dimanche 9 juin 2013

Grève du 11 au 13 juin des contrôleurs aériens : 50% des vols supprimés

Si vous vous apprêtez à prendre un vol entre le mardi 11 et le jeudi 13 juin, renseignez-vous auprès de votre compagnie. Votre voyage pourrait être perturbé voire annulé. Plusieurs organisations syndicales de l'aviation civile ont en effet déposé un préavis de grève pour les journées du 11 au 13 juin.
Il ne s'agit pas d'un appel à la grève des personnels des compagnies aériennes elles-mêmes mais des contrôleurs aériens. Et elle risque de paralyser une bonne partie des vols. La direction générale de l'aviation civile (DGAC) a ainsi demandé aux compagnies de réduire leur programme de vols de 50% pour ces trois journées sur les aéroports Roissy - Charles de Gaulle, Orly, Beauvais, Lyon, Nice, Marseille, Toulouse et Bordeaux.
Des perturbations sont attendues sur l'ensemble du territoire. Ce mouvement vise à dénoncer les projets de libéralisation du secteur de la navigation aérienne par la Commission européenne.
Les syndicats redoutent un "impact négatif sur la sécurité"
Le syndicats veulent dénoncer les projets de la Commission européenne de libéralisation du secteur. Ce préavis de grève est déposé par les syndicats représentatifs de la Direction générale de l'aviation civile (CGT,CFDT,UNSA et FO) en coordination avec d'autres syndicats de pays européens membres de l'ETF. Ces derniers appellent à la grève pour le seul 12 juin. Mais le syndicat autonome des contrôleurs du trafic aérien, le SNCTA, appelle pour sa part à la grève du 11 au 13 juin.
Des actions de protestation auront lieu en France mais également dans des pays européens comme la Belgique, l'Autriche, le Royaume-Uni, l'Italie, la Hongrie, le Portugal, la République tchèque, la Slovaquie, la Bulgarie.
Selon l'USAC-CGT, premier syndicat de la DGAC, "les futurs règlements européens concernant la navigation européenne sont une attaque directe contre le caractère de service public de ce secteur d'activité". Ils visent notamment "à externaliser et à mettre en concurrence des pans entiers de la gestion de la navigation aérienne", estime le syndicat.
"Un impact négatif sur la sécurité et une dégradation des conditions de travail des agents seront la probable conséquence de ces externalisations", précise-t-il. "Cette attaque directe contre un service public français est une atteinte à la souveraineté nationale totalement injustifiée", ajoute l'USAC-CGT.
 

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