lundi 25 juillet 2016

Attentat de Nice : Sandra Bertin, une policière orientée ?

Sandra Bertin, la policière niçoise qui met en cause le ministère de l'Intérieur, aurait fait fausse route dans ses accusations, selon plusieurs médias
Son témoignage a créé la suspicion et relancé la polémique sur la sécurité au soir de l'attentat de Nice. Dans une interview au Journal du Dimanche, une policière municipale niçoise, Sandra Bertin, chef du service pilotant la vidéosurveillance, a accusé le ministère de l'Intérieur d'avoir fait pression pour modifier son rapport sur le dispositif de sécurité.
"J'ai alors eu affaire à une personne pressée qui m'a demandé un compte-rendu signalant les points de présence de la police municipale, les barrières, et de bien préciser que l'on voyait aussi la police nationale sur deux points dans le dispositif de sécurité. Je lui ai répondu que je n'écrirais que ce que j'avais vu. Or la police nationale était peut-être là, mais elle ne m'est pas apparue sur les vidéos" Sandra Bertin
Des accusations que le directeur général de la police nationale, ainsi que le ministre de l'Intérieur démentent formellement. Bernard Cazeneuve a annoncé dimanche soir une plainte en diffamation.
Proche d'Estrosi ?
Mais à en croire Europe 1 et Métronews qui ont eu accès aux échanges de mails, le destinataire du rapport ne serait pas le ministère de l'Intérieur mais une commissaire de la direction centrale de la sécurité publique. Méprise ?
Le Parisien dévoile ce lundi matin un autre trait de personnalité de Sandra Bertin, qui choisissait le pseudo de Sandra Tardeil sur les réseaux sociaux. Sur ces comptes, aujourd'hui inaccessibles, "la jeune femme affiche sa sympathie pour son président de région, Christian Estrosi (les Républicains), et n'hésite pas à critiquer fréquemment la « pseudo-politique socialo » quand elle ne raille pas la ministre de l'Education, Najat Vallaud-Belkacem", affirme le quotidien.
Dès dimanche soir, Christian Estrosi, l'ancien maire de Nice et actuel président LR de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, "rejetait les accusations scandaleuses du ministre d'instrumentalisation des propos d'un agent".
Christian Estrosi, qui est l'un des premiers à avoir lancé la polémique sur la sécurité le soir de l'attentat, n'a pourtant "assisté à aucune des réunions préparatoires au feu d'artifice du 14 Juillet", révèle Le Monde. Une attaque ridicule, répond-il.
http://www.sudouest.fr/2016/07/25/attentat-de-nice-sandra-bertin-une-policiere-orientee-2446525-7519.php

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