Le premier projet de loi Duflot sur le logement
social avait été censuré par le Conseil constitutionnel. Avant d'être modifié,
et adopté par le parlement. Au bout d'un parcours du combattant mené à marche
forcée, deux des dispositifs de cette loi Duflot, deuxième version, doivent
entrer en vigueur in extremis le 1er janvier, après la parution dimanche du
décret correspondant au Journal Officiel. Il s'agit de la réforme du Prêt à taux
zéro (PTZ+) et de l'aide à l'investissement locatif.
Concrètement, la réforme du prêt à taux zéro, concernant
essentiellement les logements neufs, vise à renforcer l'accession à la propriété
des ménages les plus modestes, qui pourront "bénéficier d'un différé de
remboursement de 100%", selon le ministère du Logement. Les foyers qui se
trouvent dans la tranche la plus basse des revenus pourront commencer à
rembourser leur prêt "qu'après une durée de 14 ans". Ce délai est de 5 ans pour
les ménages situés dans la tranche juste au-dessus.
Le dispositif d'aide à l'investissement locatif prévoit quant à lui une réduction d'impôt de 18% "sur le revenu pour l'acquisition ou la construction d'un logement neuf en zone tendue". "En contrepartie, le propriétaire devra mettre son bien en location pendant neuf ans au minimum, à un loyer plafonné et inférieur au marché, et à des locataires sous plafonds de ressources", précise encore le ministère qui estime que cette mesure devrait permettre la construction de 40.000 logements en 2013.
Le dispositif d'aide à l'investissement locatif prévoit quant à lui une réduction d'impôt de 18% "sur le revenu pour l'acquisition ou la construction d'un logement neuf en zone tendue". "En contrepartie, le propriétaire devra mettre son bien en location pendant neuf ans au minimum, à un loyer plafonné et inférieur au marché, et à des locataires sous plafonds de ressources", précise encore le ministère qui estime que cette mesure devrait permettre la construction de 40.000 logements en 2013.
Les objectifs de la deuxième mouture de la loi Duflot sont
restés les mêmes : favoriser le logement social en accordant la cession de
terrains publics à bas prix, voire gratuitement, en faisant passer de 20 à 25%
la proportion des logements sociaux dans les communes de plus de 3500 habitants
(1500 en Ile-de-France) et en multipliant par cinq les pénalités exigibles des
communes récalcitrantes.
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