La direction de Renault
a-t-elle décidé de mettre la pression sur ses salariés ? Un document, remis
mardi aux représentants du personnel et qui comprend les propositions de la
direction pour parvenir à un accord, précise qu'"à défaut, l'engagement de ne
pas fermer de sites ne pourrait être tenu et des fermetures de site seraient
inéluctables". En clair : signez l'accord ou bien des sites vont
fermer.
Le document, dont l'AFP a pris connaissance mercredi, indique en outre, sous la tête de chapitre "enjeux d'un accord", que "l'engagement de ne pas faire de PSE (Plan de sauvegarde de l'emploi) ne serait pas tenable".
Le document, dont l'AFP a pris connaissance mercredi, indique en outre, sous la tête de chapitre "enjeux d'un accord", que "l'engagement de ne pas faire de PSE (Plan de sauvegarde de l'emploi) ne serait pas tenable".
Démenti de Renault mardi
Selon les syndicats, la direction de Renault a menacé, lors d'une séance de négociations mardi, de fermer deux sites du constructeur en France si aucun accord de compétitivité n'était trouvé au sein du groupe, sans préciser quels sites pourraient être touchés. Dans la foulée, l'entourage du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a prévenu que ces négociations ne devaient pas "s'apparenter à du chantage". Une position reprise par le ministre du Travail, Michel Sapin, pour qui les discussions doivent être "loyales". "Tous les moyens ne sont pas bons" pour négocier, a estimé le ministre.
Le constructeur automobile avait démenti mardi après-midi avoir menacé de fermer deux sites en France en cas d'échec des négociations sur un accord de compétitivité au sein du groupe, comme l'en ont accusé plusieurs représentants syndicaux. "Renault n'a jamais indiqué que deux sites' pourraient être fermés en cas de non conclusion des négociations en cours sur la performance de ses sites français", a écrit le constructeur dans un communiqué.
Selon les syndicats, la direction de Renault a menacé, lors d'une séance de négociations mardi, de fermer deux sites du constructeur en France si aucun accord de compétitivité n'était trouvé au sein du groupe, sans préciser quels sites pourraient être touchés. Dans la foulée, l'entourage du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a prévenu que ces négociations ne devaient pas "s'apparenter à du chantage". Une position reprise par le ministre du Travail, Michel Sapin, pour qui les discussions doivent être "loyales". "Tous les moyens ne sont pas bons" pour négocier, a estimé le ministre.
Le constructeur automobile avait démenti mardi après-midi avoir menacé de fermer deux sites en France en cas d'échec des négociations sur un accord de compétitivité au sein du groupe, comme l'en ont accusé plusieurs représentants syndicaux. "Renault n'a jamais indiqué que deux sites' pourraient être fermés en cas de non conclusion des négociations en cours sur la performance de ses sites français", a écrit le constructeur dans un communiqué.
Néanmoins, le groupe "rappelle que l'objet de ces négociations
est, en cas d'accord avec les partenaires sociaux, de ne pas fermer de sites et
de ne pas licencier".
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