dimanche 15 avril 2012

"Si François Hollande est élu, Valérie Trierweiler devra trouver un mode de relation à l'autre plus ouvert et plus généreux"

Dans leur livre Pour le meilleur et pour le pire, Nicole Leibowitz et Elisabeth Schemla dressent le portrait de cinq "femmes de", cinq femmes prises dans le tourbillon politique par amour de leur compagnon. Parmi ces cinq femmes, Carla Bruni Sarkozy et Valérie Trierweiler occupent plus particulièrement la Une des médias. Au lendemain du meeting de Rennes du candidat François Hollande qui a vu les retrouvailles de Ségolène Royal avec François Hollande sous l'oeil de la nouvelle compagne de celui-ci, Nicole Leibowitz brosse le portrait en creux de Valérie Trierweiler (Valérie Trierweiler est la seule à ne pas avoir souhaité rencontrer les auteurs). Journaliste politique, "femme de","ménagère de moins de 50 ans" comme elle aime elle-même à se qualifier. Qui se cache derrière les tweets et le sourire de cette femme projetée sous la lumière des projecteurs ?
Quelle lecture faites-vous des retrouvailles entre François Hollande et Ségolène Royal au meeting de Rennes mercredi dernier ?
François Hollande a fait le service minimum en accueillant Ségolène Royal sur scène... On ne peut pas dire que ce fut fait de façon très chaleureuse. A peine Ségolène Royal était-elle entrée en scène qu'il l'a invitée à en sortir
Et la poignée de main entre Mme Royal et Mme Trierweiler ?
Elles n'ont pas eu le choix, il y a avait les photographes.

La presse parle beaucoup de cette rivalité entre les deux femmes. Vous mêmes vous l'évoquez dans votre livre...
C'est vrai que dans cette campagne, on parle beaucoup de bataille d'ego. S'il ne s'agissait que de cela, la question n'aurait strictement aucun intérêt. Elle devient gênante si le candidat à la présidentielle est entravé dans sa liberté d'être en fonction de ce qui se passe dans sa vie privée.

Dans votre livre, vous expliquez vos difficultés pour parler à Valérie Trierweiler, et finalement vous racontez sa fin de non recevoir en dépit de vos demandes réitérées.
Oui, nous avions souhaité la rencontrer, estimant qu'en tant que compagne de François Hollande elle est un personnage incontournable à l'avant-veille de l'élection présidentielle. Les Français, c'est une nécessité démocratique, ont le droit de savoir qui est celle qui le 6 mai prochain est susceptible d'entrer à l'Elysée aux côtés d'un éventuel nouveau président de la République. En réponse, nous avons reçu trois menaces de procès, sans jamais avoir échangé la moindre parole avec elle - l'une de la part de son précédent époux, les deux autres émanant de l'avocate de Valérie Trierweiler ainsi que de sa chargée de communication Nathalie Mercier. Curieuse façon de communiquer...
Comment expliquez-vous son attitude ?
Sans doute a-t-elle des peurs... Peur pour ses enfants qu'elle souhaite justement protéger, peur de faire une erreur qui pourrait nuire à François Hollande, peur de devoir abandonner le journalisme. C'est une femme moderne, qui a bâti son identité sur son métier. On comprend son malaise, accru par le fait qu'elle semble dans l'impossibilité d'opter pour l'un ou l'autre chemin. On en a eu une étonnante démonstration en découvrant que, carte de presse en poche, elle a également un bureau au sein du QG de François Hollande. Situation inédite, qui ne fait que renforcer le désastreux mélange des genres qui se crée parfois au sein de la sphère médiatico-politique. On ne peut pas accompagner un candidat en campagne et continuer à exercer ce métier. C'est une question de déontologie.
http://lci.tf1.fr/politique/elections-presidentielles/si-francois-hollande-est-elu-valerie-trierweiler-devra-trouver-7124213.html

1 commentaire:

Jérémy a dit…

Bonjour,

Je travaille pour Newsring.fr, le site de débat lancé par Frédéric Taddeï, et je me permets de vous contacter car nous venons de lancer un débat qui pourrait sûrement vous intéresser. Nous serions ravis d'avoir votre contribution afin d'exprimer votre point de vue et faire progresser le débat :

140 signes aux allures de bombe. Le 12 juin, sur Twitter, Valérie Trierweiler a adressé un message de soutien à Olivier Falorni, candidat dissident dans la 1ère circonscription de Charente-Maritime. Lequel n'est autre que le rival de Ségolène Royal, ex-compagne de François Hollande. Ambiance...

Le tweet de Valérie Trierweiler est-il un acte d'indépendance ? (http://www.newsring.fr/societe/999-le-tweet-de-valerie-trierweiler-est-il-un-acte-dindependance)

Pour participer, il suffit de se connecter sur le site (à l’aide de Facebook, Google+ ou LinkedIn) et de cliquer sur “contribuer au débat”. Nous pouvons également vous créer un compte indépendant des réseaux sociaux si vous le souhaitez.

Si vous avez des questions, n'hésitez pas à me recontacter.

Bien à vous,
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Jérémy
Community Manager Stagiaire à Newsring.fr

Facebook : Newsring.fr
Twitter : @Newsring_fr