Ce nouveau permis résulte d'une directive européenne de 2006, qui oblige tous les pays de l'Union à être prêts à éditer leurs premiers permis numériques dès janvier 2013. Les futurs permis auront la forme d'une carte bancaire. Un nouveau système plus sécurisé et standardisé qui doit permettre de répondre aux objectifs fixés par Bruxelles : améliorer la lutte contre la fraude, faciliter la libre circulation des personnes et faire progresser la sécurité routière. Pour cela, la photo du titulaire du permis sera gravée dans la masse de la carte et disponible dans les informations de la puce. Les empreintes digitales pourraient y être également enregistrées.
Ce qui sera enregistré sur la fameuse puce
Les données de la puce accessibles via un système informatique permettront aux forces de l'ordre d'accéder en temps réel au dossier d'un conducteur en cas de contrôle, et ce dans toute l'Union. Des informations auxquelles les titulaires du permis auront accès à domicile grâce à un lecteur de carte. Ils pourront ainsi consulter instantanément leur nombre de points, l'historique de leur perte de points et peut-être même les motifs des retraits.
Le coût de développement de ce nouveau permis numérique est estimé à 40 millions d'euros et le coût de fonctionnement du système d'édition des titres à 20 millions supplémentaires par an. A compter de 2013, 2 millions de nouveaux permis devraient être distribués par an. Si la révolution numérique est en marche, elle risque d'être longue. La France a jusqu'en 2033 pour écouler ses stocks de vieux permis papier.
Le coût de développement de ce nouveau permis numérique est estimé à 40 millions d'euros et le coût de fonctionnement du système d'édition des titres à 20 millions supplémentaires par an. A compter de 2013, 2 millions de nouveaux permis devraient être distribués par an. Si la révolution numérique est en marche, elle risque d'être longue. La France a jusqu'en 2033 pour écouler ses stocks de vieux permis papier.
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