Un de moins dans la course. Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du MRC, a annoncé mercredi à l'AFP qu'il retirait sa candidature à l'élection présidentielle dans laquelle il s'était engagé le 5 novembre. "Ayant pu exercer, autant que je le pouvais, le rôle pédagogique que je m'étais assigné, et n'ayant plus aujourd'hui les moyens de continuer ma campagne, je décide de retirer ma candidature à l'élection présidentielle. Je continuerai cependant, demain comme hier, à faire entendre ma voix pour servir la République", a précisé l'ancien ministre, 72 ans, dans un communiqué.
Dans les temps difficiles qui sont devant nous, rien n'est plus important que de maintenir un recours républicain. J'indiquerai bien sûr, le moment venu, le candidat à l'élection présidentielle auquel, les yeux ouverts, j'apporterai mon soutien", ajoute le fondateur du Mouvement Républicain et Citoyen. En se déclarant candidat à l'Elysée, Jean-Pierre Chevènement - qui avait obtenu 5,3% des suffrages à la présidentielle de 2002 - avait dit vouloir "faire bouger les lignes".
"Sage", pour Hollande
Dans son communiqué, il rappelle ses quatre "enjeux majeurs" pour la période qui s'ouvre: "monnaie moins chère que l'euro actuel" pour réindustrialiser le pays, organiser la croissance en Europe, souveraineté budgétaire et fiscale restant entre les mains du parlement français, "redresser l'Europe à partir des nations".
Le candidat socialiste à l'Elysée François Hollande a jugé "sage", mercredi sur RTL "de faire en sorte que nous puissions nous rassembler dès le premier tour". "Il ne tient qu'à lui de se mettre derrière le mouvement que j'ai engagé, mais j'ai du respect pour la décision qu'il vient de prendre", a-t-il ajouté. Autre candidat à l'Elysée, Jean-Luc Mélenchon (FG) a assuré: "Ce serait un honneur de l'avoir avec nous". Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République) a exhorté le sénateur à le soutenir et ainsi "faire prévaloir l'intérêt de la France sur le jeu politicien".
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