "tous les caractères objectifs d'imputabilité médico-légale".
En mars 2012, un groupe d'études de l'Assemblée nationale sur la  vaccination avait recommandé "une recherche approfondie sur l'efficacité et les  effets du vaccin". Selon l'InVS, moins d'un tiers des adolescentes françaises étaient en 2011 vaccinées contre le cancer du col de l'utérus, 12e cancer le plus fréquent chez  les femmes (plus de 2.800 personnes atteintes en 2011, 1.000 décès).
Sanofi dément tout lien entre vaccin et sclérose en plaques
Sanofi Pasteur MSD dément dimanche tout lien entre le Gardasil, son vaccin contre le cancer du col de l'utérus et la survenue de cas de sclérose en plaques. Dans un communiqué, le laboratoire pharmaceutique dit avoir été informé le 18 septembre des conclusions de la Commission régionale de concialition et d'indemnisation des accidents médicaux (CRCI)de Bordeaux suite à une demande d'indemnisation "concernant la survenue d'une sclérose en plaques chez une jeune fille au décours d'une vaccination par Gardasil".

La CRCI a retenu une imputabilité de la pathologie à la vaccination à  hauteur de 50%."Les études conduites en France et dans le monde pour évaluer l'association éventuelle entre la vaccination anti-HPV et la survenue de cas de sclérose en plaques n'indiquent aucune augmentation du risque d'apparition de cette maladie", affirme le laboratoire pharmaceutique.

Sanofi Pasteur MSD "regrette que les conclusions formulées par les experts  de la commission (régionale de conciliation des accidents médicaux de Bordeaux,  CRCI), qui ne sont fondées sur aucune preuve scientifique, jettent le discrédit  sur le vaccin Gardasil et la vaccination anti-HPV en général", poursuit le  communiqué.
 

vendredi 22 novembre 2013

Mory Ducros : l'un des plus importants dépôts de bilan en France depuis Moulinex en 2001


Le transporteur Mory Ducros, deuxième acteur du transport de messagerie en France, a annoncé vendredi être en cessation de paiement et demande son placement en redressement judiciaire, d'après la CFDT. 5.000 salariés emplois sont menacés.

C'est l'un des plus importants dépôts de bilan en France depuis celui de Moulinex en 2001. L'entreprise de transport de messagerie Mory Ducros, 5.000 salariés, a annoncé vendredi son dépôt de bilan, confirmant les craintes syndicales d'une saignée d'emplois à venir. Ce dépôt de bilan du deuxième acteur du transport de messagerie en France intervient quinze jours après celui de FagorBrandt. Le transporteur a révélé aux représentants du personnel son état de cessation de paiement à l'occasion d'un comité d'entreprise extraordinaire qui avait exceptionnellement lieu à Torcy (Seine-et-Marne) et non au siège situé à Gonesse (Val d'Oise).
Dans un communiqué publié à l'issue du CE, la société a confirmé avoir "décidé de solliciter auprès du Tribunal de commerce de Pontoise l'ouverture d'une procédure collective", signifiant, selon une porte-parole, "une procédure de redressement judiciaire". "La situation est catastrophique et des suppressions d'emplois seront inévitables. On aura un carnage", a estimé à l'issue de la réunion Martial Brancourt, représentant CGT au comité d'entreprise.
"Une véritable course contre la montre"
Pour la CFDT, premier syndicat dans l'entreprise, cette annonce "déclenche une nouvelle lutte pour l'emploi et une véritable course contre la montre devant le tribunal" afin de préserver "le maximum d'emplois possibles". Renforçant les inquiétudes grandissantes depuis plusieurs semaines, le syndicat avait affirmé mercredi craindre un "plan de restructuration considérable", de l'ordre de "2.000 à 3.000 suppressions d'emplois". La direction mise sur une reprise.
La CFDT avait aussi évoqué le risque d'une "liquidation" de l'entreprise, "le pire scénario". Le groupe, qui espère trouver un repreneur, a considéré vendredi "vraiment prématuré d'évoquer un nombre de suppressions d'emplois". "Grâce à cette procédure, la réorganisation de l'entreprise, annoncée depuis plusieurs mois, pourra être conduite dans des conditions économiquement viables. Des partenaires industriels et financiers ont dé manifesté leur intérêt pour le projet", explique-t-elle dans son communiqué.
Marché en crise et problèmes de trésorerie
Né de la fusion de Mory et Ducros l'an dernier, Mory Ducros fait face à un marché en crise et rencontre notamment des problèmes de trésorerie. Il emploie plus de 5.000 salariés dans 85 agences en France. Selon les syndicats, il fait en outre travailler 2.000 personnes en sous-traitance.
Mory avait lui-même été placé partiellement en redressement judiciaire en 2011, et son activité de messagerie reprise par la société Arcole Industries. Selon les comptes récemment déposés au greffe du tribunal de commerce, consultés par le quotidien Le Monde, le transporteur a perdu 79,5 millions d'euros lors de son dernier exercice, qui a duré exceptionnellement seize mois et s'est achevé le 31 décembre 2012. Son chiffre d'affaires s'élève lui à 765,5 millions. Ce dossier est suivi de près par Bercy. Comme FagorBrandt, Mory Ducros fait partie des entreprises éligibles aux prêts d'urgence du "plan de résistance" économique annoncé par le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, il y a une semaine.
 

