La vocation du site de recherche de Toulouse, qui emploie près
de 600 chercheurs, "reste à préciser", a cependant ajouté Sanofi, qui a dit avoir
identifié, pendant l'été, "des acteurs susceptibles d'y poursuivre des activités
scientifiques ou technologiques". Un groupe de travail réunissant des
représentants de Sanofi, du gouvernement et des acteurs publics locaux va être
constitué rapidement avec pour mission de concrétiser, au cours des prochains
mois, des solutions pour le site de Toulouse, a précisé le groupe.
Sanofi a "suivi les recommandations du
gouvernement"
Sanofi entend réaliser les réductions de postes annoncées via
des aménagements de fin de carrière, ainsi que des propositions de mobilité et
de repositionnement en France. Le ministre du Redressement productif Arnaud
Montebourg a invité Sanofi "à engager un dialogue social exemplaire avec les
territoires concernés".
"Je note qu'ils (Sanofi) ont suivi les recommandations du
gouvernement", a dit Arnaud Montebourg au cours d'une rencontre avec la presse
organisée par 7pmTV.
"Nous avons prié les dirigeants de réduire encore leur plan", a-t-il ajouté, en indiquant qu'une réunion avait eu lieu lundi soir à l'Elysée avec Sanofi.
"Nous avons prié les dirigeants de réduire encore leur plan", a-t-il ajouté, en indiquant qu'une réunion avait eu lieu lundi soir à l'Elysée avec Sanofi.
Mobilisation le 3 octobre
Pour riposter aux annonces de Sanofi, l'intersyndicale du
groupe a immédiatement fait savoir qu'elle organiserait une journée de
mobilisation le 3 octobre, dont les modalités restent à définir. Elle compte par
ailleurs reprendre contact, dès cet après-midi, avec Arnaud Montebourg.
"Le groupe confirme bien trois restructurations, dans la
recherche, ses vaccins et ses services supports", a dit Thierry Bodin, le
coordonnateur CGT du laboratoire. "Il confirme sa volonté de se désengager de
Toulouse et d'arrêter les activités de recherche sur Montpellier. Nous ne savons
pas sur quoi ce chiffre de 900, qui est un minima, repose."
Pascal Vially, coordonnateur de la CFDT, observe lui aussi que
"la seule nouveauté est l'annonce du chiffre de 900 qui ne tient pas compte des
effectifs de Toulouse". Au total, poursuit-il, "1.500 postes risquent d'être
supprimés, ce qui reste dans la fourchette basse de ce que l'on craignait mais
c'est toujours trop". La CFDT indiquait jusqu'a présent que les suppressions de
postes prévues par Sanofi pourraient se situer entre 1.200 et 2.500 sur les
quelque 28.000 que le groupe compte en France.
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