Le Crédit
Agricole a annoncé vendredi des dépréciations massives au quatrième
trimestre qui devraient entraîner des pertes historiques en 2012. La banque
prévoit pour 2,676 milliards d'euros de dépréciations d'écarts d'acquisition, un
jeu d'écriture comptable qui aura un impact négatif équivalent sur ses
résultats, selon un communiqué. Les écarts d'acquisition représentent la
différence entre le montant payé pour acquérir une société et la valeur
comptable de ce même actif. Friand d'acquisitions durant les six premières
années de sa cotation (de 2001 à 2007), Crédit Agricole SA affichait, fin
septembre, pour 17,4 milliards d'euros d'écarts d'acquisition.
Déjà en perte nette de 2,48 milliards d'euros sur les neuf
premiers mois de l'année, l'entité cotée de la banque verte devrait dégager en
2012 la perte la plus importante de son histoire. D'autant qu'à ces
dépréciations s'ajouteront d'autres éléments comptables exceptionnels, notamment
liés à l'aventure de la filiale grecque Emporiki, finalement cédée à un autre
établissement hellène, Alpha Bank.
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