mardi 22 mai 2012

Suspension des "allocs" pour absentéisme : la mise en garde de la droite

Depuis début 2011, 472 foyers ont vu leurs allocations familiales suspendues en raison de 'absentéisme scolaire de leurs enfants, d'après un document confidentiel de la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) que détaille Le Parisien dans son édition de mardi. Cette mesure, voulue par Nicolas Sarkozy, a été adoptée en janvier 2011. "Entre janvier 2011 et mars 2012, dans toute la France, euls 472 'allocataires ont vu une part de versement de leurs allocations suspendue", écrit Le Parisien, s'appuyant sur un premier "point d'étape" de cette mesure par la commission des prestations de la Cnaf. "En mars 2012, ajoute la note, 312 enfants étaient concernés par cette mesure." Un "constat d'échec" d'après le quotidien qui met cette statistique en regard des 300.000 collégiens et lycéens touchés ar l'absentéisme scolaire en 2007-2008, d'après une étude du ministère de l'Education nationale.

Selon le texte du député
UMP des Alpes Maritimes, Eric Ciotti, un élève ayant été absent plus de quatre demi-journées par mois, sans justification, reçoit un avertissement. Le directeur de l'établissement en informe alors l'inspecteur d'académie qui rencontre les parents tout ensaisissant le président du Conseil général afin que soit mis en place un contrat de "responsabilité parentale". Si, au cours du mois suivant, l'absentéisme de l'élève est à nouveau constaté, l'inspecteur d'académie a alors "l'obligation" de saisir le directeur de la caisse des allocations familiales pour suspendre le versement des allocations.

Pour
Xavier Bertrand, interrogé mardi matin par France Inter, cette mesure mise en place par le gouvernement Fillon n'est pas un échec. « C'est une logique de droits et de devoirs, a affirmé l'ancien patron de l'UMP. C'est parce qu'il y a ce risque de la suspension que les familles remettent leurs enfants à l'école (...) Je le sais, j'ai porté ce texte avec Eric Ciotti lorsque j'étais secrétaire général de l'UMP ». Pour Xavier Bertrand, « la phase de prévention apporte des vrais succès ».

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