mercredi 26 septembre 2012

Carlton : "S'il n'y a pas DSK, il n'y a pas d'affaire" pour Kojfer

Ce mercredi, devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Douai, les avocats de DSK et du policier Jean-Christophe Lagarde entendent plaider l'annulation pure et simple des procédures concernant leurs clients dans l'affaire dite du "Carlton". L'avocat de René Kojfer, ancien chargé des relations publiques du palace lillois, veut contester pour sa part "la manière dont le dossier a été géré" et "la qualité de la procédure". Avant l'audience, René Kojfer, qui a quitté à 70 ans le milieu de l'hôtellerie pour devenir vendeur dans une agence immobilière, se défend dans les colonnes du Parisien.

"Je n'ai jamais touché d'argent, je ne suis pas un proxénète. Ce qui m'est arrivé, à moi comme à mes patrons du Carlton, est injuste. J'espère que la montagne va accoucher d'une souris. D'ailleurs, à mon avis, s'il n'y a pas DSK, il n'y a pas d'affaire", assène-t-il. L'ancien chargé des relations publiques du Carlton indique par ailleurs son intention de sortir un livre sur sa vie, avec "une quarantaine de pages sur l'affaire, dont le titre devrait être 'L'Homme du Carlton' ".

Bientôt un livre sur "L'Homme du Carlton"

René Kojfer, mis en examen et écroué pour "proxénétisme aggravé commis en bande organisée" le 6 octobre 2011, est la première personnalité à avoir été poursuivie dans l'affaire du Carlton de Lille. Il avait été incarcéré dans la foulée avant d'être relâché en janvier dernier. Dans cette affaire, les magistrats le soupçonnent d'avoir mis en relation des prostituées avec des entrepreneurs du Pas-de-Calais, qui eux-mêmes connaissaient Dominique Strauss-Kahn.

Les magistrats soupçonnent DSK d'avoir eu connaissance du fait que les participantes à des soirées libertines auxquelles il avait pris part, notamment à Paris et Washington, étaient rémunérées. Dominique Strauss-Kahn, mis en examen, également pour proxénétisme aggravé en bande organisée, le 26 mars par les juges lillois en charge du dossier, affirme qu'il ignorait que les femmes présentes aux parties fines auxquelles il avait participé, notamment à Paris et Washington, étaient des prostituées
 

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