Le communiqué diffusé par les Farc n'a pas encore été
authentifié par les autorités. Mais l'espoir grandit après l'annonce de la
guérilla marxiste colombienne de son intention de libérer mercredi le
journaliste français Roméo
Langlois, détenu depuis le 28 avril dans le sud de la
Colombie.
Ce communiqué, publié sur un site internet proche des Farc, est signé du "Front 15" des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), l'unité régionale ayant revendiqué sa capture. "La libération du journaliste français Roméo Langlois aura lieu mercredi prochain, le 30 mai", indique le message. "Les coordonnées du site où sera libéré M. Langlois seront remises en temps opportun à la mission humanitaire intégrée par le CICR, Piedad Cordoba et le délégué français", précise le message des Farc, daté de samedi et publié sur un site internet proche des insurgés (http://www.resistencia-colombia.org/).
Ce communiqué, publié sur un site internet proche des Farc, est signé du "Front 15" des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), l'unité régionale ayant revendiqué sa capture. "La libération du journaliste français Roméo Langlois aura lieu mercredi prochain, le 30 mai", indique le message. "Les coordonnées du site où sera libéré M. Langlois seront remises en temps opportun à la mission humanitaire intégrée par le CICR, Piedad Cordoba et le délégué français", précise le message des Farc, daté de samedi et publié sur un site internet proche des insurgés (http://www.resistencia-colombia.org/).
Après l'avoir qualifié de "prisonnier de guerre", la
guérilla s'était dite prête, à la mi-mai, à le remettre à une délégation du
Comité international de la Croix-Rouge (CICR), de l'ONG "Colombiens et
Colombiennes pour la paix" dirigé par l'ex-sénatrice d'opposition Piedad Cordoba
et un émissaire de la France.
L'antenne du CICR à Florencia, la capitale du Caqueta, dispose
de voitures et d'embarcations, prêts à partir à tout moment à la recherche du
journaliste français, même si les dernières libérations se sont déroulées à bord
d'hélicoptère.
La venue en Colombie d'un émissaire de la France ne devrait pas non plus prendre beaucoup de temps, le président François Hollande ayant désigné un représentant spécial au ministère des Affaires étrangères. "Nous attendons que les Farc mettent en oeuvre leur engagement de libérer notre compatriote", a réagi dimanche à Paris le porte-parole du quai d'Orsay, Bernard Valero, en rappelant que la France restait "pleinement" mobilisée.
La venue en Colombie d'un émissaire de la France ne devrait pas non plus prendre beaucoup de temps, le président François Hollande ayant désigné un représentant spécial au ministère des Affaires étrangères. "Nous attendons que les Farc mettent en oeuvre leur engagement de libérer notre compatriote", a réagi dimanche à Paris le porte-parole du quai d'Orsay, Bernard Valero, en rappelant que la France restait "pleinement" mobilisée.
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