Un village de réinsertion ? De retraite ? De
vacances ? Que va devenir Courbefy ? Ce hameau de Haute-Vienne
sera mis aux enchères ce lundi à 14h au Tribunal de grande instance de Limoges.
Des acquéreurs, venus du monde entier, sont attendus. Le maire-adjoint de
Saint-Nicolas-Courbefy, Bernard Guilhem, espère avant tout que le nouvel
acquéreur "quel qu'il soit" génère de l'emploi et de l'activité pour
les deux communes associées, avec Bussière-Galant (1.300 habitants), dont dépend
Courbefy. Les profils des possibles intéressés avant la mise aux enchères
sont des plus variés : Français, Belges, émissaires de sociétés nord-américaine,
moyen-orientale ou asiatique, groupes de jeunes, mais aussi des retraités rêvant
de faire revivre le village, porteurs de projets de réinsertion pour personnes
handicapées ou encore de reprise de l'activité hôtelière. Le groupe Endemol s'est
également renseigné pour que Courbefy serve de base à un jeu de
télé-réalité.
Ce sont les parents de l'élu qui ont vendu au début des années 60 cet ensemble
de maisons en pierre. Les propriétaires successifs ont construit des logements
supplémentaires pour transformer l'ancien hameau en village-vacance pour enfants
avec piscine, court de tennis et écuries. Le dernier d'entre eux avait racheté
l'ensemble en 2003 plus de 700.000 euros pour le transformer en hôtel-restaurant
mais avait vu rapidement ses dettes s'accumuler pour avoisiner aujourd'hui les
650.000 euros. "La société immobilière n'a pas remboursé ses échéances au Crédit
Agricole qui lui a laissé un délai pour qu'il procède lui-même la
vente", explique le défenseur des intérêts de la banque, Me Paul Gérardin,
spécialisé en droit commercial.
Demandant 1,2 million d'euros puis 700.000 euros, l'ancien hôtelier n'a pas trouvé d'acheteur et le bien a finalement été saisi sur ordre de la banque puis mis aux enchères publiques le 20 février, sans trouver acquéreur. Pour Bernard Guilhem, après les nombreux interlocuteurs rencontrés selon lui "visiblement intéressés", les enchères "devraient être belles", se réjouit-il.
Demandant 1,2 million d'euros puis 700.000 euros, l'ancien hôtelier n'a pas trouvé d'acheteur et le bien a finalement été saisi sur ordre de la banque puis mis aux enchères publiques le 20 février, sans trouver acquéreur. Pour Bernard Guilhem, après les nombreux interlocuteurs rencontrés selon lui "visiblement intéressés", les enchères "devraient être belles", se réjouit-il.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire