mardi 5 février 2013

Leclerc veut casser les prix des médicaments non remboursés

Le groupe Leclerc ambitionne de vendre des médicaments non remboursés dans ses magasins. Ils seraient commercialiser 25 à 30% moins chers que dans les pharmacies promet lundi Michel-Edouard Leclerc, le dirigeant de la société.
Bientôt des médicaments dans votre chariot de courses ? C'est ce que souhaite le groupe Leclerc qui ambitionne de commercialiser des médicaments non remboursés dans ses magasins. L'objectif est de les "vendre moins cher, entre 25 et 30% par rapport à un prix d'officine", a déclaré Michel-Edouard Leclerc lundi sur Canal +.
En exigeant la présence d'un pharmacien "pour vendre de la dermo-cosmétique et du lait pour nourrissons ", les laboratoires "nous ont finalement rendu service puisque nous garantissons tous les problèmes de santé", a estimé Michel-Edouard Leclerc.
La santé et la culture, des "vecteurs" d'expansion
Les médicaments non remboursés et qui ne sont plus remboursables sont un "coup dur pour le pouvoir d'achat des patients, des consommateurs", a déclaré le patron du groupe Leclerc. "Aujourd'hui, il n'y a pas vraiment beaucoup de concurrence entre les officines (...), il y a un écart de un à deux dans le prix des produits de pharmacie. Donc, on va essayer de mettre un peu de concurrence dans ce secteur", a-t-il poursuivi.
Pour Michel-Edouard Leclerc, la santé et la culture représentent "deux vecteurs" d'expansion du groupe. "On va continuer à développer des espaces culturels où la part du livre restera prépondérante, nous croyons que c'est l'offre qui fait la demande. Il y aura de la musique, toujours de la musique, plus de musique montrée", a-t-il précisé. "On rejoue le rôle que devait jouer la Fnac initialement quand elle se disait agitateur culturel". Le groupe a prévu de vendre également ces produits "sur internet à partir d'avril".

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