Les prostituées de Bonn passent à la caisse. Cette municipalité allemande vient d'imposer la pratique de l'horodateur pour ces dames dans le cadre d'une harmonisation fiscale. Outre-Rhin, la prostitution est soumise à l'impôt sur le revenu avec une tarification qui varie d'un land à l'autre, mais la perception des taxes reste difficile.
Désormais, avant de commencer à travailler, ces dames devront prendre un ticket au parcmètre. Le montant pour une nuit (20 heures, 6 heures) ? Six euros. Un tarif unique quel que soit le nombre de clients ou d'heures passées sur le trottoir. Comme pour les voitures, des inspecteurs contrôleront le respect de cette mesure. "Pas toutes les nuits mais fréquemment", précise un porte-parole de l'ancienne capitale fédérale. Comme pour les voitures donc. Car là aussi, il y aura une amende à la clef pour celle qui ne passe pas par l'horodateur. Si la rebelle s'obstine et persiste à ne pas "passer à la caisse", elle pourra, à terme, être interdite d'activité.
Quelques 200 femmes exercent à Bonn le "plus vieux métier du monde". La municipalité, parmi les plus endettées d'Allemagne compte empocher 300.000 euros par an.
Quelques 200 femmes exercent à Bonn le "plus vieux métier du monde". La municipalité, parmi les plus endettées d'Allemagne compte empocher 300.000 euros par an.
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