Et ce malgré l'interdiction du tribunal de commerce de Bobigny, qui avait ordonné vendredi aux deux enseignes de bricolage de respecter le repos dominical.
Face à la situation, le gouvernement a cependant décidé de jouer la détente. Contrairement à Benoît Hamon, le ministre de l'Economie sociale et solidaire, qui avait indiqué samedi que cette ouverture serait "inadmissible", Sylvia Pinel , sa collège déléguée au Commerce et à l'Artisanat, a en effet proposé d'organiser une concertation avec les enseignes frondeuses. "Avec Michel Sapin (ndlr : le ministre du Travail), nous avons évoqué la complexité de la législation issue de la loi Mallié de 2009. Nous avons hérité d'un millefeuille réglementaire qu'il faut absolument clarifier mais sans polémique", explique-t-elle dans Le Journal du Dimanche.
De son côté, le ministre du Budget, Bernard Cazeneuve , se dit défavorable à la généralisation du travail le dimanche et affirme que "lorsque le droit a été dit par le juge, on doit respecter le jugement". Mais il admet aussi "qu'il y a des villes, des régions, qui sont dans une situation particulière, et le problème est assez périmètré : l'Ile-de-France".
De son côté, le ministre du Budget, Bernard Cazeneuve , se dit défavorable à la généralisation du travail le dimanche et affirme que "lorsque le droit a été dit par le juge, on doit respecter le jugement". Mais il admet aussi "qu'il y a des villes, des régions, qui sont dans une situation particulière, et le problème est assez périmètré : l'Ile-de-France".
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