Elle avait été enlevée le 1er octobre à son domicile sur l'île de Manda, par dix hommes armés apparemment très bien renseignés. Le ministère des Affaires étrangères a annoncé mercredi matin le décès de Marie Dedieu, l'otage française de 66 ans qui avait été enlevée au Kenya et était détenue en Somalie. On ignore pour l'heure dans quelles circonstances elle est morte.
"Les contacts à travers lesquels le gouvernement français cherchait à obtenir la libération de Marie Dedieu, nous ont annoncé son décès sans que nous puissions en préciser la date, ni les circonstances", déclare le ministère dans un communiqué. "L'état de santé de Mme Dedieu, l'incertitude sur les conditions de sa détention, le fait que les ravisseurs aient probablement refusé de lui remettre les médicaments que nous lui avons envoyés, nous conduisent à craindre que cette issue tragique soit malheureusement la plus vraisemblable", poursuit le texte. Le ministère demande la restitution du corps.
Sarkozy "très, très ému"
"Le gouvernement français exprime sa profonde émotion, sa grande tristesse et sa solidarité avec la famille et les proches de Marie Dedieu. Il exprime aussi son indignation devant l'absence totale d'humanité et la cruauté dont ont fait preuve les ravisseurs de notre compatriote dont nous voulons qu'ils soient identifiés et traduits devant la justice", déclare le ministère.
Nicolas Sarkozy est apparu "très, très ému" après cette annonce, a affirmé à la presse Pierre Lellouche, secrétaire d'Etat au Commerce extérieur. Selon lui, Nciolas Sarkozy s'éest "exprimé longuement pendant le conseil" sur la mort de cette otage, confirmée mercredi matin par le Quai d'Orsay.
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