Le ministre de l'Education nationale Vincent
Peillon a annoncé jeudi sur France Culture le recrutement de "près
de 40.000 professeurs" en 2013. Parmi ces postes, environ 22.000 concerneront le
remplacement de professeurs partant à la retraite, précise le ministère. Et
d'indiquer que le détail serait communiqué dans le projet de loi de finances
2013.
Le président de la République François Hollande s'est engagé à créer 60.000 postes dans l'Education nationale. La droite avait, elle, programmé 80.000 suppressions de postes entre 2007 et 2012, suivant le principe de non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Pour la rentrée 2012, le gouvernement avait réduit à 13.000 les suppressions de postes décidées par la droite, en réinjectant mille postes de professeurs des écoles.
Le président de la République François Hollande s'est engagé à créer 60.000 postes dans l'Education nationale. La droite avait, elle, programmé 80.000 suppressions de postes entre 2007 et 2012, suivant le principe de non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Pour la rentrée 2012, le gouvernement avait réduit à 13.000 les suppressions de postes décidées par la droite, en réinjectant mille postes de professeurs des écoles.
Pas seulement réparer mais "changer l'école"
Pour l'immédiat, Vincent Peillon a annoncé qu'il allait
recruter "dans les jours qui viennent" 90 professeurs pour faire face à des
problèmes de remplacement. "Nous finissons à l'instant une discussion avec les
représentants syndicaux pour rouvrir au-delà" des 1.000 professeurs "les listes
complémentaires" aux concours d'enseignants "car il y aura des tensions de
remplacements", a indiqué M. Peillon.
Au-delà de mesures de "réparation", "nous avons aussi une plus
grande ambition, c'est celle de changer l'école", a-t-il indiqué. A la question
de savoir s'il comptait revenir sur des sanctions infligées à des enseignants
qui avaient refusé d'appliquer certaines directives de ses prédécesseurs Xavier
Darcos et Luc Chatel, il a répondu : "J'ai beaucoup d'amitié pour eux, mais leur
dire +La loi, quand on ne la respecte pas ce n'est pas grave+, il y aurait une
petite contradiction". "Cette politique de la droite que j'ai profondément
combattue, je suis content qu'on s'en soit débarrassé", mais "elle avait été
décidée par les Français dans un vote démocratique", a-t-il fait valoir,
adressant aux professeurs résistants "toute (sa) sympathie".
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