jeudi 21 novembre 2013

Grève vendredi dans les crèches parisiennes

Le premier syndicat de la petite enfance à Paris appelle à une grève vendredi qui devrait perturber vendredi le fonctionnement des crèches de la Ville de Paris

Un mouvement de grève à l'appel de la CGT-Petite enfance devrait perturber vendredi le fonctionnement des crèches de la Ville de Paris. "Avec l'ouverture de nouveaux établissements sans recrutement de personnel en nombre suffisant, de nouveau, les conditions de travail des personnels se dégradent", a indiqué mercredi le syndicat dans un communiqué, rappelant la dernière mobilisation du printemps 2011 pour davantage de moyens. L'organisation, premier syndicat de la petite enfance à Paris, réclame "la création d'un poste supplémentaire par établissement, la revalorisation immédiate des primes, un meilleur déroulement de carrière".

Quelque 450 établissements municipaux sont concernés: crèches collectives, familiales, halte-garderie, jardins d'enfant du bailleur social Paris-Habitat. Par manque d'auxiliaires de puériculture et d'éducateurs "les ratios d'encadrement des enfants sont très limite", a dit à l'AFP Emmanuelle Lavandier, de la CGT Petite Enfance. "A partir de 66 enfants, il doit y avoir une adjointe (au responsable du site, ndlr) et il n'y en pas toujours", selon elle. La responsable syndicale n'a pas donné de prévisions sur le suivi de l'appel à la grève, expliquant que le personnel des crèches n'est pas tenu de se déclarer gréviste à l'avance
 

mercredi 20 novembre 2013

Le père de l'actrice Brittany Murphy affirme que sa fille a été empoisonnée

Selon le père de l'actrice décédée en 2009 d'une pneumonie, des traces de mort-aux-rats ont été retrouvées dans ses cheveux. Il a fait analyser des cheveux de sa fille par un laboratoire indépendant, ne croyant pas aux conclusions de l'autopsie.

Le père de l'actrice Brittany Murphy, décédée en 2009 d'une pneumonie à son domicile de Los Angeles, affirme que des traces de mort-aux-rats ont été retrouvées dans les cheveux de l'actrice et que sa fille a été empoisonnée. Angelo Bertolotti a fait analyser des cheveux de sa fille par un laboratoire indépendant, ayant toujours refusé d'admettre les conclusions de l'institut médico-légal de Los Angeles, qui avait conclu à un décès par pneumonie.

Selon ses déclarations au New York Daily News, des niveaux élevés de métaux toxiques, notamment du barium, utilisé dans la mort-aux-rats, ont été retrouvés dans les échantillons. Les résultats "montrent qu'elle a été empoisonnée", déclare-t-il. "Nous voulons une réouverture de l'enquête pour découvir l'auteur (du crime). Et pour ne pas perturber la nouvelle enquête, je ne peux pas encore nommer la personne que je suspecte".

Brittany Murphy, qui a notamment joué dans le film "Clueless", est décédée brutalement le 20 décembre 2009, à l'âge de 32 ans. Son mari, le scénariste britannique Simon Monjack, est mort cinq mois plus tard à l'âge de 39 ans, lui aussi d'une pneumonie, au domicile qu'il partageait avec l'actrice. Le directeur de l'institut médico-légal de Los Angeles, Craig Harvey, a précisé que son établissement avait fourni les échantillons de cheveux pour les nouvelles analyses. Mais il n'a pas eu de nouvelles de M. Bertolotti depuis et maintient ses conclusions. "Rien n'a été présenté
 

mardi 19 novembre 2013

Smartphones et tablettes, les cadeaux star de Noël

Le smartphone garde la préférence des acheteurs. Pour Noël, il devrait encore être le cadeau star, devançant d'un rien les tablettes parmi les produits technologiques, selon une étude de l'institut GfK. "Le smartphone est désigné comme le véritable chouchou des Français du Noël 2013, mais la tablette fait également l'unanimité grâce à une offre élargie, adressant toutes les cibles de consommateurs avec des prix pour tous les budgets", résume François Klipfel, directeur général adjoint chez GfK.
Au total, pas moins de 4,3 millions de ces deux produits devraient être vendus à l'occasion des fêtes en France. Sur la lancée de 2012, deux milliards d'euros devraient ainsi être dépensés afin de mettre des produits technologiques sous le sapin.
450 millions d'euros de chiffre d'affaire pour les tablettes
Juste derrière le smartphone, la tablette va générer un chiffre d'affaires supérieur aux téléviseurs ou aux PC portables, avec plus de 450 millions d'euros sur le seul mois de décembre.
Les appareils photo numériques, baladeurs, les téléviseurs et les PC "attireront certes un peu moins de consommateurs que l'an passé, mais restent parmi les valeurs sûres de la liste des cadeaux de Noël" et sur ces produits, "l'innovation sera plus que jamais l'élément déclencheur pour convaincre", résume GfK.
Des innovations comme la connexion wifi pour les appareils photo, la résolution numérique 4K pour la télévision, le format hybride pour le PC ou encore les consoles de jeu de nouvelle génération, ces dernières étant "promises à un succès immédiat auprès des communautés de joueurs, impatients de profiter d'une nouvelle approche de divertissement".
Côté son, le casque audio continuera sur sa lancée et sera rejoint sous le sapin par les stations d'écoute (respectivement huitième et dixième en termes de chiffre d'affaires).
 

lundi 18 novembre 2013

Antibiotiques : Touraine veut faire la guerre à la surconsommation

Marisol Touraine veut faire la guerre à la surconsommation d'antibiotiques qui favorise les phénomènes de résistance. La ministre a annoncé le développement de tests de diagnostic pour déterminer si une maladie est d'origine bactérienne ou bien virale, ce qui permet de justifier ou non la prescription d'antibiotiques.

Prescription d'antibiotiques à l'unité, tests rapides pour savoir s'ils sont vraiment justifiés, la ministre de la Santé veut faire la guerre à la surconsommation d'antibiotiques. Le but : éviter les phénomènes de résistance. "La question de la résistance aux antibiotiques est un sujet majeur (...), il y a urgence car ce progrès majeur du 20e siècle (la mise au point des antibiotiques, ndlr) est susceptible d'être remis en cause", a déclaré lundi Marisol Touraine lors d'une conférence de presse organisée avec le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll.
S'exprimant à l'occasion d'une journée européenne de sensibilisation au bon usage des antibiotiques, la ministre a annoncé son intention de "développer les tests rapides de diagnostic" qui permettent de déterminer si une maladie est d'origine bactérienne ou bien virale, ce qui permet de justifier ou non la prescription d'antibiotiques. Le but d'une généralisation de ces "tests rapides d'orientation diagnostique (Trod)" est de "parvenir à une réduction importante des prescriptions inappropriées d'antibiotiques", comme par exemple pour des angines d'origine virale.
Vente de médicaments à l'unité
La ministre a rappelé que le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2014 prévoit l'expérimentation avec des pharmaciens volontaires de la délivrance de médicaments à l'unité. Elle a aussi annoncé son intention de proposer au niveau européen un "statut particulier pour les antibiotiques" qui s'inspirerait de l'actuel statut des médicaments orphelins. Le but d'une telle mesure serait de favoriser le maintien sur le marché des "vieux antibiotiques" dont la découverte est ancienne et qui s'avèrent peu rentables pour les firmes pharmaceutiques. L'objectif serait aussi d'inciter au développement de nouveaux produits.
La responsable a également annoncé le lancement d'une campagne sur internet à destination du grand public et des professionnels par l'assurance maladie, après la fameuse campagne "les antibiotiques c'est pas automatique", lancée en 2002, qui avait eu un "impact réel".
La consommation d'antibiotiques en France tend à ralentir mais reste encore 30 % supérieure à la moyenne européenne et le pays reste le troisième plus gros consommateur européen de cette classe de médicament, selon des chiffres cités par Mme Touraine.
 

