mercredi 24 août 2011

Lozère : le feu fixé après avoir ravagé plus de 170 hectares

L'incendie s'est déclaré dimanche après-midi à l'est de la Lozère. Il a éclaté vers 16h30 à l'entrée du Castanet, et a progressé depuis lors dans une zone peu habitée et difficile d'accès où il a ravagé plus de 170 hectares de végétation. A peu près fixé lundi soir, circonscrit aux premières heures de mardi, il continue à susciter les inquiétudes des pompiers.

Ceux-ci sont restés fortement mobilisés toute la nuit pour surveiller toute possible nouvelle reprise des flammes. "Le feu a été circonscrit à 1h30 du matin, mais il reste plusieurs points chauds sur les lisières et les risques de reprise ne sont pas écartés", a souligné le chef des opérations. Plus de deux cents hommes, dont des renforts venus des départements voisins, veillent encore sur la zone menacée. Deux avions bombardiers d'eau étaient attendus mardi, au-dessus des zones difficiles d'accès, alors qu'une reprise du vent, modérée cependant, était prévue dans la matinée.

"Une zone escarpée et difficile d'accès"

"Le feu, situé dans une zone escarpée et difficile d'accès, a été traité essentiellement par des largages aériens. Le noyage au sol n'a pas été possible", a fait savoir le sous-préfet de Florac ; pour lui, ce mardi encore, "la vigilance sera encore très forte".

Une enquête de la gendarmerie est en cours sur l'origine du sinistre. Un mégot jeté par inadvertance et retrouvé partiellement consumé serait en cause, même si aucune autre piste n'est pour l'instant exclue. "Le point de départ du feu, situé en bord de route, laisse imaginer une incivilité à l'origine de l'incendie et il n'est pas à exclure que ce soit un mégot jeté depuis un véhicule", a déclaré le sous-préfet.

Au plus fort du sinistre, les flammes, qui ont ravagé pins et châtaigniers, ont atteint plusieurs dizaines de mètres de haut et le front de l'incendie a atteint les 500 m de largeur. Il a brièvement menacé le village du Castanet dimanche, mais ses habitants n'ont pas été évacués et aucun dégât particulier n'a été constaté, la zone concernée étant "relativement inhabitée", selon le sous-préfet.

Aucun commentaire: