mardi 27 décembre 2011

Une maison mise à sac pour moins de 500 euros

Désagréable surprise après le déjeuner de Noël pour une famille du Soissonnais. Leur maison a été vandalisée par des cambrioleurs.

EN OUVRANT le portail du garage, Didier Massias a tout compris. De retour de la journée de Noël passée à Soissons, vers 21 heures, ce dimanche, la famille de cet artisan a découvert un vrai « carnage ». Leur maison avait été saccagée par des cambrioleurs pour un total de 300 euros en liquide et « 135 euros du gamin ».

Apparemment à la recherche d'un butin plus important, « on pense un coffre », les malfrats ont détérioré meubles, fenêtres, volets, murs et même certaines dépendances de la maison. Pensant que sa profession d'artisan a pu attirer les convoitises, l'habitant de Mercin-et-Vaux s'occupait, dès hier, à démonter les panneaux annonçant sa profession devant sa résidence.
Toute la nuit précédente, avec son épouse, il avait, assure-t-il, tout rangé, pendant que les enfants dormaient chez un voisin. Avec un reste de crainte car « on se sentait en sécurité avec l'alarme ». Le dispositif n'a pu empêcher la venue de voleurs visiblement bien préparés. « Ils ont coupé le téléphone », indique le propriétaire qui a maintenant bien analysé le parcours de ses visiteurs. Après ça, ils ont rempli de mousse l'alarme pour empêcher la sonnerie de se mettre en marche avant de remplir la poubelle d'eau pour la plonger dedans et pénétrer dans la maison en forçant un volet et une fenêtre. Et là, ils se sont livrés à une fouille systématique ! Pour n'emporter finalement que quelques centaines d'euros en liquide, dont l'argent du petit Nicolas, 9 ans, conservé précieusement au fil des anniversaires. Une autre somme en numéraire aurait même été laissée sur place. « Peut-être ont-ils été dérangés », imagine le couple qui constate également qu'il n'était peut-être pas facile de faire demi-tour vu le chantier que les visiteurs avaient mis dans la chambre des parents, par laquelle ils étaient entrés : vêtements épars, contenu des meubles répandu…


« Je veux que ça se sache ! » s'écrie Anne Massias, qui n'a pas honte de raconter sa mésaventure. Au contraire, elle voudrait inciter les autres à la méfiance pour qu'il ne leur arrive pas la même chose. Elle affirme d'ailleurs que, dans le passé, les hommes du quartier s'étaient alliés pour se défendre. « J'ai téléphoné plusieurs fois pour la maison d'en face ! » signale-t-elle d'ailleurs, expliquant avoir surpris des personnes apparemment mal intentionnées.
Pour le couple et ses trois enfants, cela n'a pas été le cas, même s'il assure bien s'entendre avec le voisinage. En ce jour de Noël, personne n'a vu les voleurs.


La cheminée fouillée
Aujourd'hui, les Massias se remettent doucement et enchaîne les démarches auprès de l'assurance. Car tout a été inspecté. Jusqu'à la cheminée. Peut-être les visiteurs cherchaient-ils le Père Noël… « Oui mais pas dans le micro-ondes quand même ! » Car lui aussi a été ouvert. De même que les placards - dont les portes ont été forcées - de toutes les pièces. Même des plafonds ont été endommagés, pour apparemment scruter tous les interstices…
Les tuyaux d'alimentation du lavabo de la salle de bain ont aussi été arrachés. L'eau a ainsi coulé dans la pièce et suinté jusque dans le sous-sol, surprenant les occupants à leur arrivée. Dure réalité pour la fin du jour de Noël !
http://www.lunion.presse.fr/article/faits-divers/une-maison-mise-a-sac-pour-moins-de-500-euros

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