vendredi 15 novembre 2013

Volkswagen rappelle 2,6 millions de voitures dans le monde

Volkswagen va rappeler 2,6 millions de voitures dans le monde notamment en raison de défauts pouvant affecter les phares.

Le constructeur automobileVolkswagen va devoir rappeler 2,6 millions de voitures dans le monde. Des défauts pouvant affecter les phares sont notamment en cause. Il va s'agir de la plus grosse opération de rappel de son histoire, a-t-on appris jeudi auprès du constructeur. Sept modèles de voitures construits sous différentes marques du groupe sont concernés par ce rappel, dont 800.000 exemplaires duVolkswagen Tiguan.
Trois problèmes différents ont été identifiés, contraignant le constructeur à ce rappel géant. Sur ses modèles Tiguan, fabriqués entre 2008 et mi-2011, des  pannes des éclairages extérieurs ont été constatées "dans des cas isolés" en  raison de défauts de fusibles.
Risque de court-circuits
Un autre défaut constaté concerne les huiles d'origine synthétique utilisées par le constructeur dans les boîtes de vitesse, susceptibles de provoquer des court-circuits et conduire à des accidents. Ce soucis a été observé en Chine, et nulle part ailleurs, a affirmé le groupe, soulignant qu'il avait toutefois décidé de rappeler tous les véhicules employant ces huiles à travers le monde, soit 1,6 million.

Par ailleurs, sur ses utilitaires Amarok (marqueVolkswagen), une fragilité des conduits de carburant dans le compartiment moteur a été détectée conduisant au rappel de 239.000 de ces véhicules. Rien qu'en Chine, 750.000 voitures vont devoir être rappelées, a précisé Volkswagen.
 

jeudi 14 novembre 2013

INFO LCI - Un Français enlevé dans un monastère au Cameroun

Des hommes de la secte Boko Haram ont enlevé jeudi matin un père blanc français dans un monastère situé près de la frontière entre le Cameroun et le Nigéria.

Un père blanc de nationalité française a été enlevé jeudi matin dans son monastère situé au nord du Cameroun par la secte Boko Haram, a appris LCI.
C'est dans ce même secteur que sept Français, dont quatre enfants, avaient été enlevés 19 février 2013 par la même secte.
Plus d'informations à suivre....
 

mercredi 13 novembre 2013

Les policiers descendent dans la rue ce mercredi

Une journée de mobilisation nationale est organisée à l'appel du syndicat Alliance Police Nationale...

«Notre métier est en danger», «notre pouvoir d’achat est en danger». Voilà les deux mots d’ordre de cette journée d’action organisée par Alliance, avec en point d’orgue une manifestation à 14h45 devant l’Assemblée nationale à Paris.
En ligne de mire: les salaires. Et notamment, la décision du  ministre de l’Intérieur, Manuel Valls de diminuer l’indemnité de sujétions spéciales de police (ISSP) des élèves policiers et gendarmes en école, afin de faire une économie de 12 millions d’euros. Mais aussi pêle-mêle: le nouveau code de déontologie, la fermeture de commissariats ou encore la «plateforme de dénonciation des policiers par Internet».
Cette journée de manifestation s’inscrit dans la série d’actions lancée par le syndicat depuis fin septembre pour dénoncer les restrictions budgétaires dont la police nationale s’estime victime: grève des procès-verbaux, pétition nationale, appel aux députés et sénateurs. «Lorsque les policiers sont sacrifiés, les citoyens se retrouvent de fait en insécurité», estime le syndicat dans un communiqué.
http://www.20minutes.fr/societe/1249023-20131113-policiers-descendent-rue-mercredi

