Elle avait expliqué avoir été bousculée le 21 octobre dans le quartier de Bastille, insultée et menacée. "On va te violer, sale Arabe. On sait où t'habites, sale gauchiste", lui aurait lancé son agresseur, avait rapporté un porte-parole du syndicat. En fait, la jeune militante, étudiante à Nanterre, a reconnu récemment devant les enquêteurs avoir menti et inventé cette histoire, a appris l'AFP de sources proches du dossier. Elle est convoquée en justice pour "dénonciation de délit imaginaire", a précisé l'une des sources. "On attend qu'elle s'explique avant de se prononcer", a dit à l'AFP Emmanuel Zemmour, président de l'Unef. Quoi qu'il en soit, "l'Unef n'a pas l'habitude de tirer la sonnette d'alarme pour un cas isolé. On ressent depuis plusieurs semaines le climat de tension" entre les militants de l'Unef et des organisations d'extrême droite, a-t-il ajouté.
Quatre jours avant cette agression imaginaire, une autre étudiante de l'organisation avait, cette fois-ci, était agressée pour de vrai. La jeune militante,qui suit ses cours à Paris I, "avait reçu des menaces par des appels anonymes", puis agressée au cutter en sortant de son domicile. "L'affaire est prise au sérieux", avait alors indiqué la police. Des appels à des agressions contre des militants de l'Unef avaient en effet circulé sur les réseaux sociaux de la part d'organisations d'extrême droite, selon l'Unef.
Le président de l'Unef Paris I "est constamment accompagné parce qu'il reçoit des lettres de menaces et d'insultes", avait ajouté l'organisation. La semaine dernière, l'Université Paris I Panthéon Sorbonne avait indiqué qu'elle observait "depuis plusieurs jours une montée de la violence sur les réseaux sociaux et internet, de la part d'étudiants et organisations étudiantes de l'université". Un incident filmé lors de collages d'affiche à Paris I à la mi-octobre, "comme il en existe des dizaines entre des organisations étudiantes, a beaucoup tourné sur des sites d'extrême droite. A partir de là, des militants ont reçu des menaces", a précisé le porte-parole de l'Unef. "Il y a une volonté pour des groupuscules d'extrême droite de revenir en force dans les universités et donc de s'en prendre à celui qu'ils considèrent comme l'adversaire, l'Unef", a estimé son porte-parole.
Le président de l'Unef Paris I "est constamment accompagné parce qu'il reçoit des lettres de menaces et d'insultes", avait ajouté l'organisation. La semaine dernière, l'Université Paris I Panthéon Sorbonne avait indiqué qu'elle observait "depuis plusieurs jours une montée de la violence sur les réseaux sociaux et internet, de la part d'étudiants et organisations étudiantes de l'université". Un incident filmé lors de collages d'affiche à Paris I à la mi-octobre, "comme il en existe des dizaines entre des organisations étudiantes, a beaucoup tourné sur des sites d'extrême droite. A partir de là, des militants ont reçu des menaces", a précisé le porte-parole de l'Unef. "Il y a une volonté pour des groupuscules d'extrême droite de revenir en force dans les universités et donc de s'en prendre à celui qu'ils considèrent comme l'adversaire, l'Unef", a estimé son porte-parole.
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