vendredi 15 juin 2012

L'immunité présidentielle de Sarkozy, c'est terminé

Depuis cinq ans, et comme le veut la Constitution depuis 2007, Nicolas Sarkozy était protégé de toute audition et mise en examen. Un mois après son départ de l'Elysée, il redeviendra vendredi, à minuit, un justiciable ordinaire.
Il est donc privé de son immunité présidentielle et exposé à d'éventuelles poursuites ou à une audition comme témoin dans plusieurs affaires. Face à la presse, Nicolas Sarkozy a toujours nié toute implication dans les dossiers pouvant lui valoir une mise en cause.

Affaire Bettencourt : l'un des volets porte sur des soupçons de financement illégal de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. Depuis l'incarcération, le 23 mars, de Patrice de Maistre, l'ex-conseiller financier de Liliane Bettencourt, ce volet politique semble concentrer l'attention des juges qui ont organisé, avant le 15 juin, une série de confrontations clé.

Affaire Karachi : les juges enquêtent sur un éventuel financement occulte de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995, par le biais de rétrocommissions présumées versées dans le cadre de contrats d'armement, mises en lumière dans l'enquête sur l'attentat de Karachi (Pakistan) du 8 mai 2002. Nicolas Sarkozy était en 1995 ministre du Budget et porte-parole de campagne d'Edouard Balladur.

Autre affaire évoquée dans la presse, un supposé financement de la campagne de 2007 par le régime Kadhafi, ne fait pas directement l'objet de procédures, mais est abordée par le biais d'une plainte de Nicolas Sarkozy.


 

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