Fleur Pellerin n'a pas encore arrêté de décision, mais Google
a déjà entamé un bras de fer en posant un ultimatum jeudi (lire notre article -
Google
: pour Filippetti, les menaces ne sont pas une façon de négocier).
Une rencontre a déjà eu lieu à Berlin entre la secrétaire d'Etat allemande, à
l'origine du projet de dispositif et la ministre déléguée à l'Economie
numérique, qui doit rencontrer des représentants de Google France vendredi.
"Nous recevrons des représentants de Google France vendredi
après-midi pour évoquer les recommandations émises à son égard mardi par les 27
autorités européennes de protection des données, et le projet déposé par les
éditeurs français pour taxer les moteurs de recherche", a-t-on dit dans son
entourage. La question de la protection des données privées, soulevée il y a
quelques jours par la Commission nationale informatique et liberté, devrait
également être évoquée avec la ministre.
Critiques émises par les autorités de régulation
européennes
Google a menacé jeudi de ne
plus référencer les médias français, en réponse à un projet visant à imposer
au géant américain de verser une taxe aux éditeurs en ligne, en cas
d'utilisation indirecte de leurs contenus. Les associations d'éditeurs de presse
souhaitent en effet que le moteur de recherche leur verse de l'argent pour les
informations de presse qu'il indexe, une idée soutenue par la ministre de la
Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti.
Dans le dossier de la protection des données personnelles,
Google a jusqu'à quatre mois pour modifier sa politique afin de répondre aux
critiques émises par les autorités de régulation européennes.
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