C'est dans un entretien accordé à "M", le magazine du Monde, qui annonce son
assignation au tribunal de Versailles mardi par Rachida
Dati pour reconnaissance en paternité, que Dominique
Desseigne évoque pour la première fois l'affaire.
Rappel : c'est le Point qui avait révélé début octobre
l'assignation du patron du groupe hôtelier en reconnaissance de paternité par
Rachida Dati (lire notre article : "Fille
de Rachida Dati : le PDG du groupe Barrière assigné en justice".
Quoiqu'il en soit, dans cet entretien au magazine daté du 3
novembre, le patron du groupe Lucien Barrière jure qu'il ne sait pas s'il est le
père de la petite Zohra, 3 ans et demi. Et, s'il concède avoir eu une histoire
avec Rachida Dati, assurant que ce n'était "qu'une aventure", il ajoute qu'il
refuse tout net le test de reconnaissance qui lui est demandé par l'ancienne
garde sceaux. Dominique Desseigne présentera donc "un intérêt légitime à
contester la demande d'expertise", explique "M".
Selon l'article du magazine du Monde, l'avocate de l'intéressé
devrait faire valoir qu'à cette époque, la presse avait recensé huit liaisons
entre Rachida Dati et d'autres hommes : "Un animateur télé, un ministre, un PDG,
un premier ministre espagnol, l'un des frères de Nicolas Sarkozy, un procureur
général qatari et l'héritier d'un empire du luxe...", liste l'article.
Du côté de l'ex-Garde des sceaux, Me Marie-Christine
Guillot-Bouhours refuse de commenter l'affaire, explique l'article. Mais selon
une autre source judiciaire citée par le Monde, Rachida Dati "invoquera des
attitudes de Dominique Desseigne, qui lui a loué un appartement. Elle produira
des attestations de son personnel qui raconte qu'il venait souvent voir la
petite". Des arguments écartés par la défense de Dominique Desseigne.
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