Bernard
Tapie a annoncé mercredi qu'il allait publier un livre sur
l'affaire du Crédit lyonnais. "En raison de l'actualité, Bernard Tapie a décidé
de publier très rapidement LA vérité sur toute cette affaire depuis son origine
dans un livre 'Le volé devient voleur' à paraître chez Plon", indiquent
l'éditeur et l'homme d'affaires dans un bref communiqué, sans préciser la date
exacte de parution.
Un autre ouvrage de Bernard Tapie plus personnel, intitulé "Je
me mêle de ce qui vous regarde", sera publié à la rentrée prochaine, également
chez Plon. "Le volé devient voleur" sera, lui, consacré à l'affaire du Crédit
lyonnais, depuis le début de l'histoire jusqu'à la série de perquisition des
derniers jours.
Lundi, les
domiciles des trois juges désignés fin 2007 par Christine Lagarde, alors
ministre de l'Economie, pour trancher le litige de la vente d'Adidas avaient été
perquisitionnés. La semaine précédente, la
brigade financière avait inspecté les domiciles de Bernard Tapie et du PDG de
France Télécom, Stéphane Richard, avant de perquisionner le lendemain les
cabinets des avocats de Bernard Tapie et du Consortium de Réalisation (CDR),
structure publique qui gérait le passif du Crédit Lyonnais.
"La meilleure solution à l'époque" pour Lagarde
Ces investigations font suite à l'enquête sur les conditions
dans lesquelles a été réglé, en 2008, le conflit entre l'homme d'affaire
marseillais et le Crédit lyonnais au sujet de la revente de l'équipementier
sportif Adidas
en 1993.
En
septembre dernier, le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire
pour "usage abusif des pouvoirs sociaux et recel de ce délit" au préjudice du
CDR, structure créée en 1995 pour gérer le passif du Crédit lyonnais après sa
quasi-faillite.
Cette information judiciaire s'ajoutait à la procédure visant
l'ancienne ministre de l'Economie Christine
Lagarde et ouverte l'été 2011 par la Cour
de justice de la république (CJR) pour "complicité de détournement
de fonds publics et de faux". Vendredi,
Christine Lagarde, désormais directrice du FMI, avait réaffirmé que le choix de
recourir à un arbitrage était "la meilleure solution à l'époque" pour solder
le contentieux qui opposait Bernard Tapie au Crédit lyonnais.
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