mardi 12 novembre 2013

Le paquet de Marlboro à plus de 7 euros au 1er janvier

Selon le Journal du Dimanche, le passage de la TVA à 20% le 1er janvier prochain devrait provoquer une hausse des prix du tabac de 30 centimes.
C'est un seuil symbolique que s'apprête à franchir le prix du paquet de cigarettes en France. Le 1er janvier, la TVA passera de 19,6% à 20%. Selon le Journal du Dimanche, cette hausse devrait provoquer une hausse des prix du tabac de 30 centimes ce qui mettrait le paquet de Marlboro à plus de 7 euros au 1er janvier. L'augmentation du prix du tabac doit être décidée la semaine prochaine. Les fabricants, eux, doivent déposer leur prix vendredi au plus tard mais le JDD croît savoir que le gouvernement a déjà tranché sur cette question.

Le quotidien rappelle que les fabricants de cigarettes ne touchent que 10% des recettes sur un paquet et doivent répercuter une hausse d'environ 4% pour compenser la TVA. La pression monte depuis plusieurs semaines entre les fabricants et l'Etat. "British American Tobacco (Lucky Strike), Japan Tobacco (Winston) et Imperial Tobacco (Gauloises) souhaitent une hausse de 30 centimes pour gêner le leader, Philip Morris. Avec cette hausse, son produit phare, Marlboro, aujourd'hui à 6,80 euros le paquet, grimperait à 7 euros", selon l'hebdomadaire. "Un seuil psychologique que Philip Morris ne veut pas franchir de peur de perdre des parts de marché", ajoute-t-on.

Les trois fabricants auraient justifié leur demande en rappelant au gouvernement qu'ils ont absorbé la hausse de la commission des buralistes, passée de 8,6% à 8,7%. "Elle pèse environ 5 centimes par paquet et leur coûte 15 millions d'euros", explique le journal. 
http://lci.tf1.fr/economie/consommation/le-paquet-de-marlboro-a-plus-de-7-euros-au-1er-janvier-8308694.html

dimanche 10 novembre 2013

Il a vécu toute sa vie sous l'identité d'un autre

C'est un grand mystère qu'essaient de percer la police et la justice. Un homme est parvenu à passer presque toute sa vie sous une fausse identité. C'est à sa mort que les gendarmes se sont rendus compte du mensonge.
Il se faisait appeler Tony mais c'est l'identité d'un certain Auguste Ducros qu'il a volée en 1941. En 2010, il meurt à l'hôpital et pour l'état civil, il y a alors deux Auguste Ducros. Le premier est mort en 1980 mais c'est la mort de l'usurpateur qui déclenche l'enquête.

Jamais incarcéré pendant la guerre, pas de service militaire, pas de mutuelle, cet homme a pris le nom d'un autre dont il a touché la pension. TF1 a retrouvé près de Montpellier, Suzanne, sa compagne pendant huit ans. "Je l'ai quitté parce qu'on ne pouvait pas se marier, on pouvait rien faire, c'était pas normal", a-t-elle expliqué. Un soir, Tony lui a donné un nom : Garabédian. Un indice précieux pour les enquêteurs qui travaillent aujourd'hui sur ce mystère. 

"Il est passé pendant 70 ans à travers toutes les mailles du filet, c'est plutôt exceptionnel. En général, on se fait attraper tôt ou tard", explique Christophe Naudin, spécialiste de l'usurpation d'identité et chargé du dossier. Le parquet de Valence lance un appel à témoins pour percer cette mystérieuse affaire.
http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/video-il-a-vecu-toute-sa-vie-sous-l-identite-d-un-autre-8308700.html

vendredi 8 novembre 2013

La polio contractée en Syrie représente "un danger pour l'Europe"

Deux experts allemands en maladies infectieuses ont mis en garde vendredi dans la revue médicale britannique "The Lancet" contre la réapparition de la polio en Syrie qui pourrait menacer les pays voisins et aussi l'Europe.

S'en tenir à la vaccination des réfugiés syriens pourrait s'avérer insuffisant pour endiguer l'épidémie de polio qui s'est déclarée en Syrie et l'empêcher d'atteindre l'Europe où elle a disparu depuis des décennies, ont prévenu vendredi des scientifiques allemands.
La source d'inquiétude. "L'OMS a confirmé l'apparition d'au moins dix cas de polio en Syrie où la couverture vaccinale a décliné fortement durant la guerre civile" écrivent dans une lettre ouverte publiée dans la revue médicale The Lancet les professeurs Martin Eichner (Université de Tübingen) et Stefan Brockmann (département régional de la santé de Reutlingen).
Le risque potentiel. Avec l'exode d'un grand nombre de réfugiés syriens vers les pays voisins et l'Europe, il y a aujourd'hui des risques pour que le virus soit réintroduit dans des zones exemptes de poliomyélite depuis plusieurs dizaines d'années, s'inquiètent-ils. Les deux experts avertissent en particulier des risques accrus d'un retour de la polio dans les régions d'Europe où la couverture vaccinale est faible, comme la Bosnie-Herzégovine, l'Ukraine et l'Autriche.
Des recommandations. Pour les auteurs, "vacciner seulement les réfugiés syriens, comme cela a été recommandé par le Centre européen de prévention et contrôle des maladies, doit être considéré comme insuffisant, des mesures plus complètes devraient être envisagées".
Vacciner les enfants. Un autre spécialiste abonde. Benjamin Neuman (Université de Reading) estime que "l'épidémie syrienne met l'Europe en danger" à cause du type de vaccin utilisé sur le Vieux continent, plus sûr mais offrant une protection un peu moins bonne. "Un faible pourcentage d'enfants au Royaume-Uni risqueraient de contracter la polio s'ils étaient exposés au virus. Jusqu'à ce que le virus soit complètement éteint, il est essentiel que nous continuions à vacciner nos enfants" écrit ce virologue.
 

jeudi 7 novembre 2013

Bijouterie braquée à Nice : trois nouvelles interpellations

Trois hommes ont été interpellés jeudi matin dans le cadre de l'enquête sur le vol avec arme, le 11 septembre, au préjudice du bijoutier niçois Stephan Turk, qui avait tué l'un des braqueurs lors de sa fuite à scooter.
Ces nouvelles interpellations portent à quatre le nombre de personnes actuellement placées en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur le braquage de la bijouterie de Stéphan Turk, à NiceDepuis mercredi, le complice présumé du braqueur tué par le bijoutier est en garde à vue. Le jeune homme de 20 ans nie pour l'instant toute implication dans le vol, selon une source proche de l'enquête. Jeudi matin, trois nouvelles personnes ont été interpellées dans une petite commune proche de Carros. Les hommes âgés de 24 et 26 ans sont des connaissances du malfaiteur tué et de son complice présumé. Les enquêteurs les soupçonnent d'être au courant de certains éléments de l'enquête ou éventuellement d'avoir apporté une aide.

Dans cette enquête pour vol, le bijoutier est partie civile. Mais parallèlement, Stephan Turk a été mis en examen pour homicide volontaire et assigné à résidence sous bracelet électronique. Stephan Turk avait reçu de nombreux soutiens de toute la France, notamment sur une page Facebook dédiée.

Le 11 septembre, il s'était fait braquer par deux jeunes gens casqués et vêtus de noir en ouvrant sa boutique le matin. Sous la menace d'un fusil à pompe, ils lui avaient porté des coups de poing et de pied, lui demandant d'ouvrir le coffre. Le commerçant avait obtempéré et les deux malfaiteurs s'étaient emparé de bijoux, avant de repartir sur un scooter volé de grosse cylindrée, qui sera retrouvé sur les hauteurs de Nice. Le bijoutier, qui avait déjà fait l'objet d'un vol à la disqueuse en 2012, s'était saisi d'un pistolet semi-automatique et, depuis le seuil de son  commerce, avait fait feu à trois reprises, deux fois pour immobiliser le deux-roues et une troisième fois "parce que le passager l'aurait menacé directement de son arme", avait-il expliqué lors de sa garde à vue. La victime, Antony Asli, mortellement touchée, était un jeune homme de presque 19 ans, qui avait été condamné à quatorze reprises par la justice pour des vols, des violences et des infractions routières.

