dimanche 15 décembre 2013

Visite éclair en Centrafrique mardi : grosse frayeur pour Hollande... qui n'a rien vu

François Hollande a peut-être échappé au pire mardi soir en Centrafrique, quand des Séléka armés de kalachnikov ont surgi devant son Falcon à l'aéroport. Récit d'un incident gardé secret que Le Parisien a révélé ce dimanche.

On entend encore des tirs autour de l'aéroport, quand le Falcon du président se pose dans la pénombre mardi soir dernier à Bangui. Une halte-éclair, sous très haute tension. François Hollande en est évidemment conscient, lorsqu'il prend la parole, l'air grave ce soir-là. Il défend alors "une mission dangereuse mais nécessaire".

Ce que le chef de l'Etat ignore et que Le Parisien révèle ce dimanche
(lire l'article), c'est que deux 4x4 et cinq pick-up font alors irruption dans la nuit, là, à deux pas du pavillon présidentiel où il discute avec son homologue centrafricain avant de partir. A bord de chaque véhicule, une dizaine d'hommes en uniforme. Ils sortent des pick-up, kalachnikovs à la main. Panique dans les rangs français quand un général de la Séléka quitte son pick-up et s'adresse aux militaires français. L'échange est bref : le Soudanais finit par ordonner à ses hommes de remonter à bord des pick-up et de quitter les lieux. Menace réelle ou simple manœuvre d'intimidation ? Selon les Séléka, ils ignoraient que le pérsident français se trouvait là et sont donc partis en l'apprenant. La scène aura duré à peine cinq minutes. Et François Hollande n'en a rien vu...
 

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