jeudi 31 janvier 2013

Affaire Tapie : l'homme d'affaires va publier un livre

Bernard Tapie promet de révéler "LA vérité sur toute l'affaire" qui l'oppose au Crédit lyonnais concernant la revente d'Adidas en 1993 dans un livre. En septembre dernier, une information judiciaire a été ouverte pour éclairer l'arbitrage fait en 2008 au profit de l'homme d'affaires.
Bernard Tapie a annoncé mercredi qu'il allait publier un livre sur l'affaire du Crédit lyonnais. "En raison de l'actualité, Bernard Tapie a décidé de publier très rapidement LA vérité sur toute cette affaire depuis son origine dans un livre 'Le volé devient voleur' à paraître chez Plon", indiquent l'éditeur et l'homme d'affaires dans un bref communiqué, sans préciser la date exacte de parution.
Un autre ouvrage de Bernard Tapie plus personnel, intitulé "Je me mêle de ce qui vous regarde", sera publié à la rentrée prochaine, également chez Plon. "Le volé devient voleur" sera, lui, consacré à l'affaire du Crédit lyonnais, depuis le début de l'histoire jusqu'à la série de perquisition des derniers jours.
Lundi, les domiciles des trois juges désignés fin 2007 par Christine Lagarde, alors ministre de l'Economie, pour trancher le litige de la vente d'Adidas avaient été perquisitionnés. La semaine précédente, la brigade financière avait inspecté les domiciles de Bernard Tapie et du PDG de France Télécom, Stéphane Richard, avant de perquisionner le lendemain les cabinets des avocats de Bernard Tapie et du Consortium de Réalisation (CDR), structure publique qui gérait le passif du Crédit Lyonnais.
"La meilleure solution à l'époque" pour Lagarde
Ces investigations font suite à l'enquête sur les conditions dans lesquelles a été réglé, en 2008, le conflit entre l'homme d'affaire marseillais et le Crédit lyonnais au sujet de la revente de l'équipementier sportif Adidas en 1993.
En septembre dernier, le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire pour "usage abusif des pouvoirs sociaux et recel de ce délit" au préjudice du CDR, structure créée en 1995 pour gérer le passif du Crédit lyonnais après sa quasi-faillite.
Cette information judiciaire s'ajoutait à la procédure visant l'ancienne ministre de l'Economie Christine Lagarde et ouverte l'été 2011 par la Cour de justice de la république (CJR) pour "complicité de détournement de fonds publics et de faux". Vendredi, Christine Lagarde, désormais directrice du FMI, avait réaffirmé que le choix de recourir à un arbitrage était "la meilleure solution à l'époque" pour solder le contentieux qui opposait Bernard Tapie au Crédit lyonnais.

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