L'annonce a été faite samedi matin par le ministre de
l'agriculture Stéphane Le Foll à l'occasion de l'inauguration
du 50e Salon de l'Agriculture : "Intermarché, Findus et Carrefour s'engagent
à n'utiliser que de la viande
bovine française dans leurs plats préparés" vendus en France.
Ces engagements suivent le scandale de la viande de cheval
retrouvée dans de nombreux plats au boeuf, qui ont entraîné une crise de
confiance à l'égard des plats préparés.
Mars pour les produits frais, les surgelés dans six
mois
Dans un communiqué, Carrefour a précisé que son engagement, qui
a été signé samedi lors de la visite de François Hollande au salon, concernait
également la viande de porc et se ferait via une étiquetage spécifique sur les
produits. Pour les plats préparés frais, cette mesure sera appliquée "dès le
mois de mars", a précisé le groupe. Pour les surgelés, la mise en oeuvre
prendra effet "dans six mois", soit le "délai d'approvisionnement et de
fabrication nécessaire pour que les viandes bovines et porcines contenues dans
ces produits soient remplacées par de la viande exclusivement d'origine France,
indique Carrefour.
Son concurrent Intermarché a de son côté indiqué le lancement à compter du mois de mars d'un étiquetage "Jean Rozé, Boeuf 100% français" sur ses plats cuisinés "pour rassurer les clients". Le Groupement des Mousquetaires précise dans un communiqué diffusé vendredi que la viande bovine qu'il utilise provient de ses abattoirs de la Société Vitréenne d'Abattage (SVA Jean Rozé), implantée en France, qui travaille avec 17.000 éleveurs français.
Findus, qui le premier avait dévoilé que certains de ses plats contenaient du cheval, avait annoncé cette décision dès jeudi pour application à partir de fin mars. Findus a été touché directement par cette affaire via son fournisseur Comigel et a perdu un million d'euros en 15 jours.
Hollande veut un étiquetage des plats cuisinés
Son concurrent Intermarché a de son côté indiqué le lancement à compter du mois de mars d'un étiquetage "Jean Rozé, Boeuf 100% français" sur ses plats cuisinés "pour rassurer les clients". Le Groupement des Mousquetaires précise dans un communiqué diffusé vendredi que la viande bovine qu'il utilise provient de ses abattoirs de la Société Vitréenne d'Abattage (SVA Jean Rozé), implantée en France, qui travaille avec 17.000 éleveurs français.
Findus, qui le premier avait dévoilé que certains de ses plats contenaient du cheval, avait annoncé cette décision dès jeudi pour application à partir de fin mars. Findus a été touché directement par cette affaire via son fournisseur Comigel et a perdu un million d'euros en 15 jours.
Hollande veut un étiquetage des plats cuisinés
"Il y a eu ces derniers jours des interrogations, pour nepas
dire davantage, des fraudes parce que il n y avait pas l'étiquetage", avait
déclaré un peu plus tôt le chef de l'Etat lors d'un premier point presse au
Salon. "Je
veux qu'à terme il y ait un étiquetage obligatoire sur les viandes qui sont
insérées, introduites dans les produits cuisinés, a-t-il poursuivi. "D'ici
là je soutiendrai avec le ministre de l'Agriculture et les ministres concernés
toutes les initiatives qui seront prises pour des démarches volontaires
d'étiquetage de manière que le consommateur puisse être informé de la provenance
des produits qu'il consomme, et notamment des viandes".
La France ne peut néanmoins pas obliger les industriels à
retravailler leurs étiquettes. Seule une évolution de la législation européenne
peut les y contraindre. Une réunion est prévue à Bruxelles en ce sens dès
lundi.
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