Pour le syndicat policier Alliance, «cette inscription indique très clairement que nos collègues seraient responsables du décès d'Ali Ziri. C'est inacceptable et l'état actuel de la procédure judiciaire ne permet en aucun cas de l'affirmer voire même de le supposer». «Si nul ne peut contester le droit légitime des proches de Monsieur Ziri de connaître la cause de son décès, les policiers (...) n'acceptent pas que la présomption d'innocence qui leur est due soit bafouée», poursuit le syndicat. Le secrétaire départemental d'Alliance, Ludovic Collignon, entend «se réserver le droit de saisir la justice», au cas où la plaque ne serait pas retirée.
Ali Ziri avait été interpellé le soir du 9 juin 2009 avec un ami, Arezki Kerfali, lors d'un contrôle routier. Les deux hommes, fortement alcoolisés, avaient été transportés au commissariat d'Argenteuil et placés en garde à vue. Tombé dans le coma, le retraité de 69 ans était mort deux jours plus tard, à l'hôpital d'Argenteuil. Une première autopsie avait conclu que des problèmes cardiaques et l'alcoolémie étaient les causes du décès. Mais une contre-expertise avait révélé la présence d'hématomes.
Le parquet de Pontoise a requis à la mi-décembre 2011 un non-lieu dans cette affaire. Il revient désormais au juge d'instruction de prendre une décision.
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