L'Elysée a réaffirmé vendredi son intention de fermer la
centrale de Fessenheim "fin 2016, début 2017" mais "normalement fin 2016",
réagissant à un document du ministère de l'Ecologie évoqué par le journal Le
Monde semblant plaider pour une poursuite de l'activité. "C'est un engagement
que nous avons pris", a-t-on souligné de même source, en marge d'une visite du
président François Hollande à Lille pour la clôture d'un congrès des oeuvres et
organismes sanitaires et sociaux.
"Ce n'est pas un problème de sûreté, s'il s'agissait d'un
problème de sûreté, nous fermerions tout de suite" la centrale, mais une
question qui relève "du débat sur la transition énergétique", a-t-on également
fait valoir. Le 15 janvier, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) avait estimé que la mise à
l'arrêt de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) nécessiterait "environ 5 ans"
en raison de la lourdeur des procédures. Mais vendredi la ministre de
l'Ecologie et de l'Energie Delphine
Batho a affirmé à l'AFP que quatre ans pour fermer la centrale et
ainsi respecter l'engagement du gouvernement d'une mise à l'arrêt avant fin
2016, est un "délai tenable".
La fermeture de la doyenne des centrales françaises se
concrétisera par "une disposition législative" dans la loi de programmation pour
la transition énergétique attendue courant 2013, a précisé la ministre. Elle
s'inscrit, pour le gouvernement, dans l'objectif de réduire la part du nucléaire
dans la production électrique française promise par le candidat
Hollande
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