lundi 28 janvier 2013

Anne Lauvergeon à la tête d'EADS : Paris dit oui

Les services du Premier ministre ont indiqué que le gouvernement français était favorable à la nomination de l'ancienne patronne d'Areva au poste de présidente non exécutive du géant européen de l'aéronautique. "Les Allemands sont sur la même ligne et sont d'accord avec ce choix", ont-ils précisé.
Ils seraient quatre à être encore en lice. Anne Lauvergeon, ancienne patronne d'Areva, Denis Ranque, ex-président de Thales, Jean-Claude Trichet, ancien président de la Banque centrale européenne et Jean-Louis Befa, ex-patron de Saint-Gobain. Mais il semblerait que Paris ait déjà fait son choix pour remplacer Arnaud Lagardère à la tête d'EADS - le renouvellement partiel du conseil d'administration du géant européen de l'aéronautique découlant de la recomposition de la structure actionnariale du groupe, décidée dans la foulée de l'échec du rapprochement avec BAE Systems. "En tant qu'actionnaire, nous pensons qu'Anne Lauvergeon a toutes les qualités requises pour être présidente non exécutive d'EADS", ont indiqué les services du Premier ministre à Reuters, précisant que "les Allemands sont sur la même ligne et sont d'accord avec ce choix".
Une déclaration qui vient confirmer les informations du JDD qui avançait que le comité des nominations d'EADS, réuni vendredi, a d'ores et déjà entériné le choix de l'ex-patronne d'Areva. Anne Lauvergeon est "le souhait de François Hollande pour la présidence du groupe", et "l'Allemagne est d'accord avec le choix français", a confié à l'hebdomadaire dominical une source présentée comme proche du gouvernement. Le journal avançait aussi que Jean-Claude Trichet avait lui aussi été choisi comme administrateur de l'Etat.
Une telle nomination constituerait un retour au premier plan pour "Atomic Anne", ex-conseillère de rançois Mitterrand et proche du parti socialiste, un an et demi après son éviction d'Areva. Ce mois-ci, son nom a été évoqué dans la presse pour remplacer Stéphane Richard à la tête de France Télécom/Orange, un scénario qui a toutefois été démenti par le gouvernement. Elle avait également été donnée l'an dernier favorite pour la direction générale de la Banque publique d'investissement, qui lui a finalement échappé.

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