http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/bijouterie-braquee-a-nice-trois-nouvelles-interpellations-8307121.html

mercredi 6 novembre 2013

Pôle emploi fait la chasse aux absentéistes

Pour rater une convocation de Pôle emploi, il faudra bientôt avoir une très bonne raison. L'organisme voudrait systématiser la demande de justificatifs en cas d'absence a un rendez-vous, comme l'a révélé Europe 1. L'organisme a proposé des pistes de travail en ce sens fin août lors d'une réunion à laquelle assistaient des associations de chômeurs. Ce projet prévoit d'énumérer chaque motif d'absence avec le justificatif correspondant à présenter obligatoirement.
Par exemple, la perte d'un proche devra être prouvée par un certificat de décès ; une panne de voiture ou d'ordinateur, par une facture de réparation. Les conseillers garderont toutefois leur pouvoir d'appréciation, mais la sanction pourra être lourde : deux mois de radiation, sans indemnités de chômage.

Actuellement, les demandeurs d'emploi doivent expliquer à leur conseiller Pôle emploi pourquoi ils ne se sont pas rendus au rendez-vous. Mais il n'existe pas de liste précise de justificatifs à fournir. Résultat, les conseillers Pôle emploi ont un assez grand pouvoir d'appréciation et les pratiques de radiation s'avèrent différentes selon les régions. Une inégalité à laquelle l'organisme veut mettre fin


 http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/11/06/97002-20131106FILWWW00329-pole-emploi-fait-la-chasse-aux-absenteistes.php

mardi 5 novembre 2013

Lise, deux ans, est restée seule 48h auprès de sa mère décédée

C'est son grand-père qui a donné l'alerte. Sa fille, qui vivait seule avec son enfant, a été découverte morte dans son lit, apparemment victime d'une crise d'épilepsie.

La petite fille s'est alimentée avec des gâteaux trouvés dans l'appartement, en attendant que sa maman se réveille.... Le grand-père maternel, qui habite Alès, inquiet de ne pas avoir de nouvelles de sa fille depuis deux jours, s'est rendu le 1er novembre au domicile de sa fille, situé à Lédignan, dans le Gard. C'est alors qu'il a entendu la petite Lise à travers la porte et donné l'alerte, révèle France 3. Les pompiers ont forcé la porte et ont découvert l'enfant, âgée de deux ans. Sa mère, âgée de 28 ans a été retrouvée morte dans son lit.

La jeune femme, qui élevait seule sa fille, était sous traitement pour des crises d'épilepsie. Selon France 3, les gendarmes de la communauté de brigade de Vénénobres/Lédignan (Gard), ont confirmé l'hypothèse du décès par crise d'épilepsie. L'enfant a été confiée à ses grands-parents.
 

lundi 4 novembre 2013

Une militante de l'Unef a avoué avoir menti sur son agression à Paris

L'une des deux militantes du syndicat étudiant Unef, qui avait porté plainte il y a plusieurs jours assurant avoir été agressée à Paris, a reconnu récemment devant les enquêteurs avoir menti et inventé cette histoire.

Elle avait expliqué avoir été bousculée le 21 octobre dans le quartier de Bastille,  insultée et menacée. "On va te violer, sale Arabe. On sait où t'habites, sale  gauchiste", lui aurait lancé son agresseur, avait rapporté un porte-parole du  syndicat. En fait, la jeune militante, étudiante à Nanterre, a reconnu récemment devant les enquêteurs avoir menti et inventé cette histoire, a appris l'AFP de sources proches du dossier. Elle est convoquée en justice pour "dénonciation de délit imaginaire", a précisé l'une des sources. "On attend qu'elle s'explique avant de se prononcer", a dit à l'AFP Emmanuel Zemmour, président de l'Unef. Quoi qu'il en soit, "l'Unef n'a pas l'habitude de tirer la sonnette d'alarme pour un cas isolé. On ressent depuis plusieurs semaines le climat de tension" entre les militants de l'Unef et des  organisations d'extrême droite, a-t-il ajouté.
Quatre jours avant cette agression imaginaire, une autre étudiante de l'organisation avait, cette fois-ci, était agressée pour de vrai. La jeune militante,qui suit ses cours à Paris I, "avait reçu des menaces par des appels anonymes", puis agressée au cutter en sortant de son domicile. "L'affaire est prise au sérieux", avait alors  indiqué la police. Des appels à des agressions contre des militants de l'Unef avaient en effet circulé sur les réseaux sociaux de la part d'organisations d'extrême droite, selon l'Unef.

