L'un des opérateurs historiques de la téléphonie
mobile en France sous pavillon égyptien ? L'homme d'affaires Naguib Sawiris
envisage de racheter SFR, la filiale de Vivendi ,
dans le cadre d'une transaction qui pourrait être valorisée entre 13 et 14
milliards d'euros.
"Nous regardons SFR à travers une de nos filiales. Le problème
est que le montant est très élevé. (Vivendi) possède d'importants actifs, donc
cela requiert un grand groupe", a expliqué l'homme d'affaires égyptien au
Financial Times dans un entretien publié jeudi. Une personne proche de Vivendi
citée par le FT explique toutefois que le scénario le plus probable pour SFR
serait la création d'une coentreprise ou une transaction en France alors que
Vivendi discute d'une possible fusion avec le câblo-opérateur Numéricable.
Vivendi n'a pas souhaité faire de commentaire sur un rachat de SFR par le
milliardaire égyptien.
"Un tel prix est ridicule"
Lors du salon TMT de Morgan Stanley à Barcelone, Philippe Capron, directeur financier de Vivendi, a indiqué que des actions sur la revue stratégique du groupe étaient à attendre dans les trimestres à venir. Citant des analystes de Jefferies, le FT précise qu'un rachat de SFR pourrait se faire sur la base d'une valorisation de 13,7 milliards d'euros. "Un tel prix est ridicule", a déclaré à Reuters une source proche de Vivendi.
"Un tel prix est ridicule"
Lors du salon TMT de Morgan Stanley à Barcelone, Philippe Capron, directeur financier de Vivendi, a indiqué que des actions sur la revue stratégique du groupe étaient à attendre dans les trimestres à venir. Citant des analystes de Jefferies, le FT précise qu'un rachat de SFR pourrait se faire sur la base d'une valorisation de 13,7 milliards d'euros. "Un tel prix est ridicule", a déclaré à Reuters une source proche de Vivendi.
L'intérêt de Naguib Sawiris pour SFR, qui en est à un stade peu
avancé d'après le FT, intervient alors que l'homme d'affaires a proposé lundi
d'entrer au capital de Telecom Italia. A travers cette proposition, l'homme
d'affaires Naguib Sawiris vise surtout GVT, la filiale brésilienne également
mise en vente par Vivendi, Telecom Italia ayant fait part de son intérêt pour
l'opérateur brésilien.
Dans un entretien au Figaro publié mardi, Naguib
Sawiris indiquait déjà être intéressé par des actifs en France. "S'il y a une
opportunité en France, je suis là. Mais, malheureusement, on ne veut que des
investisseurs français", expliquait-il. Le mois dernier, la ministre déléguée à
l'Économie numérique Fleur Pellerin évoquait en parlant de SFR une
"entreprise sensible et stratégique pour la France" et indiquait que
"l'État sera donc très attentif à l'évolution du capital de SFR".
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