Ronds-points bloqués, accélérations sur les boulevards,
voitures en sens interdit, jeunes assis sur les portières : le député-maire de
Cavaillon, dans le
Vaucluse, a décidé de ne plus célébrer de mariage le samedi après-midi pour des
raisons de sécurité. "Je constate qu'il y a des cortèges pour certains mariages
qui sont très dangereux, qui se passent mal", explique Jean-Claude Bouchet
(UMP), pour justifier sa décision, confirmant une information du quotidien La
Provence. "Je ne stigmatise personne, mais il y a certaines communautés
d'origine étrangère qui peuvent avoir certaines traditions qui ne sont pas dans
les lois de la République française," précise-t-il avant d'ajouter : "Je veux
être le garant du respect de cette maison de la République".
Le député-maire de Cavaillon entend ainsi dissocier la
cérémonie civile de la fête et/ou du mariage religieux et éviter la présence de
jeunes qui "se filment" et se livrent à "une compétition pour dire quel est
celui qui a pris le plus de risques en ville". Elu en 2008, Jean-Claude Bouchet
avait adopté l'année suivante "une charte des mariages pour le respect des lois
de la République dans l'Hôtel de ville", qui prévoit notamment que les unions
soient célébrées en silence, sans musique ni drapeau, "quel qu'il soit". L'élu
ne craint pas de s'attirer les foudres de ses administrés, rappelant qu'"il y a
20 ans de cela, dans la ville de Cavaillon, on mariait le vendredi et pas le
samedi, donc je retourne à certaines traditions".
Cette décision entrera en vigueur pour toute nouvelle demande de mariage, les inscriptions déjà enregistrées le samedi après-midi n'étant pas remises en cause.
Fin mai, le maire UMP de Nice, Christian Estrosi, avait pris un arrêté pour sévir contre les cérémonies de mariage trop bruyantes ou démonstratives, évoquant le déploiement de "drapeaux notamment étrangers", ou la présence de groupes de musique folklorique "sans autorisation".
Cette décision entrera en vigueur pour toute nouvelle demande de mariage, les inscriptions déjà enregistrées le samedi après-midi n'étant pas remises en cause.
Fin mai, le maire UMP de Nice, Christian Estrosi, avait pris un arrêté pour sévir contre les cérémonies de mariage trop bruyantes ou démonstratives, évoquant le déploiement de "drapeaux notamment étrangers", ou la présence de groupes de musique folklorique "sans autorisation".
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