Le président de l'Unef Paris I "est constamment accompagné parce qu'il reçoit des lettres de menaces et d'insultes", avait ajouté l'organisation. La semaine dernière, l'Université Paris I Panthéon Sorbonne avait indiqué qu'elle observait "depuis plusieurs jours une montée de la violence sur les réseaux sociaux et internet, de la part d'étudiants et organisations étudiantes de l'université". Un incident filmé lors de collages d'affiche à Paris I à la mi-octobre, "comme il en existe des dizaines entre des organisations étudiantes, a beaucoup tourné sur des sites d'extrême droite. A partir de là, des militants ont reçu des menaces", a précisé le porte-parole de l'Unef. "Il y a une volonté pour des groupuscules d'extrême droite de revenir en force dans les universités et donc de s'en prendre à celui qu'ils considèrent comme l'adversaire, l'Unef", a estimé son porte-parole.
 

dimanche 3 novembre 2013

Un borne écotaxe incendiée dans le Nord

Après l'incendie volontaire d'un portique écotaxe dans le Morbihan, samedi, en marge de la manifestation de Quimper, c'est une borne écotaxe qui a brûlé dans la nuit de samedi à dimanche, mais dans le Nord cette fois-ci.

Les pompiers ont retrouvé un pneu de poids-lourds a demi consumé au pied du portique. Le dispositif, qui permet de relever le passage des poids-lourds sur la RN2 dans le sens Avesnelles-Etroeungt afin de facturer l'écotaxe, a été la proie d'un incendie volontaire dans la nuit de samedi à dimanche, a révélé la Voix du Nord. "Ce sont des dégradations volontaires, a confirmé au quotidien la compagnie de gendarmerie d'Avesnes-sur-Helpe. L'enquête est en cours".  Selon les forces de l'ordre, ce serait le premier incident de la sorte dans la région.
Samedi, en marge des manifestations pour l'emploi à Quimper, un autre portique avait été brûlé par des bonnets rouges à proximité de Saint-Allouestre, dans le Morbihan.
 

vendredi 1 novembre 2013

Un cas de rage détecté chez un chaton, une première depuis 2001

Trouvé le 25 octobre, le chaton est décédé trois jours plus tard. Cinq personnes ayant été en contact avec le félin pendant cette période ont reçu un traitement préventif.

Les ministères de l'Agriculture et de la Santé ont annoncé jeudi qu'un cas de rage avait été détecté chez un chaton dans le Val d'Oise, une première depuis 2001.
Le chaton a été trouvé le 25 octobre à Argenteuil et est décédé le 28 octobre, selon un communiqué. "Il s'agit d'un chaton d'environ 2 mois tricolore", précisent les ministères, qui font savoir que le cas de rage a été confirmé par l'institut Pasteur. 
"Une enquête épidémiologique a été engagée afin d'identifier et prendre en charge les personnes qui auraient pu entrer en contact avec ce chaton entre le 8 octobre et le 28 octobre inclus. Cette période correspond à la période pendant laquelle il a pu transmettre la maladie", précisent-ils. "Cinq personnes ayant été en contact avec le chaton ont déjà été identifiées" et ont reçu un traitement préventif.
Les ministères appellent à présent "les personnes qui auraient été mordues, griffées, égratignées, ou léchées sur une muqueuse (bouche, yeux...) ou sur une peau lésée par ce chaton" ou "dont l'animal aurait été en contact avec ce chaton" entre le 8 et le 28 octobre à appeler le 08 11 00 06 95 entre 10h00 et 18h00 heures à partir du 1er novembre. "La France étant indemne de rage depuis 2001, ce chaton ou là mère ont été importés d'un autre pays, non indemne", selon le communiqué.