lundi 20 janvier 2014

Une partie de l'UMP complote-t-elle contre Sarkozy ?

Si Nicolas Sarkozy veut revenir, il devra obligatoirement être candidat à la primaire UMP. Tel est le message d'Alain Juppé, Xavier Bertrand et Bruno Le Maire, qui tentent de rendre ce mode de désignation incontournable. Or l'ex président est bien déterminé à ne pas passer par la case primaire.

Les sympathisants UMP attendent son retour avec impatience, mais certains cadres du parti s'organisent déjà pour empêcher Nicolas Sarkozy de se présenter en 2017. Selon Le Monde, Alain Juppé, Xavier Bertrand et Bruno Le Maire ont remué ciel et terre pour placer leurs proches au sein du bureau politique.
Cette instance, dont la composition sera renouvelée en fin de semaine, sera notamment chargée dans les prochains mois de mettre en place la Haute Autorité qui organisera et supervisera la primaire ouverte à droite pour la présidentielle de 2017. D'où l'importance capitale pour les trois anciens ministres d'avoir des hommes de confiance bien placés et déterminés à ne pas tuer dans l'œuf ce projet de primaire UMP.
Il ne s'imagine pas débattre avec ses ex ministres de l'intérêt de sa candidature
Or Nicolas Sarkozy est bien déterminé à ne pas passer par la case primaire pour être candidat en 2017. La mise en scène de son retour n'est pas encore écrite mais une chose est sûre, l'ancien chef de l'Etat ne s'imagine pas débattre avec ses anciens ministres de l'intérêt de sa candidature. A ses yeux, elle s'impose d'elle-même.
ADVERTISEMENT
Pour éviter cette étape, l'ancien président aurait un temps envisagé de créer un nouveau parti, mais l'idée ne semble plus d'actualité, si tant est qu'elle l'ait vraiment été.
Ce front anti-Sarkozy est un "fantasme de commentateurs" selon Juppé
En attendant, Alain Juppé, Xavier Bertrand et Bruno Le Maire ne veulent pas perdre de temps et entendent bien verrouiller la procédure de cette primaire qui doit avoir lieu en 2016. Tous les prétendants à l'investiture UMP pour 2017 devront s'y confronter, y compris Nicolas Sarkozy. Bruno Le Maire l'a d'ailleurs répété ce lundi sur BFMTV.
 

Aucun commentaire: